CFP:
1.1 SFS Postgraduate Conference 2014: ‘Power and Resistance in the Arts’. London.
1.2 Colloque international : « Les arts et les expressions culturelles dans la littérature africaine » SNC 2014. Bobo Dioulasso.
1.3 38th Annual Conference of the Society for Caribbean Studies. Glasgow.
1.4 “Locating Guyane”: A two-day interdisciplinary conference. Paris.
Calls for contribution:
2.1 Les Cahiers du GRELCEF : « L’individuel et le social dans les littératures francophones»
2.2 Haiti after the Earthquake: the Shape, Role and Power of Writing
Other events/news:
4.1 Annual Conference of the Society for Francophone Postcolonial Studies. London.
4.2 African Film and Politics Conference. London.
Calls for papers
1.1 The Society for French Studies Postgraduate Conference 2014
‘Power and Resistance in the Arts’
Date and place: Saturday, 5th April, 2014,
IMLR (formerly IGRS), Senate House, London
Deadline for submission: 15th January, 2014
Deadline for registration: 24th March, 2014
Keynote speaker: Dr Jennifer Yee (University of Oxford)
Training session: ‘How to Get Published’, led by Dr Ruth Bush (University of Westminster)
Art forms, such as literature, film and photography, have long been used as vehicles of power, as conduits for ‘monologues’ of thought and opinion, which seek to consolidate the status quo, exclude others and ‘pretend to be the ultimate word’ (Bakhtin, 1984). These monologues serve to uphold power dynamics such as oppressor vs. oppressed, coloniser vs. colonised, wealthy vs. poor and male vs. female. However, human existence does not occur in a vacuum, and, as cultures interact, these monologues are challenged by their subjection to forces of otherness. It is within these spaces, where different groups and different discourses meet, that resistance to power can occur.
Whilst the Arts do serve as instruments for upholding power, they can also be the chosen medium for resistance to dominant forces. They can just as commonly act as channels for alternative voices to be heard, thereby destroying the conditions necessary for monological discourses to survive. Resistance might be an intentional act of defiance, or simply the natural result of different opinions and perspectives coming together. This might occur, for example, when former colonies ‘write back’ (Ashcroft and Tiffin, 1989), when women speak out against male oppression or when members of the métropole seek to create texts in opposition to dominant discourses. Whatever the source, resistance is to be found biting at the heels of power.
We invite proposals for twenty-minute papers that explore art forms emerging from French/francophone cultures and the involvement of these art forms in the perpetuation or subversion of dominant discourses and power structures. Contributions from across all periods and disciplines are extremely welcome, including, for example, French/francophone, postcolonial, cultural, translation, adaptation, queer, travel writing and film studies. All contributions, however, should seek to address the question of art as a reflection of contemporary power structures and the extent to which art can be used as an effective tool for resistance.
Suggested topics include, but are not limited to:
Postcolonial, feminist, minority, migrant, queer art forms
Narratives of slavery
Revolutionary texts
Oppositional texts
Travel writing
Translation
Hybridity and the so-called third space
Polyglossia/ polyvocality
Intertextuality
Otherness
Registration and catering are free of charge, but speakers are asked to seek financial help from their own institutions to cover travel costs. Thereafter, some limited funds for travel within the UK may be available.
Please send abstracts (250 – 300 words) for twenty-minute papers (in French or English) along with the name of your institution, the title of your PhD and your year of study to rewart02@qub.ac.uk and lmcginnis01@qub.ac.uk no later than 15th January, 2014. Informal enquiries are also welcome.
Conference organisers: Rebecca Ewart (QUB), Laura McGinnis (QUB) and Stacie Allan (University of Bristol)
1.2 Colloque international : « Les arts et les expressions culturelles dans la littérature africaine : entre continuité et mutations»
SNC 2014, Bobo Dioulasso, 23 au 25 mars 2014
Dans le cadre de la 17ème édition de la Semaine Nationale de la
Culture SNC Bobo 2014″ dont la tenue est prévue du 22 au 29 mars 2014,
un colloque international est organisé sur « Les arts et les
expressions culturelles dans la littérature africaine : entre
continuité et mutations», sous réserve de la mobilisation du budget y
relatif.
Argumentaire
Le lien presque intrinsèque que les arts et les expressions
culturelles entretiennent avec la littérature africaine a été souligné
par de nombreux hommes de lettres et critiques littéraires (L. S.
Senghor, Lilyan Kesteloot , Jacques Chevrier …). Sous cet angle de
perception, les arts et les expressions culturelles seraient des
sources importantes d’inspiration du texte littéraire africain.
En effet, de nombreux écrits d’auteurs africains mettent en bonne
place les arts et expressions culturelles du continent.
Dans cette perspective, on peut constater que de nombreux écrivains
ont fait ressortir dans leurs œuvres les valeurs fondamentales des
arts et de la culture en tant que structures profondes de l’œuvre
littéraire. Ces éléments sont assez souvent les ressorts essentiels,
voire les structures profondes de l’œuvre littéraire.
Il s’agira alors, de s’interroger dans une perspective synchronique et
diachronique les traces et les lignes de force de l’art dans la
littérature africaine.
Avec l’évolution de la littérature, une forme de réécriture du
matériau artistique et culturel s’opère. Il y a comme une ligne de
partage dynamique permanente entre littérature et art, au point qu’on
ne parvient pas à dire avec exactitude qui inspire l’autre. C’est
ainsi que ces éléments deviennent parfois les moteurs fondateurs du
récit littéraire à travers des influences structurale et sémantique
(Mohamadou Kane, Amadou Koné)
Mais ces approches sont aussi bouleversées par le patchwork créatif
bakhtinien que l’on peut observer dans les œuvres des auteurs comme
Alain Mabanckou, Sony LabouTansi
Ce sont là entre autres de nombreuses pistes qui peuvent être
explorées, sans qu’elles ne soient exhaustives, par les participants à
ce colloque, à travers la diversité littéraire africaine francophone
qui s’étend à toutes les aires culturelles africaines.
La SNC étant un cadre d’expression de toutes les formes d’art au plan
national, ce colloque sera l’occasion de montrer l’importance du lien
ombilical entre différentes formes d’expression artistique qui
paraissent éloignées l’une de l’autre.
Plusieurs axes de réflexions retiennent particulièrement l’attention :
Axe 1 : une interrogation des textes dans leur rapport à l’art africain.
Axe 2 : une approche des textes qui tient compte des expressions
culturelles comme hypotextes.
Axe 3 : les tendances et les évolutions notoires que l’on peut
observer dans l’art africain contemporain dans un contexte de
diversité culturelle en rapport avec la littérature
Axe 4 : l’art comme élément moteur déterminant du récit littéraire
Axe 5 : La littérature elle-même comme un art. Marc-Mathieu Münch le
démontre dans L’effet de vie ou le singulier de l’art littéraire.
Axe 6- L’art oral comme un vecteur important dans la dynamique
littéraire. Le Burundais Ntabona ne parle-t-il pas de la
parole-patrimoine comme une sorte d’abouchement à une culture…
Les propositions de communication doivent être envoyées aux deux
adresses suivantes au plus tard le 15 janvier 2014. Pas plus de 300
mots (police 12, times new roman, interligne simple, notes éventuelles
en bas de page).
La langue de travail est le français. Les textes en anglais devraient
avoir une traduction en français.
– alainsis@gmail.com
– bobocolloquesnc@gmail.com
Président du comité d’organisation du colloque
Pr SISSAO Alain Joseph, Professeur Titulaire en littérature
africaine/Directeur de recherche INSS/CNRST
Pour la SNC
Monsieur TRAORE Sidi
Directeur Général de la Semaine Nationale de la Culture (DG-SNC) / MCT la SNC :
Comité scientifique :
N° ordre Nom Prénoms Discipline Institut
1. Bissiri Amadou Littérature anglophone Université Ouagadougou/Afrique du Sud
2. Chevrier Jacques Littérature comparée ADELF/Prof Emérite Sorbonne
3. Dakouo Yves Sémiotique Université de Ouagadougou (Burkina Faso)
4. Dili Palaï Clément Littérature africaine Université de Maroua (Cameroun)
5. Guissou Basile Laetare Sociologie politique INSS-Ouagadougou (Burkina Faso)
6. Kibora Ludovic O. Anthropologie INSS-Ouagadougou (Burkina Faso)
7. Sanogo Mamadou Lamine Sociolinguistique INSS-Ouagadougou (Burkina Faso)
8. Sanou Salaka Littérature africaine Université Ouagadougou (Burkina Faso)
9. Sissao Alain Joseph Littérature africaine/littérature
comparée INSS-Ouagadougou (Burkina Faso)
10. Obiang Ludovic Littérature africaine/littérature
comparée CENAREST/Libreville (GABON)
11. Ouédraogo Albert Littérature orale Université Ouagadougou (Burkina Faso)
Après expertise du comité scientifique, les réponses vous seront
adressées au plus tard le 30 janvier 2014.
NB : Le déplacement des participants en provenance de Ouagadougou sera
assuré par car. L’hébergement et la restauration des participants
seront pris en charge parle comité d’organisation du colloque.
1.3 38th Annual Conference of the Society for Caribbean Studies
University of Glasgow, 2-4 July 2014
The Society for Caribbean Studies invites submissions of abstracts of no more than 250 words for research papers on the Hispanic, Francophone, Dutch and Anglophone Caribbean and their diasporas for this annual international conference. Papers are welcomed from all disciplines and can address the themes outlined below.
We also welcome abstracts for papers that fall outside this list of topics, and we particularly welcome proposals for complete panels, which should consist of a minimum of 3 and a maximum of 4 presenters.
Those selected for the conference will be invited to give a 20 minute presentation. Abstracts should be submitted along with a short bio of no more than 150 words by 13th January 2014. Proposals received after the deadline will not be considered.
See below for Provisional Themes, Abstract Submission, and Bursaries.
PROVISIONAL THEMES
Caribbean Labour
Music, Dance, Song, Performance
Public Transport
The Caribbean and the Great War
Garvey and Garveyism
Caribbean Women’s Writing
Indigenous Caribbean
Utopian/Dystopian Visions
Gender and Economic Development
Caribbean Languages
Sport
The Migrated (FCO) Archives
In keeping with the location of the conference, we will also have a plenary session exploring the relations between Glasgow and the Caribbean.
ABSTRACT SUBMISSION
To submit an abstract online, go to http://www.caribbeanstudies.org.uk
The link for abstract submission is on the home page.
BURSARIES
The Society will provide a limited number of bursaries for (a) postgraduate students, and (b) postgraduates or scholars based in the Caribbean, to assist with registration costs. Please indicate when submitting the abstract whether you wish to be considered for a bursary. Please note that travel costs cannot be funded.
For further queries, please contact the Conference Coordinator, Lorna Burns, on societyforcaribbeanstudies@gmail.com
1.4 “Locating Guyane”: A two-day interdisciplinary conference at the University of London Institute in Paris
10-11 July 2014.
Call for Papers:
French Guiana (Guyane française), overseas department of France in equatorial South America and ‘ultraperipheral region’ of the EU, consists of a land area equivalent to that of a European country, though boasts a population that would barely people a European city. The region seems to typify the “faultline between the large and the little” which Richard Price has attributed to Martinique, yet it remains on the margins of Antilles-dominated discourses of postcolonial/creole identities. This conference aims to explore the conceptual situation of Guyane, as a relational space characterised by dynamics of interaction and conflict between the local and the global. Does Guyane have, or has it had, its own place in the world or is it a borderland which can only make sense in relation to elsewhere; to France and its colonial history, for example, or to African and other diasporas, or as a ‘margin’ of Europe?
Contributions are invited, in either English or French, from literary and cultural studies, sociology, history, archaeology, anthropology, visual studies, musicology, environmental and development studies, history of science and medicine, politics, linguistics, geography, and other relevant disciplines. Postgraduate students are warmly encouraged to submit abstracts. We welcome proposals for twenty-minute papers and for other relevant contributions. Please send abstracts of between 200 and 300 words by 28th February 2014 to locatingguyane@gmail.com .
La Guyane française, département d’outre-mer situé en Amérique du sud équatoriale et «région ultrapériphérique» de l’UE, a la taille d’un pays européen mais une population inférieure à plus d’une grande ville européenne. La Guyane semble symboliser «la ligne de fracture entre le grand et le petit» attribuée par Richard Price à la Martinique, mais elle reste en marge des débats concernant les identités postcoloniales/créoles aux Antilles. Cette conférence vise à l’exploration de la situation conceptuelle de la Guyane en tant qu’espace relationnel, caractérisé par une dynamique d’interaction et de conflit entre sa situation régionale et globale. La Guyane possède-t-elle sa propre identité ou existe-t-elle uniquement en tant que région frontalière définie par sa relation à l‘«ailleurs»? A la France et son histoire coloniale, par exemple, ou aux diasporas africaines et autres, ou encore à son identité en tant qu’«à la marge» de l’Europe?
Nous invitons les propositions (en anglais ou en français) pour des contributions d’une durée de 20 minutes maximum, se rapportant aux domaines suivants – mais pas exclusivement : les études culturelles et littéraires, la sociologie, l’histoire, l’archéologie, l’anthropologie, les études visuelles, la musique, les études environnementales, l’histoire de la science et de la médicine, la politique, la géographie. Nous encourageons particulièrement les contributions des étudiants de troisième cycle. Veuillez soumettre des propositions d’entre 200 et 300 mots à locatingguyane@gmail.com. Date limite: 28 février 2014.
Calls for contribution
2.1 Les Cahiers du GRELCEF
Groupe de recherche et d’études sur les littératures et cultures de l’espace francophone
APPEL À CONTRIBUTION
Les Cahiers du GRELCEF No6 (2014)
Thème : « L’individuel et le social dans les littératures francophones »
Dossier coordonné par Emmanuel Bruno Jean‐François
(Mauritius Institute of Education) et Ourdia Djedid (Western University)
Les travaux d’analyse littéraire empruntant aux études culturelles et postcoloniales ont largement contribué à mettre en valeur une vision des littératures francophones comme prenant leur indépendance de l’institution littéraire française et d’une vision coloniale et/ou occidentale des cultures du monde, pour mieux représenter les particularités locales de certaines sociétés et l’apport de ces dernières à la compréhension de la pluralité culturelle mondiale. Cette démarche, tantôt aussi sociocritique, politique et/ou anthropologique, a longtemps favorisé la reconnaissance d’expressions littéraires et culturelles exprimant les aspirations collectives (notamment sociales et nationales) et concrétisant un désir d’émancipation du centre dominant. Aussi, les stratégies de déplacements, de détours et de décentrements visibles dans les littératures francophones ont été largement interprétées comme des marqueurs de ces expressions sociales et culturelles tantôt locales, tantôt régionales et/ou transnationales.
Pour autant, l’on peut noter chez de nombreux auteurs, en exil ou demeurant au pays, une tentative (parfois paradoxale) de se soustraire aux diverses formes de récupération au sein d’un collectif restrictif qui aurait pour seule ‘mission’ de représenter le collectif social et/ou local. Ces mêmes auteurs se veulent en effet affranchis des contraintes accompagnant les rôles sociaux assignés (parfois à posteriori) à leurs prédécesseurs, refusant alors de se faire les porte‐parole du collectif pour tendre vers des sujets plus individuels, voire marginaux ou dissidents, échappant ainsi aux fonctions sociales régulièrement conférées aux écrivains francophones (auteurs féministes, auteurs engagés, auteurs nationaux, auteurs africains, algériens, etc.). Souvent encore, si leurs œuvres ne sont pas insensibles au contexte social, elles sont tout de même investies de quêtes esthétiques plus individuelles/personnelles qui permettent de transcender la question de la représentation sociale et réaliste.
Ce numéro des Cahiers du GRELCEF propose de réfléchir sur la question de la représentation et de la fonction de l’individuel et du social dans les productions littéraires francophones. Comment ces dernières (re)négocient‐elles le rapport entre la sphère individuelle et la sphère sociale ? Ces deux catégories s’opposent‐elles toujours dans les œuvres contemporaines ? Comment se caractérise cette (re)négociation aux différents niveaux stylistiques, structurels, textuels, esthétiques, narratifs, génériques, etc. ?
Les contributions souhaitées pourront aborder la problématique du point de vue de sa théorisation ou de son explicitation par des cas concrets. Les pistes indiquées ci‐après le sont à titre illustratif mais non‐exclusif :
• L’incidence du contexte social dans la production et la réception des productions littéraires francophones
• Les champs littéraires « mineurs » et les attentes du collectif
• Le collectif et/ou l’individuel comme paradigmes de lecture des œuvres
• Voix collectives, voix individuelles et voix dissidentes
• Individualité(s), altérité(s) et communauté(s)
• Identité(s) individuelle(s) et identité(s) sociale(s)
• La norme et l’exception sociales
• Les expressions et répressions des voix marginales
• L’autobiographie et l’individu
• Stratégies narratives et (re)négociations du lien entre l’individuel et le social
• La représentation du social par la quête esthétique personnelle
• Esthétiques individuelles et subversions
• Le corps individuel et le corps collectif
• Le style comme lieu d’autonomisation
• Lien entre modernités littéraires et luttes sociales.
Les articles proposés, d’une longueur de 4000 à 7000 mots et accompagnés des coordonnées et affiliation institutionnelle des auteur.e.s, ainsi que d’une notice bio‐bibliographique d’environ 100 mots, doivent parvenir à l’adresse électronique suivante au plus tard le 31 décembre 2013 : cgrelcef@uwo.ca
Les articles proposés doivent suivre également le protocole de rédaction des Cahiers du GRELCEF, disponible à l’adresse : www.uwo.ca/french/grelcef/cahiers_protocole.htm. Tous les articles reçus feront l’objet d’une évaluation anonyme par un comité de lecture.
2.2 Haiti after the Earthquake: the Shape, Role and Power of Writing
Call for Articles for Publication
In parallel with the historical construction of Haiti as an independent country, Haitian literature has been vibrant for over two centuries. Writers, poets, artists create and note the cultural vivacity of Haiti. The literature reaches different countries, is translated in several languages. Writers are internationally recognized and many receive famous literary prices. Then, on January 12, 2010, the earthquake shakes the earth, the ground of Haiti, shakes the bodies and the souls of people in Haiti and elsewhere. Immediately following the catastrophe, writers continue to write, start writing again, begin to create new works around the earthquake and its aftermath. Several articles, fictions, collective volumes are published. The strength and life of Haitian literature continues to engage readers, awakens new ones. Misery, pain, sadness and death populate the lines, but beauty, courage, vision and hope are also present. Words try to encompass the complexity of the new face of Haiti. Words try to capture the absence. But how is witnessing possible when the event is a catastrophe, when the event took the lives of so many, when the event is about destruction and death? What can writing, what can literature, do to capture death, the death of other people, to transcribe the memory, the loss? And how can literature capture the hope, the necessary survival?
This volume is devoted to works written after the earthquake, to the role and power of literature, to the necessity of writing that follows such a traumatic event. How can fiction, poetry, writing in general transcribe the memory, the witnessing? What is the role of literature, what is the role of the writer, when survival becomes central?
Please email questions or submit 500 word abstracts and 6000 word articles in French, MLA style, to Emmanuelle Vanborre:Emmanuelle.Vanborre@gordon.edu
Deadline: November 15, 2013
Please include with your submission:
Name and Affiliation
Email address
Postal address
Telephone number
Other events
4.1 Annual Conference of the Society for Francophone Postcolonial Studies
In association with Liverpool University Press
“Francophone Postcolonial Studies and Book Culture”
Friday 22 & Saturday 23 November 2013
Institute of Modern Languages Research, University of London,
Senate House, Malet Street, London WC1E 7HU
For registration details, please visit: http://sfps.wordpress.stir.ac.uk/files/2013/09/Registration-form-2013.pdf. Registration will close on 11 November 2013. For any further queries, contact the conference secretary, Ruth Bush (sfpsconference2013@gmail.com).
Friday, 22 November 2013
10.00-10.20 Registration
10.20-10.30 Welcome
10.30-12.00 Panel 1: Literary Institutions (Chair: tbc)
· Madeline Bedecarré, ‘Le Rôle de la francophonie comme institution culturelle’
· Claire Ducournau, ‘Du Débrouillard à ‘Continents Noirs’: les editions Gallimard et les auteurs issus de l’Afrique subsaharienne francophone’
· Patrick Crowley, ‘Manifeste pour une Cité internationale de la littérature and the ghost of Bourdieu’
12.00-2.00 Lunch/AGM
2.00-3.30 Panel 2: Parallel Sessions
Panel 2a: (Mis)Translation (Chair: Pierre-Philippe Fraiture)
· Marcella Frisani, ‘”A Literature with a New International Perspective”: Les Conditions sociales de circulation de la contemporary fiction “francophone” dans le marché britannique de la traduction’
· Caroline Williamson, ‘Posttraumatic Growth at the International Level: The Obstructive Role of Translators and Editors’
· Tobias Warner, ‘Mariama Bâ in Translation: World Literature and the Legibility of Feminist Critique in the English and Wolof Versions of Une si longue lettre’
Panel 2b : National Book cultures (Chair: Kate Marsh)
· Raphaël Thierry, ‘Situation de l’édition camerounaise au sein du marché global du livre’
· Ursula Gonthier, ‘Print and Power from Persia to Paris : Djavann rewrites Montesquieu’
· Faisal Sahbi and Mehdi Souiah, ‘La nouvelle littérature algérienne au miroir de la presse algérienne francophone : lectures dans les stratégies de subversion et de connivence’
3.30-4.00 Coffee/Tea
4.00-5.00 Panel 3: Parallel Sessions
Panel 3a: Books and the Internet (Chair: Charlotte Hammond)
· Roxanna Curto, ‘The Internet Poetics of Patrick Chamoiseau and Edouard Glissant’
· Stella Cambrone-Lasnes, ‘La Re-présentation de l’espace francophone Caribéen à travers la promotion en ligne de romans antillais contemporains’
Panel 3b: Archives (Chair: David Murphy)
· Patrick Corcoran, ‘Genetic Criticism and the Archive(s): Rethinking Les Soleils des Indépendances
· Lia Nicole Brozgal, ‘The October 17 Archives: Literary Scholarship, Historical Documents’
5.00-6.00 Plenary Session (Chair: Ruth Bush)
Publishers’ Panel: Publishing Francophone African Literature in Translation
James Currey (James Currey Publishing)
Becky Nana Ayebia Clarke (Ayebia Clarke Publishing)
Pete Ayrton (Serpent’s Tail)
6.00-7.00 Vin d’Honneur
7.30 Dinner
Saturday, 23 November 2013
10.30-11.30 Panel 4: Parallel Sessions
Panel 4a: Book Prizes (Chair: Charles Forsdick)
· Megan MacDonald, ‘Death and Prizes: Moroccan Francophone Literary Cultures: Reading from the Outside In’
· Alessandra Benedicty, ‘Fetishizing Poverty? Contemporary ‘Postcolonial’ Prize-Winning Fiction in French: Ananda Devi and Dany Laferrière’
Panel 4b: Manuscripts (Chair: Sara-Louise Cooper)
· Rachel Douglas, ‘Genetic Criticism à la postcoloniale?’
· Paul R. Davis, ‘Alpha Yaya Diarra and Arts Fra-Den le Soudan’
11.30-12.00 Coffee/Tea
12.00-1.00 Panel 5: Parallel Sessions
Panel 5a: Globalisation of the Book Industry (Chair: Patrick Crowley)
· Ines Bugert, ‘Strategies of Globalizing Maghrebian Authorship: Kebir Ammi and his Work, Apulé, mon éditrice et moi’
· Audrey Small, ‘“Works Written in French Should be Taken to be Published in Paris: Towards a Fair Trade in Francophone Literature’
Panel 5b: Languages and the Book (Chair: Charlotte Baker)
· Eugène Tavares, ‘Littératures Africaines : Les anthologies en question’
· Anne Ouallet and Soufian Al Karjousli : Lecture postcoloniale de l’islam et des confréries à partir et au-delà du « Livre »’
1.00-2.30 Lunch
2.30-3.30 Panel 6: Parallel Sessions
Panel 6a: Book Culture in Haiti (Chair: Rachel Douglas)
· Justin Izzo, ‘The Nation as Ethnographic Public: Jean Price-Mars’s Haiti (in Book Form)’
· Kate Hodgson, ‘The Cry of Freedom: Early Haitian Print Culture and Global Abolitionism’
Panel 6b: Paratexts (Chair: Patrick Corcoran)
· Catherine Gilbert, ‘(Mis)Leading Paratexts? Framing Rwandan Women’s Testimonial Literature’
· Nicole Dunham, ‘A Book Within a Title; a Title Within a Book: Dany Laferrière’s Je suis un écrivain japonais’
3.30-4.00 Tea/Coffee
4.00-5.00 Dorothy Blair Memorial Lecture (Chair: Nicki Hitchcott)
Lydie Moudileno, “Inventaire de nos bibliothèques postcoloniales”
5.00 Close of Conference
4.2 African Film and Politics Conference
Conference organised by the Africa Media Centre, University of Westminster
In association with the Royal African Society’s FILM AFRICA
Date: Saturday 9 and Sunday 10 November 2013
Venue: University of Westminster, 309 Regents Street, London W1B
2UW
KEYNOTE SPEAKER: Jean-Pierre Bekolo.
Jean-Pierre Bekolois an award winning film director, writer, artist, professor and social activist. He has been making films about his native Cameroon for the past twenty years. His imaginative work criticizes both his country’s dictatorship as well as Western cinematic conventions. Bekolo’s latest
film ‘The President’ will form the case study for his talk about making movies from a mental and physical place. ‘The President’ is a satire that questions his country’s catastrophic
experiments with Democracy. ‘The President’ will be screened on Sunday followed by a Q & A with the director
KEYNOTE
SPEAKER: Imruh Bakari
Imruh Bakariis a writer, academic and filmmaker born in St Kitts. He has published two poetry collection, Sounds & Echoes (Karnak House,1980) and Secret Lives (Bogle-L’Ouverture, 1986). From 1999 to 2004 he was Festival Director of the Zanzibar International Film Festival. His films include African Tales – Short Film Series (2005/2008), Blue Notes and Exiled Voices (1991), The Mark of the Hand (1986) and Riots and Rumours of Riots (1981). He lives and works between the UK and East Africa. He is a Senior Lecturer in Filmand Media Studies at the University of Winchester.
Presentation and Screening: Daniela
Ricci
Daniela Ricci is an academic and filmmaker. Her 2013 film ‘Creation in Exile’ featuresNewton Aduaka, John Akomfrah, Haile Gerima, Dani Kouyaté and Jean Odoutan: five major African filmmakers in ‘exile’.This documentary follows their personal and artistic paths from Paris to Washington, from Ouagadougou to London, via Uppsala. Their everyday lives echo with
sequences of their films. Through the gazes of these filmmakers, in search of
harmony between different cultures, masks fall and myths are smashed.
This is a two-day conference on African film and politics in
changing local and global contexts. Film in Africa, just like popular music,
theatre and literature, has reflected and affected past and present political
realities. African filmmakers have developed effective and powerful film
stories infused with political ideologies, values and everyday politics.
Global, national, regional and personal political themes are evident in some of
the most popular African films. Some of the films become popular because
audiences easily recognize the political portrayals and subtle themes reflected
on the screens.
The African film industry is itself ridden with tension,
power and politics. Funding, training opportunities, language use, story
structures and roles with films are often distributed according to existing
political priorities. It is arguable that power relations have followed
political thinking. Conditions and the environment of filmmaking in Africa have
been political since colonial times. After independence film politics is more
evident in front of and behind the camera. African film audiences are now using
social media in ways that have complicated the political dimensions.
However, there are questions about how power and politics
has been included in African film. Which African political story is told
through films? Whose voice is represented? Who speaks on behalf of whom? To
what extent have films expanded identities, power and political relations? In
what way has politics influenced film production, distribution, exhibition and
consumption in Africa? If political stability and political socialization are
the answers in the African film industry, what then are the questions?
This conference seeks to debate issues of politics,
ideology, power and diversity in African film industry. It seeks to examine,
amongst other issues, how broadly-defined politics relates to generational,
gender, ethnic, racial, traditional/modernity and language issues in African
films. The conference welcomes contributions that will debate these issues from
different theoretical and methodological orientations.
Approximately 40 papers will be presented on topics
including:
•
Political history, myth and identity in African film;
•
Racial, class, religious and ethnic politics in African film;
•
Audiences and the reception of politics in African films
•
Indigenous language films and everyday politics
•
Gender and sexual politics in African cinema;
•
Politics of exhibition, financing and distribution of African film;
•
Power politics and crises in African Cinema
•
Film festivals and the development of national cinemas in Africa;
•
Auteur politics, Political film genres and form
•
Collaborative filmmaking in the global north/trans-national collaborations
•
Liberation and emancipation in African film philosophy
•
Filmmakers exiled or imprisoned for their work.
•
Institutions, policies and film agencies
PROGRAMME AND
REGISTRATION
This two day conference will take place on
Saturday 9 and Sunday 10 November, 2013. The fee for registration (which
applies to all participants, including presenters) will be £175, with a
concessionary rate of £95 for students, to cover all
conference documentation, refreshments lunches and administration costs.
Registration is now open. Please download
the registration form from
and send to Amanda Wheeler A.wheeler@westminster.ac.uk
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