CFP:
1.1 Trans-Atlantic Dialogues on Cultural Heritage: Heritage, Tourism and Traditions. Liverpool.
1.2 « Regards croisés sur l’occupation américaine d’Haïti de 1915 »
New titles:
2.1 Race, Violence and Biopolitics in Francophone Postcolonial Studies
Events:
3.1 Connected Histories of Decolonisation Workshop. London.
Calls for Papers
1.1 Trans-Atlantic Dialogues on Cultural Heritage: Heritage, Tourism and Traditions
13-16 July 2015, Liverpool, UK
Trans-Atlantic dialogues on cultural heritage began as early as the voyages of Leif Ericson and Christopher Columbus and continue through the present day. Each side of the Atlantic offers its own geographical and historical specificities expressed and projected through material and immaterial heritage. However, in geopolitical terms and through everyday mobilities, people, objects and ideas flow backward and forward across the ocean, each shaping the heritage of the other, for better or worse, and each shaping the meanings and values that heritage conveys. Where, and in what ways are these trans-Atlantic heritages connected? Where, and in what ways are they not? What can we learn by reflecting on how the different societies and cultures on each side of the Atlantic Ocean produce, consume, mediate, filter, absorb, resist, and experience the heritage of the other?
This conference is brought to you by the Ironbridge International Institute for Cultural Heritage (IIICH), University of Birmingham and the Collaborative for Cultural Heritage Management and Policy (CHAMP), University of Illinois and offers a venue for exploring three critical interactions in this trans-Atlantic dialogue: heritage, tourism and traditions. North America and Europe fashioned two dominant cultural tropes from their powerful and influential intellectual traditions, which have been enacted in Central/South America and Africa, everywhere implicating indigenous cultures. These tropes are contested and linked through historical engagement and contemporary everyday connections. We ask: How do heritages travel? How is trans-Atlantic tourism shaped by heritage? To what extent have traditions crossed and re-crossed the Atlantic? How have heritage and tourism economies emerged based upon flows of peoples and popular imaginaries?
The goal of the conference is to be simultaneously open-ended and provocative. We welcome papers from academics across a wide range of disciplines including anthropology, archaeology, art history, architecture, business, communication, ethnology, heritage studies, history, geography, landscape architecture, literary studies, media studies, museum studies, popular culture, postcolonial studies, sociology, tourism, urban studies, etc. Topics of interest to the conference include, but are not limited to, the following:
The heritage of trans-Atlantic encounters
Travelling intangible heritages
Heritage flows of popular culture
Re-defining heritage beyond the postcolonial
The heritage of Atlantic crossings
World Heritage of the Atlantic periphery
Rooting and routing heritage
Community and Nation on display
Visualising the Trans-Atlantic world
Abstracts of 300 words with full contact details should be sent as soon as possible but no later than 15th December 2014 to ironbridge@contacts.bham.ac.uk
https://transatlanticdialogues.wordpress.com/
1.2 « Regards croisés sur l’occupation américaine d’Haïti de 1915 »
Appel de communication
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Présentation
Pour commémorer les cent ans de l’occupation américaine d’Haïti, le « Centre Interuniversitaire d’études et de recherches sur le Changement Social en Haïti » organise en partenariat avec le journal Haïti Monde le 18 mai 2015 le colloque : « Regards croisés sur la 1ère occupation américaine d’Haïti ».
Date limite de remise des propositions de communication : 19 décembre 2014
Retour des avis du comité scientifique : 30 janvier 2015
Publication du programme préliminaire du colloque : 20 mars 2015
Date limite d’inscription au colloque pour le tarif préférentiel : 3 avril 2015
Remise des textes à publier : 24 avril 2015
Date du colloque : 18 – 22 mai 2015
Argumentaire
Deux journées d’émeutes soldées par l’assassinat du président Vilbrun Guillaume Sam le matin du 28 juillet 1915, sonnaient le glas de la première indépendance d’Haïti. À 10h30 de ce jour fatidique, le navire-amiral Washington accosta et à 5 heures de l’après-midi, deux milles hommes de troupe, sous le commandement de l’amiral Caperton, débarquèrent à Bizoton, banlieue sud de la Capitale haïtienne. Sans perdre de temps, l’amiral mit le pays sous protectorat militaire, financier et juridique (Blancpain 1999; Castor 1988; Mathon 1972; Gaillard 1973, 1981a, 1981b, 1987). L’occupation se fit sans résistance. Le premier pays latino-américain, le seul État des Caraïbes à s’être soustrait de la domination coloniale et à avoir obtenu par ses propres moyens son indépendance fut en 1915 le dernier de la zone à être mis sous tutelle.
Cet événement soulève un nombre considérable d’interrogations pour lesquelles jusqu’à présent nous ne disposons pas de réponses satisfaisantes. Loin de vouloir le présenter comme « la fin des baïonnettes » (Mathon), ou comme « une déroute de l’intelligence » (Gaillard), ce colloque entend analyser les raisons qui ont poussé les deux premiers Etats qui se sont faits des « bancs d’essai » en Amérique des idées émancipatrices européennes du 17ème et du 18ème siècle, à se retrouver l’un contre l’autre. Un siècle après ce double échec de la liberté, les leçons ne semblent pas avoir été tirées. Ce manquement a conduit, dans le cas d’Haïti, à revivre à deux reprises ce passé. Entre 1994 et 2004, le pays a connu deux autres occupations de son territoire. Dans le cas des États-Unis, l’expérience haïtienne n’a pas freiné leurs ardeurs dans la poursuite de la doctrine de Monroe et pour l’expansionnisme.
Les études américaines et haïtiennes qui ont reconstitué le contexte de l’occupation américaine d’Haïti se sont la plupart du temps contentées de faire le récit des évènements ou de dénoncer avec passion l’impérialisme yankee, sans vraiment aborder le fond du problème. L’objectif du colloque sera donc de discuter à la fois des contextes américain, haïtien et international qui ont permis à un tel événement de se produire, et des enjeux qu’il soulève.
La reconnaissance
Le premier de ces enjeux concerne l’impossible reconnaissance de l’indépendance d’Haïti par des puissances coloniales, anciennes ou nouvelles. Cette impossible reconnaissance traduit d’abord la difficulté de l’Occident à sortir de la vision coloniale de l’histoire et à voir dans les autres sociétés
autre chose que leur retard à entrer dans la modernité et la rationalité. Elle traduit ensuite son incapacité à sortir de la dialectique du maître et de l’esclave et à accepter que la révolution haïtienne puisse désormais poser, mieux que celle des États-Unis en 1776 et mieux que celle de la France en 1789, l’horizon vers lequel l’humanité entière devrait tendre. En tant qu’elle est une remise en question de la subjectivité conquérante du monde et des autres, la révolution haïtienne a proposé à tous les peuples une nouvelle orientation normative. Elle a montré « la sortie de l’ère de la domination raciale, esclavagiste et coloniale [comme tâche] à accomplir au niveau de la pensée comme au niveau de la réalité du monde » (Hurbon 2007). Toutefois, avec la complicité d’une certaine épistémologie et historiographie, cette réponse des Haïtiens à la question de l’institution de l’altérité a été fort longtemps dissimulée. Car dans la vision occidentale du monde, Haïti fut et demeure dans la sphère de l’altérité : celle de l’humanité barbare, des sociétés non civilisées ou sous-développées.
La première occupation américaine d’Haïti (1915-1934) n’est pour ainsi dire pas un événement anodin qui concerne le seul pays nègre des Amériques. Elle est l’expression d’un mouvement plus général de non-reconnaissance, de déni voire même de refus de l’apport de la révolution haïtienne à l’histoire universelle. Elle est la réplique d’un certain ordre international déterminé à taire ou à briser ce symbole de conquête de la liberté, de terre d’asile, et d’émancipation politique. Elle est l’incarnation du désir de refonder la légitimité du colonialisme, de l’impérialisme et de la suprématie blanche.
L’occupation de 1915 donne enfin à voir un cercle vicieux (contreproductif) d’exploitation, de contrôle, de dépendance et de résistance dans lequel Haïti et les États-Unis d’Amérique semblent engagés depuis plus d’un siècle et duquel – comme dans la dialectique du maître et de l’esclave (Hégel)- aucun des deux n’arrive à s’affranchir.
La souveraineté nationale et le droit d’ingérence
Le deuxième enjeu que soulève l’occupation américaine est encore un problème contemporain, celui des limites de la souveraineté nationale et du droit d’ingérence. Pour être bien comprise, cette question mérite d’être étendue à d’autres expériences d’occupation dans la région (République dominicaine, Honduras, Nicaragua, Panama) ou ailleurs. Cela aura l’intérêt d’apporter à ces débats un éclairage comparatif.
La résistance
La résistance est un autre enjeu en cause. Le terme « résistance » renvoie à une pluralité de mouvements d’opposition face à une force d’occupation, ou contre toute forme de répression. Il ne s’agira pas de limiter les discussions aux modalités de résistance, ou aux stratégies et aux médias mobilisés à cette fin. Il faudra aussi prendre en compte le contexte historique, la configuration des acteurs et de leurs rapports de force, les finalités de leurs actes… Cette interrogation sur la résistance pourrait aussi s’arrêter au caractère universel du désir de liberté (Hegel) ou à l’amour immarcescible de la liberté (Manigat) des Haïtiens. Une liberté éprouvée et avérée par la mise en jeu de la vie. Une liberté jamais totalement acquise, une liberté difficile à sauvegarder. Encore une fois, un éclairage comparatif pourrait être salutaire.
Les promesses et le bilan de l’occupation
Le quatrième enjeu qui mérite toute notre attention est l’héritage de l’occupation américaine. Il ne s’agira pas seulement de faire un bilan de ses réalisations à la lumière de ses promesses en matière de modernisation économique, de civilisation des mœurs, de construction d’infrastructures, de démocratie et de stabilité politique. Il importe également d’interroger l’idéal que l’occupant a fait miroiter en 1915 et qui continue de séduire encore aujourd’hui, en guise de justification de l’assujettissement à la finance internationale ou tout simplement du néocolonialisme.
La mémoire
Un colloque sur l’occupation américaine ne saurait faire l’économie des questions sur les manières dont cet événement est entré, conservé et renouvelé dans la mémoire. La place de la littérature, des contes et des chansons populaires comme témoignages ou comme instruments de lutte ou de réparation, les discours historiographiques comme espaces de lutte et de pouvoir, la culture visuelle comme médium et cadre d’expression, de lutte et de catharsis, doivent être analysés. La mémoire des actes de cruauté commis par les Américains, celle des acteurs de la résistance, celle de la nouvelle expérience coloniale, la réhabilitation de certaines figures historiques (Leconte par exemple), méritent d’être examinées avec soin. L’actualité des problèmes soulevés par l’occupation américaine dans l’histoire contemporaine commande enfin un effort urgent de réflexion.
Ces enjeux et bien d’autres, comme la question de la sécurité régionale ou des conditions nécessaires à l’instauration d’un protectorat, définiront les grands thèmes qui seront abordés dans le cadre de ce colloque, sous forme de conférences plénières, d’ateliers ou de tables rondes.
Objectif
L’objectif fondamental des discussions est de faire le point sur l’état actuel de la connaissance pour détecter les questions qui demeurent inexplorées, celles qui sont encore mal comprises ou erronées, et celles pour lesquelles la recherche a fourni une réponse satisfaisante. C’est à un dialogue des disciplines, un croisement des méthodes et des perspectives théoriques pour améliorer notre compréhension de cet événement marquant dans l’histoire d’Haïti et des Amériques que nous vous convions.
Participants
Le colloque cible des chercheurs, des acteurs de la société civile, des fonctionnaires et des étudiants provenant principalement de trois continents : l’Afrique, l’Europe et les Amériques. Les historiens, les philosophes, les sociologues, les chercheurs en littérature, les étudiants gradués sont invités à proposer des interventions en anglais, en espagnol, en français ou en créole. La liste des participants invités est déterminée par un comité scientifique.
Modalités de soumission des propositions de communication
Soumettre un résumé de 250 mots et trois à cinq mots-clés. Le résumé doit être accompagné du nom de l’auteur, son affiliation (institution et département) et son adresse courriel. Les propositions doivent être envoyées à l’adresse mail : occupationaméricaine@gmail.com avant le 19 décembre 2014.
Plan de diffusion
Les auteurs des communications sélectionnées seront ensuite invités à produire au plus tard le 24 avril 2015, un article scientifique en vue d’un ouvrage collectif. Ce texte qui devra être rédigé selon les normes éditoriales jointes, sera évalué par un comité de pairs. Sa publication est conditionnelle à un avis favorable du comité scientifique.
Pour information Écrivez-nous à l’adresse : occupationaméricaine@gmail.com
Comité d’organisation
Eddy Saint-Paul, Professeur à la Universidad de Guanajuato, Mexique
Fritz Calixte, Directeur du journal Haïti Monde
Herby Glaude, Professeur à l’Université d’État d’Haïti
Marie Ensie Paul, chercheur associé à Paris III et Assistant professeur au College of the Bahamas
Martine Martial, étudiante à l’Université de Port-au-Prince
Martineau Nelson, Professeur à l’Université d’État d’Haïti
Roberson Édouard, chercheur, Université Laval, Québec
Comité scientifique
Bérard Cénatus, Université d’État d’Haïti
Carlo A. Célius, Chargé de recherche au CNRS
Eddy Saint-Paul, Universidad de Guanajuato
Edemond Yao, Université de Bouake,
Fritz Calixte, Haïti Monde
Hérold Toussaint, Université d’État d’Haïti
Jean-Pierre Sainton, Université des Antilles et de la Guyane
Marie Ensie Paul, chercheur associé à Paris III et Assistant professeur au College of the Bahamas
Marcel Dorigny, Université de Paris 8
Nelson Sylvestre, Université d’État d’Haïti
Roberson Édouard, Université Laval, Québec
Serge Alain Nzamba, Université Omar Bongo, Gabon
New titles
2.1 International Journal of Francophone Studies
Themed Volume 17.3/4 (2014)
Race, Violence and Biopolitics in Francophone Postcolonial Studies
Guest-edited by Louise Hardwick and Alessandro Corio University of Birmingham
Research in this volume was funded by the European Union Seventh Framework Programme (FP7/2007–2013), a Marie Curie Intra-European Fellowship, through the European Commission – Research Executive Agency (REA).
Genocide, ethnic cleansing, biopolitics, necropolitics, ethnopolitics, métissage, ethnoclass, pigmentocracy, constitute a postcolonial vocabulary of race. This volume considers the contexts of Africa, America, the Caribbean and Europe, and problematizes the construction of race and power. It focuses on the transformative potential of the literary form to perform, disturb and challenge established hierarchies. The articles cast light on global transnational flows of peoples, such as indenture and migration, and open up new avenues for future investigation, to include the refugee camp, Aboriginal reserves, Chinese indenture, and other South-East Asian and Middle Eastern forms of indenture, across the Americas, or the construction of whiteness in other colonial contexts such as India and South Africa. Reading these situations through a biopolitical lens encompasses a range of theories. Biopolitical readings provide new insights into a range of postcolonial situations, and point the way to new inquiries into dominant powers’ persistent and insidious grip over life.
Content
Louise Hardwick and Alessandro Corio, Introduction: race, violence and biopolitics in Francophone postcolonial contexts. Charlotte Baker, Necropolitical Violence and Post-Independence Guinean Literature. Alessandro Corio, Anagrams of Annihilation: the (im)possible writing of the middle passage in NourbeSe Philip and Édouard Glissant. Judith Misrahi-Barak, Biopolitics and Translation: Edwidge Danticat’s Many Tongues. Michael Wiedorn, Death and the Creole Maiden: do Lafcadio Hearn’s Chita and Youma haunt today’s creolization? Louise Hardwick, Creolizing the Caribbean ‘Coolie’: a biopolitical reading of Indian indentured labourers and the ethnoclass hierarchy. C. J. Bretillon, ‘Ma Face Vanille’: white rappers, ‘Black Music,’ and race in France. Dominic Thomas, Fortress Europe: identity, race and surveillance
Events
3.1 Connected Histories of Decolonisation
A two-day workshop organised by the Institute of Commonwealth Studies in conjunction with the Centre for European and International Studies Research at the University of Portsmouth and King’s College London
The Senate Room, Senate House (First Floor)
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Thursday 13th November 2014
11-11.30: Coffee and welcome
11.30-13.00: Panel 1 – Creating spaces, connections and networks of resistance
Clemens Hoffmann (Bilkent University) – Anti-colonial empires and the creation of Afroasian spaces of resistance
James Renton (Edge Hill) – The Theatre of the anti-colonial nation: colonial Asia in the age of nationality
Uma Kothari (University of Manchester) – Contesting colonial rule: transnational networks of resistance and the politics of exile
13.00-14.00: Lunch
14.00-15.30: Panel 2 – Competing narratives of decolonisation
Andrew Kuech (The New School of Social Research, New York) – Duelling Chinese nationalism: a postcolonial confrontation with American power
Tim Livsey (King’s College London) – Connected histories of decolonisation and development: the United States, Britain and African universities
Robert S. G. Fletcher (University of Exeter) – Decolonisation and the arid world
15.30-16.00: Tea
16.00-17:30: Panel 3 – Connected histories of nationalism
Thomas Sharp (Oxford Brookes) – A transnational nationalism: the UPC and the decolonisation of Cameroon, 1948-1961
Camille Evrard (University of Paris I) – Morocco, France and the UN in the Mauritanian decolonization process
Marta Musso (University of Cambridge) – Decolonisation and oil politics: economic interdependence and struggle for self-determination
17.30-17.45: Short break
17.45-18.45: Panel 4 – Networks, models and interconnections
Bruno C. Reis (ICS-UL) – The trauma of Belgium decolonization in Portugal: real impact or legitimizing discourse?
Nathalie Mrgudovic (Aston University) – The Cook Islands: a new model of decolonisation for New Caledonia?
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Friday 14th November 2014
9-9.30: Coffee
9.30-11.00: Panel 5 – Diplomacy, development and domestic influences on British decolonisation and its aftermath
Andrew W M Smith (UCL/ University of Chichester) – ‘Information about empire’: British overseas representation and Francophone Africa
Charlotte Riley (University of York) – ‘Overseas aid is no longer a form of charity’: Britain, decolonisation and the UN decade of development
Rosalind Coffey (LSE) – British press coverage of the Sharpeville massacre
11.00-11.30: Coffee
11.30-13.00: Panel 6 – France in Anglophone Africa
Joanna Warson (University of Portsmouth) – A French vision of Africa: Franco-African relations beyond colonialism and Francophone Africa
Anna Konieczna (Sciences Po, Paris) – The dialogue with Pretoria or a dialogue at cross purposes
Roel van der Velde (University of Portsmouth) – Marketing helicopters to Pretoria: reconstructing parallel French and South African military and industrial development, 1955-1977
13.00-14.00: Lunch
14.00-15.30: Panel 7 – Forced labour
Romain Tiquet (Humboldt University at Berlin/ForcedLabourAfrica) – Accident at work or “self-inflicted” wounds in Senegalese penal camps ? Administrative archive and colonial order
Víctor Fernández Soriano (University of Thessaly, Greece/ForcedLabourAfrica) – The Belgian enigma: reform and stagnation in the Province of Equateur, Belgian Congo (1945-1960)
Alexander Keese (Humboldt University at Berlin/ForcedLabourAfrica) – Business as usual: repressive practices, the “vagabond problem”, and labour policies in the Middle Congo (1945-1968)
15.30-16.00: Tea
16.00-17.00: Panel 8 – Human rights, anti-imperialist nationalism, decolonisation: mapping the global impact of the August 1941 Atlantic Charter
Martin Evans (University of Sussex) – From the general to the specific: the regional impact of the Atlantic Charter in Algeria, Morocco and Tunisia
Clive Webb (University of Sussex) – African Americans, the Atlantic Charter and the global Civil Rights movement
17.00-17.30: Concluding round table discussion
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To register for this event, please visit the Institute of Commonwealth Studies website: http://events.sas.ac.uk/icws/events/view/16250/Connected+histories+of+decolonisation+workshop
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