1.Calls for Papers
1.1 Journal des anthropologues: Sciences sociales et littérature: actualité, enjeux et avenir d’une commune passion pour le réel
1.2 The African Literature Forum: Illegal Diasporas in African Literature and Cinema
1.3 The Literary Encyclopedia: Francophone Caribbean Literature
1.4 AHRC Translating Cultures: Transnational Modern Languages
2. Announcements
2.1 The Crossing: La traversée: Art in Haiti and the U.S. (1915-1986)
2.2 Free issue of Francosphères now available online
2.3 Postcolonial Seas Research Seminar Series
2.4 Colloque international: ‘Identités plurielles en francophonie’
3. New Titles
3.1 René Depestre: Le Soleil devant
3.2 Intertextual Weaving in the Work of Linda Lê: Imagining the Ideal Reader
- Calls for Papers
1.1 Journal des anthropologues: Sciences sociales et littérature: actualité, enjeux et avenir d’une commune passion pour le réel
Bien après le « linguistic turn », une fraction des chercheurs en sciences sociales semble avoir entamé, ces dernières années, un « tournant narratif » visant à reconfigurer, grâce notamment à l’usage d’internet, aussi bien la distance et l’écart entre producteurs et récepteurs des dites sciences, que la stricte séparation initialement établie (et sans cesse remise en question depuis) entre enquêteurs et enquêtés, sujets et objets de l’enquête. Par leur entremise, de nouveaux scripteurs émergent en tant qu’auteurs de leur propre histoire ou du moins du récit que la perception de celle-ci leur inspire. Et les sites participatifs qui leur proposent de les publier se donnent pour objectif non seulement de renouveler nos disciplines en s’ouvrant davantage à l’ordinaire voire à l’« invisible » et à l’« invisibilisation » qui caractérisent nos sociétés marquées par un déficit démocratique croissant, mais d’agir politiquement, au sein des dites disciplines et au-delà, en promouvant une « politique des auteurs » susceptible de redonner voix et dignité à ceux qui en sont privés.
Mais en pensant et en agissant ainsi, les tenants de cette politique de la narration et des narrateurs n’assignent-ils pas aux sciences sociales une fonction qui est en réalité celle de la littérature ? Et ne s’en remettent-ils pas, sans le dire, aux pouvoirs de celle-ci, en déplaçant et en exportant implicitement certaines des questions actuelles des sciences sociales – celles de leur audience, de leurs usages publics et de leur efficace sociale et politique – vers le champ de la littérature et de l’évolution contemporaine de ses pratiques publiques ou privées ? Mais quelle « valeur » reconnaître à ces témoignages que leurs promoteurs refusent de considérer comme de simples matériaux sociographiques sans être pour autant en mesure de les faire accéder au statut de textes littéraires ?
Simultanément, d’après certains spécialistes avérés (ou autoproclamés), le « réel » ferait son grand retour dans la littérature, ainsi qu’en témoigne de manière spectaculaire le prix Nobel récemment décerné à l’écrivaine – et journaliste de formation – Svetlana Alexievitch, récompensant une œuvre « polyphonique, mémorial de la souffrance et du courage à notre époque », ainsi qu’un courant proche du documentaire, primé pour la première fois de son histoire par cette académie.
Un tel contexte nous paraît offrir l’occasion de réinterroger en profondeur le rapport qu’entretiennent aujourd’hui nos disciplines non seulement aux textes mais à la pratique littéraires non pas passés et consacrés, mais contemporains et actuels. Si le chercheur en sciences sociales aborde l’objet qu’il s’efforce de construire en fonction de ses problématiques et de ses hypothèses, il fait néanmoins lui aussi l’expérience de l’inconnu, de l’indéterminé, et se confronte à sa propre impossibilité à élaborer une vérité qui se cristalliserait d’emblée en quasi certitude. C’est dans la coupure entre visée initiale et résultat final qu’il se constitue lui-même en tant qu’auteur. Or, c’est sans doute là aussi, mais en quelque sorte à l’inverse, en se servant de sa subjectivité pour aller vers la liberté et la subversion, que le « littéraire » se réalise lui aussi et tend vers ce que l’on peut nommer, à la suite de Jacques Bouveresse, « la connaissance de l’écrivain ».
L’auteur en sciences sociales peut-il parvenir à aborder le subjectif, sans puiser dans le répertoire de contenus, de styles, de formes et de questionnements que la littérature, à travers tous ses genres, met à sa disposition ? Et, à l’inverse, la pratique de l’écrivain ne peut-elle se nourrir des apports de la sociologie, de l’anthropologie, de la géographie, de la philosophie ou de l’histoire pour se réinventer ? Les visées, les objectifs, les démarches et les résultats n’apparaissent-ils pas alors compatibles voire complémentaires ?
Si certaines formes contemporaines de littérature et de productions en sciences sociales semblent donc partager une même passion pour le réel, de quel « réel » s’agit-il et dans quelle mesure les territoires propres à l’une et l’autre de ces deux démarches, qu’une tradition bien française s’est longtemps plu à tenir soigneusement séparées, s’en trouvent-ils dès lors redessinés ? Dans une perspective dialogique et internationale, ces questions sont donc adressées non seulement aux chercheurs et enseignants en sciences sociales mais également aux écrivains, francophones ou non francophones, y compris d’œuvres graphiques, voire aux cinéastes et auteurs de spectacles vivants. Elles sont globalement de deux ordres :
1) On peut se demander comment l’écrivain exploite ou mobilise un matériau scientifique concret ou abstrait pour le mettre au service de sa langue, de son style ou de la construction de ses œuvres. Sa démarche est-elle complémentaire de celle du chercheur en sciences sociales qui, quant à lui, problématise son objet de recherche et le construit dans l’espoir de « piéger » le réel et de le dévoiler ? Si l’écrivain prête sa bouche à d’autres que lui-même, un sociologue, par exemple, s’il ne refuse pas la coupure qui apparaît dans sa démarche entre ce qu’il objectivise et ce qu’il subjectivise, ne peut-il lui-même mettre un temps ses pas dans ceux de l’écrivain, se faire plus ou moins « écrivant », aussi proche que possible de l’écrivain ? Mais jusqu’où ? Et qu’est-ce qui justifie, in fine, de poursuivre jusqu’à son terme l’une plutôt que l’autre de ces deux démarches ? Y a-t-il des exemples de reconversions réussies, dans quels sens, selon quelles motivations spécifiques, au prix de quelles ruptures, de quels choix, et pour quels bénéfices ?
2) La distance est-elle si grande aujourd’hui entre un anthropologue, un journaliste d’investigation et un écrivain qui décident, par exemple, d’enquêter sur le quotidien de fractions invisibilisées ou méconnues d’une société donnée ? N’est-il pas nécessaire d’admettre que, parcourant l’un et l’autre – quoiqu’avec des objectifs différents – tout ou partie du spectre allant du subjectif à l’objectif, et mobilisant chacun des ressources spécifiques pour en tirer profit, la pratique de l’écrivain est susceptible d’informer voire de transformer celle du chercheur et inversement ? Et ne faut-il pas, dès à présent, favoriser l’apprentissage des croisements et des métissages, des alliances et des allers-retours que l’on constate, depuis de longues années, dans le champ de la publication, y compris savante ? Dès lors, n’y aurait-il pas intérêt à croiser les approches en littérature et en sciences sociales, dans l’enseignement et la formation pratique des étudiants, sachant qu’ils auront, quelle que soit leur orientation professionnelle ultérieure, à produire des textes ? Mais alors, quelles rencontres, quelles médiations, quels échanges, quels métissages et hybridations susciter et quelle « pédagogie » mettre en œuvre pour y parvenir ?
Coordination : Yves Lacascade, Louis Moreau de Bellaing, Julie Peghini, Marie Rebeyrolle.
Calendrier et consignes aux auteur(e)s :
Les résumés d’articles (moins de 5 000 signes) sont à adresser par mail en format word avant le 1er juin 2016 aux coordinateurs, et les articles complets, d’une longueur maximum de 40 000 signes (espaces compris) avant le 1er septembre 2016, avec copie à la rédaction du Journal des anthropologues (afa@msh-paris.fr).
Publication : 1er semestre 2017.
Contacts:
1.2 The African Literature Forum: Illegal Diasporas in African Literature and Cinema
The African Literature Forum (since 1990) of the Modern Language Association (MLA) invites submissions for a guaranteed panel on illegal diasporas in African Literature and Cinema at the MLA Convention in Philadelphia, January 5-8, 2017.
The Afropolitan is an increasingly salient but contested figure in African literary studies. This panel focuses on alternative figures of diaspora, for whom an Afropolitan identity appears beyond reach or ill-advised. The panel provides an opportunity to build on the work of Khalid Koser in his edited book, New African Diasporas (2003). We also seek to further discussion regarding the representation of illegal diasporas, refugees, asylum seekers, and economic migrants in African literature and cinema.
Please send 250 word abstracts and one-page CV before March 15 2016 to Moradewun Adejunmobi: madejunmobi@ucdavis.edu with ”MLA PANEL” in subject line.
The Literary Encyclopedia at www.litencyc.com is looking for qualified writers to enhance its coverage of the various volumes of French literature. The list below is not comprehensive or final, and new proposals of writers/ works/context essays that are not currently listed in our database are also welcome. However, we will prioritize articles on writers and works frequently studied in university courses, and those that are highly topical and well-known.
In addition to publishing articles on canonical and much-taught literary works, the Encyclopedia is also interested in making available information about important writers and works that are often neglected, and in publishing articles about discrete historical events which are relevant to literary understanding. It also seeks to broaden its scope to include more research-oriented articles with a pedagogic function, such as ‘Critical issues in title‘ or ‘Critical readings of author/ title‘. If you are interested in contributing such an essay, please contact the relevant volume editor or the managing editor.
All offers of contribution should come accompanied by an up-to-date CV and, in the case of doctoral students who wish to offer a contribution, also a short writing sample. The overwhelming majority (about 90%) of our contributors are academic scholars, while the remaining percentage is made up of highly endorsed doctoral students and independent researchers.
The Literary Encyclopedia aims to deliver a global understanding of world literatures and cultures within an adaptable and responsive digital platform that’s ethically conceived, minimalist, but packing great functionality. All our articles are solicited by invitation from specialist scholars in higher education institutions all over the world, refereed and approved by subject editors in our Editorial Board. The LE is thus uniquely selective, reliable and authoritative. Its online format allows for rapid publication and frequent updating of articles; its integrated digital resources (author life-chronologies, customisable timelines, thematic or course-oriented bookshelves, related article clusters, critical bibliographies) respond dynamically to teaching and learning demands.
More detailed information on the Encyclopedia – including its publishing model, editorial policies, specific information for authors etc. – can be found on its homepage at www.litencyc.com, under the ABOUT tab. In order to explore the kinds of content we publish please log in using the case-sensitive username ‘WinterGuest2016’ and the password ‘carpentier1904’.
We hope that you will wish to join us in this enterprise. If you wish to contribute, please contact the volume editor, Dr Maeve McCusker (m.mccusker@qub.ac.uk), or the managing editor, Dr Cristina Sandru (cristinasandru@litencyc.com)
Francophone Caribbean Literature, editor Dr Maeve McCusker (m.mccusker@qub.ac.uk)
Jacques Alexis + major works
Jean Bernabé
Aimé Césaire – Une Tempête
Ina Césaire
Suzanne Césaire
Patrick Chamoiseau – major works only (esp Texaco; Solibo Magnifique)
Maryse Condé – major works only (esp Traversée de la mangrove and Moi, Tituba)
Raphael Confiant + major works
Edwidge Danticat + major works
Suzanne Dracius
Frantz Fanon – major works only (esp Peau noire and Les Damnés de la terre)
Frankétienne
Edouard Glissant — major works only (Discours antillais covered)
Marie-Reine de Jaham
Michèle Lacrosil
Gisèle Pineau + major works (esp L’Exil selon Julia)
Jacques Roumain – major works only
Simone Schwartz-Bart + major works (esp Pluie et vent sur Télumée Miracle)
Joseph Zobel + any major works (esp La Rue Cases-nègres)
Topics:
Slavery and Abolition in French Caribbean literature
Gender/the body in French Caribbean literature
Representing the maroon in French Caribbean literature
Writing from the Antilles in the nineteenth century
1.4 AHRC Translating Cultures: Transnational Modern Languages
The Italian Cultural Institute, 39 Belgrave Square, London, SW1X 8NX
Friday 2 and Saturday 3 December 2016
Teaching and research in Modern Languages are conventionally structured in ways which appear to insist on national or linguistic specificity. Work on the transnational inevitably poses questions on the nature of the underlying framework of Modern Languages: whether the discipline should be construed and practised as the inquiry into separate national traditions or as the study of cultures and their interactions. These structures seem inadequate at a time when the study of cultures delimited by the concept of the nation/national identities is becoming more difficult to justify in a world increasingly defined by the transnational and translingual, and by the material and non-material pressures of globalization. Challenging the assumption that cultures are self-contained units that correspond to sharply defined national boundaries must become an essential part of all disciplinary fields and sub-fields that make up Modern Languages, as they seek to avoid the risk of methodological nationalism and of participating in the very structures that it is their purpose to critique. At the same time, how might the transnational acknowledge the residual pull of the nation as a potent, albeit porous, container of cultural identity, and broker of citizenship?
A great deal of research within Modern Languages is already, albeit often implicitly, concerned with the transnational dimension of culture. In so doing, it poses questions about language, translation and multi-lingualism; about the set of practices that make up a sense of location and of belonging to a geographically determined site; about the notions of temporality that obtain within cultures; about modes of understanding subjectivity and alterity. All these questions are of fundamental importance for the study not only of the contemporary world, and its likely future, but for the study of the past.
The aim of the conference is to explore how the ‘cultural’ and the ‘transcultural’ cannot be studied in isolation but rather need to be seen as part of a complex system of circulation which goes beyond national boundaries, canons or linguistic discreteness. The conference aims to bring together researchers who are working on the transnational across Modern Languages and whose work poses questions both on how we study culture and how we produce a version of Modern Languages that is fully respondent to practices of human mobility and cultural exchange.
250 word abstracts should be submitted by 30 April 2016 to Georgia Wall at: G.Wall@warwick.ac.uk
Abstracts should follow this order:
author(s), b) affiliation, c) email address, d) title of abstract, e) body of abstract, f) bibliography
Please specify in the subject of your email: ‘Transnational Modern Languages’.
We will acknowledge receipt and answer to all paper proposals submitted. If you do not receive a reply from us in two weeks, you should assume we did not receive your proposal.
2.1 The Crossing/La traversée: Art in Haiti and the U.S. (1915-1986)
Pomona College Museum of Art and Claremont Graduate University present The Crossing/La traversée: Art in Haiti and the U.S. (1915-1986) from Thursday, March 3, 2016, 9:00am to Saturday, March 5, 2016, 5:00pm. “The Crossing: La traversée” is a symposium convening national and international scholars and artists to examine the deep connections between the art and material culture of Haiti and the United States. Pomona College is located in Claremont, California.The symposium includes a keynote address by Haitian artist Edouard Duval-Carrié and presentations by artists, curators, librarians, and specialists in wide array of fields, such as Pascale Monnin, Lindsay Twa, Aura Díaz López, Cheryl Finley, and Patrick Polk, among others. On March 5, Myriam J.A. Chancy will read from her novel-in-progress Douze, “Co-existing with the Dead: Narrating Life after the Earthquake.”
Schedule of Events
THURSDAY, MARCH 3
6:00 p.m. Keynote Talk by Edouard Duval-Carrié (painter, sculptor, and installation artist) in the Pomona College Studio Art Hall, Lecture Theater
Opening remarks by Tammi J. Schneider, Dean, School of Arts and Humanities, Claremont Graduate University and Claudine Michel, Department of Black Studies, University of California, Santa Barbara
Reception to follow at the Pomona College Museum of Art
Catering by Tigeorges Haitian Restaurant
Live Music co-sponsored by Ashé Africa featuring Fusion
FRIDAY, MARCH 4
Morning Presentations in the Pomona College Studio Art Hall, Lecture Theater
Introductions by April Mayes, Associate Professor of History, Pomona College
8:15 a.m. Light refreshments, coffee & tea
9 a.m. Welcome by Elizabeth H. Crighton, Vice President for Academic Affairs and Dean of Pomona College
9: 15 a.m. Erica Moiah James
Assistant Professor, History of Art and African American Studies, Yale University
Talk: “Testimony: The 19th Century Haitian Portraits of Louis Rigaud”
9:45 a.m. Peter Haffner
Ph.D. Candidate, Department of World Arts and Cultures/Dance, University of California, Los Angeles
“Tourists Turned Connoisseurs: Collection Histories of Haitian Art in the United States”
10:15 a.m. Kate Ramsey
Associate Professor of History, University of Miami
“Transformative Visions: Reflections on Haitian Art History and Vodou Material Cultures Through the Lens of a Recent Exhibition at the University of Miami”
10:45 a.m. Q&A
11 a.m. Break: Light refreshments, coffee & tea
11:15 a.m. Pascale Monnin, Artist, Port-au-Prince, in conversation with Terri Geis, Curator of Academic Programs, Pomona College Museum of Art
12 p.m. Jean-Daniel Lafontant, Haitian Cultural Foundation, Port-au-Prince
Tour of the exhibition “Restoring the Spirit: Celebrating Haitian Art” at the Pomona College Museum of Art
12:45 p.m. Lunch served at the Pomona College Museum of Art courtyard
Afternoon Presentations in the Pomona College Studio Art Hall, Lecture Theater
Introductions by April Mayes
2 p.m. Ronald Edmond, Artist, Port-au-Prince, in conversation with Robin Derby, Associate Professor of History, University of California, Los Angeles
SATURDAY, MARCH 5
Morning Presentations in the Pomona College Studio Art Hall, Lecture Theater
Introductions by Marlene Daut, Associate Professor of English and Cultural Studies and Director of the Graduate Certificate Program in Africana Studies, Claremont Graduate University
8:15 a.m. Light refreshments, coffee & tea
9 a.m. Aura Díaz López
Head Librarian and Curator of the Collección Josefina del Toro Fulladosa, University of Puerto Rico, Río Piedras
“The Nemours Collection of Haitian History”
9:30 a.m. Terri Geis
Talk: “The Creative Exchanges of Maya Deren and André Pierre”
10 a.m. Pascale Monnin
Artist and Creative Director, Le Centre d’Art, Port-au-Prince
“The History, Collection, and Contemporary Vision of the Centre d’Art”
10:30 a.m. Q&A
11:15 a.m. Alexandra Madsen, University of Texas at Austin
Curatorial tour of the exhibition “The Shake of a Man in Fever: Haiti’s February Revolution through the Lens of Danny Lyon” at the Pomona College Museum of Art
12 p.m. Lunch served at the Pomona College Museum of Art courtyard
Afternoon Presentations in the Pomona College Studio Art Hall, Lecture Theater
Introductions by Marlene Daut
1:30 p.m. Lindsay Twa
Associate Professor of Art, Augustana University
“Evil Dictators, Cannibalism and Zombies: American Visions of Haiti in the 1920s, 30s, and Beyond”
2 p.m. Cheryl Finley
Associate Professor of Art History, Cornell University, and Richard Cohen Fellow in African and African American Art, W.E.B Du Bois Institute, Harvard University
“The Mask as Muse”
2:30 p.m. Marcela Guerrero
Curatorial Fellow, Hammer Museum, University of California, Los Angeles
“Sartorial Imperatives: The Politics of Clothes in Jean-Ulrick Désert’s Negerhosen2000 and The Burqa Project”
3 p.m. Q&A
3:15 p.m. Break: Light refreshments, coffee & tea
3:30 p.m. Alison Saar, Artist, Los Angeles, in conversation with Patrick Polk, Curator of Latin American and Caribbean art, Fowler Museum, University of California, Los Angeles
4:30 p.m. Myriam J.A. Chancy
Hartley Burr Alexander Chair in the Humanities, Scripps College
Reading from novel-in-progress Douze
“Co-existing with the Dead: Narrating Life after the Earthquake”
To register, email Barbara Coldiron at barbara.coldiron@pomona.edu
2.2 Free issue of Francospheres now available online
Volume 2 Issue 1 of Francoshpheres is now freely available to download from our website. Francosphères, which is edited at the Centre for Post-Colonial Studies (CPS) in Paris, seeks to define and question the presence of French language and culture across frontiers and borders, as defined by the Franco postcolonial presence, contact with French culture, and the ‘France of the mind’. To this extent, it is a journal of transcultural and intercultural French Studies – about liminal spaces rather than operating within the hierarchy of ‘French’ or ‘Francophone’ culture. To learn more about the journal, you can visit its webpage here.
Contents
Editorial
Andrew Hussey |
Publish or Paris
Megan MacDonald |
Moroccan Literature in French and English
Mohamed Laamiri |
L’écriture romanesque au Maroc ou le paradigme de la diversité
Afaf Zaid |
Ville, corps, dessin, et peinture dans Labyrinthe des sentiments de Tahar Ben Jelloun
Bernard Urbani |
L’intellectuel marocain et la question de l’interculturel: Mohamed Leftah comme exemple
Jaouad Serghini |
Casablanca Unbound
Jamal Bahmad |
Borders and Bridges
Naïma Hachad |
2.3 Postcolonial Seas Research Seminar Series
10th March 17:00 – 19:00
Holden Room (103), Senate House
Dr Barbara Spadaro (University of Bristol)
The Centre for Postcolonial Studies is launching its Postcolonial Seas research seminar series with a talk by Dr Barbara Spadaro, focusing on the Mediterranean:
‘Italian Waves in Mediterranean Memory: Geometries and Geographies of Transculturality’
Focusing on memory practices and narratives of Italian cultural belonging, this seminar highlights how ideas of national, authentic and self-contained cultures stem from transcultural frameworks. Questioning uses of the Mediterranean as mnemonic framework, it exposes how geometries and geographies of memory are shaped, over time, by power, emotions and agency. Engaging with the potential of the transnational and transcultural turns in Memory Studies, the seminar aims to contribute to the development of new reading of memory and culture in Modern Languages research.
Barbara Spadaro (University of Bristol) is AHRC Postdoctoral Research Fellow of the project Transnationalizing Modern Languages: Mobility, Identity and Translation in Modern Italian Cultures. Her research investigates the ways in which cultural mobility, memory practices and ideas of the past shape human subjectivity, focusing on historical manifestations of ideas of Italian, Jewish and Arabic belonging from the age of the Empires to the present. Her PhD in History has been published as a monograph (Una colonia Italiana. Incontri, memorie e rappresentazioni tra Italia e Libia, Mondadori, 2013), and her latest publication is The Italian Empire ‘at home’. Fascist girls, imperial propaganda and the racialised memory of Italy (1937-2007), in Clare Midgley, Alison Twells and Julie Carlier (eds.) “Women in Transnational History: Gendering the Local and the Global”, Routledge, in press.
2.4 Colloque international: ‘Identités plurielles en francophonie’
L’identité, individuelle ou collective, est un vaste concept polysémique et polémique. Elle est définie par un ensemble de données qui déterminent chaque personne et mettent en avant sa singularité.
En francophonie, le concept identitaire appelle une réflexion complexe qui nous amène à nous demander s’il existe une identité francophone unique ou des identités francophones variées. Se pose aussi la question des rapports qu’entretiennent les populations francophones avec les différentes notions rattachées à l’identité.
Les identités plurielles sont particulièrement stimulantes en raison des questions diverses et variées qu’elles amènent dans différents domaines de recherche tels que le droit, la psychologie, les langues, les lettres, l’histoire, la géographie, tourisme ou encore les arts visuels.
Organisé pour la troisième année consécutive dans le cadre des Journées de la francophonie, ce colloque international permettra aux chercheurs issus d’universités et de domaines de recherches variés de partager leurs connaissances sur la question identitaire.
Notre colloque abordera les thématiques suivantes :
– Défense et préservation de l’identité : revendication, transmission, mouvements, vocation…
– Recherche de l’identité : quête, intégration…
– Annihilation de l’identité : assimilation, négation, rejet …
– Sentiment d’appartenance : collectivité, région, pays, monde…
– Pluri-identités : plurilinguisme, interculturalité, transculturalité…
– Influences identitaires : famille, groupe ethnique, majorité, minorités…
Jeudi, 17 Mars, 2016 – 09:00 – Vendredi, 18 Mars, 2016 – 20:00
Marie Joqueviel-Bourjea, Béatrice Bonhomme
Comment embrasser d’un seul regard les écritures étonnamment multiples, le parcours profondément et joyeusement humain de René Depestre ? À cet égard, il ne serait pas abusif d’emprunter à la critique rimbaldienne le concept d’ « œuvre-vie » pour témoigner d’une création poétique, romanesque, critique et philosophique s’offrant comme le prolongement simultanément enchanté et lucide d’une existence qui aura traversé géographiquement, politiquement et esthétiquement tout le XXe siècle.Cet ouvrage collectif retrace la trajectoire à maints égards remarquable de cet « Haïtien des Corbières », en se proposant d’explorer les aspects les plus divers d’une œuvre abondante et multiforme, traduite dans de nombreuses langues et maintes fois distinguée (prix Goncourt de la nouvelle, 1982 ; prix Renaudot et prix du roman de la Société des gens de lettres, 1988 ; prix Tchicaya U Tam’si pour la poésie africaine, 1991 ; grand prix de l’Académie française, 1998, etc.).
3.2 Intertextual Weaving in the Work of Linda Lê: Imagining the Ideal Reader
Alexandra Kurmann
About the book:
Intertextual Weaving in the Work of Linda Lê: Imagining the Ideal Reader uncovers the primary textual relationship that Linda Lê (1963– ), the most prolific Francophone author of the Vietnamese diaspora, fosters with a literary precursor of Austrian descent: the feminist writer-in-exile, Ingeborg Bachmann (1926–1973). This study offers an overdue exploration of the notably European roots of Lê’s writerly formation. It traces an unexamined feminist import in her work to a sixteen-year inter- and intra-textual engagement with Bachmann and positions the latter as an imagined ideal reader of Lê’s oeuvre. Intertextual analyses of Bachmann’s post-war novel, Malina, with Lê’s literary essays, early fiction, and trilogy, reveal that to overcome the challenges of writing in exile Lê adopts an alternative literary forebear of the European tradition.
Reviews:
Intertextual Weaving in the Work of Linda Lê is a remarkable analysis of the literary writing of Linda Lê in its sustained construction of intertextual relations with other thinkers, artists, poets, and writers including those established with the Austrian poet, Ingeborg Bachman. Kurmann’s book will mark an enduring contribution to the ways in which Lê is viewed, understood and analyzed by scholars and taught in our classrooms as well as to French studies, more generally. Her exemplary scholarship, careful attention to textual detail, and insightful, often brilliant close readings will provide a model for those who are certain to follow in the fertile path she here opens. — Jane Bradley Winston, Northwestern University
Scholars have recognized the vast intertextual network that subtends Linda Lê’s fiction, but Kurmann is the first to give it the sustained attention it deserves. Engaging and deeply researched, her book is a welcome addition to a growing body of criticism that sees Lê’s work as mediating between postcolonial and modernist literatures, allowing for fruitful reinterpretations of both. — Leslie Barnes, The Australian National University
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