1. Calls for Papers
1.1 Cinquantenaire du 1er Festival mondial des Arts nègres
1.2 Women Behaving Badly(?): Women’s Pleasures and their Discontents in French and Francophone Cultures and Societies
1.3 La géopoétique de l’oeuvre de Tahar Bekri
1.4 Fear
1.5 Conflict in discourse and discourse in conflict
1.6 States of Exceptions II: The Politics of Life
2. Announcements
2.1 New Issue of Francosphères
2.2 H-AfrArts seeking reviewers
2.3 Open Access postcolonial articles from the Irish Journal of Francophone Studies
3. New Titles
3.1 Negro Anthology
3.2 Frantz Fanon: Figure emblématique du XXe siècle à l’épreuve du temps
1. Calls for Papers
1.1 Cinquantenaire du 1er Festival mondial des Arts nègres
Appel à communication
I – Argumentaire
À l’invitation du Poète Président, Léopold Sédar SENGHOR, Dakar a abrité du 1er au 24 avril 1966, le 1er Festival Mondial des Arts Nègres. Cette grande manifestation se situe dans le sillage des Congrès des écrivains et artistes noirs de Paris (1956) et de Rome (1959) qui avaient mis en exergue la contribution des écrivains nègres à la littérature mondiale. Elle fut surtout consacrée à la défense et à l’illustration de l’Art nègre. Selon les mots du Président SENGHOR, il s’agissait de « manifester, avec les richesses de l’Art nègre, la participation de la Négritude à la civilisation de l’Universel. Le 1er Festival Mondial des Arts nègres est un événement unique en son genre qui, pendant une vingtaine de jours, a fait de Dakar, la capitale de la Négritude, le lieu privilégié pour la défense et l’illustration des valeurs de civilisation du monde noir. Organisé avec la participation active des « pères de la Négritude » Aimé CÉSAIRE, Léon Gontran DAMAS et d’Alioune DIOP, fondateur de Présence Africaine (1947) et de la Société africaine de Culture (1956), il a enregistré la présence remarquée d’André MALRAUX et celle de centaines d’artistes, écrivains, hommes de culture venant de 37 pays. C’est une pièce maîtresse qu’il convient de conserver et valoriser pour être versée au dossier du patrimoine mondial. C’est pourquoi un groupe d’intellectuels sénégalais, regroupés au sein de la Communauté africaine de Culture Sénégal (CAC/SEN), sous la houlette de son Président Alpha Amadou SY, philosophe/écrivain, et du Professeur Saliou MBAYE, ancien Directeur des Archives du Sénégal et Président du Comité scientifique, conscient de la place irremplaçable du 1er Festival dans l’imaginaire collectif sénégalais, africain et mondial et de l’effectivité de son message, a pris la décision de commémorer le Cinquantenaire du 1er Festival Mondial des Arts nègres en le plaçant sous le thème : «1er Festival Mondial des Arts Nègres : Mémoire et Actualité (1966 -2016) ». Le Premier Festival fut suivi par d’autres Festivals : Nigeria (1977), Kinshasa (1974), Dakar (FESMAN, 2010) et dans un autre style, Alger (Festival panafricain, 1969).
Cinquante ans après, la CAC/SEN, avec le soutien et les encouragements du gouvernement du Sénégal, envisage d’organiser un certain nombre de manifestations dont un Colloque international prévu à Dakar, les 8, 9 et 10 novembre 2016 , intitulé : Le 1er Festival Mondial des Arts nègres : Mémoire et Actualité (1966-2016) ».
Ce colloque se décline à travers des communications en plénière et un Forum ouvert aux acteurs et témoins éventuels de l’événement autour des problématiques ci-dessous :
1) Qu’est-ce que le 1er Festival Mondial des Arts nègres, sa genèse, ses acteurs et son déroulé ?
2) Que reste-t-il du Festival ? Quelles sont les continuités et les discontinuités que l’on note aujourd’hui et quels sont les impacts du 1er Festival aux plans :
•mondial : la Négritude est-elle plus visible ? La Négritude a-t-elle encore un sens ?
• africain : la réponse des organisations continentales, régionales et sous-régionales ;
• national : – d’une part, les réponses de l’État et la mise en place et l’application des politiques culturelles ; – d’autre part, les réponses que les populations ont développées pour assurer la défense et l’illustration de leur patrimoine matériel et immatériel.
3) Quel est l’impact du 1er Festival sur l’actualité des formes d’expressions culturelles : théâtre musique, danse, arts plastiques, architecture, artisanat, langues nationales ?
4) Quelles réponses peut apporter la culture face aux nouveaux paradigmes : mondialisation, technologies de l’information et de la communication, développement durable, industries culturelles ?
II – Mode opératoire
Les communications seront suivies de débats. Elles doivent être envoyées au Président du Comité scientifique mbaye.saliou@gmail.com, au plus tard le 31 août 2016, en indiquant s’il s’agit d’une communication au Colloque ou d’une présentation au Forum. Le comité se réserve un délai d’un mois pour répondre aux auteurs des propositions de communication. Les participants doivent préciser s’ils sont en mesure de se prendre entièrement en charge (billet et séjour) ou partiellement (billet ou séjour) ou s’ils ont besoin d’une prise en charge totale. Le transport local et le déjeuner sont assurés par le Comité d’organisation. Les actes du Colloque feront l’objet d’une publication. Des visites de sites culturels sont proposées aux participants, à leur charge (Manufacture des Arts décoratifs de Thiès, Maison Senghor à Joal, Musée Senghor à Dakar, SaintLouis, Gorée, etc.)
Fiftieth Anniversary of the First World Festival on Negro Arts
I – Arguments
At the invitation of Poet President Leopold Sedar Senghor, from 1 to 24 April 1966, Dakar hosted the 1st World Festival on Negro Arts. This momentous event took place in the wake of the Congress of Black Writers and Artists held in Paris (1956) and in Rome (1959) to highlight the contribution of Black writers to world literature. The event was focused on the defense and illustration of Black Art. In the words of President Senghor, it was meant to “show evidence of the participation of Negritude to the universal civilization through the richness of Black Art. ”
The 1st World Festival of Black Arts is a unique event which took place for approximately twenty days, when Dakar became the capital-city of Negritude and the privileged place for the defense and the illustration of the black world’s civilization values. It was staged with the active attendance of the other “Negritude Fathers”, i.e. Aimé Césaire, Léon Gontran Damas and Alioune Diop, the founder of Présence Africaine (1947) and of the Society of African Culture (1956). André Malraux’s remarkable presence did not go unoticed as well as that of hundreds of artists, writers, and cultural figures from 37 countries.
It is a masterpiece which should be preserved and valorized in order to have it filed by the World Heritage committee.
That’s the reason why a group of Senegalese intellectuals from the Senegalese section of the African Community of Culture (CAC / SEN), chaired by philosopher / writer Alpha Amadou Sy, and Professor Saliou Mbaye, former national Director of Archives and Chairman of the scientific committee, aware of the irreplaceable role of the 1st Festival in senegalese, African and global collective imaginations, and of the effectiveness of its message, decided to commemorate the fiftieth anniversary of the 1st World Festival of Black Arts by placing it under the following theme: “1st World Festival on Negro Arts: Past and Present (1966 -2016)”.The Festival was followed by other Festivals in Nigeria (1977), Kinshasa (1974) and Dakar (FESMAN, 2010) and, in another style, Algiers (1969 Panafrican Festival).
Fifty years later, CAC / SEN, with the support and encouragement of the Government of Senegal, plans to organize a number of events including an international symposium to be held in Dakar on november 8-10, 2016, under this title : 1st World Festival of Negro Arts: Past and Present (1966-2016).
This symposium will consist of presentations read in plenary sessions and of an open forum for potential witnesses and participants in the 1966 event around the issues below:
1) What is the first World Festival of Black Arts, its genesis, its actors and preparation?
2) What is left of the Festival? What are the continuities and discontinuities one can currently note, and what are the impacts of the 1st Festival:
• At a global level: Is Negritude more visible? Does Negritude still make sense?
• In Africa: the response of continental, regional and sub-regional organizations
• At a national level: on the one hand, the state’s response and the development and implementation of cultural policies
on the other hand, the responses that people have developed in the defense and illustration of their tangible and intangible heritage.
3) What is the impact of the 1st Festival on current forms of cultural expression, such as music, drama, dance, visual arts, architecture, handicraft, national languages?
4) What cultural responses may come out, given the new paradigms on Globalization, Information and Communication Technology, Sustainable Development, Cultural Industries?
II – Procedure
Presentations will be followed by discussions. They must be sent to the Chairman of the Scientific Committee mbaye.saliou@gmail.com no later than 31 August 2016 specifically marked either for the symposium or for the Forum. Participants must indicate whether they are able to fully or partially pay their air ticket as well as room and board or if they need total support. Local transportation and lunch are provided by the Organizing Committee. The conference proceedings will be published. Suggested cultural site visits are to be paid by participants (Decorative Arts Manufacture in Thiés, President Senghor’s family home in Joal, outings in St. Louis, Gorée, etc.).
1.2 Women Behaving Badly(?): Women’s Pleasures and their Discontents in French and Francophone Cultures and Societies
Women in French 14th Biennial Conference 2017
LEEDS 19-21 May 2017
KEYNOTE SPEAKERS: Chantal Chawaf and Nelly Quemener
CALL FOR PAPERS
Feminist approaches to the question of women’s pleasures have generally been premised on the assumption that such pleasures are typically constrained if not ignored, marginalised or forbidden in patriarchal cultures; the foregrounding and pursuit of women’s pleasures is therefore deemed potentially subversive and linked to women’s emancipation in other realms. This conference aims to examine, within a range of historical contexts (though with an emphasis on the contemporary period), the ways in which women’s changing understanding of and struggle for their rights to a range of pleasurable behaviours and activities challenge patriarchal constructions of appropriate pleasurable activities and behaviour for women; as a corollary it addresses the rejection of behaviours, activities and ideologies that impede such pleasures. At the same time, recognising that in many aspects of life contemporary postfeminist consumer societies have successfully co-opted the question of women’s pleasures, the conference also aims to question the extent to which certain forms of pleasure may ultimately be damaging rather than productive in relation to ongoing feminist agendas for women’s equality. Questions to be addressed include: To what extent are women’s pleasures culturally and gender specific? To what extent are women’s pleasures class-related? What theoretical approaches are useful for understanding women’s pleasures? To what extent can we say that women are free to pursue their pleasures, in the diverse range of social contexts globally?
Suggested areas for papers include but are not limited to:
- Sexual pleasures (female/lesbian/‘queer’/polymorphously perverse/jouissifs)
- Gendered pleasures (female friendships/communities of women/sisters and mother-daughter relationships, etc.)
- Pleasures of creativity (language, the arts, social sciences, sciences, music, film, new technologies, etc.)
- Intellectual pleasures (feminism/political engagement/textual, reading, writing, visual, aural pleasures/contestation)
- Pleasures of lived experience (women’s spaces/familial and other interpersonal relationships/different ages of women’s lives/work/ civic or spiritual pleasures/sporting pleasures)
- Celebratory/subversive pleasures (carnival/disruption/fantasy/ transgression/selfish pleasures/violent pleasures/humour/ performance)
- Consumer/consuming pleasures (bodies and body images/fashion/ beauty/food)
- Pleasures of the senses/bodily pleasures (tattooing/ cosmetic surgery)
- Pleasures of nostalgia
- Constraints on women’s pleasures (patriarchal oppression/male power/religious oppression/racism/sexual violence/heterosexism/ cissexism/consumerist ideology/the lived environment)
NB: At the suggestion of our colleagues in Women in French USA (who are planning a similar session at their 2016 conference) we, too, shall include a panel on the writings of Mireille Best. Proposals to be sent to us in the usual manner, see below:
Proposals for papers in English or in French (300 words maximum) should be accompanied by a short CV and sent to ALL THE PROGRAMME ORGANISERS by 1 September 2016:
Programme Organisers:
Maggie Allison: m.e.allison@bradford.ac.uk
Elliot Evans: elliot.evans@kcl.ac.uk
Gillian Ni Cheallaigh: gilliannicheallaigh@gmail.com
Carrie Tarr: carrietarr@btinternet.com
Deadline for proposals: Friday 1 SEPTEMBER 2016
Femmes Récalcitrantes(?): Plaisirs de Femmes et leurs Déconvenues dans les Cultures et Sociétés Françaises et Francophones
WOMEN IN FRENCH UK
14th BIENNIAL CONFERENCE
LEEDS 19-21 MAI 2017
INTERVENATES INVITÉES : Chantal Chawaf et Nelly Quemener
APPEL À COMMUNICATIONS
Les débats féministes sur la question des plaisirs des femmes ont présupposent souvent que de tels plaisirs se voient habituellement contraints, pour ne pas dire marginalisés—voire proscrits—dans des cultures patriarcales; la poursuite des plaisirs de femmes, ainsi que leur mise en exergue, est donc potentiellement considérée comme étant subversive, étant liée à l’émancipation des femmes dans d’autres domaines.
Le but de ce colloque est d’examiner, dans une variété de contextes historiques (quoique mettant l’accent sur l’ère contemporaine), les façons dont l’évolution de la prise de conscience des femmes et de leur lutte pour avoir droit à tout un éventail de comportements et d’activités jouissives (qui leur font plaisir) défient les constructions patriarcales quant aux comportements et aux poursuites de plaisirs supposés être appropriés/propres aux femmes. Ainsi, en corollaire, ce colloque s’adresse-t-il à la question du rejet de comportements, d’activités et d’idéologies qui entraveraient de tels plaisirs. En même temps, tout en reconnaissant que, dans beaucoup de sphères de la vie courante, les sociétés de consommation post-féministes ont réussi le coup de récupérer la question des plaisirs des femmes, ce colloque cherche à évaluer jusqu’à quel point certaines formes de plaisir seraient à la longue nocives plutôt que productives par rapport au ‘cahier de revendications’ actuel dans la poursuite de l’égalité des femmes.
Parmi les questions à aborder: Quelles seraient les spécificités culturelles et genrées des plaisirs des femmes? Quel est le rapport entre les plaisirs des femmes et leur classe sociale? Sur quelles approches théoriques peut-on s’appuyer pour comprendre les plaisirs de(s) femmes? Dans quelle mesure peut-on dire que les femmes sont libres de poursuivre leurs plaisirs, compte tenu de la diversité de contextes sociaux au niveau mondial ?
Nous proposons les champs de travail suivants, mais cette liste n’est pas exhaustive:
- Plaisirs sexuels: (féminins/lesbiens/’queer’/perverse-polymorphe/jouissifs
- Plaisirs genrés: (amitiés entre femmes/communautés de femmes/relations entre sœurs, mère-fille etc.)
- Plaisirs de créativité: (langue/langage; le monde des arts; sciences humaines; sciences; musique; film; nouvelles technologies, etc.)
- Plaisirs intellectuels: (féminisme/engagement politique/ textuel, lecture, écriture, visuel, plaisirs auraux/ contestation)
- Plaisirs de fête/plaisirs subversifs: (carnaval; perturbation; fantaisie; transgression)/ plaisirs égoïstes/ plaisirs violents/ humour/ performance)
- Plaisirs de consommation/plaisirs qui consomment (le corps; images du corps; la mode; la beauté; l’alimentation)
- Plaisirs nostalgiques
- Entraves aux plaisirs de/des femmes (oppression patriarcale/ pouvoir masculin/ oppression religieuse/ racisme/ violence(s) sexuelle(s)/ hétérosexisme/ cissexisme/ idéologie de consommation/ l’environnement (du) vécu).
NB : Suite à la proposition de nos collègues de Women in French USA (qui préparent une session semblable lors de leur colloque en 2016) nous envisageons un panel autour des œuvres de Mireille Best. Propositions à envoyer comme indiqué ci-dessous :
Prière d’accompagner toute proposition de communication (soit en anglais, soit en français, 300 mots maximum), d’un bref CV, qui s’adresse à toutes les organisatrices du programme avant vendredi le 1 septembre 2016:
ORGANISATRICES DU PROGRAMME :
Maggie Allison : m.e.allison@bradford.ac.uk
Elliot Evans : elliot.evans@kcl.ac.uk
Gillian Ni Cheallaigh : gilliannicheallaigh@gmail.com
Carrie Tarr : carrietarr@btinternet.com
1.3 La géopoétique de l’oeuvre de Tahar Bekri
Sfax/Gabès
2/3 mars 2017
Organisé par
Unité de Recherche en Littérature, Discours et Civilisation, Sfax (URLDC)
L’Institut Supérieur des Langues de Gabès
Tahar Bekri a quitté la Tunisie, contraint, en 1976, après son incarcération pour activités militantes estudiantines sous la répression du régime politique de l’époque. Il a trouvé dans la poésie le moyen le mieux adapté pour traduire sa nostalgie de la terre natale et pour exprimer sa blessure d’être séparé de sa famille, de ses amis et surtout de sa terre d’origine, la mère nourricière.
Pourtant, son exil géographique (le pays de l’Autre), linguistique et culturel (la culture occidentale) n’est pas vécu comme un obstacle à la naissance du poète engagé, ni un frein à la création poétique, il constitue plutôt un élément générateur de la découverte, un moyen d’accéder à soi et à l’Autre. Tahar Bekri trouve dans la poésie un espace d’explorer ses rêves de liberté et de démocratie. Il se libère des contraintes de la versification et rompt avec la doxa qu’incarne l’ordre établi. Son esthétique a un fondement éthique qui se définit comme une interrogation sur la condition du Maghrébin dans le monde, mais aussi comme une construction d’une fraternité humaine, universelle.
Toutefois, son projet n’est pas idéologique, figé, immobile, mais littéraire, culturel, intellectuel et esthétique. Il est peu enclin aux utopies qui miroitent les contrevérités. La Tunisie qu’il évoque dans sa poésie est suggérée à travers la mer, les plantes, les arbres, les rochers, les éléments de la nature… ( Je te nomme Tunisie , 2011). La terre qu’il aime est recréée à travers la fusion du végétal, du minéral et de l’aquatique. T. Bekri aime retrouver à travers les rivières, les fleuves, les océans, les vagues, les paysages comme souvenirs, comme socles de l’émotion, mais aussi comme métaphores d’ouverture au monde, de connivences avec les êtres et d’enchevêtrements avec les lieux. C’est pourquoi il n’hésite pas à affirmer dans Marcher sur l’oubli : « Je suis personnellement, comme fasciné par la mer, l’océan, attiré par eux, attaché à la liberté qu’ils m’offrent. » (L’Harmattan, 2000, p. 19)
Notre projet de recherche consiste à analyser l’univers géo-poétique de Tahar Bekri, à explorer son écriture marquée par la palmeraie de Gabès, l’oasis natale ainsi que par les oiseaux migrateurs de la terre d’exil. Son écriture est traversée par une volonté constante de transformer l’expérience de l’exil en errance, en quête, en rencontre, en voyage dans le(s) temps (passé individuel et collectif), dans des espaces réels et imaginaires. L’Histoire comme grande enseignante.
L’univers géo-poétique de Tahar Bekri ne peut être séparé de son vécu, de son drame intérieur. Il ressemble à celui qu’il écrit dans son recueil Chant du roi errant (1985).
Il serait donc essentiel, pour une lecture pertinente de l’univers géo-poétique de Tahar Bekri, d’adopter une approche stylistique nourrie par les études de Gaston Bachelard ainsi que par les analyses philosophiques, artistiques, esthétiques, comme l’affirme Kenneth White : « La géo-poétique telle que je la conçois occupe un champ de convergence potentiel surgi de la science, de la philosophie et de la poésie. » (« Introduction à la géo-poétique », L’Atelier du Héron, Carnet no 1, 1994, p. 22).
Les communications pourraient répondre, mais ne sont pas limitées, aux pistes de réflexion suivantes :
– La géo-poétique de Tahar Bekri et l’écriture poétique.
– L’eau, la terre et le feu dans la géo-poétique de Tahar Bekri.
– La géo-poétique de Tahar Bekri et l’hybride.
– La géo-poétique de Tahar Bekri et la représentation de la Tunisie.
– Tahar Bekri, poète engagé : La géo-poétique politique ?
INDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES
BEN SAAD, Nizar, (propos recueillis par), « Le poème a sa beauté, son mystère, son secret… », Tunis, Le Renouveau, 27 février 1998.
MOATAMRI, Inès, « Paysage et méloncolie dans l’oeuvre de Tahar Bekri », dans Michel Collot et Antonio Rodriguez (dir.), Paysage et poésie francophones, Paris, Presse Sorbonne Nouvelle, 2005, p. 97-106.
PANI, Laïla, L’exil et la nostalgie dans l’oeuvre poétique de Tahar Bekri (thèse de doctorat), Paris, Université Paris Sorbonne-Paris IV, 2004.
PROJOGUINA, Sveltana, « Tahar Bekri, les fleurs de l’espoir dans un pays étranger » (Texte traduit du russe par le département de russe de l’université de Paris-Ouest-Nanterre) dans l’ouvrage collectif Les territoires de l’écriture, Quand la politique s’invite en littérature (textes réunis et présentés par Mustapha Bencheikh), Rabat, Publications de l’Université Internationale de Rabat, 2014.
SEFERIAN, Marie-Alice, Voix tunisiennes de l’errance Essais sur les poèmes de Tahar Bekri suivis de deux lectures sur A Meddeb et Chems Nadir et d’un message à M Aziza, Interview (propos recueillis le 02/12/89), Palumbo Palermo, 1995.
Tahar Bekri, sous la dir. de Najib REDOUANE, Paris/Budapest/Tornio, L’Harmattan, 2003.
TRABELSI, Mustapha, « Voix et lyrisme dans la brûlante rumeur de la mer de Taher Bekri » dans Littérature Tunisienne de langue française : une autre voix(e) de la tunisianité, Interculturel Francophonies n°21, juin-juillet 2012.
TOUNSI, Emna, Tahar Bekri, poète tunisien entre mémoire et ouverture au monde, mémoire de Master dirigé par la Prof. Christiane Chaulet Achour à l’Université Cergy-Pontoise, juin 2015.
Les titres et résumés des communications, d’environ une demi-page, accompagnés d’une notice biographique sont à envoyer uniquement par voie électronique avant le 30 septembre 2016 à
Emna Tounsi : emytoun_90@hotmail.fr
Calendrier
30 septembre 2016 : Réception des propositions de communication
30 octobre 2016 : Notification aux auteurs
2/3 mars 2017 : Colloque international
juin 2018 : publication
Responsables : Emna Tounsi et Mariem Ahmed.
1.4 Fear
CALL FOR PAPERS
21st Annual Graduate Student Conference
Department of French & Francophone Studies
University of California, Los Angeles
20-21 October 2016
http://uclaffsconference2016.weebly.com/
Keynote Speaker: Tracy Sharpley-Whiting, Vanderbilt University
Discourses of fear dominate our contemporary moment. In this so-called “Age of Terrorism,” fear knows no borders, spreads quickly, and provokes the fearful to react in unpredictable ways. Politicians lash out and make shows of strength; citizens march en masse while immigrant families take flight; journalists proclaim “même pas peur!” while young people turn to newer forms of media to express their disillusionment and reshape pervasive stereotypes. At the same time, the causes—or perceived causes—of fear can be as varied as these reactions. Though opinion polls might define fear in terms of “terrorism,” “immigration,” or “globalization,” these kinds of categories often obfuscate and conflate more than they clarify.
Using fear as a framework of analysis, we propose to explore how it permeates the discourses of literature, art, and history, in its overt and covert forms. In literature, for example, we tend to associate French medieval epics with the fear of losing territory and influence. How might fears regarding religious conversion undergird these stories? Turning to the sixteenth and seventeenth centuries, humanists of these epochs were motivated by an anxious desire to claim themselves as the inheritors of ancient Greek and Roman cultures. Could we argue that this ambition reflects an unstated fear of not measuring up to these models? France in the late-eighteenth and nineteenth centuries was rocked by revolutions. How might material fears such as hunger have intertwined with ideological fears of persecution and repression to inspire social, political, and cultural change? In the face of repressive regimes from Indochina to Vichy France, from Haiti to Cameroon, dissidents could face severe, or even lethal, punishment. How does the fear of denunciation give rise to coded writings that criticize and subvert the status quo?
In and beyond these contexts, how does fear cloud reason or induce clarity? Can it also have positive, not simply negative, effects? When is fear “natural” and when is it not? Who plays a role in shaping these perceptions? How and by whom is it incited and manipulated, diverted and channeled, coped with, suppressed and overcome? To what end?
For the 21st Annual Graduate Student Conference of the UCLA Department of French andFrancophone Studies, we seek to explore the reverberations of fear in French and Francophone literatures, languages, arts, cultures, and histories across time periods and disciplines. We understand fear to include empirical and conceptual engagements with the notions of terror, horror, panic, and phobia. We are interested in how these may be connected to creative endeavor, literary and artistic movements, political and economic gain, and aesthetic and cultural transformations. Our aim is to address concerns of importance to scholars in literature, history, film and media studies, art history, sociology, anthropology, gender studies, and philosophy.
Possible topics may include but are not limited to:
In what cases does fear underlie opinions, decisions, and reactions?
How is fear instrumentalized and exploited?
How does fear work covertly, surreptitiously, or secretly? How can it be disguised? In what ways does the need for aesthetic and social ideals of “purity” and “order” reflect underlying fears?
What causes fear to be politicized or depoliticized?
How does fear legitimate or justify? Unify or divide?
In what ways is fear an affective experience?
How does fear blend with other emotions and states, such as love, desire, obsession, and fascination?
When is fear unacknowledged or even suppressed?
In what ways does fear create confusion, incite hysteria, and/or suspend reason?
How does fear cause paralysis? Or can it provoke action?
How does fear limit expression? Conversely, how can it engender creative response?
When does fear lead to protection and security for some and an amplification of fear for others?
Please send an abstract (300 words or fewer) in English or French, along with your paper title, affiliation, contact information, and biography (75 words) to uclafrenchgradconf2016@gmail.com. Presentations should be no longer than 20 minutes in length.
Our deadline for submissions is July 15, 2016.
1.5 Conflict in discourse and discourse in conflict
Call for papers – Journal TIPA no 32, 2016
Tipa. Travaux interdisciplinaires sur la parole et le langage
https://tipa.revues.org/>https://tipa.revues.org/
Deadline Extended : August 16, 2016
Guest editors: Tsuyoshi KIDA* & Laura-Anca PAREPA**
*Language and Communication Science Laboratory (LCSL)-Institute for Comparative Research in Human and Social Sciences (ICR), University of Tsukuba, Faculty of Humanities and Social Sciences
**Japan Society for the Promotion of Science (JSPS) Research Fellow, University of Tsukuba, Faculty of Humanities and Social Sciences
Nowadays, conflict between individuals, countries or groups seems omnipresent. The reasons for this are numerous, be they religious, cultural, ideological, territorial, patrimonial or familial. Conflict manifests itself in numerous forms of expression and resolution, which can include diplomatic declarations, civil demonstrations, ideological clashes, family disputes, intercultural misunderstandings, lawsuits or other negotiations.
In the public or private sphere, conflict is triggered through the process of discourse being produced, disseminated, interpreted and amplified –therefore having an effect on the opinions and attitudes of its receivers. At the same time, human beings are inherently endowed with the ability to manage and overcome these conflicts through lexical choice, ways of speaking, non-verbal communication, deconfliction techniques and conflict resolution methods. In other words, conflict is mediated through discourse.
The thematic concept for volume 32 of TIPA –conceived following collaboration between a linguist and an expert in political discourse – proposes to focus on the relations between discourse and conflict, within various disciplinary frameworks, in order to address the following questions: What type of discourse engenders conflict? What are the features specific to conflictual discourse in terms of prosody, semantics, pragmatics, discursive or interactional structure? How can conflict be dealt with and resolved? How can identities and images be constructed or deconstructed through speech acts? How can lexical choice influence the success or failure of strategic narratives in an official speech?
These are just some of the questions to which linguistics and language sciences, as well as other neighbouring disciplines, can be sensitive and to which the scientific community may propose comprehensive answers by engaging in interdisciplinary research.
This call for papers is open to theoretical and/or empirical contributions coming from researchers and experts from a wide range of disciplines including but not limited to: discourse analysis (political, media, forensic, international relations), pragmatics, sociolinguistics, interactional analysis, rhetoric, semantics, intercultural communication, discourse prosody, multimodality, neurolinguistics, etc.
The language of publication will be either English or French. Each article should contain a detailed two-page abstract in the other language, in order to make papers in French more accessible to English-speaking readers, and vice versa, thus insuring a larger audience for all the articles.
Important dates
August 16: due date for submission of articles
October 15: notification of acceptance
Beginning of November: receipt of final version
December: publication.
Submission guidelines
Please send your proposal in three files to: tipa@lpl-aix.fr<mailto:tipa@lpl-aix.fr>
– one file in .doc containing the title, name and affiliation of the author(s).
– two anonymous files, in .doc and .pdf format
Instructions for authors can be found at http://tipa.revues.org/222
**********************
Extension de la date de soumission : 16 août 2016
Appel à contributions – revue TIPA n. 32, 2016
Tipa. Travaux interdisciplinaires sur la parole et le langage
https://tipa.revues.org/
Conflit en discours et discours en conflit
Éditeurs invités : Tsuyoshi KIDA* & Laura-Anca PAREPA**
*Language and Communication Science Laboratory (LCSL)-Institute for Comparative Research in Human and Social Sciences (ICR), University of Tsukuba, Faculty of Humanities and Social Sciences
**Japan Society for the Promotion of Science (JSPS) Research Fellow, University of Tsukuba, Faculty of Humanities and Social Sciences
Le conflit entre des personnes mais aussi entre des pays ou des groupes, paraît omniprésent de nos jours. Les raisons en sont multiples : religieuses, culturelles, idéologiques, territoriales, patrimoniales, familiales. Ces conflits se manifestent sous des formes diverses et variées à la fois d’expression et de remédiation, allant des déclarations diplomatiques, manifestations civiles, oppositions idéologiques aux querelles familiales, malentendus interculturels, procès à la cour, négociations.
Un discours produit aussi bien dans un espace public que privé se répand, s’interprète, est amplifié, et — influençant les opinions et modelant les attitudes des récepteurs — déclenche le conflit. Or, l’espèce humaine est, par sa nature, dotée d’une capacité à gérer et surmonter ces conflits à travers le choix lexical, la façon de parler, la communication non verbale, les techniques de désamorçage (deconfliction), les méthodes de résolution de conflit, la médiation à travers le discours.
Le numéro 32 des TIPA — dont l’idée de la thématique est née d’une collaboration entre un linguiste et un expert de discours politique — se propose de traiter des relations entre discours et conflit, à l’intérieur de différents cadres disciplinaires, afin d’apporter des réponses à des questions telles que : quel type de discours engendre un conflit ? Quels sont les traits spécifiques d’un discours conflictuel en termes de prosodie, sémantique, pragmatique, structure discursive ou interactionnelle? Comment identités et images sont-elles construites à travers un acte de langage ? Comment un choix lexical influence-t-il le succès ou l’échec de la narration stratégique d’un discours officiel ?
Ce sont seulement quelques-unes des questions auxquelles les sciences du langage et les disciplines voisines peuvent être sensibles et auxquelles la communauté scientifique peut apporter des réponses larges au travers de recherches interdisciplinaires. Nous attendrons des contributions théoriques et/ou empiriques venant de différentes disciplines : analyse du discours (politique, média, juridique, relations internationales…), communication, pragmatique, sociolinguistique, analyse des interactions, rhétorique, sémantique, communication interculturelle, prosodie discursive, multimodalité, neurolinguistique, etc.
La langue de publication sera soit le français, soit l’anglais. Chaque article proposera un résumé de 2 pages dans l’autre langue, afin que les textes en français soient plus accessibles aux lecteurs qui lisent l’anglais et inversement.
Dates à retenir
16 août : date limite pour soumission des articles
15 octobre : notification d’acceptation
Début novembre : version finale des articles
Décembre : publication.
Instructions aux auteurs
Merci d’envoyer trois fichiers à : tipa@lpl-aix.fr<mailto:tipa@lpl-aix.fr>
– un fichier en .doc contenant le titre, le nom et l’affiliation de l’auteur (des auteurs)
– deux fichiers anonymes, l’un en format .doc et le deuxième en .pdf,
Pour plus de détails, les auteurs pourront suivre ce lien : http://tipa.revues.org/222
1.6 States of Exceptions II: The Politics of Life
The Body of War:
Drones and Lone Wolves
An International Symposium
Lancaster University, 24–25 November 2016
13 November 2015: three suicide bombers blew themselves up near the Stade de France in Saint-Denis, Paris, killing themselves and a bystander, and triggering a series of violent actions that caused 130 casualties. 15 November 2015: the President of France, François Hollande, after defying the attacks ‘an act of war’ by the Islamic State, launched a three-month state of emergency and ‘Opération Chammal’, a huge airstrike campaign against ISIL targets in Syria. These two violent actions design a deformed and limitless theater of war, within which all distinctions and limitations laborated by International Law seem to disappear. It is not merely the loss of the fundamental distinction between combatants and civilians, that both suicide bombers and airstrike bombings signal. In the current situation, all the fundamental principles that gave birth to the Laws of War seem to collapse: spatial and temporal limitations of hostilities, proportionality of military actions, discrimination of targets, weapons and just methods to use them. In this way, the ‘enemy’, from a juridical concept, is transformed into an ‘ideological object’; his figure, pushed to a climax from both these ‘invisible’ and ‘mobile’ fronts, becomes absolute and de-humanized. Hollande, Cameron and Obama’s unwillingness to use ground troops against the ‘uncivilized’ (Kerry 2015) is mirrored by the ISIL call to intensify suicide missions against the ‘cowards’ (Dābiq, 12: 2015). But what lies behind the asymmetric confrontation between airstrikes and ‘humanstrikes’, behind the blurring of the distinction between the state of war and state of peace? What notion of humanity are the physical disengagement of the Western powers (with their tele-killing via drones and airstrikes) and the physical engagement of suicide bombers (ready to turn their bodies into a weapon) trying to convey? In other words, how and to what extent is there a connection between the automatization and biopoliticization of war operated by Western powers and the sacrificial nature of the conflict adopted by those who want to fight these powers? In this second part of the “States of Exception” project, our intention is to explore these questions in order to map the crucial transformations of warfare, of its ethical principles and methods of engagement.
Confirmed Keynote Speaker:
§ Derek Gregory, Peter Wall Distinguished Professor of Geography at the University of British Columbia and author of Violent Geographies: Fear, Terror, and Political Violence (Routledge).
The symposium will be held at Lancaster University, November 24-25, 2016. We invite potential participants to submit abstracts of no more than 250 words by August 15th, 2016 drawing upon, but not limited to, such issues as:
• Theatres of War: The New Spatialities and Temporalities of Warfare
• Mirror Images? Drones vs. Suicide Bombers
• Phenomenology of Drones
• New Perspectives on Ethics, Horror & Terror
• The Ubiquity of the Enemy: Lone Wolves and Self-Representing Terror
• The Collapse of International Law: What Enemy? Which Proportionality?
• The Body as a Weapon: The Immanentization of Martyrdom
• Phenomenology of Lone Wolves
• The End of Law: Rethinking Limitation, Proportionality and Discrimination
If accepted, participants are expected to send the full paper by October 15, 2016.
Please send abstracts with “States of Exception II” in subject line to bisagroup.cript@gmail.com
CRIPT website: https://bisagroupcript.wordpress.com/
2. Announcements
2.1 New Issue of Francosphères
Francosphères Volume 5, Issue 1 (June 2016) <http://online.liverpooluniversitypress.co.uk/toc/franc/5/1> is now available online.
Contents
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Editorial
<http://online.liverpooluniversitypress.co.uk/doi/10.3828/franc.2016.1?ai=sx&ui=1fa3&af=T>
Andrew Hussey
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Requiem for a requiem: Reading Djebar after death in Le Blanc de l’Algérie
<http://online.liverpooluniversitypress.co.uk/doi/10.3828/franc.2016.2?ai=sx&ui=1fa3&af=T>
Megan C. MacDonald
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‘Des fils invisibles nous relient’: Comparative memory in Caribbean life-writing
<http://online.liverpooluniversitypress.co.uk/doi/10.3828/franc.2016.3?ai=sx&ui=1fa3&af=T>
Sara-Louise Cooper
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Rethinking urgence: Algerian Francophone literature after the ‘décennie noire’
<http://online.liverpooluniversitypress.co.uk/doi/10.3828/franc.2016.4?ai=sx&ui=1fa3&af=T>
Joseph Ford
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Cette aveuglante absence de lumière: The politics of novelizing human rights violations in the former colonizer’s language
<http://online.liverpooluniversitypress.co.uk/doi/10.3828/franc.2016.5?ai=sx&ui=1fa3&af=T>
Brahim El Guabli
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J’irai cracher sur vos tombes and the Série Noire: Pseudonymy, pseudo-translation, pseudo-parody
<http://online.liverpooluniversitypress.co.uk/doi/10.3828/franc.2016.6?ai=sx&ui=1fa3&af=T>
Alistair Rolls, Marie-Laure Vuaille-Barcan, and Clara Sitbon
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Photophages: Tourists, natives, and stylistic quirks in Georges Perec’s Tentative d’épuisement d’un lieu parisien
<http://online.liverpooluniversitypress.co.uk/doi/10.3828/franc.2016.7?ai=sx&ui=1fa3&af=T>
Livi Yoshioka-Maxwell
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Book Reviews
<http://online.liverpooluniversitypress.co.uk/doi/10.3828/franc.2016.8?ai=sx&ui=1fa3&af=T>
Natalie Edwards, David Whitehouse, Anna-Louise Milne, and Khalid Lyamlahy
2.2 H-AfrArts seeking reviewers
H-AfrArts is seeking reviewers for books that focus on the Black
Atlantic. If you are willing to review (and meet a deadline) in this
subject area, please contact H-AfrArts Review Editor Jean Borgatti
(jborgatti@gmail.com).
2.3 Open Access postcolonial articles, Irish Journal of Francophone Studies
The Editorial Board of the Irish Journal of French Studies is delighted to let you know that the following articles dealing with francophone postcolonial studies are now available on-line at: http://www.ingentaconnect.com/content/irjofs/ijfs. Only the last two years (ie the articles by Ní Loingsigh and Ridon) are behind the ‘paywall’, all the others are fully Open Access and free to read.
- Aedín Ní Loingsigh, ‘Tourism Development and the Premier Festival Mondial des Arts Nègres’ (2015)
- Jean-Xavier Ridon, ‘Inappropriationet “diversalité” chez J.M.G. LeClézio’ (2015)
- Nicola Frith, ‘“Working through” Slavery: The Limits of Shared Memories in Contemporary France’ (2013)
- Martin Munro, ‘Exile, Return and Mourning in Aimé Césaire’s Cahier d’un retour au pays nataland Dany Laferrière’s L’Énigme du retour’ (2013)
- David Murphy, ‘Love, Trauma and War: The Tirailleurs sénégalaisand Sexual-Racial Politics in 1920s France’ (2013)
- Anna Cavness, ‘Boudjedra’s Cininc: Colonial madness in the Francophone Maghreb’ (2011)
- Roger Célestin, ‘Littérature-monde: Of concepts , big and little’ (2011)
- Jane Hiddleston, ‘Fanon, Nationalism and Humanism: The Paradoxes of the Postcolonial Intellectual’ (2010)
- Mairéad Ní Bhriain, ‘Public Opinion and Passive Complicity during the Algerian War: Simone de Beauvoir and the Djamila Boupacha Affair’ (2010)
- Kay Chadwick, ‘Mosques on the Margins? Islamic Religious Spaces and Identities in Paris’ (2006)
- Ruth Manning, ‘Interview with Maryse Condé’ (2003)
- Dora A. Carpenter-Latiri, ‘La Chanson maghrébine et le multiculturalisme en France’ (2002)
- Stéphanie Delayre, ‘Motif musical et écriture dans l’œuvre de Driss Chraibi: la tentation d’Amphion ?’ (2002)
- Mairead Seery, ‘Essence ordinairede Zebda: carburant pour une “République en panne”’ (2001)
- Agnès Maillot, ‘La presse française et le 17 octobre 1961’ (2001)
Lists of tables of contents for the IJFS, for your information, can be found at http://www.adeffi.ie/ijfrs-back-issues/.
Dr Maeve McCusker, Editorial team, IJFS
3. New Titles
3.1 Negro Anthology
ed. by Nancy Cunard
The Negro Anthology includes archives, reports, press and literature excerpts, photographs, statistics, political discourse, proverbs, brochures, and poems that express the true condition of blacks in America, Africa, and Europe during the 1930s.
The one hundred and fifty authors of the Negro Anthology are black, white, women, men, politically involved or not, athletes, journalists, anthropologists, historians, writers, poets, musicians, singers, scholars, and activists. Certain among them were colonized, discriminated, and segregated. Negro Anthology is the poetic-political work of one woman. Poet, collector of non-Western art, model, publisher, and journalist, Nancy Cunard embodies the modernity of the 1920s and serves as a unique bridge between the Anglo-Saxon and the French avant-garde. Published in English, the francophone versions of the texts (Crevel, Peret…) were translated by Beckett.
This work is not to this day accessible or well known – of 1000 copies printed, less than 100 were distributed; one incomplete 3/5 edition (1970) that did not respect the original composition of the work tarnished its poetic and political reception. These contributions have, apart from their obvious quality and diversity, not only historical value but also contemporary appeal. They constitute keystones in the debate on culture and globalization. Republishing Negro comprehensively, respecting its integrity and in its enirety, contributes to both patrimonial and poetic-political enrichment.
872 pages, 155 contributors 230 texts, more than 380 documents
99€* R
3.2 Frantz Fanon: Figure emblématique du XXe siècle à l’épreuve du temps
Sous la direction de Maurice Amuri Mpala-Lutebele et Antoine Tshitungu Kongolo
Ce numéro spécial de Recherches Linguistiques et Littéraires, revue scientifique de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines/Université de Lubumbashi, réunit des études et des textes signés par des chercheurs, des scientifiques, et des intellectuels émanant de cinq continents ; il invite, à sa manière, à relire Fanon, à repenser, voire à découvrir l’immense héritage de cet homme disparu si jeune.
Loin d’une approche adulatrice, ou fébrilement démystificatrice, le présent ouvrage propose une multiplicité de points de vue, pour ainsi contribuer à des lectures libérées autant que possible de redites et de clichés qui ont fini, dans certains cas, par figer le discours critique portant sur Frantz Fanon.
Passionné de langage, de poésie et de théâtre, écrivain et psychiatre, Fanon s’affirme à la fois singulier et pluriel. Les textes rassemblés dans cet ouvrage n’ont rien d’un monolithe. L’ensemble de ces textes évoque davantage une mosaïque. S’y esquisse une conversation autour de Frantz Fanon qu’autorise la diversité d’approches, de regards, et de générations ici convoquées à témoigner sur un héritage insigne.
Revue « Recherches linguistiques et littéraires »
Collection : Comptes Rendus
ISBN : 978-2-343-09566-0 • 37,50 € • 370 pages
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