1.9 Appel à contribution, Projet de « Dictionnaire ivoirien ».
1.11 Appel à contribution, 1er numéro de la revue InteraXXIons sur “L’esprit des révolutions”.
1.13 Appels à contribution, Autour de Suzanne Césaire (Volume collectif).
2.1 Lecturer in French, University of Liverpool.
2.3 Post-doctoral grants in French and Francophone studies.
3.4 CANCELLED, the Society for Caribbean Studies (SCS) Postgraduate Conference.
3.5 Call for Submissions for The 9th Annual Lawrence R. Schehr Memorial Award.
3.7 2020 ‘IMLR books’ Competition.
4.5 Walter van Beek, Henri Tourneux, Contes nouveaux des Kapsoki (Cameroun), Paris, Karthala, 2020.
4.7 Louis Mpala Mbabula, Initiation a la philosophie africaine, Editions Mpala, 2020.
1. Call For Papers/Contributions
1.1 Appel à communication, « Showcasing Empires: The legacy of colonialism in post-imperial societies », An interdisciplinary Conference for early career researchers, University of Birmingham (UK), 11th – 12th June 2020
This international conference “Showcasing Empires: The legacy of colonialism on post-imperial societies” will offer a unique platform for doctoral students, postdoctoral researchers and early career academics to discuss new directions of research in an area of investigation which has been remarkably dynamic in the last few years: colonial and postcolonial studies, imperial and global history and memory studies. The aim of this two-day conference (11th – 12th June 2020) is to reflect on the historiographical opportunities offered by the performance and representation of various empires throughout history, and the impact they had on the cultural and political practices of ex-colonies and ex-metropoles. This conference promotes academic exchange on questions relating to a variety of imperial polities (e.g. British, French, Spanish, Portuguese, Japanese etc.) in an interdisciplinary context. The interplay between the colonial past and the post-colonial present, and its mediated nature, will be at the heart of this event.
Organized in partnership with the University of Aix-Marseille, where the associated conference ‘Showcasing Empire’ was held on 20-22 February in Aix-en-Provence, this conference offers participants an excellent opportunity to present a paper, get some feedback on their doctoral and postdoctoral research, and to ask questions in a supportive environment while also networking with students and staff from both the University of Birmingham and beyond.
We welcome proposals from all disciplines and areas (including cultural studies, language and literature, history, politics, sociology…) which address issues related to the textual, artistic or political representations of empire, the imperial experience and its legacy. We encourage international comparisons and dialogue across disciplines to illuminate key questions such as identity, memory or migration, or methodological approaches.
Possible themes for papers might include (but are not limited to):
- Empire and image
- Empire in writing
- Exhibiting empire, past and present
- Empires in comparative perspective
- Impact of empire on culture, politics and society
- The interplay between ex-metropoles and ex-colonies in the post-colonial period
We welcome postgraduate researchers and early career researchers to apply. A limited number of bursaries will be available to assist with accommodation expenses.
If you would like to present at the conference, please submit an abstract of no more than 300 words along with your contact details and a brief biography of no more than 100 words, to dsr515@student.bham.ac.uk and SXM1276@student.bham.ac.uk by the deadline of Friday 27th March 2020. A decision on abstracts will be made by mid-April 2020.
1.2 Appel à communication, Colloque International Pluridisciplinaire Jeunes Chercheurs, « La Fracture en littérature et dans les sciences humaines », Formation doctorale : Littératures, Arts, et Imaginaires Culturels (L.A.I.C), Université Omar Bongo de Libreville 11 et 12 juin 2020.
« La misère de la philosophie » place la pensée marxiste à résoudre la question de la pauvreté, ce phénomène criard troublant l’ordre social et politique depuis l’avènement de la révolution industrielle et de la société bourgeoise (Emile Zola, Germinal). Cet héritage de Marx élucidé dans la onzième thèse, va connaître une fortune pragmatique dans les sciences sociales avec Bourdieu et Alain Minc, contestant le capitalisme au nom de la justice sociale. Inspiré par ces auteurs, contre ce fléau et voulant une France plus humaniste, Jacques Chirac sous le thème de : « La fracture sociale » en fera l’objet de sa campagne présidentielle en 1995.
Par ailleurs, la fracture sociale après cette terminologie politique en invite à explorer ce concept au sens pluriel. Sous ce biais, la définition du Littré l’identifie (fracture) à une rupture violente, à la cassure d’un os. Ce lexique biologique ou ostéologique (médical) cède le pas à une dimension géologique (cassure d’un os, schisme d’un relief), historique au sens de l’éclatement de l’empire colonial (Nicolas Bancel, Pascal Blanchard et Sandrine Lemaire, La fracture coloniale). Autant dire que la fracture répond à une complexité (Kundera, L’Art du roman), un mouvement déclinant la métamorphose du monde dans le passage de l’ancien au nouveau monde. Elle englobe la géographie, l’environnement ainsi que toutes les sciences humaines. Tout y est dans la lecture de la fracture, dans la création de l’univers et « les grandes époques de la nature » (Buffon, Histoire naturelle).
A travers cette polysémie (médicale, géologique, historique, sociale, etc.) se pose la question de la fracture, à partir de laquelle, il sera possible d’aborder la mondialisation au regard d’une actualité de rupture contemporaine (fracture numérique, crise écologique, réchauffement climatique, libre circulation des biens et des personnes, migration Nord/Sud, identités menacées ou meurtrière, démocratie guillotinée en Afrique…). Ce qui invite la littérature et les sciences humaines à des nouvelles explorations (thématique, philosophique, sociologique, etc.)
La fracture implique la créativité, l’esprit de progrès Dès l’Antiquité, en Grèce, lors de la guerre de Troie, elle surgit à travers la révolution des mentalités dans le passage des mythes à la raison. Dans L’Odyssée par exemple, c’est le tournant de la ruse triomphante d’Ulysse contre les dieux. Au Moyen- Âge, le roman courtois annonce une nouvelle façon de faire la littérature dans les châteaux et les cours de l’époque. Dans ce sillage, après la Renaissance, Don Quichotte de Cervantès, constitue la fin du roman courtois et le début du roman moderne, fracture par laquelle la littérature devient réinvention permanente, de Cervantès à Hugo (Romantisme), de Flaubert à Zola (Réalisme), de Robbe-Grillet à Sarraute (Nouveau roman), d’ Yves Berger à Jean-Christophe Rufin (Roman écologique).
Dans ce contexte, la fracture peut se lire comme une force de la pensée, un désir de changer la société, de bousculer les idées reçues, d’imposer des formes inattendues dans l’ordre des choses. C’est ainsi que dans l’histoire, les fractures s’imposent avec violence, comme des chocs, des tensions entre forces contradictoires pour créer du nouveau. Il s’ensuit parfois de l’instabilité, une menace de la paix civile, une négation du paysage républicain ou communautaire, une tension à l’origine des grands évènements de l’histoire : révolution française (1789) ; révolution Russe (1914) ; Seconde Guerre mondiale (1945) ; Mai 1968 ; la chute du mur de Berlin (1989)…
Du monde à l’Afrique, la même résonnance de ce que Michel de Certeau appelle le « malheur généalogique » : l’esclavage ; la colonisation, le néocolonialisme dont l’impact pèse encore sur la marche des Etats africains modernes. La décolonisation et le postcolonialisme sont aussi porteurs du même intérêt sociopolitique et épistémologique que rendent les travaux de Felwine Saar, d’Achille Mbembe ou de Souleymane Bachir Diagne. Ce discours de l’histoire, débouche sur la fracture énonciative (Georice Berthin Madébé) comme « changement de paradigme thématique et formel » dans la création littéraire africaine. Les bruits de l’histoire provoquent des séismes narratifs (Yambo Ouologuem, Ahmadou Kourouma, Sony Labou Tansi) renversant les académismes balzaciens ou hugoliens dans leur certitude « francocentriste ».
La fracture impose une relation critique, une remise en question, une transition dans les modèles de pensée, une nécessaire « archéologie des savoirs ». Les crises écologiques actuelles constituent encore une fracture : de la philosophie à l’anthropologie, surviennent de nouveaux épistémès qui valorisent le savoir des marges, les victimes de l’histoire, les déclassés de la raison cartésienne. Le retour aux connaissances antiques, suivant le sillon tracé par Levi Strauss (Tristes tropiques), Bruno Latour (Nous n’avons jamais été modernes), Philippe Descola (Par-delà nature et culture), Luc Ferry (Le Nouvel Ordre Ecologique) cristallise un renouvellement de la pensée. Toute fracture est fille de son temps et de son environnement. Autant dire que la fracture n’est jamais uniforme, chaque peuple la vit à sa manière dans le destin qui est le sien. On peut supposer que la fracture est le ciment de l’histoire humaine et de celui des savoirs sur l’homme, la société et son environnement.
L’enjeu de ce colloque, consiste à explorer les constantes de la fracture en rapport avec les crises ou mutations actuelles (transhumanisme, transsexualité, migrations, crise économique, approche genre, etc.). Cinq (5) axes d’intervention sont proposés :
Ecriture de la fracture en littérature ;
Schisme et révolution (approche genre, mondialisation et changement des mentalités) ;
Fracture sociale ;
Représentation de la fracture et crise contemporaine ;
Discours linguistique sur la fracture.
Informations pratiques
Vous adressez votre résumé de 250 signes au plus tard le 27 février 2020 aux contacts suivants : idoverts@gmail.com et regiscarlmo@gmail.com . Vous y indiquerez le titre et les mots clés du résumé de votre communication, votre affiliation institutionnelle et vos coordonnées.
27 mars 2020 : Avis du comité scientifique.
27 mai 2020 : Date limite d’envoi des articles retenus.
Coordinateurs scientifiques
Pierre-Claver MONGUI
Pierre NDEMBY MANFOUMBY
Comité scientifique
MOUSSAOUDJI BOUSSAMBA Jean- Rufin
NDJIBADI Rodolphe
TSOMAKOUSSOU Idovert Stone
MONZEO Régis Carl
MONDJO LOUNDOU Réal
MAKITA Idiata Patricia
IDOMBA MBOUKOUABO Claire Versuela
MEMBOUROU ADOKA Acif
NGOULOU NGAVOUKA Scheldon
MOUBEKA Jean de la Fleur
MOMBO MIHINDOU Yannick Belfegord
Comité d’organisation
MOUSSAOUDJI BOUSSAMBA Jean- Rufin
NDJIBADI Rodolphe Ghislain
TSOMAKOUSSOU Idovert Stone
MONZEO Régis Carl
1.3 Appel à communications, « Trentenaire des Conférences nationales en Afrique : pistes de relectures en Lettres, Langues, Arts et Sciences pour les à-venir possibles. », Université d’Abomey-Calavi (UAC), 25, 26 et 27 novembre 2020.
Envoi des propositions de résumé de communication : 15 avril 2020 au plus tard.
- Contexte et justification
En Afrique au sud du Sahara, les années 1990 sont celles de l’avènement des expériences démocratiques. Certes, des évènements internationaux majeurs, tels que la « perestroïka » (avril 1985-décembre 1991) de Mikhaïl Gorbatchev, la chute du mur de Berlin (novembre 1989) et le discours de La Baule (juin 1990) de François Mitterrand, créent l’environnement propice à la levée des vagues de contestation des régimes politiques sur le continent. Mais les facteurs endogènes sont, de loin, les éléments déterminants de la remise en cause en profondeur de l’ancien ordre des choses.
Au Bénin, d’où part cette expérience paradigmatique de la démocratie, la fin des années 1980 coïncide, pour l’Etat, avec une triple impasse : politique, économique et socio-culturelle. En réaction à cette crise multidimensionnelle, des soulèvements populaires se multiplient et se radicalisent, sous la férule des organisations estudiantines et syndicales. Le constat de la faillite du régime militaro-marxiste qui dirige le pays est flagrant et il lui faut trouver une porte de sortie salutaire pour tous, à moins de réprimer, dans le sang, le peuple qui a soif d’une nouvelle ère. La Conférence des Forces Vives de la Nation (CFVN) est alors initiée et préparée. Ses travaux se déroulent du 19 au 28 février 1990 à l’hôtel PLM Alédjo à Cotonou, capitale économique du Bénin.
————————————————
*Les enseignants concernés sont : MM. Adrien HUANNOU, Ascension BOGNIAHO, Guy Ossito MIDIOHOUAN, Pierre MEDEHOUEGNON, Gabriel BOKO, Bienvenu KOUDJO et Nouréini TIDJANI-SERPOS ; Mme Thécla GBIKPI-BENISSAN MIDIOHOUAN ; MM. Bernardin KPOGODO, Gabriel OROU-BAGOU et Mathias DOSSOU.
Ces assises, au terme desquelles un peuple proclame sa victoire sur la fatalité[1], interviennent comme un événement-charnière : la CFVN dit le requiem du régime militaro-marxiste et entonne l’aube nouvelle d’un régime politique promoteur des libertés individuelles et collectives : la démocratie.
Loin d’être un évènement secondaire, la CFVN est « un phénomène sui generis conservant une grande part d’originalité et non simplement copiée sur un modèle préexistant. »[2] Elle fait boule de neige. La décennie 1990 se révèle en effet très féconde en répliques plus ou moins réussies du modèle béninois. Sur le continent africain, plusieurs pays tiennent leurs assises nationales, notamment le Gabon (mars-avril 1990), le Congo (février-juin 1991), le Niger (juillet-novembre 1991), le Mali (juillet-août 1991), le Togo (juillet-août 1991), l’ex-Zaïre (août 1991-décembre 1992), actuelle République Démocratique du Congo (R.D.C.), et le Tchad (janvier-avril 1993), etc. Jusqu’à ces dernières années, le paradigme de la CFVN continue d’être proposé ou simplement évoqué par des hommes politiques africains, comme c’est récemment le cas en Algérie, avec la lettre à la nation du 11 mars 2019 de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika.
Principalement animés et portés par les intellectuels et les leaders politiques de tous bords, les processus démocratiques en Afrique connaissent cependant des destins variés[3]. En outre, les reconfigurations des champs politiques ont des répercussions majeures sur ceux littéraires et artistiques, lesquels contribuent à leur tour à façonner les imaginaires collectifs des « libéralisations politiques », des « démocratisations », des « transitions démocratiques » ou des « démocraties consolidées »[4]. Trente ans après, il ne serait plus pertinent de continuer à considérer uniquement ces assises comme une « affaire à suivre »[5]. Des bilans critiques sont déjà (et continueront d’être) établis à divers niveaux, en l’occurrence sur la dynamique des interactions entre les sphères gouvernementales, créatives, livresques et purement imaginaires. Comment, par exemple, les artistes, les hommes de Sciences et de Lettres du continent ont-ils, dans leurs œuvres respectives, contribué à former dans la conscience populaire des « visions du monde » mobilisatrices qui ont servi de terreaux aux diverses « actions collectives »[6] ayant débouché sur l’organisation des Conférences nationales ? Au lendemain de la tenue de ces assises et sous l’effet conjugué de la mise en œuvre des recommandations qui en sont issues, comment se sont reconfigurés les champs (politiques, artistiques et littéraires), ces structures « de relations objectives permettant de rendre compte de la forme concrète des interactions »[7] entre différents agents ? Enfin, existe-t-il encore aujourd’hui une conscience mémorielle des CFVN manifestée par les auteurs d’œuvres de l’esprit et, si oui, quelles en sont les modalités et les perspectives de développement envisagées pour les Etats africains ?
Ce colloque entend saisir l’occasion des trente (30) ans de ces assises nationales à portées internationales pour réaliser des rappels et des analyses favorables à une relecture de l’histoire afin d’interroger le présent et se projeter dans les possibles à-venir.
[1] Albert Tévoédjrè (Présenté par), Rapport de synthèse de la Conférence des Forces Vives de la Nation. Nous avons vaincu la fatalité, Cotonou, Plaquette réalisée sur les presses de l’Imprimerie Notre Dame, 1990, p.24.
[2] Mamoudou Gazibo, « La libéralisation et la Conférence nationale », in Les paradoxes de la démocratisation, en ligne sur https://books.openedition.org/pum/15087?lang=fr, [Consulté le 26 octobre 2019 à 9h09mn].
[3] Julien Morency-Laflamme, La démocratisation au Togo et au Bénin. L’influence des stratégies des groupes d’opposition, Sarrebruck, Editions Universitaires Européennes, 2011, 107p.
[4] Id., pp.15-18.
[5] F. Eboussi Boulaga, Les Conférences Nationales: une affaire à suivre, Paris, Karthala, 2009.
[6] Richard Banegas, « Action collective et transition politique en Afrique. La conférence nationale du Bénin », Cultures & Conflits [En ligne], 17 | printemps 1995, mis en ligne le 04 mars 2005, consulté le 20 novembre 2019. URL : http://journals.openedition.org/conflits/320 ; DOI : 10.4000/conflits.320
[7] Pierre Bourdieu, Les règles de l’art. Genèse et structure du champ littéraire, Paris, Seuil, 1998 (2ème édition), p. 299.
- Objectifs
Le colloque se veut un cadre de réflexions et de débats fédérateur de compétences pluridisciplinaires. Livrant donc le thème « Trentenaire des Conférences nationales en Afrique : pistes de relectures en Lettres, Langues, Arts et Sciences humaines pour les à-venir possibles » aux analyses perspicaces de spécialistes des lettres, des langues, des arts puis des sciences, ce colloque vise à :
caractériser le modèle sui generis qu’est la CFVN du Bénin au regard des autres conférences nationales qu’elle a inspirées et peut encore inspirer ;
décrire les reconfigurations des champs littéraires et artistiques au lendemain de la tenue de ces assises nationales ;
évaluer les options et orientations décidées à la CFVN à l’aune des programmes de gouvernement de ces 30 dernières années ;
analyser les procédés et enjeux à l’œuvre dans les discours du réel ou de la fiction sur la CFVN.
- Les axes
Aucun axe de relecture des événements mémorables que sont les Conférences nationales des Forces Vives n’est à exclure des débats du colloque tant qu’il offre un point de liaison avec l’un des objectifs déjà déclinés. Cependant les propositions de communication peuvent prioritairement essayer de s’inscrire dans l’un des quatre axes suivants :
Axe 1 : La CFVN du Bénin face aux autres Conférences nationales : singularité d’un modèle et possibles actualisations
Axe 2 : Champ politique et champs littéraire et artistique : reconfigurations, évolution et perspectives
Axe 3 : Bilan des options de développement de la CFVN du Bénin et des autres Conférences nationales en Afrique
Axe 4 : Lectures des discours du réel ou de la fiction sur la CFVN du Bénin et des autres Conférences nationales en Afrique
- Les modalités de participation
Les propositions de communication devront comporter un titre, les nom et prénoms de l’auteur, l’institution d’attache, un résumé de 300 mots au maximum, des mots-clés et une courte notice biobibliographique. Rédigées en français, les propositions de communication sont attendues, par courriel, pour au plus tard le 15 avril 2020 à l’adresse suivante : colloque.cfvnbenin@gmail.com . Les notifications parviendront aux auteurs le 30 avril 2020.
Les frais d’inscription au colloque sont de 30 000 francs CFA (46€) pour les enseignants-chercheurs et de 15 000 francs CFA (23€) pour les auditeurs de Master et les doctorants. Ils couvriront le kit, et les services de pause-café et de déjeuner. Les frais de transport et d’hébergement sont à la charge des participants étrangers.
- Le Comité scientifique
Président : Professeur Mahougnon KAKPO, Université d’Abomey-Calavi ;
Vice-Président : Dr (M.C.) Raphaël YEBOU, Université d’Abomey-Calavi ;
Membres :
Professeur Maxime da CRUZ, Université d’Abomey-Calavi
Professeure Odile DOSSOU GUEDEGBE, Université d’Abomey-Calavi ;
Professeur Okri Pascal TOSSOU, Université d’Abomey-Calavi ;
Professeur Kazaro TASSOU, Université de Lomé ;
Professeure Koutchoukalo TCHASSIM, Université de Lomé ;
Professeur Adiaba Vincent KABLAN, Université Alassane Ouattara de Bouaké ;
Professeure Aimée-Danielle LEZOU KOFFI, Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody-Abidjan ;
Dr (M.C.) Mylène DANGLADES, Université de Guyane
Dr (M.C.) Henri ASSOGBA, Université Laval, Canada ;
Dr (M.C.) Anicette QUENUM, Université d’Abomey-Calavi ;
Dr (M.C.) Samuel DJENGUE, Université d’Abomey-Calavi ;
Dr (M.C.) Ariane DJOSSOU SEGLA, Université d’Abomey-Calavi ;
Dr (M.C.) Ferdinand KPOHOUE, Université d’Abomey-Calavi ;
Dr (M.C.) Simplice AGOSSAVI, Université d’Abomey-Calavi ;
Dr (M.C.) Rogatien TOSSOU, Université d’Abomey-Calavi ;
Dr (M.C.) Moussa GIBIGAYE, Université d’Abomey-Calavi ;
Dr (M.C.A.) Arsène Joël ADELOUI, Université d’Abomey-Calavi ;
Dr (M.C.) Laurent Fidèle SOSSOUVI, Université d’Abomey-Calavi.
- Le Comité d’organisation
Président : Dr (M.-A.) Fernand NOUWLIGBETO, Chef du Département des Lettres Modernes, Université d’Abomey-Calavi.
Vice-Président : Dr Romain Dédjinnaki HOUNZANDJI, Chef adjoint du Département des Lettres Modernes, Université d’Abomey-Calavi ;
Membres : Dr (M.C.) Charles BABADJIDE, Université d’Abomey-Calavi ;
Dr Roger KOUDOADINOU, Université d’Abomey-Calavi ;
Dr Bertin ELOMON, Université d’Abomey-Calavi ;
Dr Sylvestre DJOUAMON, Université d’Abomey-Calavi ;
Dr Rose Ablavi AKAKPO, Université d’Abomey-Calavi ;
Dr (M.-A.) Hyacinthe OUINGNON, Université d’Abomey-Calavi ;
Dr Armand ADJAGBO, Université de Parakou ;
Dr Mathieu Yaovi AYESSI, Université d’Abomey-Calavi ;
Dr Sévérin Houessou AKEREKORO, Université d’Abomey-Calavi ;
Dr Tatiana Gniré DAFIA KAKPO, Université d’Abomey-Calavi ;
Dr Jean-Pierre Ezin DOTCHE, Université d’Abomey-Calavi ;
Dr Salim Manuel José da SILVA, Université d’Abomey-Calavi ;
Dr Judith BIDOUZO SOGNON-DES, Université d’Abomey-Calavi ;
Dr Bio Sourou Oladélé YAYI, Université d’Abomey-Calavi ;
Dr Richard GBETEY, Université d’Abomey-Calavi.
1.4 Appel à communication, Conference organised by The Institute for Black Atlantic Research (IBAR), the Asia Pacific Studies Institute and the Centre for Migration, Diaspora and Exile (MIDEX), “Race and the Anthropocene”, the University of Central Lancashire, Preston, 24-25 July 2020.
The Institute for Black Atlantic Research (IBAR), the Asia Pacific Studies Institute and the Centre for Migration, Diaspora and Exile (MIDEX) are pleased to announce that they will jointly host a two-day conference on the theme of “Race and the Anthropocene” (24-25 July 2020) at the University of Central Lancashire, Preston.
Keynotes speakers will include Jamaican-born poet and novelist Prof Kei Miller (University of Exeter) and British-Caribbean poet and academic Dr Karen McCarthy Woolf, Fulbright All-Disciplines Scholar, UCLA.
We welcome submissions of abstracts for 20-minute presentations, both scholarly and creative.
Please send a 250-word abstract and a 150-word biography to ibaruclan@uclan.ac.uk until Friday, April 10th.
For more details and the full CFP, please visit https://ibaruclan.com/cfp-the-anthropocene-and-race-conference/
1.5 Appel à communication, « The Body at Work: Gender, Labour, Migration », University of London, Paris, 20 November 2020.
Keynote Speaker: Manuela Martini, Université Lumière Lyon 2
What constitutes work and how is it valued? Who relocates for work – under what conditions and with what results? What are the physical and psychic effects of certain kinds of labor? Reflecting deep concerns with the reach of capital, in both its colonial and neo-colonial/global guises, the aim of this study day is to pose questions about how bodies are identified, exploited, and displaced across different regimes of labour. From sex work to construction, from agricultural day labour to domestic services, such regimes often depend on a mass of unseen workers. They also increasingly rely on the transfer of labour power from poorer (and often formerly colonized) countries to wealthier ones. We seek to make visible the invisible work sustaining the new global economy and to interrogate the relationship between the free flow of capital and the limited mobility of the working poor.
The committee welcomes proposals addressing intersections between gender, labour, and migration in France/Europe and the francophone global south from a range of disciplinary perspectives, including cultural studies, history, literature, and visual culture. Possible topics include (but are not limited to):
Remuneration and the value of work
Reproductive labour
The feminization of poverty
Gendered experiences of migration
Sex, work, and sex work
Trafficking and the rescue industry
Conscription and forced migration
Mobility and the global economy
Dignity and resistance within exploitative labour conditions
Please send a brief bio-bibliography and proposals of 250 words for 20-minute papers in English or French to leslie.barnes@anu.edu.au by 4 May 2020.
Le corps à la besogne : Genre, travail, migration
Université de Londres, Paris
20 novembre 2020
Séance plénière : Manuela Martini, Université Lumière Lyon 2
En quoi consiste le travail et comment l’évaluer ? Qui se déplace pour le travail – sous quelles conditions et avec quels résultats ? Quels sont les effets physiques et psychiques de certaines formes de travail ? Reflétant des préoccupations profondes au sujet de l’étendu du capital, dans ses contextes coloniaux et néocoloniaux/globaux, le but de cette journée d’études est de poser des questions sur l’identification, l’exploitation, et le déplacement des corps à travers plusieurs régimes de travail. De la construction au travail du sexe, du travail agricole aux services domestiques, de tels régimes s’appuient souvent sur une masse de travailleurs invisibles. Ils s’appuient également de plus en plus sur un transfert de la main d’œuvre des pays pauvres (et souvent anciennement colonisés) aux pays plus riches. Nous cherchons à rendre visible le travail invisible qui soutient la nouvelle économie globale et à interroger la relation entre la circulation libérale du capital et la mobilité restreinte de la classe ouvrière.
Les propositions de communications pourront porter sur les pistes de recherche et de problématisation à l’intersection des thèmes du genre, du travail et de la migration en France/Europe et dans le monde francophone. Elles pourront aborder le sujet sous des perspectives disciplinaires différentes, y compris l’histoire, les études littéraires, les études culturelles, et les études visuelles. Des pistes possibles seraient (mais ne se limitent pas à) :
La rémunération et la valeur du travail
Le travail reproductif
La féminisation de la pauvreté
Le genre et l’expérience de la migration
Le sexe, le travail, et le travail du sexe
La conscription et la migration forcée
La mobilité et l’économie globale
La dignité et la résistance au sein des conditions d’exploitation subies par des ouvriers
Les propositions de communication (250 mots maximum, pour des interventions de 20 minutes en anglais ou en français) accompagnées d’une brève bio-bibliographie sont à adresser avant le 4 mai 2020 à leslie.barnes@anu.edu.au.
1.6 Appel à communication, « The Ends of Autonomy, The Past, Present and Future of Freedom », Warwick University , 7-8 of July, and Monash University 15-16 of December.
Call for Papers
Twin cross-disciplinary colloquia at Warwick University, UK (7-8 July 2020) and Monash University, Australia (15-16 December 2020) will explore the genealogy of ideas of freedom, autonomy, liberation and emancipation, current challenges to these values, and prospects for their future.
http://bit.ly/theendsofautonomy
Keynote speakers
Louise Amoore (Warwick colloquium)
Peter Hallward (Warwick colloquium)
Mark Andrejevic (Monash colloquium)
Clive Hamilton (Monash colloquium)
Rationale
Ideas of autonomy and liberation are central to the self-understanding of modern individuals and societies. While some seek liberation from social oppression and injustice, others lay the emphasis on liberating the individual from big government and red tape. Policies and ideologies are commended or condemned on the basis of their emancipatory potential; wars and insurgencies alike are justified in the name of liberation; technology is marketed as a means of increasing our freedoms. The modern West finds its identity in having been liberated from a series of historical oppressions: subsistence living, slavery, racial segregation, the oppression of religious minorities, women, LGBTQI+ individuals and, increasingly, animals. All of these liberations shape the developing emancipation narrative of late modernity. Variations on this liberation narrative can be traced back through its liberal and Marxist inflections to the French and American Revolutions, to the scientific revolution and the English Civil War, to the Protestant Reformation, to the Christian idea of salvation, the Greek polity and the Hebrew exodus.
However, even as the modern emancipation narrative breaks new ground in movements such as #metoo, or for LGBTQI+ rights and animal liberation, ideals of autonomy and liberation face a series of acute, escalating and interrelated challenges:
- The threat of ‘terrorism’ is used to justify a state of exception and surveillance in which individual freedoms of movement and expression are curtailed;
- Neoliberalism, while vaunting its emancipatory credentials, creates inequalities and social conditions that foster unfreedom;
- Online communication is subject to controls and policies instituted by private corporations, heralding a new age of ‘surveillance capitalism’ (Zuboff) in which the behaviours of individuals and groups are predicted and manipulated for profit, and ‘algorithmic governmentality’ (Rouvroy & Berns) describes a new mode of social management.
- The global public health response to COVID-19 deploys an array of measures both of containment and surveillance (quarantine, self-isolation, lockdown, testing, tracking etc.) to enact novel states of exception.
- The global climate emergency is giving rise to social debates which question the limits of autonomy, including flight shaming, car shaming, ecologically motivated vegetarianism and veganism, and social pressure for families to limit the number of children they bring into the world. New technologies of human anthropotechnical enhancement raise related issues, including the freedom of one individual to determine the conditions of existence of another.
Paper proposals
Proposals are welcomed for individual papers of 20 minutes, or for themed panels, in any discipline or combination of disciplines in which the problems and prospects of freedom, autonomy, liberation and emancipation can be traced, including (but not limited to) philosophy, politics, literary and film studies, sociology, information technology, economics, the arts and the biological and physical sciences. Proposals should include a title, abstract, your name, affiliation and contact information. For individual papers, please submit an abstract of 250-300 words, clearly outlining the argument and relevance of your paper to the colloquium’s concerns. For panel proposals, please submit a 200-word explanation of the relevance and coherence of the panel, as well as 250-300 word abstracts for each of its papers. Please also indicate at which of the two colloquia you would like to present. It is envisaged that a selection of papers from the two colloquia will appear in a collected volume with a major publisher. The Warwick colloquium will focus especially on 1) the history of freedom, autonomy, emancipation and liberation, and 2) technology, AI, algorithms and freedom. The Monash colloquium will focus especially on 1) sustainability, climate and freedom, and 2) surveillance, extremism and freedom. However, each colloquium will also include a small number of presentations outside these areas. Presentations on issues related to COVID-19 are welcome at both colloquia.
Submission deadlines
All submissions must be received by 1 May 2020 for the Warwick colloquium, and by 1 October 2020 for the Monash colloquium.
Send all submissions to theendsofautonomy@gmail.com
For further information please contact
Warwick: Oliver Davis o.davis@warwick.ac.uk
Monash: Christopher Watkin chris.watkin@monash.edu
1.7 Appel à contributions, « Le discours scientifique comme pratique intermédiale en arts, lettres et sciences humaines »
Parce qu’ils s’inscrivent dans l’histoire du Verbe, les différents types de succédanés de celui-ci se présentent comme des lacis interdiscursifs sur le double plan paradigmatique et syntagmatique, dont une des plus parfaites illustrations est le discours artistique qui, depuis quelques décennies, fait l’objet d’intenses études intermédiales. Or, le discours scientifique est un de ces succédanés. Ne peut-on alors envisager de le soumettre aussi au crible de l’intermédialité en tant que fait et réflexion sur ce fait ? On peut bien l’envisager dans les mêmes conditions que les autres discours institutionnels, à l’instar du discours artistique, et postuler cependant que le fait intermédial y est aussi spécifique. D’où ces questions de recherche : qu’est-ce que le fait intermédial ? Quelle est la spécificité du discours scientifique en tant que succédané du Verbe et discours institutionnel ? En quoi est-il intermédial ? En quoi le principe intermédial participe-t-il à cette spécificité ? En quoi ce principe est-il spécifique ici ? Quelles peuvent être les implications heuristiques et herméneutiques du regard intermédial sur le discours scientifique ? On posera que le discours intermédial relève de codes médiatiques différents ; que le discours scientifique est institutionnellement original, ouvert, rationnel, métadiscursif et interdisciplinaire ; que sa nature intermédiale réside en cela ; que cela est un phénomène du noumène intermédial ; que ce noumène est spécifique ici en ce qu’il relève, non pas de la création, mais de l’heuristique et de l’herméneutique ; et que la perspective intermédiale peut justement aider à mieux appréhender cette heuristique et cette herméneutique scientifiques. D’où les outils d’analyse tels que l’interdiscursivité, l’interdisciplinarité, l’intermédialité (transmédialité, intermatérialité, re-médiation, etc.), l’épistémologie des sciences, etc. Et d’où le plan d’ensemble du projet et les axes de réflexion non exhaustifs ci-après :
I – Méthodologie générale de la recherche
II – Analyse des grands discours scientifiques de tous les temps
III – Perspectives heuristiques et herméneutiques de l’ntermédialité en arts, lettres et sciences humaines.
Adresses d’envoi des propositions : gfranguiyoba@yahoo.fr , fokuero@yahoo.fr , jiatsajiokeng_al@yahoo.fr
Date limite d’envoi des propositions : 30 mars 2020
Avis du comité scientifique : 15 avril 2020
Remise des articles : 15 mai 2020
Publication du volume : 15 décembre 2020
Responsable : Centre de recherche en littérature comparée (CERLICO) de l’École normale supérieure de Yaoundé, BP 47 Yaoundé (Cameroun).
1.8 Appel à contributions, « The Afterlives of Anticolonial Aesthetics », Special Issue: Interventions: International Journal of Postcolonial Studies, (2021/2)
Guest Editors: Patrick Crowley and Carlos Garrido Castellano
This special issue will examine the ways in which anticolonial thought and praxis have continued to inform aesthetics and creative processes. It seeks to think of decolonization as an ongoing collective project allowing us to challenge and critique more recent configurations of coloniality.
This special issue will ask how anticolonial aesthetics have been put to work and continue to be rethought and applied in ways that shape non-canonical forms of visual and literary creativity. Our objective is to examine how such forms of cultural productions have allowed for a redefinition of the role of the artist/writer in recent mo(ve)ments that draw from anticolonial aesthetics. The contemporary art vocabulary we commonly use to deal with issues of collective creativity, artistic labor, creativity’s social transformative role or art’s performative and activist potentiality owes much to the complex climate of uncertainty and possibility that permeated anticolonial experimentation (1940s-1960s) with alternative cultural forms. We are thinking here of how decolonization played a central role in leveraging mid-twentieth century cultural debates on cultural creativity, civic agency and collective participation.
How do contemporary creative practices and movements incorporate anticolonial aesthetics in order to think about alternative futures and progressive social transformation? How can we make sense of anticolonialism nowadays, when coloniality seems all the more present, not just as a legacy coming from a (not so) distant past, but also as a thriving threat? How can it contribute to the understanding of a current historical time of racial capitalism and selective state violence, massive marginalization, selective environmental degradation and hardening border policies? Do we need to continue posing the ‘anticolonial question’?
Without attempting to dematerialize anticolonialism, this special issue situates itself within recent (and not so recent) criticism that understands decolonization as an heterogeneous and untimely project (Wilder) still resonating in our present. The ‘anticolonial question’ has been haunting our present for a long while, as David Scott, among others, has examined. In this sense, we aim for a strategic repositioning of the aesthetics of anticolonialism, one that could bring its potential back to our present so as to envisage alternative futures. In a similar vein, we draw from the work of Cedric Robinson, Nelson Maldonado-Torres, Rumina Sethi and Natalie Melas, in order to identify and understand the anticolonial process as an ongoing process that is both productive and realistic. A way of thinking of, and out of, our utopia-less present.
The Afterlives of Anticolonial Aesthetics will include a group of leading specialists in literature, art and cultural studies who have already committed to this special issue. We are now looking for a limited number of additional contributions related to some of the following topics:
— The “Anti” in the “Post.” Anticolonialism’s Postcolonial Afterlives
— The Logic of Practice. Learning from Anticolonial Experience and Praxis
— In Praise of the Small “a”. Creativity, Decolonization and Anarchism
— Decolonization and/in the Decolonial
— Gendering the Visual Register of Decolonization
Please send an abstract of 300 words to Patrick Crowley and Carlos Garrido Castellano by 15 April 2020. First drafts of accepted articles to be submitted by 30 November 2020.
1.9 Appel à contribution, Projet de « Dictionnaire ivoirien ».
Argumentaire.
Ce projet de « dictionnaire ivoirien » situe la question de langue dans une approche pragmatique de la langue ‘’française’’ parlée et lu en Côte d’Ivoire depuis plus d’un demi-siècle ; c’est-à-dire des premiers explorateurs à nos jours. C’est aussi la langue des écoles et universités, de la médecine, de la recherche scientifique, des arts et de la mode entre autres. Il en découle que c’est même elle qui présente et parle au nom des cultures et langues locales.
Elle a été admise comme « langue officielle » dès l’accession du pays à l’indépendance politique ; précisément le 07 août 1960 comme dans presque tous les Etats négro-africains. Adou Diouf, alors premier responsable de la « francophonie », présentant cette langue, la désignait bonnement comme une sorte de « butin de guerre » pour les Négro-africains ; elle serait donc devenue pour bien des raisons, un patrimoine africain et donc, tout aussi ivoirien en Côte d’Ivoire que malien au Mali ou togolais au Togo pour nous limiter à ces exemples. Ce qui n’est pas faux en soi d’autant plus que la langue est aussi vivante qu’un corps social ; c’est-à-dire qu’elle peut guérir de ses blessures, s’adapter à toute forme de pression et d’oppression ou changer de reflet selon l’environnement voire porter merveilleusement la psychologie du peuple qui l’invente et la porte.
C’est justement ce facteur qui inquiète et interpelle au plan dialectique. D’autre part, qu’est-ce qu’un « butin » sinon un ensemble de prises faites chez un tiers militairement défait ! Or, nos ancêtres n’ont pas gagné la guerre contre la colonisation autant que la langue française n’est pas notre patrimoine. Pour que cela fût possible en théorie, il eût fallu que nous fussions capables de participer à la destinée des mots en usage, à l’adoption des règles de grammaire et d’orthographe ou même à la fixation de la phonétique. Adopter donc une posture hardie pour quelques raisons que ce soit, c’est en partie faire preuve d’imposture.
Mais là où Diouf à raison et avant lui, Senghor lui-même, c’est dans l’évidence de la réinvention quotidienne de cette langue aussi bien dans les imaginaires locaux que dans l’histoire de nos pays. Ce même phénomène a cours entre les langues locales parfois. C’est pourquoi, ce à quoi invite ce projet, c’est de faire ce que firent les français eux-mêmes autour du XVIème à un moment où leurs langues locales comme le Picard, le Lorraine, la langue d’oïl, la langue d’oc entre autres, étaient subverties par le latin et le grec.
Sous l’impulsion d’écrivains dont Clément Marrot et plus tard Ronsard, il s’est agi de « piller l’Italie » de sa langue, de sa culture, de ses bonnes mœurs, de son imaginaire poétique. C’est pourquoi, en lieu et place d’un « butin » ou d’un quelconque « pillage », ce projet invite à considérer la langue française comme un bien modeste « héritage » dont nous n’aurions pas été capables de nous défaire aussi promptement de toute façon. Ce faisant, il convient de nous repositionner dans et à travers elle, en gardant à l’esprit les fondements de l’indépendantiste littéraire en tant que courant littéraire et idéologique post-négritudien.
Dans la réalité des faits, et dans la pratique des usages, cette langue coexiste avec nos langues et notre imaginaire depuis leur rencontre historique. Mais cela donne naissance à « un parler si spécifique » aujourd’hui qu’il ne peut ni être le « français des français » ni celui d’aucun autre territoire ou peuple. De fait, peu importe notre familiarité à cette langue aujourd’hui, peu importent les copulations éventuelles avec nos langues et au-delà, notre imaginaire, il faut pouvoir la revendiquer et l’assumer. De toute évidence nous avons au plan phénoménologique, une langue qui possède comme toute langue, des codes propres, tirés de notre lecture de l’histoire et de nos aventures heureuses ou malheureuses sur l’échelle de l’histoire.
Pour cela, le Centre de Poétique et d’Etude en Concepts Langages (CPECL) appelle à une contribution de chercheurs, d’hommes de Lettres et de culture de Côte d’Ivoire, d’Afrique de l’Ouest et au-delà, de toute l’Afrique francophone et de la diaspora pour la constitution d’un « dictionnaire ivoirien » autour des auteurs ci-après : LANGUI Konan Roger (Ecrivain, Enseignant Chercheur, Directeur du CPECL), TOH Bi Emmanuel (Ecrivain, Enseignant Chercheur), Etty Macaire (Président de l’Association des Ecrivains de Côte d’Ivoire), Josué Guébo (Ecrivain, ancien Président de l’Association des Ecrivain de Côte d’Ivoire).
Toutes manifestation d’intérêt doit nous parvenir au mail suivant klangui@yahoo.com du 1er mars au le 08 mai 2020 plus tard.
1.10 Appel à contribution pour un volume collectif, Raconter les politiques conflictuelles en Afrique, Regards croisés.
L’Afrique a traversé des périodes troubles, des guerres et des révolutions générées par le rêve d’indépendance ou de démocratie, que les plumes des historiens, romanciers, politologues ou sociologues ont tenté de circonscrire. L’expérimentation des régimes politiques totalitaires, l’émergence des figures des leaders contestables et contestés, ont généré des conflits intérieurs auxquels les sociétés ont réagi à leur manière. Les relations de voisinage ont été et sont encore une autre source de conflits extérieurs. Les entraves aux droits de l’homme, de l’enfant et des femmes ont fait souvent la une des journaux et le sujet des livres. Les littératures en ont rendu compte, à leur façon, se constituant dans un miroir, parfois à verres grossissants, de cette réalité politique. L’engagement littéraire s’est affirmé par écrit ou de vive voix à côté des débats des historiens, politologues, sociologues, ethnologues. En même temps, l’opération de représentation à travers le récit et le discours politique et sociétal a permis aux différents forces politiques et milieux intellectuels de se frayer un chemin et parfois de devenir hégémoniques.
Nous envisageons une démarche transversale dans l’analyse des réalités politiques de l’Afrique d’hier et d’aujourd’hui, dans le but d’enrichir le panorama existant avec des nuances et des théories appartenant à des chercheurs qui s’intéressent à la vie et à la culture africaines.
Calendrier :
– 1er avril 2020 : envoi des propositions de 15-20 lignes ainsi qu’une notice bio-bibliographique de dix lignes (appartenance, centres d’intérêt, publications).
Adresse d’envoi : simonajisa@yahoo.fr
– 1er mai 2020 : annonce des propositions retenues par le comité scientifique et envoi des consignes.
– 20 juillet 2020 : envoi des articles (30.000 caractères espaces inclus).
– 1er septembre 2020 : annonce des articles retenus en vue de publication.
Comité scientifique :
Simona Jișa, Université Babeș-Bolyai, Cluj-Napoca, Roumanie
Sergiu Mișcoiu, Université Babeș-Bolyai, Cluj-Napoca, Roumanie
Modibo Diarra, Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako, Mali
1.11 Appel à contribution, 1er numéro de la revue InteraXXIons sur “L’esprit des révolutions”.
INTERAXXIONS est la revue académique à comité de lecture de la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth Faculté des lettres et des sciences humaines-FLSH – USJ. Revue scientifique, pluridisciplinaire et semestrielle, InteraXXIons entend, face à la complexité des temps présents, permettre un décloisonnement des disciplines des sciences humaines pour saisir les dynamiques contemporaines au Moyen-Orient dans un monde fait d’hybridité et de mobilité. Avec ses comités (scientifique, de lecture, de rédaction), InteraXXIons réaffirme sa conviction que les disciplines engagées dans son projet éditorial permettent aux recherches et chercheurs qui les mènent de porter une voix différente dans la production intellectuelle ayant principalement le Moyen-Orient comme aire géographique d’intérêt. La langue retenue est le français principalement mais d’autres langues (comme l’anglais ou l’arabe) sont également envisageables.
Cet appel à contributions concerne le premier numéro de la revue.
Argumentaire
Révolution n.f. (latin revolutio, de revolvere, ramener en arrière) : Changement brusque et violent dans la structure politique et sociale d’un État, qui se produit quand un groupe se révolte contre les autorités en place et prend le pouvoir.
Larousse, 2020
Le XXIème siècle est le théâtre de nombreux mouvements de contestation qui essaiment à travers le monde, révélant un malaise quasi généralisé de nombreuses populations. Ils prennent, à des degrés divers, le nom de d’ « émeutes », de « manifestations », de « soulèvements », d’ « insurrections », de « révoltes », de « révolutions » : tout un écheveau conceptuel et sémiologique se déroule et révèle aléatoirement une subjectivité théoricienne précise. Cette dernière décennie, le monde arabe, en particulier, s’est aligné sur ce changement qui secoue actuellement des pays comme le Chili, Hong-Kong ou la France : la Libye, la Tunisie, l’Égypte, la Syrie et, récemment, le Liban, l’Iraq et l’Algérie ont vu naître des protestations civiles contre l’ordre établi. De nouvelles structures ont vu le jour, d’autres se sont maintenues
Les termes soulignés dans la définition livrée par le dictionnaire font émerger un panel de questionnements face à ces situations de « bifurcations » (Marc Bessin, Claire Bidart, Michel Grossetti, 2010). Elles peuvent être appréhendées avec assez d’aisance par les sciences économiques ou politiques. Toutefois, elles sont source de malaise pour les chercheurs en sciences sociales et humaines qui, contrairement à leurs habitudes rétro-cognitives, doivent réagir sur le moment face à l’irruption de l’évènement imprévisible et contingent.
C’est à ce malaise que propose de s’attaquer ce premier numéro de la revue InteraXXIons en apportant l’éclairage des humanités (philosophie, histoire, littérature, sociologie, psychologie, géographie, communication…) face à ces moments de rupture que représentent les révolutions. Comment comprendre ce moment de basculement qui s’incarne dans un triple mouvement de destruction du passé, d’effervescence du présent et d’incertitude face à l’avenir ? Ce sont donc les compétences pluri et transdisciplinaires des contributeurs qui seront mises en exergue afin d’aborder la problématique selon une perspective diachronique et synchronique explicitant ce qu’est l’esprit d’une révolution.
Axes retenus
Axe 1. Retours aux origines ou les facteurs déclencheurs
Effets post-coloniaux
Impact des migrations et des sociétés civiles…
Malaise social et faillites politiques
Axe 2. Au cœur de l’évènement
Réappropriation de l’espace public : stratégies des acteurs, moyens de pression…
Rôle des nouveaux médias numériques locaux et internationaux
Pouvoirs et effets de la parole…
Revendications des jeunes et des femmes dans la société arabe moderne
Axe 3. Révolution et contre-révolution
Contestations (du « nizâm », de la corruption, de l’oligarchie…)
Activisme en ligne v/s presse traditionnelle
Hégémonie des partis politiques v/s émergence de nouveaux groupes politiques
Axe 4. Penser et dire la révolution
Création littéraire et artistique
Philosophie politique
Fragmentations sociales et recompositions des identités politiques (citoyenneté, nationalisme, communautarisme, rapports urbain-rural, figures de l’étranger…)
Polysémie de la révolution
Axe 5. Interférences des révolutions
Références et acteurs extérieurs
Régionalisation et géopolitique
*
Date limite de soumission des résumés : 1er mai 2020
Date limite de soumission des articles : 1er juillet 2020
Contact – Les abstracts, en langue française, anglaise ou arabe devront être envoyés par courrier électronique, dans un fichier Word attaché à l’adresse suivante : redactioninteraxxions@usj.edu.lb
Le courrier comportera :
Le résumé (abstract) de l’article (approx. 500 mots).
Les Mots-clés.
Une notice bio-bibliographique (approx. 100 mots).
Les abstracts seront examinés par le comité de rédaction. Les contributeurs recevront une réponse avant le 15 mai 2020.
Les articles d’une longueur de 40.000 signes (espaces compris) seront examinés en double aveugle par le comité de lecture. Ils respecteront les normes de rédaction de la revue.
*
Comité scientifique
BABIKIAN ASSAF Christine (Université Saint-Joseph de Beyrouth, Histoire)
BERNIER Xavier (Sorbonne Université, Géographie)
BEYHUM Nabil (ENSA Paris-Val de Seine, Sociologie)
BOU AKL Ziad (CNRS, Philosophie)
CYRULNIK Boris (Nouvelle Université de Paris, Psychologie)
COURMONT Barthélemy (Université Catholique de Lille, Histoire)
PINK Michaël (Université Masaryk, Sciences politiques)
VIART Dominique (Université Paris Nanterre, Littérature)
Le Doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences humaines de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth fait partie d’office du comité scientifique.
Comité de rédaction (Université Saint-Joseph de Beyrouth)
AKIKI Karl (Littérature)
AMM el Charbel (Philosophie)
GÉRARD Pierre-Charles (Géographie)
TABET POISSON Anne-Laure (Psychologie)
TAMRAZ Nayla (Critique d’art et curatoriat)
TAOUTEL Christian (Histoire-Relations internationales)
TOHMÉ TABET Annie (Sociologie)
VARIN Christophe (Histoire-Relations internationales)
1.12 Appel à contributions, revue French Studies in Southern Africa (Études françaises en Afrique australe), « Les manifestes littéraires et artistiques d’Afrique francophone : formes et enjeux »
Numéro spécial coordonné par Laude Ngadi Maïssa, Markus Arnold, Bernard De Meyer, Emmanuel Mbégane Ndour
Depuis la formule devenue célèbre de Claude Abastado, « le manifeste, donc, c’est protée »[1], il est admis que le manifeste est un genre multiforme. Outre la forme canonique qui permet de facilement l’identifier par la mention « manifeste » dans le titre, l’hétérogénéité de ce genre argumentatif provient de sa proximité avec d’autres genres discursifs. Les critiques littéraires identifient alors comme « quasi-manifeste »[2] l’ensemble des seuils (préface, postface, prologue, conférence, entretien, etc.) qui servent à prendre des positions à propos des choix génériques, poétiques et esthétiques. Ils y insèrent comme manifeste « après coup » (Abastado) les œuvres métafictionnelles[3] qui se « distinguent par l’intégration des traits caractéristiques du manifeste, [évoquent] l’esprit d’avant-garde lié à ce genre, et avec lui, l’idée de la capacité qu’a la littérature d’agir sur la société »[4]. Ils y intègrent en outre l’essai[5], le pamphlet[6], l’anthologie[7], etc. Mais le manifeste se caractérise aussi par une dimension performative à travers laquelle l’auteur – entendu ici au sens générique – mène une action de légitimation de son œuvre ou d’un collectif. L’hétérogénéité du manifeste et sa dimension performative ont pour dénominateur commun de mettre en lumière des idées fondatrices. Le genre consiste alors en la production d’un discours qui sert à contester des traditions et des normes afin de revendiquer des pratiques nouvelles et des codes originaux présentés comme distinctifs/représentatifs d’une modernité et davantage en phase avec le contemporain.
Pour mieux asseoir leurs prises des positions novatrices, les auteurs contestent la doxa esthétique et idéologique tout en situant leurs programmes dans un contexte socio-historique et géographique particulier. Aussi, la publication d’un manifeste répond nécessairement à des dynamiques[8] par lesquelles chaque discours manifestaire entend apporter un changement par rapport à une période, une idée, un auteur, un groupe, etc. L’objectif principal est celui de trouver, par des procédés argumentatifs (et plus généralement rhétoriques), l’adhésion d’un public dans son champ de production.
En tant que genres hétéroclites et en tant qu’actes, les manifestes représentent donc un objet d’étude particulier pour saisir l’évolution historique des littératures et dans la construction des champs ou des institutions littéraires[9]. Les rares études consacrées audit genre dans cet espace géographique concernent essentiellement les textes publiés à Paris, laissant ainsi dans l’oubli toutes les autres œuvres produites sur le continent. Ainsi, les manifestes du mouvement de la Négritude, qui correspondent à l’âge d’or du militantisme littéraire et artistique de l’Afrique et de sa diaspora, demeurent le repère par lequel on juge encore cette littérature. Les trois quarts des articles rassemblés dans le n° 29 de la revue Études littéraires africaines[10] concernent les « mouvements nègres » en France et aux États-Unis. S’y ajoute une lecture du Manifeste d’une nouvelle littérature africaine : pour une écriture préemptive (2004) de Patrice Nganang, de « Pour une littérature-monde en français » (2007) et de La Nouvelle chose française (2008) écrit par Nimrod. La publication d’un manifeste de l’écrivain et critique littéraire camerounais Lionel Manga, écrit à la demande de la coordinatrice du numéro, laisse présupposer l’absence d’un corpus abondant et divers.
Or, il suffit de consulter les bases de données en ligne dédiées aux littératures africaines (Mukanda, Littaf) et particulièrement aux manifestes littéraires et artistiques (Basemanart) pour se rendre compte de la richesse du corpus. Par ailleurs, quelques productions scientifiques mettent en évidence l’émergence d’autres groupes ou tendances littéraires comme La Fleuvitude, le Cercle Affo Akkom, La Nolica, etc. Ces travaux montrent par ailleurs que les textes marginalisés ou étouffés par des « scandales »[11] durant la période phare de la Négritude et récemment réhabilités peuvent, dans la mesure de la réinvention littéraire contemporaine, faire œuvre de manifestes. Ils témoignent dans cette perspective d’un changement de paradigme dans la conception de l’histoire littéraire de la région, du passage du régime de la collectivité à la « singularité en régime médiatique »[12]. Certains auteurs et critiques littéraires produisent en outre des manifestes qui s’apparentent à des essais théoriques dans lesquels leurs propres œuvres sont présentées comme des modèles d’innovation[13]. Mais d’autres manifestes et postures programmatiques se situent dans le cadre de « l’art qui manifeste »[14] : au sein de telles postures, les réflexions esthétiques sur la musique, la bande dessinée, le cinéma, la danse, la peinture apparaissent généralement indissociables des savoirs ou des engagements anthropologiques, sociologiques, politiques mobilisés.
Le présent volume souhaite recueillir des articles dont la principale problématique est de réfléchir à l’évolution des formes et des enjeux liés à la production manifestaire et programmatique des auteurs locaux et diasporiques originaires d’Afrique francophone. Dans le contexte général de la crise des idéologies et du manifeste annoncée par Claude Abastado, nous voudrons mettre en lumière les transformations structurelles du genre ainsi que celles des groupes littéraires et artistiques qui l’utilisent et le (re)pensent.
À partir des études de cas pris dans les domaines de la littérature et des arts, les contributions, adoptant des perspectives rhétorique, discursive, esthétique, sociologique, étudieront comment les auteurs mettent en avant, dans leurs manifestes ou textes programmatiques, diverses problématiques artistiques, culturelles, linguistiques, historiques, sociales ; mais les analyses pourront aussi s’intéresser à la diffusion et réception de ces productions.
Par l’approche rhétorique, il pourra s’agir de catégoriser le type de manifeste et de contribuer aux discussions à propos des nouvelles formes du genre qui vont bien au-delà de la mention « manifeste » dans le titre ou sur la couverture.
Les lectures thématique et discursive voudront montrer les divers enjeux – identitaires, politiques, sociaux, idéologiques – des œuvres ou groupes ainsi qu’à discuter des conditions d’émergence des manifestes et des stratégies ou postures d’auteurs. Les réflexions pourront porter sur les connivences ou les différences des discours relatifs à la nation, à l’étranger, à l’histoire littéraire ou artistique interrégionale ou transnationale.
Concernant la perspective esthétique, il sera question d’examiner la situation d’énonciation des textes, le mode réflexif des langages mis en œuvre et les coordonnées poétiques qui président à la démarcation ou au dissensus introduits par les manifestes. De même, les inscriptions politiques constituantes du genre ainsi que le projet préemptif porté par un style et une vision singulière des auteurs concernés feront l’objet d’une attention toute particulière.
En convoquant la perspective sociologique, on s’intéressera aux rapports qu’établissent et entretiennent ces œuvres avec les institutions littéraires et artistiques locales, régionales ou « métropolitaines » (Paris, Bruxelles, Montréal…) en étudiant par exemple les modes d’édition, de publication, de circulation et de réception de ces œuvres dans le contexte de la mondialisation.
***
Les propositions de contribution, environ 300 mots en français, ainsi qu’une note biobibliographique de 150 mots maximum, sont à soumettre à l’adresse manifeste.afr@gmail.com d’ici le 27 avril 2020.
Les articles définitifs (d’une longueur de 6000 mots) seront à remettre avant le 30 octobre 2020 pour la double évaluation par le comité de la revue et le comité de lecture constitué de spécialistes des différents corpus. Les consignes aux auteurs sont disponibles sur le site de la revue : https://journals.co.za/content/journal/french.
Comité scientifique
Ute Fendler (Universität Bayreuth)
Xavier Garnier (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3)
Susanne Gehrmann (Humboldt-Universität zu Berlin)
Pierre Halen (Université de Lorraine)
Christine Le Quellec Cottier (Université de Lausanne)
Sylvère Mbondobari (Université Omar Bongo)
Florence Paravy (Paris 10 – Nanterre)
Claire Riffard (CNRS-France)
1.13 Appels à contribution, Autour de Suzanne Césaire (Volume collectif)
Date butoir pour envoyer les propositions : 15-04-2020
Date butoir pour envoyer les articles: 15-07-2020
Ces articles doivent être envoyés à Evelyne M. Bornier Associate
Professor of French Department of Foreign Languages & Literature 6024 Haley Center Auburn University Auburn, AL 36849 334-844-6298 emb0026@auburn.edu
Suzanne Césaire, longtemps restée dans l’ombre de son époux interpelle désormais les chercheurs et fait, depuis récemment, l’objet d’études inédites. Ce volume collectif s’articulera autour de la contribution de Suzanne Césaire à la revue Tropiques et au mouvement surréaliste en Martinique. Il accueillera des travaux interdisciplinaires (sujet libre, 7000 mots maxi) touchant à l’œuvre de Suzanne Césaire. Les études pourront proposer une analyse des textes de Césaire, ou une réflexion plus théorique s’inscrivant dans des domaines variés tels que la philosophie, l’histoire, l’anthropologie ou la sociologie. Les propositions de contribution en français uniquement (entre 300 et 400 mots, accompagnées d’une notice bio bibliographique) sont à adresser à Evelyne M. Bornier (emb0026@auburn.edu).
Date limite : 15 avril 2020. Un
avis sera rendu avant le 1er mai 2020. Les articles terminés seront à
rendre pour le 15 juillet 2020.
Date prévue de publication : automne 2020.
2. Job and scholarship Opportunities
2.1 Lecturer in French, University of Liverpool.
The University of Liverpool
Faculty of Humanities and Social Sciences
School of Histories Languages and Cultures
Department of Modern Languages and Cultures
Lecturer – Grade 7/8 £34,805 – £40,322 pa (Grade 7) £41,526 – £52,560 pa (Grade 8)
The Department of Modern Languages and Cultures wishes to appoint a Lecturer (Teaching & Scholarship) in French to maintain and enhance our successful and innovative delivery of French language teaching at undergraduate level and to contribute to ongoing departmental and School initiatives in language teaching and learning that form part of a wider Liverpool Languages Strategy. An increasing use of blended learning and technology-enhanced teaching methods are just two of the characteristic features of our current departmental initiatives. In your statement, we specifically invite you to set out your plans for the design and delivery of an advanced course in French language consisting of two twelve week modules, one in each semester. You will hold a relevant postgraduate or professional qualification in a discipline directly relevant to language teaching. Experience of teaching French language at undergraduate level in a Higher Education Institution is essential, as is experience of module design, delivery and assessment.
For informal enquiries about the post, please contact the Head of the Department of Modern Languages and Cultures, Professor Anna Saunders (anna.saunders@liverpool.ac.uk). For full details and to apply online, please visit: https://recruit.liverpool.ac.uk.
Job Ref: 018021 Closing Date: 8 April 2020
2.2 Two nine-month, limited-term positions at the rank of Assistant Professor in French, Department of Modern Languages at St. Francis Xavier University.
The Department of Modern Languages at St. Francis Xavier University invites applications for a two nine-month, limited-term positions at the rank of Assistant Professor in French beginning September 1, 2020. These positions are subject to final budgetary approval.
Applicants should have native or near-native fluency in French, a PhD in French or be close to completion, and a demonstrated record of teaching French as a second language. Experience or qualifications to teach courses in the fields of French-Canadian Literatures, Francophone Literatures, Translation, French Language Cinema, or Children Literature in French at an undergraduate level will be seen as assets.
The successful candidates will be expected to undertake a teaching load of 3 courses each semester, and will be responsible primarily for teaching undergraduate language, literature and/or culture courses in French.
Applicants are asked to submit a cover letter, curriculum vitae, statements on teaching interests and philosophy, and the contact information of three reference in a PDF file via email to:
Dr. Wojciech Tokarz,
Chair, Department of Modern Languages,
St. Francis Xavier University, e-mail: wtokarz@stfx.ca.
Please use the subject line LTA position in French.
Review of applications will begin on March 30th, 2020, until the positions are filled.
Only candidates selected for an interview will be contacted. Preference will be given to Canadian citizens and permanent residents. If you are selected for an interview for the advertised position, proof of Canadian citizenship or permanent residency is required. StFX respects diversity and welcomes applications from visible minority group members, women, Indigenous persons, persons with disabilities and members of sexual minority groups
Posted: February 28, 2020
2.3 Post-doctoral grants in French and Francophone studies
The French Embassy in the UK is awarding post-doctoral grants in French and Francophone studies. Applications are now open on our website (in English or French).
Duration: 2 months
Amount: 1700 euros/month
Eligibility: Any person who has completed a doctorate in a relevant field in the last five years and is currently undertaking research, regardless of their employment status. French nationals are not eligible.
Dates of stay: Research stay must imperatively end before December 31, 2020.
Application deadline: April 24, 2020
The application form and list of supporting documents are on the website. Applications should be sent to stagiaire.esri@ambascience.co.uk. Candidates may also write to this address for any additional information.
2.4 Poste de Professeur des universités, Université Bordeaux Montaigne et Les Afriques dans le Monde (LAM).
A specialist in Contemporary African literature, the candidate will mainly teach African literature and occasionally courses on 20th century French literature at both under graduate and post graduate levels
IDENTIFICATION DE L’EMPLOI (à compléter par la DRH) Nature de l’emploi : Professeur des Universités
Nature du concours (articles 26 ou 46 du décret 84-431 du 6 juin 1984 modifié:) : 46.1 Section(s)
CNU : 09
Localisation : Université Bordeaux Montaigne, Domaine universitaire – 33607 PESSAC CEDEX UFR (Unité de Formation et de Recherche) Humanités – Département des Lettres Laboratoire de recherche : LAM 5115 (« Les Afriques dans le monde », unité mixte de recherche 5115) Etat du poste (vacant ou susceptible de l’être) : vacant
DATE DE PRISE DE FONCTIONS 01/09/2020
RÉSUMÉ DU POSTE EN ANGLAIS
Job Profile: A specialist in Contemporary African literature, the candidate will mainly teach African literature and occasionally courses on 20th century French literature at both under graduate and post graduate levels. He / She will supervise M.phil dissertation and Ph.D and will contribute to training courses for Agrégation and Capes. The candidate will be a research professor at Lam. He/She will participate to research activities in his/her field of research in this center and is expected to write research project to be submitted to EU and ANR research calls, etc. in close connection with other colleagues. The candidate will act as a go between to strengthen links between the University Bordeaux-Montaigne, LAM, and Sciences Po Bordeaux.
EURAXESS RESEARCH FIELDS : African studies, African literature
ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL
Le département des Lettres compte environ 50 enseignants-chercheurs titulaires et 1200 étudiants. Formations en Licence de Lettres Modernes, Licence de Lettres Classiques, Licence Babel, Licence Cultures Modernes et Contemporaines, Master Recherches en Études Littéraires, Master MEEF, Master IPCI, Agrégation Lettres Modernes, Agrégation Lettres Classiques, CAPES, Doctorat. ENSEIGNEMENT Le.la professeur.e recruté.e, spécialiste des littératures africaines francophones, assurera prioritairement des cours dans ce domaine, ainsi que des cours de littérature française du XXe siècle. Il.elle pourra être amené.e à intervenir dans tous les niveaux des licences (notamment Lettres, Babel, Culture humaniste et scientifique, Cultures modernes et contemporaines) et des masters (notamment REEL, IPCI) proposés par le département des Lettres. Il.elle pourra assurer des cours de préparation à l’agrégation et au Capes. Il.elle encadrera des mémoires et des thèses.
RECHERCHE
Descriptif unité de recherche (UMR, ex. EA) et axes de recherches de l’unité dans lequel le.la futur.e recruté.e sera appelé.e à s’intégrer :
Le.la professeur.e recruté.e est un.e spécialiste de littératures africaines francophones dans leur diversité. Une attention particulière sera portée aux dossiers montrant également un intérêt pour les littératures africaines en d’autres langues ainsi qu’une expérience à l’étranger et des publications dans des revues internationales. Intégré dans l’UMR 5115 LAM « Les Afriques dans le Monde », le.la professeur.e contribuera au renforcement de son activité scientifique notamment en utilisant son expérience de projets collectifs pour répondre à des AAP nationaux et internationaux. Il.elle pourra travailler sur des objets très divers incluant notamment la réflexion sur les fabriques des imaginaires et les usages du passé, la fabrication de la mémoire ; mais aussi sur les arts et performances, les relations entre littérature et construction de la citoyenneté et du politique dans les Afriques. Une sensibilité pour la comparaison et pour l’ouverture disciplinaire sera particulièrement appréciée dans un laboratoire rassemblant autour d’un intérêt commun pour les Afriques, une large gamme de disciplines.
Laboratoire(s) : LAM Unité mixte de recherche 5115 : « Les Afriques dans le monde »
Directeur du LAM : Dominique Darbon d.darbon@sciencespobordeaux.fr Description de l’Équipe de recherche LAM 5115 (« Les Afriques dans le monde »)
Pour plus de détails voir : http://lam.sciencespobordeaux.fr
Les Afriques dans le monde (LAM), UMR 5115 du CNRS, est né le 1er janvier 2011 de la fusion entre le Centre d’étude d’Afrique noire (CEAN, Sciences Po Bordeaux) et le Centre d’études et de recherches sur les pays d’Afrique orientale (CREPAO, université de Pau et des Pays de l’Adour, UPPA), rejoints par des chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s de l’université Bordeaux Montaigne, de l’université de Bordeaux et Bordeaux Sciences Agro. L’objectif était de constituer sur le site universitaire aquitain, un grand pôle de recherche et d’enseignement, pluridisciplinaire et comparatif. L’élargissement du périmètre institutionnel va de pair avec celui du périmètre scientifique. L’espace de recherche n’est plus l’Afrique « noire », mais l’ensemble du continent africain et s’élargit encore pour englober les Caraïbes et, plus généralement, toutes les sociétés issues de la Traite atlantique. C’est le sens du nom « Les Afriques dans le monde ». Étudier les Afriques dans le monde, c’est appréhender un espace empirique de pertinence scientifique historique dans son rapport, complexe et protéiforme, à la globalisation. Il y a donc une posture d’ordre épistémologique et méthodologique, un renversement des perspectives, un décentrement du regard qui entend interroger la globalisation à partir des Afriques et ce, selon quatre grands axes thématiques comparatistes et interdisciplinaires (2021-2026): Axe 1 : état, pouvoir, régulation, norme, régulation ; Axe 2 : espace, immobilités, mobilités, diasporas ; Axe 3 : imaginaire, arts , subjectivité : la fabrique des imaginaires politiques des Afriques à travers les pratiques et créations artistiques et littéraires ; Axe 4 : construction socio politique des marchés en afriques.
3. Announcements
3.1 CANCELLED, CSA 2021 « Identity Politics, Industry, Ecology and the Intelligent Economy in the Caribbean Societies, May 31- June 4 2020, Georgetown, Guyana.
3.2 CANCELLED, Faculty of Humanities and Social Sciences, Postgraduate Study Half Day, Beyond Borders, 6 May 2020 – Milldam Building, University of Portsmouth.
3.3 CANCELLED, Andrew Salkey conference ‘Creative Activism Now!’: Andrew Salkey and Today’s Diasporic Cultural Networks, British Library, 20 June 2020.
It is with regret we have to announce the indefinite postponement of the Andrew Salkey conference ‘Creative Activism Now!’: Andrew Salkey and Today’s Diasporic Cultural Networks scheduled at the British Library 20 June 2020. This is in light of the uncertain circumstances around COVID-19. It is as yet unclear whether we will be able to reschedule for another date later in the year.
3.4 CANCELLED, the Society for Caribbean Studies (SCS) Postgraduate Conference.
It is with regret that we are having to cancel the Society for Caribbean Studies (SCS) Postgraduate Conference, which was due to take place at the end of April (see details below). In conformity with current UK national guidelines around suppressing the spread of COVID-19, Leicester University is cancelling public gatherings in March and April. To ensure that no harm comes to anyone in relation to our event, we have also decided to conform with UK guidelines. We fully expect to hold the postgraduate conference next year, all being well: it has become a well-established annual event, and we hope to see you there.
3.5 Call for Submissions for The 9th Annual Lawrence R. Schehr Memorial Award.
Our colleague Larry Schehr was strongly committed to the mentoring of junior faculty in the field of Contemporary French Studies. At Contemporary French Civilization (CFC), we are proud to continue honoring him and his good work with the 9thAnnual Lawrence R. Schehr Memorial Award. This competition is open to all untenured junior colleagues who have received the PhD within the last seven years and who are engaged in research in contemporary French civilization and cultural studies (1870 – present). Scholars who are working on literary topics from a clearly articulated cultural approach are also encouraged to apply.
Junior scholars who have presented conference papers in the preceding 12 months (at venues such as Nineteenth Century French Studies, 20th and 21st Century French and Francophone Studies International Colloquium, Society for French Historical Studies, Western Society for French History, Association for the Study of Modern and Contemporary France, as well as other bodies in the UK, France, Australia, etc.) are encouraged to submit their work. We will also accept submissions of conference papers that have been delayed or cancelled due to the current situation with COVID-19. The researcher who submits the best conference paper will receive the Award and will be invited to publish an expanded version in Contemporary French Civilization.
In the spirit of Larry Schehr, the editorial process of moving from conference paper to publishable article will involve close mentoring by the Editors of CFC. All submissions will be peer reviewed by members of the Editorial Board of CFC. Junior colleagues should submit their conference paper in Word Doc (10-page maximum excluding figures, images, tables, bibliography, etc) in English or French along with a separate file of their curriculum vitae to the Editor-in-Chief of Contemporary French Civilization (denisprovencher@email.arizona.edu) by July 1, 2020 for consideration for this year’s award.
Recent winners and their paper titles are listed below in order to offer examples of the scholarship we’re interested in publishing at Contemporary French Civilization:
2019: Dr. Elise Bouhet (Union College), “‘Les Bosquets: Danser les émeutes de 2005 sur scène, dans la cité et à l’écran.”
2018: Dr. Katelyn Knox (University of Central Arkansas), “‘Sampling’ African-American Popular Music in Afropean Literature: Archive, Genealogy, and Intermedial Form.”
2017: Dr. Anne O’Neil-Henry (Georgetown University), “Spectacular Energy at the 1900 Exposition Universelle.”
2016: Dr. Patricia Goldsworthy-Bishop (Western Oregon University), “Orientalist Legacies and Photography in Contemporary Morocco.”
3.6 Call for applications, « Comparative Literature: Principles, Practices, and Perspectives », Summer school, 29 June – 1 July 2020.
CENTRE FOR MODERN EUROPEAN LITERATURE, UNIVERSITY OF KENT
Overview
Funded by the Consortium for the Humanities in South-East England (CHASE) and the British Comparative Literature Association (BCLA), this summer school offers intensive training in the principles and practices of comparative literature. Since its foundation in June 2018, the school has rapidly become an integral part of the discipline in the UK; this third iteration will build on previous years while taking the intellectual focus in a new direction. The programme is designed for humanities students working on comparative research projects who wish to broaden their knowledge of the discipline and their use of comparative methodologies in the light of both classical comparativism and more recent theoretical frameworks within the emerging discipline of world literature. The school brings together postgraduate students working in the various fields of comparative/world literature, introducing them to leading specialists in the discipline and offering them a valuable opportunity for both intellectual training and institutional networking.
Programme
The programme consists of seminars spread across three days. On the morning of the first day, students give brief introductions to their current projects; on the third day, they give full presentations on how these projects can be enriched by lessons learned from the summer school. Days one and two include keynote lectures by figures of international standing, conceived as case studies in the theory and practice of comparative/world literature. The focus of this year’s school is on Francophone theories of comparison and ‘littérature-monde’.
For more on the Centre for Modern European Literature, please see:
https://research.kent.ac.uk/modern-european-literature/
Student profile
Applications are invited from postgraduate students either currently undertaking a PhD or about to start a PhD in the field of comparative literature broadly defined. Given the focus of this year’s school, students with French will be at an advantage, but all applications will be given full consideration. The school is fully funded by CHASE, meaning that accommodation costs and tuition fees of successful applicants will be covered. Students stay on campus for the duration of the school (3 nights) and are expected to participate fully in all aspects of the programme.
Application process
Suitably qualified students should submit a brief CV and a one-page outline of their project to: chasecomplit@kent.ac.uk
Deadline for submissions is 16 April 2020; admission decisions will be communicated in May. Up to 15 students will be invited.
Informal enquiries should be directed to Ann-Christine Kinzer: a.c.w.a.kinzer@kent.ac.uk
Seminar leaders
– Emmanuel Bouju: Professor of Comparative Literature, Paris III La Sorbonne-Nouvelle, Member of the Institut Universitaire de France
– Ben Hutchinson: Professor of European Literature at the University of Kent, Honorary Secretary of the BCLA, and author of Comparative Literature: A Very Short Introduction (2018)
– Francesca Orsini: Professor of Hindi and South Asian Literature at SOAS, Member of the Executive Committee of the BCLA, Editor of Comparative Critical Studies, and PI of ERC project ‘Multilingual Locals and Significant Geographies’
Keynote lecturers
– Anne Duprat: Professor of Comparative Literature, Université de Picardie, Member of the Institut Universitaire de France, President of the Société française de Littérature générale et comparée
– Charles Forsdick: James Barrow Professor of French, University of Liverpool, AHRC Leadership Fellow for ‘Translating Cultures’
– Tiphaine Samoyault: Professor of Comparative Literature, Paris III La Sorbonne-Nouvelle, author of Barthes: A Biography (2015/17) and Traduction et violence (2020)
3.7 2020 ‘IMLR books’ Competition
Proposals are invited for the 2020 competition to publish in IMLR books, a book series in Modern Languages (French, German, Italian, Portuguese, Spanish and comparative studies, in fields other than Linguistics). The series is published by the Institute of Modern Languages Research, University of London.
Proposals for monographs, conference volumes, or thematically-linked collections of essays, between 30,000 and 100,000 words in length, may be submitted for selection by the IMLR books editorial board, which is advised by a peer review committee of senior academics in the field. Volumes should be written in English, with quotations cited in the original and in translation. Fiction and translations of works already published in other languages cannot be considered.
Authors/editors are expected to submit sub-edited copy, prepared in accordance with guidelines supplied by the Institute. The expectation is that authors will supply the full text within one year of acceptance of the proposal.
Proposals should be submitted by 30 May 2020 to jane.lewin@sas.ac.uk, and should comprise four files only, as follows:
- Theapplication summary form [PDF] (for an Word version, please contact jane.lewin@sas.ac.uk);
- The proposal, including a chapter-by-chapter synopsis, which should not exceed five A4-pages when printed out;
- A short curriculum vitaeof author(s) or editor(s), not longer than one A4-page per person when printed out; and
- A sample chapter(in the case of monographs) or a draft introduction (for collections of essays).
Thirteen volumes have been published to date, with several currently in preparation.
3.8 Africana. Figures de formes et formes de pouvoir, à l’Université de Lausanne (Suisse), Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne, site Riponne, 25 mars-17 septembre 2020.
L’exceptionnelle bibliothèque du chercheur et professeur Jean-Marie Volet, avec 3’500 volumes dédiés à la littérature féminine francophone d’Afrique subsaharienne, est le point de départ de cette exposition.
De Suisse en Australie, en passant par de nombreux pays africains, Jean-Marie Volet a bâti des ponts essentiels entre des cultures et des littératures, fondant par ses enquêtes auprès des auteures un nouveau champ de recherche.
Dans les années 80, rares sont encore les femmes publiées. Le fonds qu’il a constitué lors de ses voyages est riche de textes aux genres très divers, souvent édités en Afrique par des maisons aujourd’hui disparues. L’exposition propose une traversée thématique de cet ensemble foisonnant à travers des fictions où les figures féminines se confrontent à diverses formes de pouvoir qu’elles développent ou qu’elles subissent.
Commissaires : Christine Le Quellec Cottier & Valérie Cossy, sections de français et d’anglais, Faculté des Lettres, Unil
Mercredi 25 mars | 18 h 30
Vernissage de l’exposition avec intermède musical de Jocelyne Rudasigwa
Lundi 4 mai | 19 h
Pour faire résonner des voix de femmes
Rencontre avec Bessora, Calixthe Beyala & Véronique Tadjo
Lundi 4 mai – Jeudi 7 mai | 13h 30
Colloque international et interdisciplinaire. [Informations à venir sur le site du PEALL]
Mardi 2 juin | 18 h 30
Club de culture Les Braconniers
Feuilletons TV africains et subversion | Maîtresse d’un homme marié
Jeudis 18 juin & 17 septembre | 18 h 30
Visites guidées de l’exposition par les commissaires
Pour plus d’informations :
http://unil.ch/fra/pole-etudes-africaines
http://unil.ch/fra/home/menuinst/recherche/poles-de-recherche/etudes-africaines/africana.html
https://www.bcu-lausanne.ch/a-la-une/evenements/#.XmOTgC17Sqk
4. New Titles
4.1 Zahia Smail Salhi, Occidentalism: Literary Representations of the Maghrebi Experience of the East-West Encounter.
You may gain access to the manuscript via this link: https://rccbc.org/occidentalism-literary-representations-of-the-maghrebi-experience-of-the-east-west-encounter.html
4.2 Jack Webb, Rod Westmaas, Maria del Pilar Kaladeen, and William Tantam, Memory, Migration and (De)Colonisation in the Caribbean and Beyond, London, University of London Press, 2020.
https://ilas.sas.ac.uk/publications/memory-migration-and-decolonisation-caribbean-and-beyond)
In recent years, academics, policy makers and media outlets have increasingly recognised the importance of Caribbean migrations and migrants to the histories and cultures of countries across the Northern Atlantic.
*Memory, Migration and (De)Colonisation* furthers our understanding of the lives of many of these migrants, and the contexts through which they lived and continue to live. In particular, it focuses on the relationship between Caribbean migrants and processes of decolonisation. The chapters in this book range across disciplines and time periods to present a vibrant understanding of the ever-changing interactions between Caribbean peoples and colonialism as they migrated within and between colonial contexts.
At the heart of this book are the voices of Caribbean migrants themselves, whose critical reflections on their experiences of migration and decolonisation are interwoven with the essays of academics and activists.
*Contents*
Prologue
Rod Westmaas
Introduction
Jack Webb, Maria del Pilar Kaladeen and William Tantam
1. Loving and leaving the new Jamaica: reckoning with the 1960s
Matthew J. Smith
2. Why did we come?
B. M. Nobrega
3. History to heritage: an assessment of Tarpum Bay, Eleuthera, the Bahamas
Kelly Delancy
4. ‘While nuff ah right and rahbit; we write and arrange’: deejay lyricism
and the transcendental use of the voice in alternative public spaces in the
UK
William ‘Lez’ Henry
5. Journeying through the ‘motherland’
Peter Ramrayka
6. De Zie Contre Menti Kaba – when two eyes meet the lie ends. A Caribbean
meditation on decolonising academic methodologies
Nadine King Chambers
7. Organising for the Caribbean
Anne Braithwaite
8. The consular Caribbean: consuls as agents of colonialism and
decolonisation in the revolutionary Caribbean (1795–1848)
Simeon Simeonov
9. To ‘stay where you are’ as a decolonial gesture: Glissant’s philosophy
of Antillean space in the context of Césaire and Fanon
Miguel Gualdrón Ramírez
10. Finding the Anancyesque in Shakespeare’s Julius Caesar and the
decolonisation project in Jamaica from 1938 to the present
Ruth Minott Egglestone
11. Maybe one day I’ll go home
Rod Westmaas
4.3 Laurent Dubois, Kaiama L. Glover, Nadève Ménard, Millery Polyné & Chantalle F. Verna, The Haiti Reader, History, Culture, Politics, Duke University Press, 2020.
http://www.combinedacademic.co.uk/the-haiti-reader
While Haiti established the second independent nation in the Western Hemisphere and was the first black country to gain independence from European colonizers, its history is not well known in the Anglophone world. The Haiti Reader introduces readers to Haiti’s dynamic history and culture from the viewpoint of Haitians from all walks of life. Its dozens of selections—most of which appear here in English for the first time—are representative of Haiti’s scholarly, literary, religious, visual, musical, and political cultures, and range from poems, novels, and political tracts to essays, legislation, songs, and folk tales. Spanning the centuries between pre-contact indigenous Haiti to the aftermath of the 2010 earthquake, the Reader covers widely known episodes in Haiti’s history, such as the U.S. military occupation and the Duvalier dictatorship, as well as overlooked periods such as the decades immediately following Haiti’s “second independence” in 1934. Whether examining issues of political upheaval, the environment, or modernization, The Haiti Reader provides an unparalleled look at Haiti’s history, culture, and politics.
Laurent Dubois is Professor of Romance Studies and History at Duke University.
Kaiama L. Glover is Professor of French and Africana Studies at Barnard College.
Nadève Ménard is Professor of Literature at the École Normale Supérieure, Université d’État d’Haïti.
Millery Polyné is Associate Professor of History at the Gallatin School of Individualized Study at New York University.
Chantalle F. Verna is Associate Professor of History and International Relations at Florida International University.
4.4 Médiations, écueils et apories de l’antiracisme : Discours, représentations, pratiques, Vol. 2 No 6, 2020.
Numéro spécial dirigé par Djemaa Maazouzi (Dawson College)
PUBLIÉ-E: 2020-03-11
ARTICLES THÉMATIQUES
Du nécessaire aiguillon antiraciste
Djemaa Maazouzi
1-10
La dimension sonore de l’écritureÉboueur sur échafaud d’Abdel Hafed Benotman
Bernabe Wesley
11-27
Idylle ou lucidité antiraciste, la commune humanité en question
Sophie Wahnich
28-47
Judith Sribnai
48-64
Representing the Twenty-First Century Migrant Experience: Adam and Fleutiaux’s Problematic Empathy
Marianne Bessy, Mary Sloan Morris
65-88
Christine Douxami
89-109
Tout bouge autour de moi de Dany Laferrière au crible de l’éthique décoloniale de Fritta Caro
Alexandre Beaudoin Duquette
110-129
COMPTES RENDUS
Compte rendu du roman La Dynastie des boîteux de Bessora
C(h)ris Reyns-Chikuma
130-132
4.5 Walter van Beek, Henri Tourneux, Contes nouveaux des Kapsoki (Cameroun), Paris, Karthala, 2020.
Ce volume a été recueilli à Mogodé trente-six ans après le précédent (Contes kapsiki du Cameroun). Nous avons voulu voir comment le genre avait évolué et s’était transformé en deux générations.
La vie, par bien des côtés, s’est améliorée dans le pays kapsiki : la mortalité infantile a sérieusement diminué. La scolarisation a progressé dans tous les villages. Mogodé est devenu sous-préfecture et un lycée y est en construction.
Le premier fait remarquable, dans les contes, est que le personnage d’Écureuil demeure le grand décepteur autour duquel tournent les meilleures histoires ; son monde est toujours un heureux mélange de bien et de mal, d’entente et de mensonge, d’amusement et de violence. On relève de nouveaux thèmes, comme celui du frère qui sauve ses aînés après avoir été rejeté par eux, sur le modèle de l’histoire de Joseph trahi par ses frères.
Autre fait important : naguère, l’antagoniste d’Écureuil était Panthère, mais maintenant c’est devenu Hyène. Désormais, Éléphant a presque disparu, comme Scorpion et Porc-Épic, mais Tortue est devenu plus populaire.
Il y a toujours quelques contes étiologiques qui expliquent l’origine d’un phénomène naturel. Par exemple : « Pourquoi Poule ne vole pas », et « Les cynocéphales et leur queue » où l’on apprend dans quelles circonstances ces singes se sont dotés d’un appendice caudal.
http://www.karthala.com/contes-et-legendes/3348-contes-nouveaux-kapsiki-cameroun-9782811126810.html
Rappel du volume précédent :
http://www.karthala.com/contes-et-legendes/2854-contes-kapsiki-du-cameroun-9782811112592.html
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