CFP:
1.1 Culture/Identity/Politics: Eloge de la créolité, Twenty-five Years On. Florida.
1.2 “Far from Jihad. Combatants of Muslim origin in European armies in the 20th century.” Paris.
1.3 « Leo Frobenius : histoire croisée de la constitution et l’appropriation d’un savoir ethnologique en France et en Allemagne.» Frankfurt.
1.4 France in Mali. Leeds.
1.5 La Floride Française: Florida, France, and the Francophone World. Florida.
Calls for contribution:
2.1 Politique Africaine. « L’Afrique face à l’émergence économique de la Chine »
2.2 Islands in the Mainstream: Interdisciplinary Perspectives on Caribbean Rhetoric
2.3 Études littéraires. « Géographies transnationales du texte africain et caribéen »
2.4 Expressions maghrébines : « Nouvelles expressions judéo-maghrébines »
New titles:
3.1 Debating Orientalism
3.2 SSM 26.1 (2013). “Missionaries, Enslavement and Antislavery”
3.3 Langage, littérature et éducation au Cameroun
3.4 Littérature orale africaine : Décryptage, reconstruction, canonisation
3.5 La Société des plantations esclavagistes. Caraïbes francophone, anglophone, hispanophone
Other events/news:
4.1 Conf: Blackness and Commercial Culture in Europe, 1850-1950. London.
Calls for papers
1.1 CULTURE/IDENTITY/POLITICS: ÉLOGE DE LA CRÉOLITÉ, TWENTY-FIVE YEARS ON
International Conference, 21-23 October 2014
Winthrop-King Institute for Contemporary French and Francophone Studies, Florida State University
Confirmed Speakers: Dominique Chancé (University of Bordeaux), Françoise Lionnet (UCLA), H. Adlai Murdoch (Tufts University), Richard Price (College of William and Mary), Sally Price (College of William and Mary)
Since its publication in 1989, Éloge de la créolité has had decidedly mixed fortunes: generally received with enthusiasm on its first appearance, it rapidly became very controversial and has subsequently been widely critiqued to the extent that one wonders whether it retains any capacity at all to illuminate the cultures of Caribbean and Creole societies.
To mark the 25th anniversary of its publication, this conference poses that very question, and foresees three broad areas of discussion: first, the fortunes of the Éloge itself and the subsequent work of its authors; second, the ways in which the Éloge has been received by and influenced other “Creole” authors and cultures; third, other theorizations of Caribbean identity and culture that have developed over the past 25 years.
A central focus will thus be the impact of the Éloge and its formulation of creoleness; we will ask if despite the criticisms it has received it has in some unrecognized ways advanced the general understanding and enhanced public awareness of Caribbean and Creole cultures; if the Éloge and the very concept of creoleness have a future, or now appear merely anachronistic.
At the same time, the conference will also look more widely at the question of cultural identity and identity politics in the Caribbean over the past 25 years. The Éloge constituted an early intervention in this broader debate, which has developed vigorously over the subsequent quarter-century, and it can only be evaluated within that context. Its claim to replace essentialist racial identities with an ever-evolving “diversalité” has been disputed by a variety of other authors from the Caribbean and beyond; and “creoleness” has to a large extent been supplanted by “creolization”. The Eloge therefore needs to be compared, explicitly or implicitly, with the work of other authors on Caribbean culture and identity.
We invite proposals in English, French, and Creole for single papers and full panels on the themes of the conference, and on the following, non-exhaustive list of topics:
· With the benefit of twenty-five years hindsight, the significance of the publication of the Éloge, and the relevance of the arguments surrounding it today.
· How has the work of the three authors of the Éloge changed in these 25 years?
· The effect of the Éloge on cultural debates in the Caribbean, and more broadly.
· In so far as the Éloge is also a literary manifesto, its influence on the literary production of the area, and on critical studies of the latter.
· Is Caribbean writing still, as the Éloge claimed, in a state of “preliterature”?
· The relationship between the concept of creoleness and that of creolization.
· To what extent can the concepts of creoleness and creolization developed in the Francophone Caribbean be applied to other parts of the Caribbean and to other regions of the world?
· The intersections between theories of creolization and issues of race, social class, gender, and sexuality.
· The status of “minor” Caribbean ethnicities (e.g., East Indians, Syrians, Chinese) in discourses of creolization
· The work of other theorists of Caribbean culture and identity (e.g., Glissant, Ménil, Brathwaite, Benítez-Rojo).
· The role, if any, of definitions of cultural identity in the political struggles of the Caribbean.
· The Éloge and the history of Caribbean literary manifestoes.
· How has the Éloge advanced, or otherwise, the status of Creole languages?
· Créolité and the marketing of Creole cultures (in, for example, publishing and tourism).
The deadline for proposals is 1 March 2014.
Please submit proposals online at this address: http://www.winthropking.fsu.edu/Events/CULTURE-IDENTITY-POLITICS
For further information, please contact Martin Munro (mmunro@fsu.edu) or Celia Britton (celiabritton@btinternet.com).
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CULTURE/IDENTITÉ/POLITIQUE: ÉLOGE DE LA CRÉOLITÉ, 25 ANS APRÈS
Colloque international, 21-23 octobre 2014
Winthrop-King Institute for Contemporary French and Francophone Studies, Florida State University
Chercheurs invités: Dominique Chancé (Bordeaux III), Françoise Lionnet (UCLA), H. Adlai Murdoch (Tufts University), Richard Price (College of William and Mary), Sally Price (College of William and Mary)
Depuis sa publication en 1989, Éloge de la créolité a connu des fortunes diverses: généralement accueilli avec enthousiasme lors de sa première parution, il est rapidement devenu très controversé et a par la suite été largement critiqué, au point où l’on se demande s’il a toujours une capacité à éclairer les cultures des sociétés caribéennes et créoles.
Pour marquer le 25e anniversaire de sa publication, ce colloque pose cette même question, et prévoit trois grands domaines de discussion: premièrement, les fortunes de l’Éloge lui-même et le travail ultérieur de ses auteurs ; d’autre part, la manière dont l’Éloge a été reçu par et a influencé d’autres auteurs et cultures « créoles »; troisièmement, d’autres théorisations de l’identité et de la culture des Caraïbes développées au cours des 25 dernières années.
Un point central sera ainsi l’impact de l’Éloge et sa formulation de la créolité; nous nous demanderons si, malgré les critiques qu’il a reçues, il a de façon non reconnue fait progresser la compréhension générale des cultures caribéennes et créoles; si l’Éloge et le concept même de la créolité ont un avenir, ou s’ils apparaissent désormais simplement anachroniques.
En même temps, le colloque examinera plus largement la question de l’identité culturelle et politique aux Caraïbes au cours des 25 dernières années. L’Éloge constituait une intervention précoce dans ce débat, qui s’est développé vigoureusement au cours du quart de siècle suivant, et il ne peut être évaluée que dans ce contexte. Sa prétention à remplacer les identités raciales et essentialistes avec une « diversalité » en constante évolution a été contestée par une variété d’autres auteurs de la Caraïbe et au-delà de la région, et la «créolité» a, dans une large mesure, été supplantée par la «créolisation». L’Eloge doit donc être comparé, explicitement ou implicitement, avec les travaux d’autres auteurs sur la culture et l’identité des Caraïbes.
Nous lançons un appel à communications en français, en anglais ou en créole sur tout sujet tenant au thème général du colloque. Il peut s’agir de communications individuelles ou de tables-rondes, chaque table-ronde consistant normalement en trois communications. Les communications seront sélectionnées selon leur valeur scientifique et leur originalité. La liste de thèmes esquissés ci-dessous est indicative et non exclusive:
• Avec l’avantage de 25 années de recul, l’importance de la publication de l’Éloge, et la pertinence aujourd’hui des discussions qu’il suscitait.
• Comment le travail des trois auteurs de l’Éloge a-t-il changé pendant ces 25 ans?
• L’influence de l’Éloge sur les débats culturels aux Caraïbes, et ailleurs.
• Dans la mesure où l’Éloge est aussi un manifeste littéraire, son influence sur la production littéraire de la région, et sur les études critiques de cette dernière.
• Est-ce que la littérature antillaise est encore, comme disait l’Éloge, dans un état de « prélitterature»?
• La relation entre le concept de la créolité et celui de la créolisation.
• Dans quelle mesure les concepts de la créolité et de la créolisation développés dans la Caraïbe francophone peuvent-ils être appliqués à d’autres régions des Caraïbes et à d’autres régions du monde?
• Les intersections entre les théories de la créolisation et les questions de race, de classe sociale, de sexe, et de sexualité.
• Le statut des ethnies «mineures » des Caraïbes (par exemple, les Indiens, les Syriens, les Chinois) dans les discours de la créolisation.
• Le travail d’autres théoriciens de la culture et de l’identité des Caraïbes (par exemple, Glissant, Ménil, Brathwaite, Benítez-Rojo).
• Le rôle, s’il y en a, des définitions de l’identité culturelle dans les luttes politiques de la Caraïbe.
• L’Éloge et l’histoire des manifestes littéraires des Caraïbes.
• Comment l’Éloge a-t-il fait avancer, ou non, le statut des langues créoles?
• La créolité et la commercialisation des cultures créoles (dans, par exemple, l’édition et le tourisme).
La date limite pour les propositions est le 1er mars 2014.
Pour proposer une communication individuelle ou une table ronde, veuillez visiter le site du colloque:http://www.winthropking.fsu.edu/Events/CULTURE-IDENTITY-POLITICS
Pour de plus amples informations, veuillez contacter les organisateurs:
Martin Munro (mmunro@fsu.edu) ou Celia Britton (celiabritton@btinternet.com).
1.2 “Far from Jihad. Combatants of Muslim origin in European armies in the 20th century”
Conference, Paris, 22-23 May 2014
Organisers: Xavier Bougarel (CETOBAC / EHESS), Raphaëlle Branche (CHS /
University of Paris I), Cloé Drieu (CETOBAC / EHESS)
Deadline for applications: 20 September 2013
During the two world wars and colonial wars of the 20th century, a large
number of non-European soldiers fought in the ranks of the various European
armies. This participation involved the armed forces of Great Britain,
France, the Netherlands, Russia then the USSR, and to a lesser extent,
Germany, Italy and Spain. A majority of these non-European combatants were
Muslims. Why would Muslims, mainly from colonised societies, fight in
European armies? How did such soldiers understand their experience of war in
Europe? How did the military community itself, as well as European
civilians, view such combatants? In the past few decades, studies of war
have undergone a substantial renewal, with greater emphasis on the social
and cultural dimensions of war, and on combatants’ experiences and
viewpoints. Likewise, the question of empires (whether colonial or not) has
enjoyed renewed interest, and the imperial dimensions of 20th century
European history have been highlighted more. However, questions related
specifically to combatants of Muslim origin have received little attention
to date.
In this context, the conference will be aimed at better assessing the
significance and the diversity of Muslim combatants’ participation in the
major conflicts of 20th century European history. The combatants’ viewpoint
will be emphasised as much as possible, alongside the viewpoint of
administrations and the military hierarchy. The enquiry into how the Muslim
religion did or did not influence the outcome for combatants of Muslim
origin may be developed around five major themes:
-Representations of Islam: Did political and military authorities use
religious criteria in their recruitment and troop assignment policies? How
did these same authorities view religious practices? Did their war
propaganda refer to Islam? Did combatants see themselves chiefly as Muslims?
The enquiry can also focus on non-religious combatants of Muslim origin.
-Management of the cultural diversity of combatants: How did military
authorities manage religious and linguistic differences? Did they attempt to
lessen these differences or to accentuate them? Did their policies support,
combat or show indifference to religion? How did these policies evolve over
the 20th century?
-Wartime practices of Islam: Were Muslim combatants religious? Did war
result in increased religious faith? How were the main religious rituals
respected (burials, dietary restrictions, religious holidays, etc.)? Who
held religious authority in an official or non-official capacity?
-Religious and non-religious intermediaries: Did Muslim religious
authorities play a role in recruiting soldiers? Which specific
intermediaries supervised Muslim combatants (interpreters, sub-officers or
non-commissioned officers, imams, etc.)? What was the basis for their
authority?
-The role of Islam in showing loyalty or resistance: Did loyalty, as a major
subject of concern for armies, find one of its sources in Islam? How did
Islam mingle with imperial awareness, tribal and local solidarities, esprit
de corps, primary group solidarity, and other factors of cohesion and
loyalty? Were forms of resistance to mobilisation, engagement or combat
motivated by religious reasons?
This conference is open to all social science researchers, and will be held
in English.
Applications should be sent in English or French to the following email
address: farfromjihad@gmail.com. They should include a 500-word summary
specifying the sources used, as well as a brief curriculum vitae. The
deadline for receiving applications is 20 September 2013, and responses will
be given around 30 October 2013.
1.3 « Leo Frobenius : histoire croisée de la constitution et l’appropriation d’un savoir ethnologique en France et en Allemagne »
L’Université Johann Wolfgang Goethe, Frankfurt am Main
19-20 Février 2014.
Célèbre africaniste allemand, Leo Frobenius (1873-1938) fut à l’origine de la constitution d’un savoir ethnologique en Allemagne et l’un des inspirateurs des poètes et des théoriciens de la négritude, à l’instar de Léopold Sédar Senghor. En tant qu’ethnographe, il fut responsable de douze expéditions en Afrique entre 1905 et 1935, pendant lesquelles il rassembla d’importantes collections d’objets pour les musées d’ethnologie allemands. Pour sa fondation privée – Afrika-Archiv, plus tard dénommée Institut für Kulturmorphologie – il mit par écrit des poésies et des contes populaires issus de la littérature orale africaine, constitua une importante documentation visuelle et une collection exceptionnelle de copies d’art rupestre. Parce qu’elle se déroula en partie dans des espaces de l’empire français et en raison de ses contacts avec les milieux scientifiques et artistiques francophones, la carrière de Leo Frobenius permet d’aborder une histoire transnationale de la constitution du savoir ethnologique, notamment africaniste, en Europe dès la première moitié du vingtième siècle.
Cependant, les traditions scientifiques et les contextes institutionnels se sont développés parfois de manière très différente en France et en Allemagne. En ce qui concerne l’ethnologie, il existe des intersections entre deux conceptions épistémologiques nationales, qui rendent intéressantes une exploration de leur histoire croisée. Cette approche permet également de mettre en relief les valeurs et les interactions à l’origine de l’émergence de ce savoir ethnologique, rompant ainsi avec les grilles d’analyses nationales de l’histoire disciplinaire. Elle montre comment des champs thématiques se sont influencés de manière parallèle, antagoniste ou en empruntant l’un à l’autre. Dans ce cadre sera particulièrement observée la manière dont le savoir ethnologique s’est constitué puis diffusé en Allemagne et en France, mais aussi comment il a été reçu en Afrique. Cette histoire croisée des savoirs doit également inclure le rapport à d’autres disciplines voisines comme l’histoire de l’art, la préhistoire, l’histoire des idées, ou les études de la poésie orale africaine.
Ce colloque initie ainsi un programme de recherche s’inscrivant dans la durée, portant sur l’histoire croisée de l’ethnologie à travers le prisme de la figure de Leo Frobenius, et donnera lieu à différentes rencontres pluridisciplinaires en France et en Allemagne. A l’occasion du centième anniversaire de l’université Goethe et du cent-quarantième anniversaire de Leo Frobenius, la présente rencontre se focalise sur les multiples temporalités à l’œuvre dans la démarche de l’ethnologue allemand, qui se situe à l’intersection de plusieurs époques : celle des grands voyageurs explorateurs et celle des théoriciens de l’ethnologie dans un contexte de cristallisation du paradigme disciplinaire, celle de l’Afrique comme terrain colonial et celle de l’Afrique comme modèle d’inspiration culturelle, celle enfin du passage de l’objet comme trace d’une société « primitive » à celui d’une œuvre d’art capable de féconder la modernité artistique européenne.
Les propositions de communications pourront s’inscrire dans les axes suivants :
Axe 1. Leo Frobenius et l’ethnologie allemande : histoire de la discipline en Europe
Cet axe a pour objectif de replacer le savoir, la pensée et les institutions créées par Frobenius dans l’histoire de la discipline en Allemagne et plus largement en Europe. Les contributions proposées pourront également s’intéresser aux différentes traditions nationales, courants ou « écoles » de l’ethnologie, tels qu’ils se sont développés en Europe et en Amérique au début du vingtième siècle, afin de montrer dans quel contexte s’inscrit l’ethnologie de Frobenius. Cet axe entend aussi se consacrer aux différentes théories qui influencent l’ethnologie à l’époque de Frobenius – l’évolutionnisme, le diffusionnisme ou le culturalisme par exemple – afin de mieux saisir l’originalité de l’approche de cet « archéologue de la culture ».
Axe 2. Leo Frobenius explorateur, ethnographe, ethnologue
Cet axe s’intéressera à la démarche et aux pratiques ethnologiques, il s’agit de rendre compte de l’histoire d’une des spécificités de la discipline, la méthode ethnographique. En effet le moment où l’anthropologie se structure, dès le milieu du 19ème siècle, correspond à la conquête progressive du continent africain, d’abord par les Français et les Anglais, puis par les Allemands, et à la constitution d’un regard sur l’Autre déjà scientifique, et relevant ensuite du sens commun. Les communications attendues pourront traiter des premières rencontres qui posent les fondements d’un savoir ethnologique, en terrain africain mais pas uniquement. Elles devront également mettre en évidence les conditions dans lesquelles Frobenius, et plus largement les ethnographes dont il est le contemporain, pratiquèrent leurs recherches de terrain. Une attention particulière sera accordée aux relations établies avec les populations autochtones, les administrations coloniales et les missions religieuses dans l’élaboration de ce savoir ethnologique.
Axe 3. Leo Frobenius et la construction d’un discours sur l’Afrique
Dès la fin du 18ème siècle se construit un premier regard occidental sur l’Afrique et ses habitants, qui s’inscrit dans le champ d’une idéologie et d’une propagande coloniale à partir de la fin du 19ème siècle. Les images et les imaginaires qui se développent autour du continent s’expriment notamment dans les champs scientifiques, artistiques et politiques. Il s’agit dans cet axe de retracer la généalogie de la bibliothèque coloniale à partir de figures marquantes du début du 20ème siècle, qu’elles soient européennes et productrices d’un tel discours, à l’instar de Frobenius, ou africaines et objet de ce discours. Il s’agira ici de présenter également comment ces discours européens ont pu avoir une dimension performative, en ce qu’ils ont contribué à la formation ou en renforcement d’identités collectives en Europe et en Afrique. A titre d’exemple, peut être citée l’influence que les écrits de Frobenius exercèrent sur des intellectuels, tels Leopold Sédar Senghor, Cheikh Anta Diop ou Yambo Ouologuem.
Axe 4. Leo Frobenius entre art, ethnologie et muséologie
Les communications retenues interrogeront le passage de l’objet ethnographique, et donc social, à ses dimensions artistiques. En effet, qu’il s’agisse de statues, de masques, de peintures rupestres, etc., certaines productions matérielles – mais aussi immatérielles, tels les rituels venant d’horizons lointains ont très tôt exercé une fascination sur les artistes européens. Les contributions contribueront donc à retracer les processus de valorisation, d’exposition et de conservation de ces collections ethnographiques, en Allemagne et plus largement en Europe et en Amérique, dressant le cadre dans lequel Leo Frobenius intégra l’art dit primitif à l’histoire de l’art en Europe. Ces processus se rattachent par ailleurs à des problèmes contemporains liés à la patrimonialisation des cultures où s’affrontent une volonté légitime de réappropriation des objets collectés par des peuples autrefois colonisés et une logique de conservation muséographique de la part des anciens pays colonisateurs.
Modalité de soumission
Le colloque se déroulera en français et en allemand. Les propositions de 500 mots maximum en français ou en allemand, ou à défaut en anglais, indiquant l’axe choisi, pour une communication de 30 minutes, sont à envoyer d’ici le 10 juillet 2013 à l’adresse suivante : colloquefrobenius2014@gmail.com. Vous joindrez une courte notice biographique, indiquant votre discipline et institution de rattachement. Nous vous ferons parvenir une réponse d’ici le 1er septembre. Les communicants dont les propositions seront retenues devront fournir une version de leurs textes (entre 20 000 et 30 000 signes) pour le 15 novembre 2013, accompagné d’un résumé d’une page dans la langue partenaire, allemand ou français, éventuellement anglais. Il est prévu de publier une sélection des contributions du colloque.
Comité d’organisation
- Jean-Louis Georget (Études germaniques, Centre Georg Simmel, EHESS, Institut Français d’Histoire en Allemagne),
- Hélène Ivanoff (Histoire et civilisations, Centre Georg Simmel, EHESS),
- Dr. Richard Kuba (Ethnologie, Institut Frobenius),
- Martin Mourre, (Anthropologie, CEAf, IRD – EHESS/Université de Montréal)
1.4 France in Mali
The Leeds University Centre for African Studies. Multidisciplinary Symposium
2 April 2014
Translating colonial legacy into postcolonial conflict
Recent events in Mali, Algeria and Niger have brought North African countries into further turbulence. In addition to leading the NATO strike in Libya against Gadhafi in 2011, leading to the Malian campaign, France has demonstrated her track record of interventionism which has actually been more argumentative than widely held American perceptions would have it. Since the independence movements following the Second World War, the French considered the continent their colonial playground, even without the title of imperial overlord. In Françafrique, colonial influences have translated into cultural, political and economic assets that a delicate France now requires. While the intervention in Mali could be defended on humanitarian grounds, recent world events have taught us that war is rarely fought without political and economic interest at play. What’s more, with the uncontrolled fiscal invasion of Chinese entities threatening France’s traditionally dominant sphere of influence in Africa, the intervention in Mali helps reinvent French power in the region.
The symposium will examine the role of France and multidimensional conflict in Mali and its impact on the Northern African countries and the country’s social and cultural diversity. It is the intention of the project to make this event an opportunity to initiate and foster further research ideas. The results of this symposium will therefore be published in 2014/15 and will constitute the basis of collaborative research grant applications.
Call for contributions
20-minute presentations on any related topics from any disciplinary or interdisciplinary perspectives are very much welcome from academics, non-academics, researchers and postgraduate students. Please send your proposition (short biographical note, abstract and title) to: ijfs@rocketmail.com no later than 30 September 2013.
Confirmed speakers
Tony Chafer (Professor, French relations with Sub-Saharan Africa, University of Portsmouth)
Celeste Hicks (Former Leeds student and BBC correspondent in Mali and Chad)
Project Leader
Dr Kamal Salhi (Reader in Francophone, Postcolonial and African Studies, University of Leeds)
Project Coordinator
Dr Karen Cereso (African Studies Administrator, University of Leeds)
1.5 La Floride Française: Florida, France, and the Francophone World
International Conference
20-21 February, 2014
Confirmed speakers: Jane Landers, Vanderbilt University; Frank Lestringant, University of Paris-Sorbonne; Michael Wintroub, University of California, Berkeley
The Winthrop-King Institute for Contemporary French and Francophone Studies and the Institute on Napoleon and the French Revolution at Florida State University will host an international conference on 20-21 February, 2014 on the place of French and Francophone culture in Florida. The conference, involving scholars on both sides of the Atlantic, will be open to the public and will run for 2 days as part of the continuing celebration of the 450th anniversary of French heritage in Florida.
We invite proposals in English or in French for papers or complete panels on any aspect of French and Francophone presence in Florida. Possible themes include (but are not limited to):
· The French presence in Florida, from the founding of Fort Caroline at Jacksonville in the 16th century to the founding of “French Town in Tallahassee” on the lands of the Marquis de Lafayette to more recent French excursions.
· The image of Florida and its peoples in the French imagination from “la nouvelle France” of the 16th century to the romantic visions of Chateaubriand, Jules Verne and beyond.
· The presence of celebrated French in Florida, including Achille Murat, the nephew of Napoleon I, and Jean-Jacques Audubon, the French-American illustrator of birds.
· The on-going and vibrant role of Haitian and Francophone peoples in Florida with their historical legacies to the French empire in the New World and Caribbean
· Florida in French and Francophone film and literature
· Florida and visual art from France and the Francophone Caribbean
Deadline for proposals: 1 September 2013
To propose individual papers or full panels, please visit the conference website: http://winthropking.fsu.edu/Events/La-Floride-francaise-Florida-France-and-the-Francophone-World
For further information, please contact the organizers:
Martin Munro, French, FSU (mmunro@fsu.edu)
Darrin McMahon, Dept. of History, FSU (dmcmahon@fsu.edu)
François Dupuigrenet Desroussilles, Dept. of Religion, FSU (fdupuigrenet@fsu.edu)
La Floride Française: La Floride, la France, et le monde francophone
Colloque international
20-21 février, 2014
Chercheurs invités : Jane Landers, Vanderbilt University ; Frank Lestringant, Université de Paris-Sorbonne ; Michael Wintroub, University of California, Berkeley
Organisé par le Winthrop-King Institute for Contemporary French and Francophone Studies et l’Institute on Napoleon and the French Revolution, un colloque international se tiendra les 20-21 février à l’Université d’État de la Floride sur le thème de la présence des cultures françaises et francophones en Floride. Le colloque réunira des chercheurs des deux côtés de l’Atlantique, sera ouvert au grand public, et se déroulera sur deux jours, comme partie des célébrations du 450ème anniversaire de la présence française en Floride.
Nous lançons un appel à communications en français ou en anglais sur tout sujet tenant au thème général du colloque : la présence française et francophone en Floride. Il peut s’agir de communications individuelles ou de tables-rondes, chaque table-ronde consistant normalement en trois communications. Les communications seront sélectionnées selon leur valeur scientifique et leur originalité. La liste de thèmes esquissés ci-dessous est indicative et non exclusive:
· La présence française en Floride, de la fondation de Fort Caroline à Jacksonville au 16ème siècle à celle du “French Town” à Tallahassee, sur les terres du marquis de Lafayette, et aux incursions françaises plus récentes.
· L’image de la Floride et de son peuple dans l’imaginaire français de “la nouvelle France” du 16ème siècle aux visions romantiques de Chateaubriand, Jules Verne et d’autres.
· La présence en Floride de Français(es) célèbres, y compris Achille Murat, neveu de Napoléon I, et Jean-Jacques Audubon, naturaliste et illustrateur d’oiseaux.
· La présence continue et dynamique de populations haïtiennes et francophones en Floride, et leurs liens historiques avec l’empire français dans le Nouveau Monde et les Caraïbes.
· La Floride dans la littérature et le cinéma français
· La Floride et les arts plastiques de France et de la Caraïbe francophone
Date limite pour la soumission des propositions: le 1er septembre, 2013
Pour proposer une communication individuelle ou une table ronde, veuillez visiter le site du colloque: http://winthropking.fsu.edu/Events/La-Floride-francaise-Florida-France-and-the-Francophone-World
Pour de plus amples informations, veuillez contacter les organisateurs:
Martin Munro, French, FSU (mmunro@fsu.edu)
Darrin McMahon, Dept. of History, FSU (dmcmahon@fsu.edu)
François Dupuisgrenet-Desrousilles, Dept. of Religion, FSU (fdupuigrenet@fsu.edu)
Calls for contribution
2.1 Politique Africaine
Appel à contributions pour un dossier sur « L’Afrique face à l’émergence économique de la Chine », coordonné par Antoine Kernen (Université de Lausanne).
Dans un dossier de décembre 1999 sur la « Renaissance Afro-asiatique» et, plus récemment, en proposant de réfléchir sur « la globalisation par les Sud » (mars 2009), Politique africaine s’est intéressée à diverses facettes du renforcement des liens entre l’Asie et l’Afrique et aux nouvelles puissances émergentes en Afrique. Le présent dossier se propose de reprendre et développer ces réflexions en se focalisant sur les acteurs économiques de la « Chine-Afrique » et sur les prolongements politiques des investissements chinois sur le continent africain.
Le texte de l’appel peut être téléchargé sur le site de la revue : http://www.politique-africaine.com/actua.htm
Call for papers : special issue on “Africa and the economic emergence of China”. Guest editor: Antoine Kernen (University of Lausanne).
In two recent special issues (December 1999 on the “Afro-Asian Renaissance” and March 2009 on “Globalization from the South(s)” 2009), Politique Africaine has offered different perspectives on the strengthening of ties between Asia, Africa and other new emerging powers. This upcoming special issue will take up these reflections and develop them further by focusing on the economic actors of the China-Africa nexus and on the political implications of Chinese investments in and on the African continent.
Download the full text of the call on the journal’s website: http://www.politique-africaine.com/actua.htm
2.2 Islands in the Mainstream: Interdisciplinary Perspectives on Caribbean Rhetoric
Project Rationale:
One of the paradoxes of rhetorical inquiry is that it tends to disqualify the very activity on which it is founded. Beginning with Plato’s skepticism of its merit, inquiry into the practice of rhetoric has long been mediated by the constant need among rhetoricians to provide a solid, indisputable account of its worth. An unfortunate consequence of this is a contemporary tradition that has treated emergent rhetorics with similar skepticism and frustration—indigenous, feminist, queer, digital, and cultural rhetorics have all run afoul of the tradition at some point and have been subject to unwarranted dismissal or casual disregard. The Caribbean is no exception. The region has been viewed as an archetypal site of modern fragmentation, coalescence, and consumption that all occur as a great confluence of languages, cultures, and worldviews in the region. In response, emerging scholarship in rhetorical studies has begun to put pressure on this myth and has called for a more robust understanding of the region, its people, and especially their means of negotiating the myriad complexities of vernacular life. Among vernacular practitioners, it is argued, rhetoric is more than the use of language to make meaning of observable phenomena, more than the critique of symbolic or material representations, or of how they and the things they say and do and make are viewed or named by others. More crucially, these practitioners are able to activate vernacular sensibilities for particular outcomes through conscious performativity, creative alterity, and other forms of deliberative display.
However, aside from its practitioners, and the few who specialize in its study, this fact is not self-evident. A significant reason for this is that although our activities are often implicitly persuasive (or possess suasive characteristics that are easily discernible), we do not often consider what we do to be within the realm of rhetorical studies. And for those of us inclined to view the argumentative, rational, and persuasive aspects of our creative and scholarly work as rhetorical, there is an additional tendency to avoid explicit attachment to the discipline, preferring to employ more palatable euphemisms (like versatility, discourse, strategies, or tactics) that appear to be less fraught. From the view of rhetorical studies, such distinctions are a mistake. As a matter of fact, distinctions of this sort are counterintuitive to the understanding of productive discursive activity as rhetoric, leaving many seminal works virtually dispersed, or beyond the perceived boundaries of the field. The development of Caribbean scholarship in rhetoric may thus be thought of as being doubly undermined—both separate and unequal—and subject to de facto invisibility and silencing. Ironically, this threat of erasure presents us with an invaluable opportunity to accomplish important definitional work. It therefore serves as the impetus for this collection.
Rooted in the need to be seen and heard, as well as the imperative of giving a suitable account of the rhetorical tradition(s) from which it emerges, this collection asks: How do Caribbean people define themselves as deliberate practitioners of rhetoric, and how do their practices contribute to the knowledge-making processes that can potentially surpass the far too simplistic designations of “identity” or “cultural production” in contemporary society? What is the province of Caribbean rhetoric, its scope? What are its inimitable characteristics and its more generalizable ones, which would encourage meaningful interaction? What are the greatest impediments to rhetorical exploration, particularly with regard to the intersections of rhetoric with related arts (aesthetics, poetics, philosophy, and politics)? Who gets to theorize what it is and is not?
If rhetoric is indeed grounded in human activity, does it not fall to those engaged in that activity to name themselves and their representative rhetoric(s), theorizing in terms they devise? This collection is an affirmation of that logic, a response to the implicit urgency triggered by the glaring absence of such work from the field. As a necessary measure, it resists tendencies toward reflexive parochialism, viewing interdisciplinarity as the best approach to Caribbean rhetoric, an approach that promises to be more generative and, ultimately, more useful; the breadth of scholarship is intended to reflect not only the inherent complexity of the region, but also will enrich contemporary understandings of how Caribbean rhetoric is/ought to be conceived, articulated, practiced, taught, and preserved.
Call:
Proposals are sought from scholars, teachers, practitioners, and researchers in rhetoric, communication, literature, Caribbean studies, indigenous studies, diaspora studies, cultural studies, gender studies, and the visual and performing arts for contributions that explore aspects of Caribbean rhetorical expression from an interdisciplinary perspective. In particular, original essays are sought that will contribute to and fortify emerging work in the study of Caribbean rhetoric by envisioning the scope and dimension of what such work might entail. Such essays will engage, challenge, and move beyond the traditional perimeter of rhetorical analysis, encompassing the epistemic, pedagogical, and public work that occurs in a broad range of Caribbean texts: oral/aural, visual, scribal, tactile, digital, environmental, supernatural, etc.. Essays about the anglophone, dutchophone, francophone, and hispanophone Caribbean are strongly encouraged, though authors are asked to submit their proposals (and their essays, if accepted) in English, except in the case of specialized terms, phrases, and concepts (annotated accordingly).
The first of its kind to specifically consider the rhetoric of Caribbean cultural production from interdisciplinary perspectives, this collection will provide scholars, teachers, and students with innovative approaches for discussing the range of motives, histories, and social realities that necessitate inquiry and inclusion in rhetorical studies. Similarly, it will contribute to Caribbean studies and other disciplines represented in the volume by providing a dynamic set of robust rhetorical theories for reading Caribbean culture. In addition to defining theoretical parameters for reading Caribbean rhetoric and exploring areas of practice for further research, contributors will be encouraged to consider the pedagogical implications of their ideas. This can include developing curricula (introductory, intermediate, or advanced courses in rhetorical education among undergraduate writing majors, or courses that respond to particular writing-intensive programs, writing centers, or Writing Across the Curriculum), community literacy/publishing initiatives (ongoing or envisioned), or research studies (archival, ethnographic, qualitative, quantitative, etc.) on projects that engage students on matters of Caribbean import. Essays that are collaboratively authored by faculty and students and/or faculty and professionals are particularly welcome.
While the following list is not exhaustive, possible chapters may fall within these broad categories:
* Carnival Theatre
* Dance/Performance Art
* Digital Humanities/New Media/Technology/Broadcast Media
* Fine Art/Photography
* Food
* Gender Studies and Sexuality
* Geopolitics
* Historiography/Interrogations of Historical Narratives
* Labor Union/National/Political Parties
* Literature
* Music
* National/Sub-Supranational/Transnational
* Oratory/Public Address
* Pedagogy
* Postcolonial/Neocolonial
* Popular Culture
* Public Archives/Public Memory/Concepts of Vernacular Memory
* Race Studies
* Race(d) Relations
* Surveillance
* Vernacular Bodies/Love and Sex
Please submit a proposal, approximately 500 words, that discusses the proposed chapter to the editor, Kevin A. Browne (browne@syr.edu)Questions and queries are welcome. The deadline for proposal submissions is November 30, 2013.
2.3 Études littéraires
Géographies transnationales du texte africain et caribéen
Sous la coordination de Mbaye Diouf, Ph. D. (University of Victoria) et d’Antje Ziethen, Ph. D. (Université McGill), la revue Études littéraires de l’Université Laval lance un appel à contributions pour le premier numéro du volume 46 sur le thème : Géographies transnationales du texte africain et caribéen
L’histoire des littératures et des études africaines et caribéennes signale une constante déterritorialisation de ses auteurs, de ses sujets et de ses objets : réécritures des rapports coloniaux, exils politiques et économiques, déménagements éditoriaux des auteurs, actualités des immigrations, nouvelles quêtes identitaires, « littérature-monde », etc.
Dans la configuration des lieux de production et d’action des textes comme de la pensée, la déterritorialisation révèle un double déplacement : celui des auteurs d’abord (S. Tchak, T. Monénembo, A. Mabanckou, F. Diome, L. Miano, D. Laferrière, G. Pineau), celui des fictions ensuite (T. Boni, Boris Diop, A. S. Fall, K. Kwahulé, M. Condé, Franketienne). S’il n’obscurcit pas davantage les limites des « champs littéraires » africains et caribéens (R. Fonkoua et P. Halen, 2001), ce double déplacement nuance tout au moins la « migritude » supposée des auteurs de ces régions (J. Chevrier, 2004). En réalité, les textes africains et caribéens configurent de nouveaux espaces transnationaux au-delà des frontières géographiques, linguistiques, culturelles et identitaires. Ils explorent d’autres terrains de rencontre du Soi et de l’Autre, soumettent le langage littéraire à une spatialité urbaine ou rurale redessinée et requalifient tous les discours d’appartenance dominants de l’époque.
Parce que générées dans la diversité et la mobilité (A. Gouaffo et al., 2012), ces géographies transnationales produisent un discontinuum spatiotemporel dans lequel sont renégociées les notions de passé et de présent, d’ici et d’ailleurs, du « nous » et du «eux». Ce faisant, elles affinent des énonciations personnalisées, organisent des narrations fragmentaires et provoquent des sémiotiques atypiques, en même temps qu’elles assument astucieusement une écriture inscrite dans la marge, les seuils et les interdits.
Les géographies transnationales formulent donc l’habité et l’inhabitable, le vécu et le rêvé, l’indicible voire le tabou, à travers lesquels figurer le Soi, l’Autre et l’Ailleurs semble instruire un questionnement proactif : les déplacements éditoriaux et fictionnels cautionnent-ils réellement l’idéologie du hopeless continent ? Et si les auteurs et les fictions annonçaient de nouvelles poétiques transculturelles ? Quelles formulations géocritiques des cartographies littéraires ? Les propositions d’article examineront, entre autres, les axes suivants :
– déterritorialisation fictionnelle et réseaux narratifs
– exils éditoriaux et repositionnements institutionnels
– écriture de l’altérité et renégociation identitaire
– géocritique des lieux originels et adoptifs
– aspects du gender dans l’écriture transnationale
Les propositions doivent être faites en 200 mots maximum, police Times New Roman 12, interligne simple, et suivies d’une notice biobibliographique de huit lignes maximum comportant votre nom, université d’attache, domaines de recherche et quelques titres de publications récentes. Le Comité de sélection de la revue évaluera toutes les propositions retenues et les auteurs seront avisés le 30 septembre 2013.
Les articles (6 000 mots ou 15 pages maximum) devront être conformes au protocole de rédaction de la revue (qui vous sera transmis ultérieurement) et retournés au plus tard le 1er septembre 2014. Ils seront évalués par un Comité de lecture et un suivi sera fait avec les auteurs.
Les propositions d’article doivent être envoyées par courriel en français avant le 30 août 2013 à mdiouf@uvic.ca et à antje.ziethen@mail.mcgill.ca
URL de la revue : http://www.etudes-litteraires.ulaval.ca/revueel@lit.ulaval.ca
Coordonnateurs :
Mbaye Diouf (University of Victoria)
Antje Ziethen (Université McGill)
2.4 Expressions maghrébines
« Nouvelles expressions judéo-maghrébines »
Revue de la Coordination internationale des chercheurs sur les littératures du Maghreb
Vol. 13, no 2, hiver 2014 : Appel à articles
Dossier coordonné par Guy Dugas et Sonia Zlitni-Fitouri
Date limite pour l’envoi des articles : 31 janvier 2014
Ce dossier se penchera de la manière la plus large sur toutes les formes d’expression de la judéité maghrébine depuis 1990 dans la littérature, le cinéma, les arts plastiques, etc. En privilégiant les créateurs de langue française, ce volume devrait en outre bénéficier des apports des études francophones qui se développent en Israël, ainsi que des études de genre et des études postcoloniales. Il constituera ainsi la première synthèse des nouvelles productions culturelles apparues depuis le dossier consacré en 1994 par la revue Présence francophone aux littératures judéo-méditerranéennes de langue française, « ensemble multiforme mais profondément cohérent de plusieurs centaines d’œuvres tous genres confondus et d’auteurs ayant pour point commun d’appartenir à des minorités juives orientales » s’exprimant le plus souvent en diaspora. Un nouvel inventaire de cette production, faisant suite à la Bibliographie critique de la littérature judéo-maghrébine d’expression française (1896-1990) de Guy Dugas, fera prochainement apparaître une vitalité paradoxale de cette production.
La littérature judéo-maghrébine s’est toujours montrée attentive à l’enracinement, à l’identité, à la brûlure des origines, mais aussi, selon l’expression d’Alain Finkielkraut, à la « formidable suprématie de ce qui a été sur ce qui est ». Temps, histoire, identité, mémoire ; littérature de l’exil et de la nostalgie : on étudiera donc ces différentes thématiques et leur devenir chez des écrivains, des cinéastes et d’autres créateurs s’exprimant depuis les années 1990.
Mais une thématique ne suffit pas à faire une littérature. La mise en forme vaut aussi définition. Loin de signer cette « mort par dissolution » de la littérature judéo-maghrébine que certains avaient cru pouvoir pronostiquer il y a un quart de siècle, les œuvres de la période 1990-2014 prolongent et renouvellent profondément, dans des directions parfois annoncées, parfois au contraire inattendues, les formes et techniques qui avaient permis de dégager une littérature judéo-maghrébine originale plus encore dans sa forme que dans ses thématiques.
Voici quelques exemples de questions en rapport avec le thème général décrit ci-dessus, qui ne limitent pas les travaux possibles :
-Quelles relations ce corpus des nouvelles expressions judéo-maghrébines entretient-il avec la littérature maghrébine dans son ensemble ?
-Quelles nouvelles définitions ces textes apportent-ils aux concepts « maghrébin », « méditerranéen » et « francophone »?
-Comment ces littératures traitent-elles des questions du cosmopolitisme et de la mondialisation ?
-Dans quelle mesure ces esthétiques sont-elles marquées par un plurilinguisme fondamental générateur de l’identité judéo-maghrébine ?
-Quels rapports entretiennent-elles avec le folklore et les mythes de l’univers du mellah/de la hara ?
-Quels itinéraires mémoriels proposent-elles à l’heure des diasporas et des migrations transnationales ?
-Comment se rattachent-elles aux générations précédentes de littératures judéo-maghrébines ou dans quelle mesure s’en démarquent-elles? Quelle(s) généalogie(s) des littératures judéo-maghrébines suggèrent-elles ?
-Dans quelle mesure les notions de marocanité, tunisianité et algérianité entrent-elles en dialogue avec une judéité plus largement définie au-delà des limites nationales ?
-Quels rapports peuvent être établis entre l’étude de ces littératures et les études postcoloniales et les minorities studies ?
Les articles ne devront pas dépasser 40.000 signes, espaces inclus (6.000 mots environ). La ponctuation, les notes et les références doivent être conformes aux normes appliquées par la revue : http://www.ub.edu/cdona/em#guide
Les demandes de renseignements complémentaires et les articles complets doivent être adressés par courrier électronique à la présidente du comité scientifique : expressions.maghrebines@ub.edu
La section Varia de la revue maintient toujours un appel à articles (sans date limite de soumission) concernant les cultures maghrébines : littérature, cinéma, arts…
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New Judeo-Maghrebi Expressions
Edited by Guy Dugas and Sonia Zlitni-Fitouri
Final Papers Submission Deadline: 31 January 2014
This issue will broadly address all forms of Judeo-Maghrebi expression since 1990 in literature, film, visual arts, and other cultural forms. By privileging French language creators, this volume may also draw on contributions from Francophone studies developed in Israel, as well as work in the fields of gender and postcolonial studies. It will thus be the first synthesis of the new cultural productions that have emerged since the 1994 edition of the journal Présence francophone dedicated to Judeo-Mediterranean cultures in the French language which constitute “a multi-faceted ensemble that is nevertheless deeply coherent comprising many hundreds of works with a mixture of genres and authors who have in common their belonging to Jewish minorities rooted in the Orient” and who frequently live in diasporic situations. A new inventory of this production, following on from Guy Dugas’s Bibliographie critique de la littérature judéo-maghrébine d’expression française (1896-1990), will highlight the paradoxical vitality of this production.
Judeo-Maghrebi literature has always been attentive to roots, to identity, to the incandescence of origins, and also, to use the expression of Alain Finkielkraut, to the “formidable superiority of what has been over what is”. Time, history, identity, memory; literature of exile and nostalgia: these are among the constant yet changing themes that will be explored in the works of writers, filmmakers and other creators produced since the 1990s.
However, themes alone are not enough to make a literature. Formal features must also be considered. Far from signifying the “death by dissolution” of Judeo-Maghrebi literature that some believed they could foresee a quarter century ago, the works of the period 1990-2014 both extend and renew, sometimes in the expected and sometimes in unanticipated directions, the forms and techniques that brought the emergence of a Judeo-Maghrebi literature, which is distinguished more by its formal than by its thematic qualities.
The following questions are typical of the broad canvas articulated above; they should be read as indicative rather than restrictive, and should in no way limit the scope of possible contributions:
-What relationship does this corpus of new Judeo-Maghrebi expressions maintain with Maghrebi literature as a whole?
-What new definitions do these texts bring to the concepts “Maghrebi”, “Mediterranean” and “francophone”?
-How do these literatures engage with the questions of cosmopolitanism and globalization?
-In what measure are these aesthetics marked by the fundamental multilingualism which generates the Judeo-Maghrebi identity?
-What relationship do they maintain with the folklore and myths of the worlds of the mellah/hara?
-What itineraries of memory do they propose in considering Diasporas and transnational migrations?
-How are they linked to preceding generations of Judeo-Maghrebi literature or in what way do they differ? What Judeo-Maghrebi literary genealogy/genealogies do they suggest?
-To what extent do the notions of “Moroccanness”, “Tunisianness” and “Algerianness” enter into dialogue with a Jewishness more broadly defined beyond the limits of the national?
-What relationships can be established between the study of these literatures and postcolonial studies and minority studies?
Articles should not exceed 40,000 characters, spaces included (approximately 6,000 words). Punctuation, footnotes, and references must conform to the journal’s norms:
http://www.limag.refer.org/em/GuideDeRedaction.htm
Articles or requests for further information should be sent to the Chair of the Editorial Board at: expressions.maghrebines@ub.edu
The journal’s Varia section maintains an open call for articles concerning Maghrebi cultures: literature, cinema, arts…
New titles
3.1 Debating Orientalism
Edited by Ziad Elmarsafy, Anna Bernard & David Attwell.
Palgrave Macmillan, 2013
ISBN: 978-0230303522
Debating Orientalism addresses the contemporary relevance of Edward Said’s seminal text without lionizing or demonizing its author. Bridging the gap between intellectual history and political engagement, the twelve contributors to this volume interrogate Orientalism’s legacy with a view to moving the debate about this text beyond the manichean limitations within which it has all too often been imprisoned. Debating Orientalism seeks to consider Orientalism’s implications with a little less feeling, though no less commitment to understanding the value and political effects of engaged scholarship.
Table of Contents:
Ziad Elmarsafy and Anna Bernard: Orientalism: Legacies of a Performance
Peter Gran: Orientalism’s Contribution to World History and Middle Eastern History Thirty-Five Years Later
Robert Irwin: Flaubert’s Camel: Said’s Animus
Donna Landry: Said before Said
Mishka Sinha: Orienting America: Sanskrit and Modern Scholarship in the United States, 1836 -1894
Yonatan Mendel: Re-Arabizing the De-Arabized: The Mistaʿaravim Unit of the Palmach
Andrea Teti: Orientalism and Confession beyond Said and Foucault
Moneera Al-Ghadeer: Cannibalizing Iraq: Topos of a New Orientalism
Robert Spencer: The ‘War on Terror’ and the Backlash against Orientalism
Nicholas Tromans: ‘The Defeat of Narrative by Vision’: Said and the Image
Joanna de Groot: How Much is Enough Said? Some Gendered Responses to Orientalism
Nicholas Harrison: Said’s Impact: Lessons for Literary Critics
Further details: http://www.palgrave.com/products/title.aspx?pid=520887
3.2 Social Sciences & Missions 26.1 (2013)
“Missionaries, Enslavement and Antislavery”
Guest edited by John M. Cinnamon
* John M. Cinnamon, “Introduction”, pp. 3–8
* Carla Gardina Pestana, “The Missionary Impulse in the Atlantic World, 1500-1800: Or How Protestants Learned to be Missionaries”, pp. 9–39
* John K. Thornton, “The Kingdom of Kongo and the Counter Reformation”, pp. 40–58
* Oleta Prinsloo, “Domestic Missionaries, Slaveholders, and Confronting the Morality of Slavery: Missouri v. James Burr, George Thompson, and Alanson Work, September, 1841”, pp. 59–92
* John M. Cinnamon, “American Presbyterian Missionaries, Enslavement, and Anti-Slavery in Nineteenth-Century Gabon”, pp. 93–122
For articles online, see:
http://booksandjournals.brillonline.com/content/18748945/26/1
http://www2.unil.ch/lefaitmissionnaire/
3.3 Langage, littérature et éducation au Cameroun
Sous la direction de Clément DILI PALAI et Michael ETUGE APUGE
ISBN : 978-2-343-00136-4
http://www.editions-harmattan.fr
Le présent ouvrage réactive le débat relatif aux bases fondées sur les connaissances culturelles endogènes, devant la multitude de pistes de réflexion qui s’offrent à nous en ce début du troisième millénaire. La douzaine de contributions ici réunies convergent autour du déploiement linguistique, de la dynamique littéraire et des projections didactiques et pédagogiques devant l’actualité des TIC. Ce qui permet d’envisager, au bout du compte, une portée universelle de l’homme dans ses différentes manifestations et réalisations. Il s’agit donc de lectures nouvelles des dialogues culturels et interculturels dans le contexte négro-africain en pleine métamorphose et où quelquefois, les repères tendent à se noyer dans des considérations de seconde zone.
This work is a re-ignition of the scholarship on educational requisites based on cultural endogenous knowledge albeit the existence of a plethora of potential orientations. Linguistic polity, literary dynamics, didactic and pedagogical projections against the backdrop of TICs is the foci of the dozen of contributions herein gathered. This, assuredly, in the long run stands as a global view of humankind in his various manifestations and realizations. It is therefore a re-appraisal of cultural and intercultural relationships within the negro-African context which faces complete metamorphosis and where benchmarks sometimes get drowned into second class values.
Clément Dili Palaï est maître de Conférences (Associate Professor) de littérature africaine à l’Ecole normale supérieure de l’université de Maroua et à l’université de Ngaoundéré au Cameroun. Ecrivain et critique littéraire, membre de plusieurs sociétés savantes en Europe et aux Etats-Unis, il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages et de plusieurs articles et communication scientifiques.
Michel Etuge Apuge is a Senior Lecturer of linguistics and English Language. He is also Chair of the Department of Bilingual Letters at the Higher Teachers’ Training College of the University of Maroua. He has published several articles in national and international scientific journals.
3.4 Littérature orale africaine : Décryptage, reconstruction, canonisation
Sous la direction de Clément DILI PALAÏ et Alain CYR PAGOP KAMENI
Préface de Jean Derive
ISBN : 978-2-343-00485-3
http://www.editions-harmattan.fr
Les différentes réflexions contenues dans cet ouvrage passent en revue les possibilités de relecture, de restructuration et de sauvegarde du patrimoine oral africain, dans une perspective multi et interculturelle. Une attention particulière est accordée aux genres de la littérature orale africaine et aux exégèses y afférentes, aux jeux de langage, à la performance et aux rencontres entre l’oralité et l’écriture. Ces analyses insistent aussi sur la circulation des discours oraux et des peuples, dans un monde où les nouveaux médias s’imposent à la connaissance théorique et pratique de l’oralité africaine. Sauver ce qui peut encore l’être, telle semble être la préoccupation majeure des contributeurs à ces mélanges offerts à Gabriel Kuitché Fonkou professeur émérite, écrivain, metteur en scène et oraliste de haut vol.
Clément Dili Palaï est titulaire d’un Doctorat/Ph.D. et d’une Habilitation à Diriger des Recherches. Il est Maître de Conférences (Associate Professor) de littératures africaines et francophones à l’Université de Ngaoundéré et à l’Université de Maroua au Cameroun. Ancien Fulbright Scholar, ancien boursier de l’AUF et membre de plusieurs sociétés savantes en Europe et aux États-Unis, il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages et d’une multitude d’articles et de communications scientifiques.
Alain Cyr Pangop Kameni est diplômé de l’École Supérieure des Sciences de l’Information et de la Communication de Yaoundé (Division III, Art-Culture-Communication) et Docteur Nouveau Régime de l’Université de Cergy-Pontoise. Actuellement, il est enseignant-chercheur à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Dschang au Cameroun où il anime les arts dramatiques et le service de la communication.
3.5 La Société des plantations esclavagistes. Caraïbes francophone, anglophone, hispanophone.
Jacques de Cauna et Cécile Révauger (ed.)
Paris, Les Indes Savantes, 2013, 182p. ISBN : 978-2-84654-344-6
La grande plantation esclavagiste – connue aux îles d’Amérique sous divers noms (habitation, estate, plantation, ingenio…) – a laissé aux Antilles sa marque indélébile dans les délicates réalités actuelles. Elle a été et reste le fondement économique, culturel et identitaire des sociétés caribéennes, à la fois unité de base de la production et premier lieu de rencontre et de reconnaissance sociale. Rares ont pourtant été les tentatives visant à en étudier les aspects les plus notables, autant dans leurs similitudes que dans leurs différences, à travers des mises en perspective qui pourraient permettre d’établir un lien significatif entre ses trois principales aires d’expansion dans des îles restées aujourd’hui, en fonction de leurs histoires particulières, francophones, anglophones ou hispanophones. Ces études concernent donc l’esclavage et son corollaire de la traite transatlantique, les débuts de la traite, les premières sociétés abolitionnistes, et les abolitions, plus ou moins tardives selon les pays. Une approche comparative des contextes coloniaux dans les dépendances caraïbes des trois puissances européennes : Grande-Bretagne, France, Espagne. Enfin, une dernière partie traite de la place de la franc-maçonnerie dans l’esclavage en général et du débat sur l’abolition en particulier, un sujet souvent évoqué mais encore très peu étudié à ce jour.
http://www.lesindessavantes.com/db/record.php?id=348
Other events
4.1 Conference: Blackness and Commercial Culture in Europe, 1850-1950
King’s College London, Council Room (K2.29 King’s Building)
6 July 2013
Between the mid-nineteeth and mid-twentieth centuries Europe was
re-shaped by a significant confluence of developments. The continent
reached the height of its global influence; the nation became a powerful
organizing principle; and ever larger numbers of people engaged in
national and global affairs through mass politics and various encounters
with the world. At the same time, Europe was re-made by the rise of an
international commercial culture, shaped increasingly by influences from
the USA, that mediated the public’s engagement with the wider world and
thereby provided a forum for producing and contesting such concepts as
race, nation, and empire.
This symposium draws together an interdisciplinary range of scholars
working on blackness in France, Germany, Denmark, Britain, Italy, and
the United States. Presenters will explore the significance of national
and imperial boundaries as well as the role of various commercial media
in building transnational perspectives on race, hegemonic and
counter-cultural, that reached around the Atlantic world.
Date: 6 July 2013
Location: The Council Room (K2.29, King’s Building), King’s College London
Deadline for registration: Friday, 21 June
For further information or to register for the event, please contact
jeff.bowersox@kcl.ac.uk.
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Programme
9:30-9:45 Registration and tea/coffee
9:45-10:00 Welcome and introduction
Jeff Bowersox and Erica Carter, King’s College London
10:00-11:15 Keynote Address
“Black France and the African Diaspora: National Identity and
Transnational Vision”
Tyler Stovall, UC Berkeley
Chair/Commentator: Erica Carter, King’s College London
11:15-12:30 Commodifying Race, Gender, and Sexuality
“Racialized Hierarchies of Sexuality in Orientalist Cigarette
Advertisements”
David Ciarlo, Colorado
“Scandinavian Human Exhibitions. Race, Gender, and Sexuality at the Turn of the Century”
Rikke Andreassen, Roskilde
Chair/Commentator: Alex Clarkson, King’s College London
12:30-1:45 Lunch
1:45-3:00 Blackness and Music
“Sophisticated Ladies: Adelaide Hall and Elisabeth Welch and the
Integration of Black Music in Britain”
Neil Wynn, Gloucestershire
“‘Nel blu dipinto di blues’: African American Music in Italy, 1930-60”
Christian O’Connell, Gloucestershire
Chair/Commentator: Dan Matlin, King’s College London
3:00-3:15 Tea/coffee
3:15-5:00 Playing Politics
“Topsy in the Senate House: Alexander Crummell and Uncle Tom’s Cabin”
Sarah Meer, Cambridge
“Transatlantic Black Radicalism in Britain: Old Print Media, Performance
and Radical Ideas in the Work of Robert Wedderburn (c.1762 -1835?) and
Henry Box Brown (c. 1815 – ?) and their Legacy”
Alan Rice, Central Lancashire
“‘Hair, the Musical’ and the Theatricalization of Race, Rock and
Rebellion across the UK and Europe in the 1960s and 1970s”
Tavia Nyong’o, New York University
Chair/Commentator: Kevern Verney, Edge Hill
5:00-5:15 Concluding remarks
Jeff Bowersox, King’s College London
5:15-6:00 Wine reception
This event has been made possible through the generous support of the
School of Arts & Humanities and the German Department at King’s College
London.
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