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SFPS Monthly Mailing: November 2024

1st December 2024

Contents

  1. Calls for Papers/Contributions

1.1 Activités dramatiques et enseignement du français (Missour, Maroc)

1.2 Émotions et environnement dans les littératures contemporaines de langue française (revue Dialogues francophones, n° 29/2025)

1.3 L’écrivain africain francophone et ses fictions (revue L’impact)

1.4 Rubrique « Varia » de la revue Études littéraires africaines

1.5 Trauma et création artistique : l’engagement des artistes arabes dans des dynamiques de résilience (Nancy)

1.6 Rencontre annuelle de l’Association canadienne des études francophones du XIXe.

1.7 Décoloniser la comparaison. Lectures transautochtones des littératures contemporaines du Canada et du reste des Amériques 

1.8  Amin Maalouf : un écrivain entre deux mondes (Montpellier)

1.9 Conférence annuelle de l’Association du théâtre africain (AfTA)

1.10 Afrique, Caraïbes, Amériques : libérer les ombres du passé, discours et luttes pour la dignité et les droits humains (Univ. d’Alabama, Tuscaloosa)

1.11 Numéro inaugural de la Revue Internationale des Inventions Théâtrales en Afrique (RITA)

1.12 Colloque Humanistica 2025 : “Explorer les usages et pratiques numériques nouvelles en Humanités” (Dakar)

1.13 Colloque de l’Association internationale d’étude des littératures et cultures de l’espace francophone, AIELCEF 2025 (Toronto)

1.14  Le regard des disciplines sur les pensées décoloniales et postcoloniales en français (Calgary)

1.15 Tables-rondes de développement professionnel sur l’enseignement universitaire de la littérature et de la langue française

1.16 6th Annual Modern Languages & Linguistics Interdisciplinary Graduate Conference “Fluidity & Musicality: Exploring the Rhythms of Language, Culture, and Identity”

1.17 38th GAFIS Symposium : Exploring the Liminal (University of Wisconsin-Madison)

1.18 “DomiNation” Society of Dix-Neuviémistes (Durham UK 2025)

1.19 “Queer Forms: Identity Narratives and Transformative Aesthetics”: Graduate Student Conference (Boston College)

1.20 LGBTIQ+ Children and Adolescents in Francophone Worlds, 20th & 21st Centuries: Special issue for Contemporary French Civilization

1.21 “Speculative Futures” (SLLC Graduate Conference, University of Maryland) – December 16th

1.22 Shaping Academia’s Future: Coincidence or Design ? Exploring the Interplay of Identity and Serendipity in Scholarly Work (UCLA)

1.23 ASMCF Annual Conference 2025 (University of Kent)

  1. Job and Scholarship Opportunities

2.1 French Language Program Director: University of California Santa Barbara

2.2 Assistant Professor of Spanish and French, Creighton University

2.3 Faculty Position in French and Applied Linguistics / Second Language Acquisition for Fall 2025: Truman State University

2.4 Assistant Professor/ Associate Professor/ Professor: Bilkent Univeristy

2.5 12 Fellowships at Käte Hamburger Centre for Cultural Practices of Reparation (CURE)

2.6 Assistant Professor of French International Business Communication: University of Aarhus – Department of German and Romance Languages

2.7 Fixed Term Turpin Junior Research Fellowship in Humanities: University of Oxford – Oriel College

2.8 Visiting Bye-Fellowship for scholars from the Global South: University of Cambridge – Gonville & Caius College

2.9 Poste de directrice ou directeur de la Maison Française d’Oxford

  1. Announcements

3.1 Antiracismes et sciences sociales / Antiracisms and the social sciences

3.2 David H. Pinkney book prize

3.3 What Does It Mean To Have A Diverse Curriculum 2: Schools and Higher Education in Collaboration in English Studies and Modern Foreign Languages

3.4  Iles-Monde Francophone Islands Network – 9 December 2024

3.5 Madras Journal of the Caribbean is open for submissions

3.6 Call for nominations: Malcolm Bowie Prize 2024

  1. New Publications

4.1 Special issue of the Journal of French and Francophone Philosophy : “Thinking with Glissant.”

4.2 « Écrire le quotidien: Représentations et enjeux dans les littératures française et francophones contemporaines »

4.3 Convergences francophones ISSN 2291-7012, numéro 8.2 : Les débats de la traduction

4.4 Australian Journal of French Studies: a special issue from the Mo(u)vement(s) conference

4.5 Curated Issue of FHS : “Atlantic Antecedents: Before the Haitian Turn”

4.6 Essays in French Literature and Culture: Issue 61 (2024)

 

1.   Calls for Papers/Contributions

1.1Activités dramatiques et enseignement du français (Missour, Maroc)

Activités dramatiques et enseignement du français (Missour, Maroc)

  • Date de tombée (deadline) : 25 Décembre 2024
  • À : Missour

Activités dramatiques et enseignement du français

Argumentaire  

Si l’on se réfère à son étymologie, « enseigner » vient du latin classique insgnire qui signifie « mettre une marque ». Plus qu’une simple transmission de connaissances, l’enseignement se veut un acte profond qui s’inscrit dans la durée. Un acte transformateur qui dote l’apprenant d’une kyrielle de valeurs, façonne sa manière de penser et consolide ses liens avec ses confrères. Bref, l’enseignement agit à la fois sur le développement cognitif et identitaire.

Enseigner par l’art théâtral peut être lu dans ce sens comme un pléonasme constructif qui ne peut que renforcer davantage l’impact et la qualité de l’enseignement. De par sa définition, le théâtre allie instruction et métamorphose. Acteurs comme spectateurs y subissent un charme exceptionnel qui ne manque pas de laisser en eux des traces indélébiles. Sa flexibilité et ses vertus pédagogiques attestées en ont fait souvent un levier important pour la réussite de l’action éducative.

A un certain moment de l’histoire de l’humanité, théâtre et éducation étaient conçus comme un tout monolithique. L’un et l’autre se complètent et œuvrent dans une synergie parfaite pour le bien de la société. Si l’on remonte dans le temps, on peut facilement toucher la profonde connectivité entre le travail du dramaturge et celui du pédagogue. Rappelons dans ce sens qu’à Athènes, berceau de l’art dramatique, l’éducation était la mission sacrée du théâtre. Toutes les composantes de la société se mobilisent pour que le temple théâtral soit une école à part entière à laquelle il incombe d’éduquer le peuple, de lui inculquer les valeurs fondamentales qui assurent à la Cité sa cohésion et sa force.

Et depuis, leur jonction ne fait que se renforcer. A titre illustratif, l’Histoire retient le nom du protestant Jean Strum, fondateur de l’Université de Strasbourg, qui adressait des lettres aux enseignants sur les vertus de l’enseignement du théâtre qu’il considère comme le meilleur viaduc garantissant la sauvegarde de la culture nationale. Dans ce sens, il reconnaît que « son apport littéraire est considérable : le retour aux sources, la tragédie grecque et la comédie latine puis la diffusion des idées nouvelles et de la morale chrétienne grâce à la tragédie et à la comédie biblique ou non ».(J.Verdeil, « Théâtre et Pédagogie. A propos du théâtre scolaire ». Publié dans Les Cahiers pédagogiques, CRAP, Paris, n°337,1995.pp1-7)

Mieux encore l’association du théâtre à l’enseignement se justifiait à l’époque par un autre lien que les enseignants tissaient entre la pratique du théâtre à l’école et la préparation à la carrière d’un bon rhéteur. Cette initiation se faisait à travers des exercices très bien définis la récitatio qui consiste en une récitation du texte accompagnée d’une gestuelle appropriée pour marquer le mouvement du texte. Cette pratique se faisait de façon régulière tout au long du parcours d’apprentissage. Puis, à travers la déclamatio qui porte sur des textes de poèmes, des discours du Cicéron ou quelques passages d’anciens orateurs grecs ou latins.

L’accomplissement de ces activités à caractère théâtral se faisait en fin d’année lorsque les élèves affrontent, dans le cadre de la disputatio, un exercice public mettant en jeu la capacité d’organiser ses idées et de vérifier la solidité de l’argumentaire de l’adversaire. Le corps et la gestuelle se trouvent fortement sollicités étant donné que le discours improvisé est toujours appuyé par une gestuelle appropriée. C’est ce qui légitime quelque part les propos de J.Verdeil pour qui « Le théâtre sert d’abord à former le corps. On se propose de donner aux jeunes gens une voix harmonieuse, un geste libre, une démarche noble, une manière d’être élégante et distinguée. Cela pour qu’il puisse avoir cette aisance, cet aplomb, cet heureux mélange de hardiesse et de modestie qui fait le charme des jeunes gens bien élevés ».

Force est toutefois de noter que ce n’est que le XVIIIème siècle qui a permis une certaine démocratisation de la pratique théâtrale en la faisant sortir de la cour royale. La salle de théâtre accueillait ainsi tous les âges et toutes les couches sociales et socioprofessionnelles ; de même, les sujets représentés intéressaient tous les publics avec une diffusion de plus en plus large des théâtres de boulevards et ceux des foires. Dans l’ambiance de cette théâtromanie qui s’est emparée du public, une fraction importante était justement composée d’élèves et d’étudiants, ce qui va susciter l’intérêt des auteurs et des producteurs de spectacles théâtraux. Tous étaient convaincus de la nécessité de faciliter l’accès au produit théâtral et de l’arracher à une certaine conception élitiste.

Ainsi, s’est fermentée, au niveau de la pratique théâtrale, l’idée d’un théâtre qui cible un public jeune ou moins jeune avec tous les attributs propres à cette couche sociale. Ceci nous conduit bon gré mal gré, dans notre tentative de saisir ce genre, à situer notre réflexion sur le plan des atouts de la pratique théâtrale en classe. En effet, si la dimension dramatique du théâtre est essentiellement fondée sur le jeu, dans le théâtre de jeunesse, elle l’est davantage. Nous assistons à une recherche permanente d’un ludisme qui se voit dans une mise en place spatio-temporelle et cérémonielle qui rend possible le va-et-vient entre le narré et le dramatisé. C’est à ce niveau qu’interviennent les procédés de répétition, d’accélération et d’exagération par rapport à ce qui est familier chez le jeune public. Le ludisme offre plus de possibilités de réception active, jusqu’à la participation émotive, ce qui sera entendu dans le sens d’une identification au sens brechtien du terme. C’est d’un nouveau rapport entre l’apprenant et la réalité environnante, vue et vécue par le prisme du théâtre qu’il s’agit : “ En jouant à être un autre, l’enfant découvre un nouveau point de vue, il est moins dépendant de la réalité. C’est la réalité qui commence à dépendre de lui par la représentation qu’il en a et qu’il en donne”.

En ce qui concerne la transposition de la pratique théâtrale dans le contexte scolaire ou universitaire marocain, le théâtre jeune public demeure victime d’un entre-deux disciplinaire qui le sacrifie souvent sur l’autel d’une pratique enseignante assez orthodoxe et très ancrée dans ses sentiers battus. Comme texte, il subit l’hégémonie du littéraire qui le soumet aux mêmes schèmes de lecture que le texte romanesque. Et comme activité spectaculaire, il est automatiquement assimilé à une occupation parascolaire qui le réduit encore une fois à un divertissement simplet, se basant essentiellement sur la volonté d’un professeur et sur l’engagement des apprenants.

Pour combler une telle défaillance, il suffit de rappeler les multiples vertus pédagogiques qu’on lui attribue. Il est souvent investi comme véhiculaire d’une pléthore de valeurs de sensibilisation à des thématiques liées à la citoyenneté, à l’environnement, à la solidarité, au droit de l’enfant, à l’égalité entre les deux sexes etc,. Et ce dans l’objectif de générer le profil désiré d’un citoyen qui adopte des attitudes positives à l’égard de sa culture, de  son Histoire et son patrimoine, apte à s’ouvrir sur l’autre et sur l’universel, à co-agir avec l’autre dans l’esprit des approches actionnelles telles qu’il est préconisé par le CECRL.

En tant qu’art de la représentation, la pratique théâtrale ne peut être conçue loin de sa dimension expressive, étant donné que le quoi représenté est constamment le produit d’un affect, d’une sensibilité quelconque et l’histoire de l’art atteste de cette double facette de toute production artistique entre le souci informatif et celui expressif. De là, le théâtre peut être investi dans le sens d’encourager l’expression libre et délibérée chez les apprenants de manière à les inciter à la créativité, à l’imagination et à la confiance en soi.

Par l’activité de la mise en voix des textes, l’élève se trouve sollicité notamment sur le plan de son langage oral, sur la dimension prosodique et rythmique, dans la mesure où l’aspect performatif du jeu théâtral l’oblige à concevoir son texte compte tenu de son aspect ludique et spectaculaire. Cela l’amène à dépasser toutes sortes d’oralisation linéaire simplette qu’il a l’habitude de rencontrer souvent dans les séances de lecture sans pour autant négliger le travail de mémorisation des textes joués. D’ailleurs Eugène Ionesco n’a cessé de répéter : « Tout est langage au théâtre, les mots, les gestes, les objets ». C’est là l’une des raisons qui a amené les didacticiens des langues étrangères à l’école à ranger le théâtre dans la panoplie des outils pédagogiques très exploitables en classe à des fins linguistiques, car au théâtre, comme l’atteste le pragmaticien Austin, le dire se joint au faire dans le cadre des situations de communication. De surcroît, le passage au jeu d’un texte permet sa compréhension comme le note le grand metteur en scène et théoricien anglais P.Brook : « La compréhension commence au moment où le corps entre en action ». (Cité par Lucie Lévêque, Les pratiques théâtrales à l’école, disponible sur https://dumas.ccsd.fr/dumas-00763186, consulté le 18-01-2024)

Les activités dramatiques, telles que le jeu de rôle, les improvisations, et les mises en scène de situations de communication, constituent des stratégies innovantes pour permettre une immersion linguistique efficace en FLE. Selon Dufeu (1992), le théâtre engage l’apprenant dans une démarche qui « le place en situation de communication immédiate et le pousse à prendre la parole en s’investissant personnellement » (Dufeu, La pédagogie relationnelle, 1992). Le théâtre met donc en avant l’utilisation fonctionnelle de la langue, aidant les apprenants à se concentrer non seulement sur la grammaire et le vocabulaire, mais aussi sur la communication et l’intention derrière les mots. Ce contexte d’immersion favorise une pratique authentique du français, où l’apprenant est amené à exprimer ses idées, à interagir avec les autres, et à s’adapter à des situations diverses.

L’expression orale demeure un défi pour de nombreux apprenants de FLE, notamment dans un contexte où le français est une langue seconde ou étrangère. Les activités théâtrales encouragent une prise de parole sans jugement, tout en permettant aux apprenants de s’approprier la langue de façon progressive. Selon Tardieu et Bonnet (2006), « le théâtre est un lieu privilégié pour dépasser la peur de s’exprimer en langue étrangère, car il introduit un cadre ludique qui aide à relativiser l’erreur et la honte » (Tardieu & Bonnet, Jeux de rôles et simulations en classe de langue, 2006). Les jeux de rôles ou les lectures théâtralisées, par exemple, permettent aux apprenants de pratiquer leurs compétences linguistiques tout en diminuant leur anxiété, et donc d’oser prendre des risques langagiers dans un environnement sécurisé.

L’étude de Piccardo (2014) souligne aussi l’impact positif du théâtre sur le développement de l’aisance orale des apprenants : « Les apprenants qui participent à des activités dramatiques en classe gagnent en assurance, en fluidité, et en intonation » (E. Piccardo, Enseigner et apprendre avec le CECRL, 2014). En effet, l’aspect ludique des activités théâtrales aide les apprenants à développer une communication fluide, expressive et authentique, grâce à une approche qui s’appuie sur la spontanéité et la créativité.

D’après une recherche de Paquet (2009), « les mises en scène théâtrales permettent d’aborder les thèmes culturels sous un angle à la fois ludique et émotionnel, ce qui facilite une prise de conscience culturelle plus profonde » (Paquet, Le théâtre en classe de langue, 2009). En effet, en se mettant dans la peau des personnages, les apprenants sont amenés à comprendre des situations de vie et des contextes socio-culturels différents des leurs, ce qui encourage le développement de l’empathie et une meilleure compréhension interculturelle.

La participation aux activités dramatiques stimule la créativité, cet aspect demeure souvent négligé dans les méthodes d’enseignement traditionnelles. En effet, en laissant les apprenants improviser, imaginer des dialogues ou adapter des scènes, les enseignants stimulent leur capacité à produire du langage de manière créative et personnelle.

Il s’avère ainsi opportun de confirmer que les activités dramatiques en classe de FLE offrent des avantages multiples : elles améliorent l’aisance orale, développent la confiance en soi, enrichissent l’expérience culturelle et encouragent la créativité. De par cette approche interactive, les enseignants disposent d’un outil puissant pour transformer la classe de FLE en un espace d’apprentissage vivant et engageant. La mise en œuvre de telles pratiques au Maroc pourrait d’ailleurs favoriser une meilleure intégration linguistique et culturelle des apprenants, tout en les préparant aux situations réelles de communication en langue française.

C’est dans cette perspective que l’Association marocaine des enseignants de français AMEF, en collaboration avec le CRMEF Fès Meknès et l’AREF de la région Fès Meknès et la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Meknès comptent interroger cette expérience ludico-artistique pour mettre en exergue son potentiel pédagogique et voir sa plus-value au niveau de la pratique enseignante liée à l’enseignement du français. Et comme jalons de réflexion, les axes suivants sont proposés à titre indicatif et non exhaustif.

Axe n°1 : La pratique théâtrale : un environnement immersif de l’apprentissage linguistique.

Axe n°2 : Le dialogue théâtral : un tremplin de développement des compétences en expression orale et en compréhension auditive.

Axe n°3 : Le théâtre : une fenêtre grande ouverte sur la culture et la littérature.

Axe n°4 : Le théâtre en tant qu’outil d’intégration et de motivation scolaire.

Axe n°5 : Le théâtre : piste d’exploitation didactique de l’oral à l’écrit.

Axe n°6 : Pratique théâtrale : savoir-faire, savoir-être et savoir-devenir.

Axe n°7 : Le théâtre comme espace de pédagogie active et expérientielle.

Axe n° 8 : Théâtre et enseignement un berceau des soft-skills

Axe n° 9 : Dramatiser pour mieux apprendre : le français en action

Modalité de soumission des propositions : les propositions de communications (1500 à 2000 signes espaces compris), accompagnées d’une brève bio-bibliographie, sont à envoyer à amefue2024@gmail.com avant le 25 décembre 2024.

Le colloque aura lieu à Missour du 27 au 29 janvier 2025.

Coordination

Abdelmajid Azouine

Yassine Heroual

Moulay Youssef Maftah El  Kheir

Comité scientifique 

Mohammed Lahlou            Université Cadi Ayad Marrakech

Zohra Makach                    Université Ibn Zohr Agadir

Pierre Philippe-Meden       Université Paul-Valéry Montpellier 3

Amine Martah                    Université Cadi Ayad Marrakech

Omar Fertat                        Université Bordeaux Montaigne

Ouafa Benzina                    Université Moulay Ismail, Meknès

Yassine Heroual                 Université Hassan Premier, Settat

Karima Tounsi                    Institut National des postes et Télécommunications, Rabat

Hicham Ouardi                   Université Mohammed V, Rabat

Ahmed Aziz Houdzi           Université Cadi Ayad, Marrakech

Amine Boudrika             Institut Supérieur d’Art Dramatique et d’Animation Culturelle, Rabat

Mehdi Haidar                      Université Mohammed V, Rabat

Abdelilah Krim                   Université Ibn Tofail, Kénitra

Abdelmajid Azouine           Université Mohammed V, Rabat.

Source: https://www.fabula.org/actualites/124208/activites-dramatiques-et-enseignement-du-francais.html

1.2 Émotions et environnement dans les littératures contemporaines de langue française (revue Dialogues francophones, n° 29/2025)

Émotions et environnement dans les littératures contemporaines de langue française (revue Dialogues francophones, n° 29/2025)

  • Date de tombée (deadline) : 10 Mars 2025
  • À : Université de l’Ouest de Timișoara (UVT)

Appel à contributions pour le numéro 29/2025 de la revue Dialogues francophones :

« Émotions et environnement dans les littératures contemporaines de langue française »

En 2012, The Oxford Handbook of Environmental and Conservation Psychology consacre un chapitre entier aux émotions et à l’environnement, problématisant entre autres les catégories d’émotions ressenties en relation avec les décisions et les comportements influençant le rapport entre l’être humain et son habitat [1]. Plus récemment, le projet de la chercheuse finlandaise Henna Laininen « Climate Change in Me », visant à mettre l’écriture créative au service de la pensée sur l’environnement, accorde une place centrale à ce qu’elle appelle « les émotions environnementales » (environmental emotions) [2]. Ces dernières y sont définies comme « des émotions liées aux questions environnementales, à l’activisme environnemental et à la nature » [3, notre traduction] ; elles peuvent être suscitées par des changements écologiques (déforestation, désertification, fonte des glaces, acidification des océans, perte de la biodiversité, sécheresse et incendies, élévation du niveau de la mer et des zones côtières, etc.), ou par des expériences intimes ou valorisantes en relation avec la nature (promenade ou randonnée dans la forêt, activités de plein air, expérience du caractère protecteur des éléments de la nature devenue refuge, actualisation d’un imaginaire propice à la rêverie, etc.).

Ces questions font l’objet d’un intérêt croissant dans les études littéraires, les émotions se trouvant au cœur du débat contemporain sur le changement et le déséquilibre écologique. Elles se manifestent autant sous une forme dysphorique, comme l’éco-anxiété, que sous un angle lumineux, à travers, par exemple, la revalorisation des espaces naturels ou la promotion de l’affection et du care [4] pour la planète. Les deux tendances convergent entre autres dans la pensée de la philosophe contemporaine Corine Pelluchon, pour qui la solution à la crise écologique que nous sommes en train de traverser consiste en la transformation de la charité et de la considération en méthodes qui nourrissent notre responsabilité politico-éthico-écologique et nous amènent à prendre soin du monde [5].

À la lumière de ces observations, ce numéro de la revue Dialogues francophones est consacré aux représentations littéraires des émotions environnementales dans les littératures contemporaines de langue française. Il explorera aussi bien les outils narratologiques, esthétiques et stylistiques de la mise en scène des émotions liées à l’environnement, que la vie affective des personnages à travers le prisme des questions politiques, culturelles et climatiques animant les débats contemporains sur l’écologie.

Les propositions de contribution peuvent porter sur l’un ou plusieurs des thèmes suivants (liste non exhaustive) :

– les émotions liées à l’illustration littéraire de l’activisme climatique ;

– les émotions et l’(in)justice affective accompagnant la mise en scène de l’éco-racisme ;

– les émotions et l’environnement dans les visions du monde non occidentales, par exemple dans les littératures autochtones du Québec et leur illustration de l’agentivité de l’environnement ;

– les émotions suscitées par la nature, les éléments naturels, les formations géographiques et la (re)découverte du terroir ;

– les émotions en lien avec la pétro-masculinité et les combustibles fossiles ;

– les émotions accompagnant le déni du changement climatique ;

– les émotions décorporalisées ou ressenties par des acteurs non animés ;

– les émotions des animaux non humains ;

– le rôle des émotions environnementales dans la construction de l’intrigue et des personnages, et les dimensions stylistiques et esthétiques de l’expression littéraire de ces émotions ;

– les relations entre les émotions et la pensée sur l’environnement, etc.

Modalités de soumission d’une proposition :

Les propositions de communication ne devront pas dépasser 300 mots et seront accompagnées d’une notice bio-bibliographique d’au plus 200 mots. Elles seront envoyées par courriel au format Word à ileana.eiben@e-uvt.ro et à diana.mistreanu21@gmail.com avant le 10 mars 2025.

Calendrier de publication :

Date limite pour l’envoi des propositions d’article : le 10 mars 2025 ;

Notification d’acceptation : le 20 mars 2025 ;

Remise de l’article final : le 30 mai 2025 ;

Évaluation en double aveugle par des experts externes : du 30 mai au 30 juillet 2025 ;

Envoi des évaluations aux contributrices/contributeurs : le 30 juillet 2025 ;

Remise de l’article final : le 30 septembre 2025 ;

Publication du numéro : fin 2025.

Ouvrages cités : 

[1] Kals, Elisabeth et Markus Müller. « Emotions and Environment », in Susan D. Clayton (éd.), The Oxford Handbook of Environmental and Conservation Psychology, Oxford, Oxford University Press, 2012, p. 128-147.

[2] Laininen, Henna. « Climate Change in Me », 2022, en ligne : https://www.climatechangeinme.fi/?page_id=23&lang=en, consulté le 14.11.2024.

[3] Laininen, Henna. « Environmental Emotions », in « Climate Change in Me », 2022, https://www.climatechangeinme.fi/?page_id=38&lang=en, consulté le 14.11.2024.

[4] Laugier, Sandra. « Care et perception », in Patricia Paperman et Sandra Laugier (éds.), Le souci des autres, Paris, Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, 2011, en ligne : https://doi.org/10.4000/books.editionsehess.11728, consulté le 14.11.2024 ; Laugier, Sandra. Tous vulnérables ? Le care, les animaux et l’environnement, Paris, Payot, 2012 ; Cf. Gefen, Alexandre. Réparer le monde. La littérature française face au XXIe siècle, Paris, José Corti, 2017.

[5] Pelluchon, Corine. Réparons le monde. Humains, animaux, nature, Paris, Rivages, 2020 ; Pelluchon, Corine. Éthique de la considération, Paris, Seuil, 2018.

Coordinatrices : 

Ileana Neli Eiben (Université de l’Ouest de Timișoara) et Diana Mistreanu (Université de Passau)

Source : https://www.fabula.org/actualites/124196/emotions-et-environnement-dans-les-litteratures-contemporaines-de-langue.html

1.3 L’écrivain africain francophone et ses fictions (revue L’impact)

L’écrivain africain francophone et ses fictions (revue L’impact)

  • Date de tombée (deadline) : 01 Mars 2025

Pour la cinquième livraison de L’Impact, Revue électronique d’études littéraires, linguistique et audiovisuelles, éditée par le laboratoire LIMPACT de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech (Maroc) et hébergée par l’IMIST, le comité de rédaction lance un appel à contributioons sur le thème :

L’écrivain africain francophone et ses fictions

Dans la multiplicité de ses expressions et la diversité de ses formes, la littérature africaine continue à dire et à décrire la réalité du continent. Elle transpose ses mutations, ses héritages, son enracinement, mais également son cheminement dans la scène globale avec ses enjeux et ses défis. Fille de la colonisation, elle en charrie les stigmates, les relents, les promesses et les illusions. De la négritude à la migritude, à la postmigration, la littérature africaine se positionne avec force en donnant sens et contenance à un imaginaire qui se transforme.

S’il est vrai que la profusion éditoriale des écrivains africains francophones témoigne d’une vitalité incontestable que « les enfants de la postcolonie » (Waberi,1998) portent haut et fort, il n’en demeure pas moins vrai que cette littérature continue à arrimer son succès à une légitimation qui vient d’ailleurs et à hypothéquer sa gloire à des lecteurs majoritairement situés ailleurs. Cette réalité paradoxale qui subsume l’image de l’écrivain africain et détermine sa perception/réception nous engage à nous interroger dans cette dernière livraison de la revue L’impact sur l’écrivain africain francophone et ses fictions.

En effet, ce numéro ambitionne d’examiner le statut de l’écrivain africain francophone, les enjeux qui président à ses positionnements dans le champ littéraire, mais aussi et surtout l’imaginaire qui nimbe son existence et conditionne sa mise en récit. Perçu sous le signe de l’ambivalence, il incarne pour certains la figure de l’intercesseur, « l’interprétant culturel » susceptible de servir de trait d’union entre des univers difficilement conciliables. Pour d’autres il est non seulement le défricheur/déchiffreur des mystères et des énigmes de son monde, mais l’inventeur de fictions à même de réajuster l’image de l’Africain dans le monde des représentations. Tandis que pour d’autres, l’écrivain africain francophone n’est que le continuateur de l’ordre colonial qui l’a engendré.

L’écrivain africain francophone de ses débuts jusqu’aujourd’hui continue à être l’objet des considérations les plus ambigües et à s’affronter aux jugements les plus contradictoires. Encensé ou porté au pinacle, honni ou trainé dans la boue, son existence, sa reconnaissance, sa consécration et ses gloires demeurent précaires et tiennent de divers aléas. Son « sacre » comme son « massacre »  sont le fruit d’enchevêtrement inextricable le dépassant, parfois, lui-même en tant que sujet écrivant (sujet-créateur). Il est tout le temps appelé, nous dit Sarah Burnautzki à élaborer des stratégies de passage dans « un ordre littéraire racialisé » (Burnautzki, 2017).

Cette situation, décrite dans ses fines nuances et à travers ses multiples facettes dans plusieurs romans, continue à animer les débats et à raviver les passions. L’un des plus récents et plus marquants, n’est autre que le Goncourt 2021, Mohamed Mbougar Sarr, qui s’ingénie dans La Plus secrète mémoire des hommes, non seulement à déplier les différents écueils contre lesquels butent l’écrivain africain francophone dans son cheminement vers la reconnaissance, mais s’évertue à déployer, exemple à l’appui, comment le sacre peut se muer en massacre et la célébration se transformer en oblitération.

Ainsi, entre le mythe de l’écrivain mis en récit, T. C. Elimane, ce « Rimbaud nègre » qui décide de se murer dans le silence et se barricader dans le retrait et l’écrivain personnage Latyr Faye qui part à la recherche de ses traces, cherchant désespérément non seulement à restituer son parcours, à exhumer son œuvre, mais aussi à rétablir et à réhabiliter sa réputation, se profile en filigrane l’ombre tutélaire de l’écrivain malien Yambo Ouologuem (1940-2017). Certes, sa mésaventure éditoriale se donne à lire comme une énigme à résoudre et son silence comme un mystère à penser. Mais c’est surtout un cas emblématique susceptible de nous donner à voir et à comprendre les tensions patentes et latentes qui opposent l’écrivain aux pouvoirs et aux règles de l’art (Bourdieu,1992), qui président au fonctionnement d’un champ littéraire donné. Nous parlons ici, bien évidemment, de l’écrivain africain francophone au sein de la République mondiale des Lettres (Casanova,2008).

Cette même République semble d’ailleurs s’être prise de passion soudaine pour cette littérature africaine francophone. Rien de mieux, pour s’en rendre compte, que le plus prestigieux des prix littéraires, le plus beau fleuron des instances de légitimation de cette illustre République, à savoir le prix Goncourt. Ainsi, Mohammed Mbougar Sarr récompensé en 2021, à un siècle d’intervalle de René Maran, fait suite au sacre de Leila Slimani en 2016 qui s’inscrit dans le sillage d’un Tahar Ben Jelloun ou d’une Marie Ndiaye. Enfin, pour cette année 2024 l’académie du Goncourt décide de filer l’idylle puisqu’elle vient d’élire à son Olympe Kamal Daoud pour son roman Houris. Or, à chaque fois, une kyrielle de questions accompagnent ces reconnaissances qui, sans être à la hauteur de l’importance de cette littérature, connaissent une fréquence ascendante indéniable. Qu’est-ce qu’on consacre au juste ? L’œuvre, la personne de l’écrivain(e) ou le statut ? Peut-être la posture ? Et tout est posture jusqu’à l’imposture. Cela fait de la question des postures et des impostures sous le double prisme du désir de reconnaissance et des stratégies de création un des paradigmes d’analyse à la fois des mécanismes de fonctionnement de l’illustre république des lettres, mais aussi, et c’est ce qui nous intéresse, de la condition de l’écrivain africain francophone.

Pour Antoine Compagnon « Le point le plus controversé dans les études littéraires, c’est la place qui revient à l’auteur » (Compagnon, 1998) une telle place paraît davantage compliquée lorsqu’il s’agira de l’auteur africain francophone. Son émergence en tant qu’entité créatrice, susceptible de revendiquer sa singularité et de réclamer son autorité sur une création interpelle. Les questionnements quant à son rôle dans la société, sa place dans la communauté et sa fonction dans le champ culturel n’ont pas cessé d’intriguer.

On l’aura compris, notre exploration des fictions de l’écrivain africain francophone combine approches immanentistes et sociologie de la littérature. Elle s’intéresse tout autant au texte qu’au contexte, à l’écrivain réel qu’à celui imaginé et figuré à travers la fiction.

En effet, s’intéresser à l’écrivain africain francophone et à ses fictions, cela pourrait s’entendre selon plusieurs perspectives. La plus évidente porterait sur l’écrivain comme fiction, c’est-à-dire en tant que construction textuelle enfantée par l’imaginaire d’un écrivain réel. On y examinera comment celui-ci transparaît dans les plis du texte. Autrement dit, à partir de quelles stratégies énonciatives et à travers quelles modalités discursives l’image de celui-ci s’élabore et s’affine au sein de l’espace fictionnel ?

Cela pourrait référer également à la mise en « écriture de l’écrivain », c’est-à-dire voir de près comment écrit-on l’écrivain. S’agit-il d’une projection fantasmagorique faisant passer celui-ci de sujet écrivant à objet d’écriture, ou d’une subjectivité productrice qui se veut à la fois un travail autoréflexif et une sublimation compensatoire. Par ailleurs, écrire l’écrivain africain, cela renvoie également à une mise en scène de l’écrivain (Maingueneau et all, 2013), un éthos (Amossy, 2010) une scénographie de soi (Diaz, 2013), à une posture (Meizoz, 2007). Une mise en scène des tourments et des tactiques à faire advenir l’écriture et dans la même foulée l’écrivain : l’auteur, le créateur, signataire de l’œuvre.

Enfin, écrire l’écrivain africain pourrait s’entendre donc comme un récit spéculaire (Dällenbach, 1977) qui tente de mettre en texte la figure de l’auteur, comme personnage, comme double, comme masque ou comme posture auctoriale :  une sorte de mise en abyme susceptible de dévoiler les misères et les splendeurs de l’écrivain réel. Une entreprise métatextuelle (Genette,1982) où la fiction devient un processus de réflexion susceptible de nous renseigner sur l’écrivain africain francophone tel qu’il transparaît dans les différents récits.

Modalités de soumission:

Les contributeurs et les contributrices doivent soumettre leurs articles en ligne sur https://revues.imist.ma/index.php/limpact/about/submissions après s’être inscrits comme auteur sur la plateforme et les envoyer également au courriel suivant : numero5limpact@gmail.com

au plus tard le 1er mars 2025.

  •       Les articles seront évalués en « double aveugle »
  •       La notification des articles retenus : le 1 avril 2025

La date de parution du numéro est prévue pour en mai 2025

Bibliographie indicative 

Amossy, Ruth , La Présentation de soi. Ethos et identité verbale, Paris, Presses Universitaires de France, 2010.

Bourdieu, Pierre, Les règles de l’art : genèse et structure du champ littéraire, Paris, Point, 1992.

Burnautzki, Sarah, Les Frontières racialisées de la littérature francophone : contrôle au faciès et stratégies de passage. Paris : Honoré Champion, coll. Francophonies, 2017.

Casanova, Pascale, La République mondiale des Lettres, Paris, Seuil, 1999.

Compagnon, Antoine, Le Démon de la théorie : Littérature et sens commun, Paris, Seuil,1998.

Dällenbach, Lucien, Le récit spéculaire : essai sur la mise en abyme, Paris, Seuil, 1977.

Delormas, Pascale &  Maingueneau, Dominique et all(s/d), Se dire écrivain Pratiques discursives de la mise en scène de soi, Limoges, Éditions Lambert-Lucas, 2013.

Dion, Robert & Fortier, Frances (s/d), Écrire l’écrivain Formes contemporaines de la vie d’auteur, Montréal, Presses de L’Université de Montréal, 2018.

Diaz, José-Luis, L’écrivain imaginaire. Scénographies auctoriales à l’époque romantique, Paris, Champion, 2007.

Ducournau, Claire, La fabrique des classiques africains. Écrivains d’Afrique subsaharienne francophone, Paris, CNRS Éditions, 2017.

Elgas, Les Bons ressentiments. Essai sur le malaise post-colonial, Paris, Riveneuve, 2023.

Genette, Gérard, Palimpsestes. La Littérature au second degré, Paris, Seuil, 1982.

Harchi, Kaoutar, Je n’ai qu’une langue, ce n’est pas la mienne. Des écrivains à l’épreuve, Paris,  Pauvert, 2016.

Heinich, Nathalie, Être écrivain, création et identité, Paris, Éditions La Découverte, 2000.

Lahire, Bernard, La condition littéraire. La double vie des écrivains, Paris, Éditions La Découverte, 2006.

Larrivée, Isabelle (cor), Qu’est-ce qu’un auteur maghrébin?, in Expressions maghrébines, vol. 1, no 1, été 2002.

Maingueneau, Dominique, Trouver sa place dans le champ littéraire. Paratopie et création, Louvain-la-Neuve, Éditions Academia, coll. « Au cœur des textes », 2016.

Meizoz, Jérôme, Postures littéraires. Mises en scènes modernes de l’auteur, Genève, Ed. Statkine Erudition, 2007.

Sapiro, Gisèle & Rabot, Cécile, Profession ? Écrivain, Paris, Editions CNRS,2017.

Sapiro, Gisèle, La Responsabilité de l’écrivain. Littérature, droit et morale en France (XIXe-XXIe siècle), Paris, Seuil, 2011.

Sapiro, Gisèle, Qu’est-ce qu’un auteur mondial ? Le champ littéraire transnational, Paris, Seuil / EHESS / Gallimard, 2024.

Steemers, Vivan, Le (Néo)colonialisme littéraire. Quatre romans africains à l’institution littéraire parisienne (1950-1970), Paris, Karthala, 2012.

Tchak, Sami, La Couleur de l’écrivain, Lomé, Les éditions Continents, (2014)2022

Thiesse, Anne-Marie, La Fabrique de l’écrivain national. Entre littérature et politique, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque des Histoires », 2019.

Coordination  

HOUDZI Ahmad Aziz, Université Cadi Ayyad, Marrakech

MARTAH Amine, Université Cadi Ayyad, Marrakech

Comité scientifique 

ADHAM Mouad, Université Cadi Ayyad, Marrakech.

AMRAOUI Abdelaziz, Université Cadi Ayyad, Marrakech.

AZOUINE Abdelmajid, Université Mohammed V, Rabat.

BENMANSOUR Houda, Université Mohammed V, Rabat

BERTHO Elara, CNRS LAM (UMR 5115), France.

BOUROUAHA Yassine, Université Cadi Ayyad, Marrakech

BOUZRARA Samir, Université Cadi Ayyad, Marrakech.

DE MEYER Bernard, University of KwaZulu-Natal, Durban, Afrique du Sud.

DEMIRCI Ercan, Université Nevşehir Hacı Bektaş Veli, Nevşehir, Turquie.

EDWARDS Carole, Texas Tech University, USA.

ELQADERY Abderrahman, Université Hassan 2, Mohammedia.

EL MOUAHIDI Khadija, Université Cadi Ayyad, Marrakech.

EL YAKOUBI Khadija, Université Cadi Ayyad, Marrakech.

HOUDZI Ahmad Aziz, Université Cadi Ayyad, Marrakech

KARRA Anouar, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Fès.

KHATTARI Salima, Université Mohammed V, Rabat.

KRIM Abdelillah, Université Ibn Tofail, Kénitra.

LAHLOU Mohammed, Université Cadi Ayyad, Marrakech

MABROUR Abdelouahed, Université Chouaïb Dokkali, El Jadida.

MARTAH Amine, Université Cadi Ayyad, Marrakech

MARTAH Mohammed, Université Cadi Ayyad, Marrakech.

NADIM Loubna, Université de Grenade, Espagne.

NOZHI Az-Eddine, Université Sultan Moulay Slimane, Beni Mellal.

SADIQ Abdelhaï, Université Cadi Ayyad, Marrakech.

SISSAO Alain Joseph, Institut des sciences des sociétés, Ouagadougou, Burkina Faso.

ZEKRI Khalid, Université Moulay Ismail, Meknès.

Source : https://www.fabula.org/actualites/124153/l-ecrivain-africain-francophone-et-ses-fictions.html

1.4 Rubrique « Varia » de la revue Études littéraires africaines

Appel à contributions pour la rubrique « Varia » de la revue Études littéraires africaines

  • Date de tombée (deadline) : 22 Mai 2025
  • À : Études littéraires africaines

Appel à contributions pour la rubrique « Varia » de la revue Études littéraires africaines

Les Études littéraires africaines sont une revue scientifique d’audience internationale ; les articles qui y sont publiés sont rédigés en français et en anglais. Sont accueillies des propositions d’articles pour la rubrique « Varia », sous la forme d’études inédites consacrées aux littératures africaines, dans leur diversité, orales ou écrites, en langue française, anglaise, portugaise, arabe, ainsi qu’en langues africaines ; dans leur diversité géographique aussi, sur le continent, en diaspora ou dans les îles des Caraïbes ou de l’Océan Indien. Dans la rubrique peuvent également figurer des archives contextualisées et commentées ainsi que des entretiens qui font l’objet d’une présentation.

La revue est publiée par l’Association pour l’Étude des Littératures Africaines (APELA), une association sans but lucratif (« loi 1901 »), fondée en septembre 1983, dans le but de promouvoir les domaines littéraires africains, et plus particulièrement les travaux critiques qui les concernent. Des informations relatives à la revue sont consultables sur le site de l’APELA (https://www.apela.fr/la-revue/ ; consignes de rédaction : https://www.apela.fr/la-revue/publier-dans-les-ela/).

Procédure d’évaluation

Les propositions de varia sont soumises, au cours d’une première étape, à une évaluation interne au sein du comité de rédaction, qui statue sur leur recevabilité. Les articles sont ensuite évalués à l’aveugle par le comité de lecture externe. L’acceptation peut être conditionnelle, si des modifications sont demandées. En cas de refus, les auteurs reçoivent toujours un rapport synthétisant les observations du comité de lecture.

Contacts pour la rubrique « Varia »

Alice Chaudemanche : alicechdm@gmail.com

Céline Gahungu : cgahungu@hotmail.fr

URL de référence 

Les numéros, qui paraissent deux fois par an, sont consultables sur la plateforme Erudit

https://www.erudit.org/fr/revues/ela/

Source: https://www.fabula.org/actualites/124120/appel-a-contributions-pour-la-rubrique-varia-de.html

1.5 Trauma et création artistique : l’engagement des artistes arabes dans des dynamiques de résilience (Nancy)

Trauma et création artistique : l’engagement des artistes arabes dans des dynamiques de résilience (Nancy)

  • Date de tombée (deadline) : 31 Décembre 2024
  • À : Campus Lettres et Sciences humaines, Nancy, Université de Lorraine

Trauma et création artistique :

l’engagement des artistes arabes dans des dynamiques de résilience 

Campus Lettres et Sciences humaines, Nancy, Université de Lorraine

3-4 avril 2025

 

Les nombreuses catastrophes et crises sociales, politiques, économiques et environnementales, que le monde arabe a traversées, aux xxe et xxie siècles, sont à l’origine de plusieurs formes de traumatismes qui ont marqué l’imaginaire collectif et ont suscité de nouvelles formes artistiques. Les artistes arabes ‒ documentaristes, scénaristes, romanciers, dramaturges, danseurs, chorégraphes, musiciens, comédiens, humoristes, professionnels des arts vivants, performeurs etc. ‒, se produisant à l’intérieur comme à l’extérieur des frontières du monde arabe et imprégnés de multiples cultures, s’engagent désormais pour des causes à dimension bien plus large que simplement politique et nationaliste : réinvestissant les traumatismes collectifs, ils réinventent le concept d’engagement, se réinventent eux-mêmes et réinventent leur(s) pratique(s). À travers la « mise en art » des divers chocs vécus par les sociétés arabes, ils contribuent à déconstruire les discours dominants désubjectivants et à proposer une réinterprétation du traumatisme qui ramène le sujet au centre de la réflexion et reconnecte son expérience individuelle au vécu collectif. L’artiste arabe contemporain refuse l’amnésie collective ou le non-dit ; il initie un processus d’interactivité et de double création en permettant au destinataire d’exprimer son propre trauma dans sa rencontre avec l’œuvre. Ainsi l’art atteint-il une dimension cathartique, dans la perspective aristotélicienne, selon laquelle l’art dramatique conduit l’individu à se libérer d’un traumatisme vécu, souvent resté latent.

Le colloque vise à ouvrir la réflexion à des productions culturelles et/ou artistiques des cultures méditerranéennes en reconfiguration… Ces corpus seront représentatifs des contacts et des croisements entre artistes européens et arabes, immigrés ou non, dans des environnements artistiques désormais mondialisés. Les interventions mettront au jour, dans une perspective interdisciplinaire et/ou multidisciplinaire, les formes esthétiques, tant novatrices que réadaptées, les modes contemporains et les nouveaux motifs d’engagement méditerranéen et arabe, d’en analyser les effets ainsi que les questions de la distanciation ou de la non-distanciation, de la mise en forme de ces œuvres artistiques et de leur adaptation aux publics. Il s’agira enfin de comprendre comment sont transmis ces discours artistiques, parfois militants (traumartivisme), toujours engagés, relatifs à des questions de société et donc susceptibles d’impliquer différents types de publics, initiés ou non.

Les propositions pourront notamment s’inscrire dans l’un des axes suivants :

  •       Mécanismes de création : art cathartique et/ou traumatisme créateur
  •       Du traumatisme à la (dé-/re-)construction esthétique
  •       Innovation de modes et/ou genres artistiques en réponse à un traumatisme
  •       Réception des œuvres créées en réponse à un traumatisme collectif
  •       L’art, moyen de reconnexion de l’expérience individuelle de l’artiste au vécu collectif
  •       Traumartivisme ou militantisme artistique en réponse à un traumatisme collectif
  •       Art de l’intérieur et art de la diaspora : quelles différences, quelles connexions, quelles inspirations ?
  •       Traumatisme et art de la diaspora en Europe : quelles inspirations et quel impact sur l’art européen ?

Les objets d’étude ‒ qu’il s’agisse de productions culturelles et/ou artistiques (théâtre, cinéma, documentaire, presse, BD, réseaux sociaux, caricature, séries télévisées, musique, chansons populaires, danse, beaux-arts, iconographie, peinture, publicité, réseaux sociaux, graffiti, street art, stand up, peinture urbaine, propagande, …) ‒ pourront être arabophones ou allophones, mais exclusivement produits dans l’aire arabo-musulmane, de l’intérieur ou de l’extérieur (production « migrante » ou de la diaspora arabe). Les productions étudiées pourront provenir de toute région du monde, et plus particulièrement du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord, de la Péninsule arabique ou de l’Europe. Seront aussi appréciées les études sur des artistes européens de la diaspora arabe.

Les approches pourront être théoriques ou analytiques, de même que les méthodologies pourront être diverses ‒ structurale, situationnelle, contextuelle, référentielle, sociolinguistique, stylistique, sémiotique, interactionnelle et intertextuelle. Les notions utilisées devront être clairement indiquées et définies.

Organisateurs scientifiques : 

  •       Censi Martina (Université de Bergame, Italie)
  •       Denooz Laurence (Université de Lorraine, France)
  •       Vauthier Élisabeth (Université de Lyon3, France)

Comité scientifique : 

  •       Ahrrare Latefa (Institut Supérieur d’Art Dramatique et d’Animation Culturelle-Rabat)
  •       Almaimam Salwa (U.King Abdulaziz, Kingdom of Saudi Arabia)
  •       Berg Lovisa (Högskolan Dalarna, Suède)
  •       Bernard Isabelle (Université de Jordanie)
  •       Censi Martina (Université de Bergame, Italie)
  •       Denooz Laurence (Université de Lorraine, France)
  •       Fathy Rania (Université du Caire, Égypte)
  •       Guellouz Mariem (Université de Paris Cité, France)
  •       Lagrange Frédéric (CEDEJ, Égypte)
  •       Naef Silvia (Université de Genève, Suisse)
  •       Nakhlé-Cerruti Najla (IFPO-Amman, Jordanie)
  •       Noujaim Marianne (Université Saint-Joseph de Beyrouth, Liban)
  •       Richard Thomas (Université de Clermont-Auvergne)
  •       Sciortino Maria-Grazia (Université de Palerme, Italie)
  •       Slitine Marion (EHESS-Paris, France)
  •       Tissot Damien (Georgetown University, Qatar)
  •       Vauthier Élisabeth (Université de Lyon3, France)
  •       Wehbe Talal (Baylor University, Waco-Texas, États-Unis)

Modalités de soumission des propositions de communication

Langue de la communication et de la publication

Français, arabe ou anglais.

Les communications seront de 30 minutes, suivies de questions.

Les articles feront l’objet d’une publication, après double expertise en aveugle. La date limite de soumission des textes pour publication est le 30 juin 2025.

Frais d’inscription pour les intervenant.e.s : 35 €.

Les versements seront à effectuer sur place. Les frais de déplacement, d’hébergement et de séjour ne sont pas pris en charge par les organisateurs du colloque. Les déjeuners seront offerts aux intervenants.

Calendrier

  •     Date limite de réception des propositions : 31 décembre 2024
  •     Notification d’acceptation aux auteurs après examen par le comité scientifique : 31 janvier 2025
  •     Date limite de réception des articles pour publication : 30 juin 2025
  •     Notification d’acceptation des articles après expertise en double aveugle : 1er septembre 2025

Format des propositions 

  •     1 page isolée comportant le nom, l’appartenance institutionnelle, le grade, le titre de la communication et les coordonnées de l’auteur (adresse professionnelle, adresse personnelle, adresse électronique et téléphone)
  •     Sur 1 autre page : le titre et un résumé de 15 à 20 lignes en français ou en anglais (Word, Times 12, interligne 1,5) présentant le corpus étudié, les idées principales, le raisonnement et les conclusions générales, et précisant le cadre et les notions. 3 mots-clés devront également être mentionnés.

Les propositions de communication seront adressées à : trauma-et-creation@univ-lorraine.fr

Source : https://www.fabula.org/actualites/124124/trauma-et-creation-artistique-l-engagement-des-artistes-arabes-dans.html

1.6 Rencontre annuelle de l’Association canadienne des études francophones du XIXe

Rencontre annuelle de l’Association canadienne des études francophones du XIXe siècle : appel à communications

  • Date de tombée (deadline) : 10 Janvier 2025
  • À : Collège militaire royal du Canada, Kingston, Ontario

La prochaine rencontre de l’Association canadienne d’études francophones du XIXe siècle (ACÉF-XIX) aura lieu du 27 au 30 mai 2025, et se tiendra en personne, au Collège militaire royal du Canada (CMR, Kingston, ON, Canada) siège actuel de l’Association des professeur.e.s de français des universités et collèges canadiens (APFUCC) dont le colloque annuel aura lieu au même moment.

Nous vous invitons chaleureusement et dès à présent à envoyer des propositions de communications de 250 mots pour l’un des ateliers ci-dessous (voir le site de l’ACÉF-XIX pour une description complète des ateliers):

Atelier 1 : L’Occulte littéraire à travers les âges. Atelier conjoint de l’APFUCC; date limite du 15 décembre 2024. Propositions à soumettre sur leur site

Atelier 2 : Étudier et enseigner le XIXe siècle français et francophone avec les études littéraires environnementales (ÉLE). Atelier conjoint de l’APFUCC; date limite du 15 décembre 2024. Propositions à soumettre sur leur site

Atelier 3 : Littérature et/en chanson au XIXe siècle.

Atelier 4 : La maison en péril : entre fermeture et débâcle.

Atelier 5 : Représentation des mutations sociales dans les littératures fantastiques du XIXe siècle.

Atelier 6 : Varia.

Pour les ateliers 3, 4, 5 et 6, prière d’envoyer votre proposition de communication en indiquant l’atelier concerné et en incluant une brève notice biobibliographique à l’adresse courriel de l’ACÉF-XIX (acef19e@gmail.comavant le 10 janvier 2025.

Source : https://www.fabula.org/actualites/123965/rencontre-annuelle-de-l-association-canadienne-des-etudes-francophones-du-xixe.html

1.7 Décoloniser la comparaison. Lectures transautochtones des littératures contemporaines du Canada et du reste des Amériques

Décoloniser la comparaison. Lectures transautochtones des littératures contemporaines du Canada et du reste des Amériques

  • Date de tombée (deadline) : 31 Janvier 2025
  • À : Université du Québec à Montréal

La versión en español sigue. // English version follows.

Décoloniser la comparaison. Lectures transautochtones des littératures contemporaines du Canada et du reste des Amériques

Colloque international organisé par :

La Chaire de recherche du Canada en histoire culturelle des pratiques non dominantes

En collaboration avec :

Le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture au Québec (CRILCQ) ;

Le Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones (CIÉRA) ;

Le Groupe de recherche interdisciplinaire sur les affirmations autochtones contemporaines (GRIAAC) ;

La Chaire de recherche France-Québec sur les enjeux contemporains de la liberté d’expression (COLIBEX)

22 mai 2025, Université du Québec à Montréal

« Estamos cada día curtiendo nuestros cuerpos
en el trajinar de las horas,
retoñamos en minga
nos amarramos a la tierra
y como pájaros elevamos vuelo
hacia los sueños de la gente que indaga
en esta misma fuente. »

Minga, Fredy Chikangana

« À l’aurore
les forêts escaladent le dos des montagnes.
Tête renversée, jambes ouvertes,
la coupole du jour me libère.
Doucement, je referme les bras,
tendrement, je me berce.
Tous ces enfants sacrifiés,
les miens, ceux des autres,
prennent racine à mon ventre,
et les larmes montent en sève
éclatant de bouquets d’oiseaux qui s’envolent. »

Femme terre, Virginia Pesemapeo Bordeleau

L’objectif de ce colloque international sur les littératures et les pratiques littéraires autochtones contemporaines du Canada et des Amériques est double. Il s’agira d’abord d’explorer les implications et les applications – possibles ou réalisées – de la méthodologie comparative transautochtone défendue par Chadwick Allen dans son ouvrage Trans-Indigenous: Methodologies for Global Native Literary Studies. Celle-ci fut d’abord employée dans Blood Narrative (2002) du même auteur. Faisant écho à la juxtaposition et à l’érosion de la distinction entre sang et mémoire mise en scène par l’auteur d’origine kiowa N. Scott Momaday dans The Names: A Memoir (1976), Blood Narrative consiste en une étude comparative des stratégies employées dans la construction linguistique de l’identité autochtone dans la littérature maorie de la Nouvelle-Zélande et dans les textes des Premières Nations aux États-Unis. Le livre compare notamment les discours issus de la veine activiste caractérisant la résurgence des cultures, littératures et identités autochtones à la suite de la Seconde Guerre mondiale, surtout dans les années 1960 et 1970 (voir aussi, à cet égard, Côté et Cyr 2018).

Enracinée dans la pensée décoloniale de la seconde moitié du 20e siècle et du début du 21e siècle (cf. Quijano 2000, 2007 ; Mignolo 2015 ; Mignolo et Walsh 2018 ; Ali et Dayan-Herzbrun 2024 ; voir aussi, pour le Québec dans le contexte canadien, Gettler 2016 ; Roussel 2017 ; Lemieux et Labrecque 2018 ; Giroux 2020), cette démarche comparatiste introduite au sein des études autochtones vise à décoloniser la méthodologie (Tuhiwai Smith 2021), en l’occurrence la comparaison même (Allen 2014, voir aussi Justice 2011 ; Wakeham 2017 ; Bradette 2019). Les travaux d’Allen mettent ainsi en évidence les failles des études culturelles et postcoloniales qui, jusque dans les années 2000, ont eu tendance à ignorer les réalités coloniales dans lesquelles vivent de nos jours les nations autochtones. Se donnant pour objectif d’étudier « l’acte politique qui consiste à se positionner entre deux ou plusieurs langues et systèmes culturels, en engageant activement les politiques relatives à leur asymétrie à l’intérieur de relations (post)coloniales » (2012 : 215, notre traduction), Allen établit des parallèles entre des États-nations étant à la fois postcoloniaux dans leur rapport au pouvoir européen dont ils sont devenus indépendants, et coloniaux dans leur relation aux nations autochtones vivant depuis des siècles, voire des millénaires, sur un territoire aujourd’hui colonisé.

À la différence des méthodologies s’intéressant aux pratiques culturelles et littéraires autochtones uniquement dans leur cadre d’émergence national et politique, la transautochtonité proposée par Allen souligne l’importance d’étudier les productions culturelles autochtones en les comparant non pas aux pratiques allochtones, mais à d’autres pratiques autochtones, à une échelle transnationale ou globale. En effet, bien que les peuples autochtones vivant aujourd’hui dans différents pays aient en commun une expérience de la colonisation, cette dernière s’est déroulée différemment, à différentes époques, et avec des conséquences différentes dans les diverses parties du globe. Qui plus est, la décolonisation et le contexte (post)colonial, national, culturel et politique dans lequel vivent ces groupes invitent à prendre conscience des différences qui régissent leurs productions littéraires contemporaines. Cette démarche valorise donc la souveraineté des corpus autochtones, dans un élan d’affirmation et d’autodétermination, de libération de la parole et de réinvestissement signifiant de l’oralité (cf. Womack 1999 ; Alfred 2005 ; Weaver et al. 2006), et ce, en dépit de quelques excès, par exemple la pratique relativement récente, ambiguë et problématique de l’auto-autochtonisation (Leroux et al. 2023), qui interroge la valeur de la notion d’autochtonie dans les arts et la littérature contemporaine (Uzel 2018), et le phénomène de l’appropriation artistique, culturelle ou identitaire (Uzel 2019 ; Barraband et Duquette 2022). L’approche transautochtone que nous souhaitons explorer dans le cadre de ce colloque est susceptible d’offrir une meilleure vue de la manière dont les conditions politiques, culturelles et sociales, à la fois nationales et globales, influencent la production, le champ et les pratiques littéraires autochtones contemporaines.

Lors de ce colloque, les chercheur·e·s sont invité·e·s à limiter leurs interventions au corpus littéraire autochtone des Amériques. Les productions culturelles seront lues dans une perspective comparative incluant des œuvres issues de l’une des provinces ou de l’un des territoires du Canada d’un côté, et d’une zone géographique du reste du continent, de l’autre. L’approche transautochtone est considérée par Sarah Henzi et Marie-Ève Bradette comme « un point de départ non négligeable pour les chercheur·ses, les étudiant·es, mais aussi les enseignant·es » (2023 : 5). Elle a par ailleurs déjà commencé à porter des fruits, comme la thèse d’Aline Verneau, en préparation à l’EHESS sous le titre Une littérature dite autochtone : fabrique d’une catégorie et portant sur les champs littéraires autochtones des Amériques, du Nord comme du Sud, ou l’étude comparative, également en préparation, d’Ana Kancepolsky Teichmann (Université Laval & Universidad Nacional de La Plata) sur les littératures innue et mapuche, ou encore les travaux de Malou Brouwer (2019, 2021) ou de Nicolas Beauclair (2018). En restreignant le projet de Chadwick Allen au continent américain et en l’orientant vers les comparaisons entre le Canada, d’un côté, et le reste du continent, de l’autre, ce colloque vise à commencer à construire un savoir comparatif de l’autochtonité littéraire transaméricaine, qui examine les ressemblances et interroge les différences entre des champs littéraires et des écrivain·e·s provenant de régions et de cultures différentes.

Le second objectif de ce colloque et de créer un espace où les chercheur·e·s en études autochtones (incluant les doctorant·e·s et postdoctorant·e·s), de plus en plus nombreux·euses aujourd’hui, qu’ils soient autochtones ou allochtones, puissent partager leur savoir et réfléchir ensemble à la possibilité de contribuer au développement et à la consolidation de leur champ d’expertise par l’élaboration collective d’une pratique critique de la recherche transautochtone américaine en études littéraires.

Modalités de soumission d’une proposition :

Les propositions de communication, en français, anglais ou espagnol, ne devront pas dépasser 400 mots et seront accompagnées d’une notice bio-bibliographique d’au plus 150 mots. Elles seront envoyées par courriel au format Word à diana.mistreanu@uni-passau.de et à levesque.simon@uqam.ca avant le 31 janvier 2025.

Calendrier :

Date limite de la soumission de la proposition : avant le 31 janvier 2025 ;

Notification d’acceptation : avant le 15 février 2025 ;

Date du colloque : le 22 mai 2025.

Comité d’organisation :

Diana Mistreanu (CRILCQ, Université de Passau)

Simon Levesque (UQAM & UQTR ; CRILCQ, CIÉRA, COLIBEX)

Références et orientations bibliographiques :

Alfred, Taiaiake, « Sovereignty », dans Joanne Barker (dir.), Sovereignty Matters: Location of Contestation and Possibility in Indigenous Struggles for Self-Determination, Lincoln, University of Nebraska Press, 2005, p. 33-50.

Ali, Zahra et Sonia Dayan-Herzbrun, Decolonial Pluriversalism, Londres, Rowan & Littlefield, 2024.

Allen, Chadwick, Blood Narrative. Indigenous Identity in American Indian and Maori Literary and Activist Texts, Durham,‎ Duke University Press Books, 2002.

—, Trans-Indigenous: Methodologies for Global Native Literary Studies, Minneapolis, University of Minnesota Press, 2012.

—, « Decolonizing Comparison: Toward a Trans-Indigenous Literary Studies », dans James H. Cox et Daniel Heath Justice (dir.), The Oxford Handbook of Indigenous American Literature, Oxford, Oxford University Press, 2014, p. 377-394. https://doi.org/10.1093/oxfordhb/9780199914036.001.0001

Barraband, Mathilde et Anne-Marie Duquette, « Une polémique autour de la liberté de création. L’affaire Slāv, les devoirs des auteurs et les lecteurs du Devoir », dans Mathilde Barraband et al. (dir.), (Dé)limiter la création. Usages et usinages de la liberté d’expression artistique, Montréal, Laboratoire de recherche L’art en procès, 2022, p. 74-111.

Beauclair, Nicolas, « Ontologías poéticas diferenciadas en la literatura amerindia: “Braconaje” y decolonialidad », Vistas al patio, n° 12, 2018, p. 75-95.

Bradette, Marie-Ève, « Penser les relations autochtones entre comparaisons et relations », Post-Scriptum, n° 37, 2019. https://post-scriptum.org/numeros/all-my-relations

Brouwer, Malou et Camille Roberge, « Trans-Indigenous Sci-Fi in French: Language and Temporality in Wapke », SFRA Review, vol. 51, n° 4, 2021, p. 119-135.

Brouwer, Malou, « Comparative Indigenous Literature: Bridging the Gap Between Francophone and Anglophone Indigenous literatures », Post-Scriptum, n° 27, 2019.

Côté, Jean-François et Claudine Cyr, La renaissance des cultures autochtones : enjeux et défis de la reconnaissance, Québec, Presses de l’Université Laval, 2018.

Gettler, Brian, « Les autochtones et l’histoire du Québec. Au-delà du négationnisme et du récit “nationaliste-conservateur” », Recherches amérindiennes au Québec, vol. 46, n° 1, 2016, p. 7‑18. https://doi.org/10.7202/1038931ar

Giroux, Dalie, Dans l’œil du maître. Figures de l’imaginaire colonial québécois, Montréal, Mémoire d’encrier, 2020.

Henzi, Sarah et Marie-Ève Bradette, « Rêves de langues, de visions, de constellations multiples : les littératures autochtones et leur étude aujourd’hui. Introduction », Alternative Francophone, vol. 3, n° 3, « Imaginer des constellations linguistiques et théoriques pour l’étude des littératures autochtones », 2023. https://doi.org/10.29173/af29505

Justice, Daniel Heath, « Currents of Trans/national Criticism in Indigenous Literary Studies », The American Indian Quarterly, vol. 35, n° 3, 2011, p. 334-352. https://doi.org/10.1353/aiq.2011.a447050

Lemieux, René et Simon Labrecque, « L’État colonial canadien face aux récits identitaires québécois et autochtones », dans Luis A. Abanto et Ana Maria Fernandez (dir.), Reflecting on Identity in a Globalized World, Ottawa, Presses de l’Université d’Ottawa, 2018, p. 109-127.

Leroux, Darryl, Nawel Hamidi et Pierrot Ross-Tremblay, « Esquisse du phénomène de l’auto-autochtonisation au Québec : regards croisés sur une mutation coloniale », Revue d’études autochtones, vol. 53, n° 1, 2023-2024, p. 3-9. https://doi.org/10.7202/1113176ar

Mignolo, Walter D. et Catherine E. Walsh, On Decoloniality. Concepts, Analytics, Praxis, Durham, Duke University Press, 2018.

Mignolo, Walter D., La désobéissance épistémique. Rhétorique de la modernité, logique de la colonialité et grammaire de la décolonialité, trad. Y. Jouhari & M. Maesschalk, Bruxelles, Peter Lang, 2015.

Quijano, Aníbal, « Colonialidad del poder y clasificación social », Journal of World Systems Research, vol. 6, n° 2, 2000, p. 342-386.

—, « Coloniality and modernity/rationality », Cultural Studies, vol. 21, n° 2-3, 2007, p. 168-178. https://doi.org/10.1080/09502380601164353

Roussel, Jean-François, « Pour la décolonisation du Canada », Relations, n° 790, 2017, p. 20-21.

Tuhiwai Smith, Linda, Decolonizing Methodologies. Research and Indigenous Peoples, 3e éd., Londres, Zed Books, 2021.

Uzel, Jean-Philippe, « La notion d’“autochtonie” dans la littérature et les arts visuels contemporains », Captures, vol. 3, n° 1, 2018. https://doi.org/10.7202/1055832ar

—, « Appropriation artistique versus appropriation culturelle », esse, n° 97, 2019, p. 10-19.

Wakeham, Pauline, « Beyond Comparison. Reading Relations between Indigenous Nations », Canadian Literature, n° 230-231, 2017, p. 124-142. https://doi.org/10.14288/cl.v0i230-1.188325

Weaver, Jace, Craig S. Womack et Robert Warrior, American Indian Literary Nationalism, Albuquerque, University of New Mexico Press, 2006.

Womack, Craig S., « American Indian Literary Self-Determination », dans Red on Red: Native American Literary Separatism, Minneapolis, University of Minnesota Press, 1999, p. 1‑24.

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Descolonizar la comparación. Lecturas transindígenas de la literatura contemporánea de Canadá y del resto de las Américas

Jornada de estudios organizada por:

La Chaire de recherche du Canada en histoire culturelle des pratiques non dominantes

En colaboración con:

Le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture au Québec (CRILCQ);

Le Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones (CIÉRA);

Le Groupe de recherche interdisciplinaire sur les affirmations autochtones contemporaines (GRIAAC);

La Chaire de recherche France-Québec sur les enjeux contemporains de la liberté d’expression (COLIBEX)

22 de mayo de 2025, Université du Québec à Montréal

“Estamos cada día curtiendo nuestros cuerpos
en el trajinar de las horas,
retoñamos en minga
nos amarramos a la tierra
y como pájaros elevamos vuelo
hacia los sueños de la gente que indaga
en esta misma fuente.”

Minga, Fredy Chikangana

“À l’aurore
les forêts escaladent le dos des montagnes.
Tête renversée, jambes ouvertes,
la coupole du jour me libère.
Doucement, je referme les bras,
tendrement, je me berce.
Tous ces enfants sacrifiés,
les miens, ceux des autres,
prennent racine à mon ventre,
et les larmes montent en sève
éclatant de bouquets d’oiseaux qui s’envolent.”

Femme terre, Virginia Pesemapeo Bordeleau

Convocatoria de ponencias

El objetivo de esta jornada de estudios sobre las literaturas y prácticas literarias indígenas contemporáneas en Canadá y las Américas es doble. El primero es explorar las implicaciones y aplicaciones – posibles o realizadas – de la metodología comparativa transindígena propuesta por Chadwick Allen en su libro Trans-Indigenous: Methodologies for Global Native Literary Studies. Esta metodología fue empleada por primera vez en Blood Narrative (2002), del mismo autor. Haciéndose eco de la yuxtaposición y erosión de la distinción entre sangre y memoria escenificada por el autor de origen kiowa N. Scott Momaday en The Names. A Memoir (1976), Blood Narrative es un estudio comparativo de las estrategias empleadas en la construcción lingüística de la identidad indígena en la literatura maorí de Nueva Zelanda y en los textos de las Primeras Naciones de Estados Unidos. En concreto, el libro compara los discursos surgidos de la vena activista que caracterizó el resurgimiento de las culturas, literaturas e identidades indígenas tras la Segunda Guerra Mundial, especialmente en las décadas de 1960 y 1970 (véase también, en este sentido, Côté y Cyr 2018).

Arraigado en el pensamiento descolonial de la segunda mitad del siglo XX y principios del XXI (cf. Quijano 2000, 2007; Mignolo 2015; Mignolo y Walsh 2018; Ali y Dayan-Herzbrun 2024; véase también, para Québec en el contexto canadiense, Gettler 2016; Roussel 2017; Lemieux y Labrecque 2018; Giroux 2020), este enfoque comparativo introducido en el marco de los estudios indígenas pretende descolonizar la metodología (Tuhiwai Smith 2021), es decir, en este caso, la propia comparación (Allen 2014; véase también Justice 2011; Wakeham 2017; Bradette 2019). El trabajo de Allen pone así de manifiesto las carencias de los estudios culturales y poscoloniales que, hasta los años 2000, tendían a ignorar las realidades coloniales en las que viven hoy las naciones indígenas. Con el objetivo de estudiar “el acto político de situarse entre dos o más lenguas y sistemas culturales, comprometiéndose activamente con la política de su asimetría dentro de las relaciones (pos)coloniales” (2012: 215, nuestra traducción), Allen establece paralelismos entre los Estados-nación que son a la vez poscoloniales en su relación con la potencia europea de la que se han independizado, y coloniales en su relación con las naciones indígenas que han vivido durante siglos, si no milenios, en un territorio que ahora está colonizado.

A diferencia de las metodologías que se centran en las prácticas culturales y literarias indígenas únicamente en el marco de su emergencia nacional y política, la transindigeneidad propuesta por Allen subraya la importancia de estudiar las producciones culturales indígenas no en comparación con las prácticas no indígenas, sino con otras prácticas indígenas a escala transnacional o mundial. De hecho, aunque los pueblos indígenas que viven hoy en diferentes países comparten una experiencia común de colonización, ésta tuvo lugar de diferentes maneras, en diferentes momentos y con diferentes consecuencias en diferentes partes del mundo. Además, la descolonización y el contexto (pos)colonial, nacional, cultural y político en el que viven estas comunidades exigen tomar conciencia de las diferencias que rigen sus producciones literarias contemporáneas. Así pues, este enfoque valora la soberanía de las obras indígenas, en un afán de afirmación y autodeterminación, de liberación de la palabra y de reinversión significativa de la oralidad (cf. Womack 1999; Alfred 2005; Weaver et al. 2006), a pesar de algunos excesos, como la práctica relativamente reciente, ambigua y problemática de la autoautoctonización (Leroux et al. 2023), que cuestiona el valor de la noción de autoctonía en el arte y la literatura contemporáneos (Uzel 2018), y el fenómeno de la apropiación artística, cultural o identitaria (Uzel 2019; Barraband y Duquette 2022). El enfoque transindígena que deseamos explorar en el transcurso de esta jornada puede ofrecer una mejor visión de cómo las condiciones políticas, culturales y sociales, tanto nacionales como globales, influyen en la producción, el campo y las prácticas literarias indígenas contemporáneas.

Durante esta jornada de estudios, se invita a los investigadores a limitar sus aportaciones al corpus literario indígena de las Américas. Las producciones culturales se leerán desde una perspectiva comparativa, incluyendo obras de una de las provincias o territorios de Canadá, por un lado, y de una zona geográfica del resto del continente, por otro. Sarah Henzi y Marie-Ève Bradette consideran el enfoque transindígena “un punto de partida significativo tanto para investigadores como para estudiantes y profesores” (2023: 5, nuestra traducción). Ya ha empezado a dar sus frutos, como en el caso de la tesis de Aline Verneau, actualmente en preparación en la EHESS bajo el título Une littérature dite autochtone : fabrique d’une catégorie y centrada en los campos literarios indígenas de las Américas, tanto del Norte como del Sur, o el estudio comparativo, también en preparación, de Ana Kancepolsky Teichmann (Université Laval & Universidad Nacional de La Plata) sobre la literatura innu y mapuche, o los trabajos de Malou Brouwer (2019, 2021) o Nicolas Beauclair (2018). Al circunscribir el proyecto de Chadwick Allen al continente americano y orientarlo hacia comparaciones entre una de las provincias o uno de los territorios de Canadá por un lado, y alguna otra área geográfica del resto del continente, por otro, esta jornada de estudios pretende empezar a construir un conocimiento comparativo del indigenismo literario transamericano, que examine las semejanzas y cuestione las diferencias entre campos literarios y escritores de distintas regiones y culturas.

El segundo objetivo de esta jornada de estudios es crear un espacio en el que el creciente número de investigadores en estudios indígenas (incluyendo estudiantes de doctorado e investigadores posdoctorales), nativos o no nativos, puedan compartir sus conocimientos y reflexionar juntos sobre la posibilidad de contribuir al desarrollo y consolidación de su campo de especialización mediante la elaboración colectiva de una práctica crítica de la investigación transindígena americana en los estudios literarios.

Modalidades de proposiciones de ponencias:

Las ponencias, en francés, inglés o español, no deberán exceder de 400 palabras e irán acompañadas de una nota bio-bibliográfica de 150 palabras como máximo. Deberán enviarse por correo electrónico en formato Word a diana.mistreanu@uni-passau.de y levesque.simon@uqam.ca antes del 31 de enero de 2025.

Calendario:

-Fecha límite de presentación de la ponencia: antes del 31 de enero de 2025;

-Notificación de aceptación: antes del 15 de febrero de 2025;

-Fecha de la jornada de estudios: 22 de mayo de 2025.

Organización:

Diana Mistreanu (CRILCQ, Universidad de Passau)

Simon Levesque (UQAM & UQTR; CRILCQ, CIÉRA, COLIBEX)

 

Obras citadas y orientaciones bibliográficas:

Alfred, Taiaiake, “Sovereignty”, en Joanne Barker (eds.), Sovereignty Matters: Location of Contestation and Possibility in Indigenous Struggles for Self-Determination, Lincoln, University of Nebraska Press, 2005, p. 33-50.

Ali, Zahra y Sonia Dayan-Herzbrun, Decolonial Pluriversalism, Londres, Rowan & Littlefield, 2024.

Allen, Chadwick, Blood Narrative. Indigenous Identity in American Indian and Maori Literary and Activist Texts, Durham,‎ Duke University Press Books, 2002.

—, Trans-Indigenous: Methodologies for Global Native Literary Studies, Minneapolis, University of Minnesota Press, 2012.

—, “Decolonizing Comparison: Toward a Trans-Indigenous Literary Studies”, en James H. Cox y Daniel Heath Justice (eds.), The Oxford Handbook of Indigenous American Literature, Oxford, Oxford University Press, 2014, p. 377-394. https://doi.org/10.1093/oxfordhb/9780199914036.001.0001

Barraband, Mathilde y Anne-Marie Duquette, “Une polémique autour de la liberté de création. L’affaire Slāv, les devoirs des auteurs et les lecteurs du Devoir”, en Mathilde Barraband et al. (eds.), (Dé)limiter la création. Usages et usinages de la liberté d’expression artistique, Montréal, Laboratoire de recherche L’art en procès, 2022, p. 74-111.

Beauclair, Nicolas, “Ontologías poéticas diferenciadas en la literatura amerindia: «Braconaje» y decolonialidad”, Vistas al patio, n° 12, 2018, p. 75-95.

Bradette, Marie-Ève, « Penser les relations autochtones entre comparaisons et relations », Post-Scriptum, n° 37, 2019. https://post-scriptum.org/numeros/all-my-relations

Brouwer, Malou y Camille Roberge, “Trans-Indigenous Sci-Fi in French: Language and Temporality in Wapke”, SFRA Review, vol. 51, n° 4, 2021, p. 119-135.

Brouwer, Malou, “Comparative Indigenous Literature: Bridging the Gap Between Francophone and Anglophone Indigenous literatures in Canada”, Post-Scriptum, n° 27, 2019.

Côté, Jean-François y Claudine Cyr, La renaissance des cultures autochtones : enjeux et défis de la reconnaissance, Québec, Presses de l’Université Laval, 2018.

Gettler, Brian, “Les autochtones et l’histoire du Québec. Au-delà du négationnisme et du récit «nationaliste-conservateur»”, Recherches amérindiennes au Québec, vol. 46, n° 1, 2016, p. 7‑18. https://doi.org/10.7202/1038931ar

Giroux, Dalie, Dans l’œil du maître. Figures de l’imaginaire colonial québécois, Montréal, Mémoire d’encrier, 2020.

Henzi, Sarah y Marie-Ève Bradette, “Rêves de langues, de visions, de constellations multiples : les littératures autochtones et leur étude aujourd’hui. Introduction”, Alternative Francophone, vol. 3, n° 3, « Imaginer des constellations linguistiques et théoriques pour l’étude des littératures autochtones », 2023. https://doi.org/10.29173/af29505

Justice, Daniel Heath, “Currents of Trans/national Criticism in Indigenous Literary Studies”, The American Indian Quarterly, vol. 35, n° 3, 2011, p. 334-352. https://doi.org/10.1353/aiq.2011.a447050

Lemieux, René y Simon Labrecque, “L’État colonial canadien face aux récits identitaires québécois et autochtones”, en Luis A. Abanto y Ana Maria Fernandez (eds.), Reflecting on Identity in a Globalized World, Ottawa, University of Ottawa Press, 2018, p. 109-127.

Leroux, Darryl, Nawel Hamidi y Pierrot Ross-Tremblay, “Esquisse du phénomène de l’auto-autochtonisation au Québec : regards croisés sur une mutation coloniale”, Revue d’études autochtones, vol. 53, n° 1, 2023-2024, p. 3-9. https://doi.org/10.7202/1113176ar

Mignolo, Walter D. y Catherine E. Walsh, On Decoloniality. Concepts, Analytics, Praxis, Durham, Duke University Press, 2018.

Mignolo, Walter D., La désobéissance épistémique. Rhétorique de la modernité, logique de la colonialité et grammaire de la décolonialité, trad. Y. Jouhari & M. Maesschalk, Bruselas, Peter Lang, 2015.

Quijano, Aníbal, “Colonialidad del poder y clasificación social”, Journal of World Systems Research, vol. 6, n° 2, 2000, p. 342-386.

—, “Coloniality and modernity/rationality”, Cultural Studies, vol. 21, n° 2-3, 2007, p. 168-178. https://doi.org/10.1080/09502380601164353

Roussel, Jean-François, “Pour la décolonisation du Canada”, Relations, n° 790, 2017, p. 20-21.

Tuhiwai Smith, Linda, Decolonizing Methodologies. Research and Indigenous Peoples, tercera ed., Londres, Zed Books, 2021.

Uzel, Jean-Philippe, “La notion d’«autochtonie» dans la littérature et les arts visuels contemporains”, Captures, vol. 3, n° 1, 2018. https://doi.org/10.7202/1055832ar

—, “Appropriation artistique versus appropriation culturelle”, esse, n° 97, 2019, p. 10-19.

Wakeham, Pauline, “Beyond Comparison. Reading Relations between Indigenous Nations”, Canadian Literature, n° 230-231, 2017, p. 124-142. https://doi.org/10.14288/cl.v0i230-1.188325

Weaver, Jace, Craig S. Womack y Robert Warrior, American Indian Literary Nationalism, Albuquerque, University of New Mexico Press, 2006.

Womack, Craig S., “American Indian Literary Self-Determination”, en Red on Red: Native American Literary Separatism, Minneapolis, University of Minnesota Press, 1999, p. 1‑24.

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Decolonizing comparison. Trans-Indigenous readings of contemporary literature from Canada and the rest of the Americas

International workshop organized by:

La Chaire de recherche du Canada en histoire culturelle des pratiques non dominantes

In collaboration with:

Le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture au Québec (CRILCQ);

Le Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones (CIÉRA);

Le Groupe de recherche interdisciplinaire sur les affirmations autochtones contemporaines (GRIAAC);

La Chaire de recherche France-Québec sur les enjeux contemporains de la liberté d’expression (COLIBEX)

May 22, 2025, Université du Québec à Montréal

“Estamos cada día curtiendo nuestros cuerpos
en el trajinar de las horas,
retoñamos en minga
nos amarramos a la tierra
y como pájaros elevamos vuelo
hacia los sueños de la gente que indaga
en esta misma fuente.”

Minga, Fredy Chikangana

“À l’aurore
les forêts escaladent le dos des montagnes.
Tête renversée, jambes ouvertes,
la coupole du jour me libère.
Doucement, je referme les bras,
tendrement, je me berce.
Tous ces enfants sacrifiés,
les miens, ceux des autres,
prennent racine à mon ventre,
et les larmes montent en sève
éclatant de bouquets d’oiseaux qui s’envolent.”

Femme terre, Virginia Pesemapeo Bordeleau

Call for Papers

The aim of this international workshop on contemporary Indigenous literatures and literary practices in Canada and the rest of the Americas is twofold. Firstly, it lies in exploring the (potential or already existing) implications and applications of the trans-Indigenous comparative methodology proposed by Chadwick Allen in his book Trans-Indigenous: Methodologies for Global Native Literary Studies. This methodology was first used in Blood Narrative (2002), by the same author. Echoing the juxtaposition and the erosion of the distinction between blood and memory staged by the Kiowa author N. Scott Momaday in The Names. A Memoir (1976), Blood Narrative is a comparative study of the strategies employed in the linguistic construction of Indigenous identity in New Zealand Maori literature and in US First Nations texts. Specifically, the book compares discourses arising from the activism that defined the resurgence of Indigenous cultures, literatures, and identities after World War II, especially in the 1960s and 1970s (see also, in this regard, Côté and Cyr 2018).

Rooted in the decolonial thought of the second half of the twentieth century and the early twenty-first century (cf. Quijano 2000, 2007; Mignolo 2015; Mignolo and Walsh 2018; Ali and Dayan-Herzbrun 2024; see also, for Quebec in the Canadian context, Gettler 2016; Roussel 2017; Lemieux and Labrecque 2018; Giroux 2020), this comparative approach introduced in the framework of Indigenous studies aims to decolonize the methodology (Tuhiwai Smith 2021) – that is, in this case, the comparison itself (Allen 2014; see also Justice 2011; Wakeham 2017; Bradette 2019). Allen’s work thus highlights the shortcomings of both cultural and postcolonial studies, which, until the 2000s, tended to ignore the colonial realities in which Indigenous nations live today. Aiming to study “the political act of operating between two or more languages and cultural systems, actively engaging the politics of their asymmetry within (post)colonial relations” (2012: 215), Allen draws parallels between nation-states that are both postcolonial in their relationship with the European power from which they have become independent, and colonial in their relationship with the Indigenous nations that have been living for centuries or for millennia on a land that is now colonized.

Unlike methodologies that focus on Indigenous cultural and literary practices only within the framework of the latter’s national and political context, the trans-Indigeneity proposed by Allen stresses the importance of studying Indigenous cultural productions in comparison not with non-Indigenous practices, but with other Indigenous practices on a transnational or global scale. Indeed, although the Indigenous peoples living today in different countries share a common experience of colonization, this experience took place in different ways, at different times and with different consequences in different parts of the world. Moreover, decolonization and the (post)colonial, national, cultural, and political context in which these communities live require an awareness of the differences that govern their contemporary literary productions. Thus, this approach values the sovereignty of Indigenous works, in a quest for affirmation and self-determination, for the liberation of speech and the meaningful reinvestment of orality (cf. Womack 1999; Alfred 2005; Weaver et al. 2006); this endeavor is not, however, devoid of conundrums, such as the relatively recent, ambiguous and problematic practice of self-Indigenization (Leroux et al. 2023), which questions the value of the notion of Indigeneity in contemporary art and literature (Uzel 2018), and the phenomenon of artistic, cultural or identity appropriation (Uzel 2019; Barraband and Duquette 2022). The trans-Indigenous approach that we seek to explore through this workshop may offer a better view of how political, cultural, and social conditions, both national and global, influence contemporary Indigenous literary productions, fields, and practices.

For this workshop, researchers are invited to limit their contributions to the Indigenous literary works authored in the Americas. The papers will consist of comparisons between works from one of Canada’s provinces or territories and texts from a geographical area of the rest of the continent. Sarah Henzi and Marie-Ève Bradette consider the trans-Indigenous approach “a meaningful starting point for researchers, students and teachers alike” (2023: 5, our translation). This approach has already proven to be productive, having been used, for instance, in Aline Verneau’s doctoral dissertation, currently in preparation at the EHESS under the title Une littérature dite autochtone : fabrique d’une catégorie and focusing on the Indigenous literary fields of both North and South America. Likewise, trans-Indigenous approaches are also used in Ana Kancepolsky Teichmann’s (Université Laval & Universidad Nacional de La Plata) comparative study of the Innu and the Mapuche literature, in the work of Malou Brouwer (2019, 2021), and in that of Nicolas Beauclair (2018). By circumscribing Chadwick Allen’s project to the American continent and orienting it towards comparisons between one of the provinces or one of the territories of Canada on the one hand, and another geographical area of the rest of the continent on the other, this international workshop aims to start building a comparative knowledge of trans-American literary Indigeneity that examines the similarities, and questions the differences, between literary fields and writers from different regions and cultures.

The second aim of this workshop is to create a space in which the growing number of researchers in Indigenous studies (including doctoral and postdoctoral researchers), both Indigenous and non-Indigenous, can share their knowledge and reflect together on the possibility of contributing to the development and the consolidation of this field through the collective construction of a critical practice of trans-American Indigenous literary studies research.

Paper proposal submissions:

Submissions can be written in French, English or Spanish. They should not exceed 400 words and should be accompanied by a bio-bibliographical note of a maximum of 150 words. They should be sent by e-mail in Word format to diana.mistreanu@uni-passau.de and levesque.simon@uqam.ca before January 31, 2025.

Calendar:

-Paper proposal submission deadline: January 31, 2025;

-Notification of acceptance: February 15, 2025;

-Date of the workshop: May 22, 2025.

Organizers:

Diana Mistreanu (CRILCQ, University of Passau)

Simon Levesque (UQAM & UQTR; CRILCQ, CIÉRA, COLIBEX)

Works cited and bibliographic guidelines:

Alfred, Taiaiake, “Sovereignty”, in Joanne Barker (eds.), Sovereignty Matters: Location of Contestation and Possibility in Indigenous Struggles for Self-Determination, Lincoln, University of Nebraska Press, 2005, p. 33-50.

Ali, Zahra and Sonia Dayan-Herzbrun, Decolonial Pluriversalism, London, Rowan & Littlefield, 2024.

Allen, Chadwick, Blood Narrative. Indigenous Identity in American Indian and Maori Literary and Activist Texts, Durham,‎ Duke University Press Books, 2002.

—, Trans-Indigenous: Methodologies for Global Native Literary Studies, Minneapolis, University of Minnesota Press, 2012.

—, “Decolonizing Comparison: Toward a Trans-Indigenous Literary Studies”, in James H. Cox and Daniel Heath Justice (eds.), The Oxford Handbook of Indigenous American Literature, Oxford, Oxford University Press, 2014, p. 377-394. https://doi.org/10.1093/oxfordhb/9780199914036.001.0001

Barraband, Mathilde and Anne-Marie Duquette, “Une polémique autour de la liberté de création. L’affaire Slāv, les devoirs des auteurs et les lecteurs du Devoir”, in Mathilde Barraband et al. (eds.), (Dé)limiter la création. Usages et usinages de la liberté d’expression artistique, Montréal, Laboratoire de recherche L’art en procès, 2022, p. 74-111.

Beauclair, Nicolas, “Ontologías poéticas diferenciadas en la literatura amerindia: «Braconaje» y decolonialidad”, Vistas al patio, n° 12, 2018, p. 75-95.

Bradette, Marie-Ève, « Penser les relations autochtones entre comparaisons et relations », Post-Scriptum, n° 37, 2019. https://post-scriptum.org/numeros/all-my-relations

Brouwer, Malou and Camille Roberge, “Trans-Indigenous Sci-Fi in French: Language and Temporality in Wapke”, SFRA Review, vol. 51, n° 4, 2021, p. 119-135.

Brouwer, Malou, “Comparative Indigenous Literature: Bridging the Gap Between Francophone and Anglophone Indigenous literatures in Canada”, Post-Scriptum, n° 27, 2019.

Côté, Jean-François and Claudine Cyr, La renaissance des cultures autochtones : enjeux et défis de la reconnaissance, Québec, Presses de l’Université Laval, 2018.

Gettler, Brian, “Les autochtones et l’histoire du Québec. Au-delà du négationnisme et du récit «nationaliste-conservateur»”, Recherches amérindiennes au Québec, vol. 46, n° 1, 2016, p. 7‑18. https://doi.org/10.7202/1038931ar

Giroux, Dalie, Dans l’œil du maître. Figures de l’imaginaire colonial québécois, Montréal, Mémoire d’encrier, 2020.

Henzi, Sarah and Marie-Ève Bradette, “Rêves de langues, de visions, de constellations multiples : les littératures autochtones et leur étude aujourd’hui. Introduction”, °, vol. 3, n° 3, « Imaginer des constellations linguistiques et théoriques pour l’étude des littératures autochtones », 2023. https://doi.org/10.29173/af29505

Justice, Daniel Heath, “Currents of Trans/national Criticism in Indigenous Literary Studies”, The American Indian Quarterly, vol. 35, n° 3, 2011, p. 334-352. https://doi.org/10.1353/aiq.2011.a447050

Lemieux, René and Simon Labrecque, “L’État colonial canadien face aux récits identitaires québécois et autochtones”, in Luis A. Abanto and Ana Maria Fernandez (eds.), Reflecting on Identity in a Globalized World, Ottawa, University of Ottawa Press, 2018, p. 109-127.

Leroux, Darryl, Nawel Hamidi and Pierrot Ross-Tremblay, “Esquisse du phénomène de l’auto-autochtonisation au Québec : regards croisés sur une mutation coloniale”, Revue d’études autochtones, vol. 53, n° 1, 2023-2024, p. 3-9. https://doi.org/10.7202/1113176ar

Mignolo, Walter D. and Catherine E. Walsh, On Decoloniality. Concepts, Analytics, Praxis, Durham, Duke University Press, 2018.

Mignolo, Walter D., La désobéissance épistémique. Rhétorique de la modernité, logique de la colonialité et grammaire de la décolonialité, trad. Y. Jouhari & M. Maesschalk, Brussels, Peter Lang, 2015.

Quijano, Aníbal, “Colonialidad del poder y clasificación social”, Journal of World Systems Research, vol. 6, n° 2, 2000, p. 342-386.

—, “Coloniality and modernity/rationality”, Cultural Studies, vol. 21, n° 2-3, 2007, p. 168-178. https://doi.org/10.1080/09502380601164353

Roussel, Jean-François, “Pour la décolonisation du Canada”, Relations, n° 790, 2017, p. 20-21.

Tuhiwai Smith, Linda, Decolonizing Methodologies. Research and Indigenous Peoples, 3rd ed., London, Zed Books, 2021.

Uzel, Jean-Philippe, “La notion d’«autochtonie» dans la littérature et les arts visuels contemporains”, Captures, vol. 3, n° 1, 2018. https://doi.org/10.7202/1055832ar

—, “Appropriation artistique versus appropriation culturelle”, esse, n° 97, 2019, p. 10-19.

Wakeham, Pauline, “Beyond Comparison. Reading Relations between Indigenous Nations”, Canadian Literature, n° 230-231, 2017, p. 124-142. https://doi.org/10.14288/cl.v0i230-1.188325

Weaver, Jace, Craig S. Womack and Robert Warrior, American Indian Literary Nationalism, Albuquerque, University of New Mexico Press, 2006.

Womack, Craig S., “American Indian Literary Self-Determination”, in Red on Red: Native American Literary Separatism, Minneapolis, University of Minnesota Press, 1999, p. 1‑24.

Source : https://www.fabula.org/actualites/123908/decoloniser-la-comparaison-lectures-transautochtones-des-litteratures-contemporaines-du-canada.html

1.8  Amin Maalouf : un écrivain entre deux mondes (Montpellier)

Amin Maalouf : un écrivain entre deux mondes (Montpellier)

  • Date de tombée (deadline) : 15 Janvier 2025
  • À : Université Paul Valéry Montpellier 3

Appel à communications

Journée d’études : « Amin Maalouf : un écrivain entre deux mondes »

Organisée par

Mohamad Al Hacene et Maxime Del Fiol

Université Paul Valéry – Montpellier 3

21 mars 2025
La destinée littéraire d’Amin Maalouf est indissociable de l’histoire des minorités du Proche-Orient. Né à Beyrouth en 1949 dans un milieu familial chrétien cultivé et plurilingue, il effectue l’ensemble de sa scolarité en français dans les établissements jésuites de Notre-Dame de Jamour, puis à l’Université Saint-Joseph, où il étudie les lettres, l’économie et la sociologie. Ses premières tentatives d’écriture, à la croisée de trois cultures, arabe, française et anglaise, ont lieu en français : dès l’âge de 16 ans, il écrit dans cette langue ses lettres intimes et ses carnets de réflexion (Roger Nabaa, 2019 : 18).

Après avoir achevé ses études universitaires en 1971, il devient journaliste et collaborateur de rédaction à an-Nahar, le principal quotidien de Beyrouth à l’époque, où son père travaillait également. Au service d’un grand reporter, il couvre de nombreux événements à travers le monde, surtout en Asie et en Afrique, et il voyage dans de nombreux pays. Parmi les entretiens qu’il a réalisés, on peut mentionner celui avec « Indira Gandhi », Première ministre de l’Inde. En 1976, au début de la guerre civile au Liban, il quitte Beyrouth, à l’âge de 27 ans, afin d’échapper au déchaînement de violence dans un conflit qu’il juge « suicidaire » (C. Chaulet-Achour, 2010 : 276). Son émigration est liée à un contexte politique et social dramatique qui le contraint à l’exil pour assurer sa survie ainsi que celle de ses proches. Ce phénomène migratoire ne s’inscrit pas dans une démarche étudiante ou intellectuelle, à l’instar d’intellectuels arabes comme Mohammed Arkoun, Anwar Abdel-Malek ou Edward Said. Il n’est pas non plus lié à une migration économique, qui a suivi le processus d’indépendance au Liban ou dans d’autres pays arabes. Il est associé à une situation politique oppressante qui a restreint l’espace de vie et les libertés individuelles. Cette migration s’est intensifiée au Liban lorsque l’équilibre de la structure sociale et politique a été brisé par la guerre civile, entraînant une rupture avec la société d’origine.

Au plan professionnel, l’installation à Paris représente une seconde naissance aux yeux de Maalouf. Dès son arrivée à Paris, il rejoint l’équipe de Jeune Afrique pour travailler dans le mensuel économique de l’hebdomadaire panafricain. Il y reste de 1976 à 1985, avec quelques interruptions. À travers son expérience dans ce journal, Maalouf effectue des missions dans plus de soixante pays et il devient éditorialiste ainsi que rédacteur en chef de l’hebdomadaire. Parmi les grands événements qu’il a couverts et dont il raconte les détails dans son livre Le Naufrage des civilisations (2019), figure la Révolution islamique en Iran menée par Khomeiny.

Pour Maalouf, la transition du journalisme à l’écriture littéraire représente une nouvelle aventure. Sa carrière littéraire prend son essor autour d’un sujet qui a défrayé la chronique tant en Occident qu’en Orient : les Croisades. L’auteur aspire à dévoiler cet épisode historique sous un prisme inédit aux yeux des Européens. C’est ainsi que son premier ouvrage, Les Croisades vues par les Arabes, voit le jour en 1983, fruit de deux années de rédaction sous le contrat de l’éditeur Jean-Claude Lattès. Cette œuvre marque, comme le souligne Roger Nabaa, un projet d’écriture « différent » (2021 : 28), pour Maalouf, qui endosse alors le « rôle social » d’écrivain médiateur entre deux mondes (Gisèle Sapiro, 2014 : 37). À partir de 1986, avec la publication de son célèbre roman Léon l’Africain, il choisit de se consacrer entièrement à l’écriture en français. Outre ces deux ouvrages, l’œuvre de Maalouf englobe plusieurs romans historiques (Samarcande, 1988, Le Rocher de Tanios, 1993, Le Périple de Baldassare, 2000), un récit de science-fiction (Le Premier siècle après Béatrice, 1992), un roman consacré à une question aussi politique qu’idéologique où Maalouf revisite le sujet de la guerre civile en pointant du doigt le conflit identitaire dans le Proche-Orient (Les Désorientés, 2012), et un roman dystopique qui s’inscrit dans ses thématiques de prédilection (Nos Frères inattendus, 2020). Ce dernier récit imagine un monde frappé par un événement mystérieux qui entraîne l’arrêt des communications, plongeant les sociétés dans l’incertitude, isolant les individus et exacerbant les tensions préexistantes. L’œuvre de Maalouf comprend également des livrets d’opéra, tels que L’amour de loin (2001) et Adriana Mater (2006), ainsi qu’un récit autobiographique, Origines (2004). Il a écrit plusieurs essais sociologiques et politiques, dont Les Identités meurtrières (1998), Le Dérèglement du monde (2009), Le Naufrage des civilisations (2019) et Le Labyrinthe des égarés (2023). Ces œuvres témoignent de son intérêt pour les questions identitaires et sociopolitiques contemporaines.

Maalouf reçoit, entre autres, le prix des Maisons de la presse pour son roman Samarcande en 1988, puis le Prix Goncourt pour Le Rocher de Tanios en 1993, une œuvre qui marque la légitimation de l’écrivain dans le paysage littéraire français. En 1997, il est nommé membre du Haut Conseil de la francophonie. Quelques années plus tard, il est élu à l’Académie française le 23 juin 2011, rejoignant ainsi les Immortels de la Coupole et y prononçant son discours de réception. Il succède à Claude Lévi-Strauss sur le fauteuil 29, à l’âge de 63 ans et, en 2023, il est élu secrétaire perpétuel de cette prestigieuse institution.

Dans la continuité des recherches portées sur l’ensemble des œuvres d’Amin Maalouf, cette journée d’études se donne pour objectif d’examiner le parcours de l’auteur et de mettre en évidence toute la variété de son œuvre et les diverses voies qu’elle emprunte. Ce faisant, notre objectif est de préciser sa place au sein de la littérature française et francophone et de restituer les grandes lignes de réflexion qui le préoccupent au sujet de notre monde actuel et des rapports critiques qu’il envisage entre Occident et Orient. Il s’agira donc de mettre en lumière les différentes facettes de l’auteur : Maalouf essayiste, romancier, historien, journaliste. Son œuvre est marquée par une portée médiatrice entre Occident et Orient (Joseph Maalouf, 2014). Il est incontestablement un réconciliateur qui souhaite apaiser les tensions entre deux civilisations, la civilisation européenne et la civilisation arabo-musulmane, qu’on a trop souvent tendance à opposer alors que depuis les origines elles n’ont pas cessé de dialoguer. Dans cette perspective, Maalouf met la question de l’identité au centre de son projet romanesque et critique. Son modèle est ainsi rassembleur, pluriel et «humaniste », fondé sur les principes d’universalité et de pluralité des appartenances (Joseph Maalouf, 2014). Revendiquer cette identité multiple ne signifie pas pour Maalouf un rejet des formes d’appartenance nationale, religieuse ou culturelle. Au contraire, il reconnaît l’importance de ces appartenances dans un monde globalisé, comme il l’expose dans Les identités meurtrières. Ce texte, construit à la fois sur une expérience personnelle et sur une réflexion plus large sur les identités meurtrières et « meurtries », peut être envisagé comme un outil de lecture particulièrement pertinent pour aborder les œuvres d’auteurs francophones souvent confrontés à des questionnements identitaires complexes (C. Chaulet Achour, 2006).

La majorité des chercheurs s’intéressant à l’œuvre de Maalouf ont exploré dans ses textes les questions de l’identité (Fida Dakroub, 2011 ; Stéphane Mourad, 2006 ; Christiane Chaulet Achour, 2006 ; Soumaya Neggaz, 2005 ; Najib Redouane, 2006), de l’exil (Ottmar Ette, 2010), de la quête des origines (Caroline Dupont, 2008 ; Soundouss El Kettani, 2012), et des appartenances multiples (Besma Bou Omrani, 2015 ; Jorge Calderon, 2008). Parmi les études critiques consacrées à l’œuvre de Maalouf, l’ouvrage de Fida Dakroub, L’Orient d’Amin Maalouf (2011) se distingue par son exploration approfondie de la manière dont l’auteur construit des identités plurielles au sein de ses romans historiques, en façonnant un Orient réinventé, à la fois multiculturel et diversifié. Dakroub propose une analyse où cet espace géoculturel multiple et étendu s’affirme comme un « pan-Orient », un territoire où se tissent des liens complexes entre héritages culturels variés. Najwa Assaad (2004) analyse l’influence du bilinguisme et de l’identité multiculturelle de Maalouf sur son style et ses thèmes, montrant que l’œuvre de Maalouf opère une « mutation linguistique » où se mêlent organiquement l’héritage arabe et la langue française. Ce processus va au-delà du simple mélange de langues, permettant à Maalouf de véhiculer une pensée culturellement hybride, accessible à des lecteurs d’horizons divers. Sanae El Ouardirhi (2014) aborde l’hybridité, thème central de l’œuvre d’Amin Maalouf, en adoptant une perspective postcoloniale qui lui permet d’analyser les déplacements identitaires et les entrelacements linguistiques et culturels. Elle explore la manière dont ces croisements s’intensifient sous l’effet des mouvements migratoires et de l’influence des modèles culturels, mettant en lumière les dynamiques complexes d’une identité en perpétuelle transformation. En explorant Léon l’Africain et Le Rocher de Tanios, Soumaya Neggaz (2005) souligne les moments cruciaux des transformations des héros, illustrées par des voyages initiatiques. Ces voyages entraînent des mutations profondes, permettant à chaque personnage de mener une quête dont l’objectif ultime est la connaissance de soi. Ottmar Ette (2009), dans son analyse d’Origines, le récit autobiographique de Maalouf, souligne que l’auteur explore, à travers un narrateur à la première personne, un passé multiculturel qu’il revendique. Ce voyage mène à des lieux qui actualisent ce passé, que le narrateur s’approprie comme un second berceau. Isidore Pentecôte Bikoko (2014), dans une réflexion sur l’interculturel et la francophonie retraçant l’émergence du concept de littérature-monde, souligne l’importance de Maalouf dans ce domaine et sa singularité au sein du champ littéraire francophone. Abdelmounym El Bousouni (2014) examine la question politique qui déchire le Proche-Orient et engendre une « vision crépusculaire de l’Orient ». Cette vision s’accompagne chez Maalouf d’une angoisse de la disparition de la diversité culturelle et des multiples confessions religieuses, laquelle apparaît, à plusieurs égards, comme la substance vitale du monde arabe. Enfin, Soundouss El Kettani (2014) offre une perspective contemporaine sur les difficultés rencontrées dans les pays arabes, en établissant des parallèles avec les réflexions de Maalouf issues de ses essais. Au-delà d’une quête de vérité historique, l’écrivain cherche à reconsidérer les relations entre les deux religions à une époque où la cohabitation pacifique entre chrétiens et musulmans au Liban s’effondre, ce qui anticipe la réflexion de Maalouf sur la problématique d’une identité exacerbée.

Si cette journée d’étude cherche à explorer l’œuvre dans toute sa diversité, elle vise en particulier à approfondir certaines dimensions de sa trajectoire sociologique et de sa pratique narrative, lesquelles s’ancrent dans les héritages arabe et occidental. Ainsi, les axes proposés ci-dessous ont pour but non pas de restreindre l’orientation de la journée, mais de suggérer des pistes de réflexion possibles, dans l’espoir de découvrir de nouvelles perspectives qui n’ont pas encore été suffisamment développées dans le parcours ou l’œuvre d’Amin Maalouf.

  1. a) Déplacement géographique, pensée critique et nouvelle nahda:

Lors de cette journée d’études, on souhaite revisiter la trajectoire sociologique et migratoire d’Amin Maalouf à la lumière des travaux de Thomas Brisson sur les intellectuels arabes en France. L’objectif est de reconsidérer les efforts critiques de Maalouf à travers l’ensemble de ses essais et œuvres de fiction, afin de comparer son parcours critique avec celui des auteurs étudiés par Brisson dans son ouvrage Les Intellectuels arabes en France (2008). En ce sens, en examinant Les Identités meurtrières (1998), Le Dérèglement du monde (2009) et Le Naufrage des civilisations (2019), mais aussi les œuvres fictionnelles telles que Les Désorientés (2012) ou Les Échelles du Levant (1996), on cherche également à situer les efforts critiques de Maalouf dans le courant d’autocritique arabe, un courant mis en valeur par Élisabeth Suzanne Kassab dans son livre Contemporary Arab Thought (2010). Cette dernière souligne l’importance des figures du mouvement critique de la pensée arabe, qui a émergé suite à la défaite arabe de 1967 face à Israël, en opposition aux doctrines idéologiques et religieuses. L’objectif est d’inscrire les travaux critiques d’Amin Maalouf dans cette mouvance intellectuelle, revitalisée par le souffle du Printemps arabe. Il défend le droit à une vie civique ainsi que la démocratisation de la société arabe et de son espace politique. Rejetant toute approche identitaire basée sur les origines ou l’appartenance religieuse, Maalouf souligne la nécessité de transcender ces paradigmes pour ouvrir la voie à une modernité véritablement inclusive.

  1. b) Francophonie, interculturalité et hétérolinguisme :

Le deuxième axe que l’on souhaite examiner lors de cette journée d’études concerne la définition de la francophonie arabe d’Amin Maalouf. À travers ses œuvres fictionnelles et critiques, on abordera cette francophonie sous un angle culturel et politique. En effet, Maalouf, à l’instar d’autres écrivains francophones, « communique en français une expérience, une histoire, un point de vue, un imaginaire spécifiques et distincts de la “culture française” » (Maxime Del Fiol, 2022 : 10). Bien entendu, on abordera aussi la francophonie de Maalouf sous un angle linguistique, dans la mesure où la coexistence de l’arabe et du français dans son œuvre apparaît comme le corollaire littéraire de cette caractéristique thématique, la question de la « relation d’extériorité plus ou moins importante à la culture nationale française » entraînant chez lui comme chez la plupart des écrivains francophones une « relation différentielle à la langue nationale française » (Ibid). Dans cette optique, l’« hétérolinguisme » se manifeste comme un phénomène emblématique du plurilinguisme présent dans ses écrits. Ce terme, introduit par Rainier Grutman, désigne « la présence dans un texte d’idiomes étrangers, sous quelque forme que ce soit, aussi bien que de variétés (sociales, régionales ou chronologiques) de la langue principale » (Rainier Grutman, 2019 : 60). Les divers langages présents dans la prose narrative d’Amin Maalouf éclairent ainsi le débat sur les frontières de la francophonie et transforment les représentations figées de l’autre en une écriture ouverte. Cette écriture met en avant le projet interculturel de Maalouf, visant à exprimer une vision du monde riche et cosmopolite.

  1. c) Migration, hybridation et recomposition de l’identité :

Le troisième axe que l’on souhaite explorer chez Maalouf est la compréhension du monde comme un espace fondamentalement hybride, caractéristique même de sa francophonie. Maalouf revendique pleinement ses multiples appartenances culturelles et linguistiques, affirmant une identité plurielle, constituée d’héritages chrétiens, arabes, libanais, méditerranéens, français et européens. On propose de saisir cette conception de l’identité à travers la théorie de l’hybridité développée par Homi Bhabha dans Les lieux de la culture (2007). L’analyse des œuvres de Maalouf sous cet angle vise à déconstruire toute notion essentialiste ou homogène de l’identité et de la culture, pour ouvrir la voie à une forme de création hybride et renouvelée. Cette pensée hybride, que l’on cherche à appréhender en lien avec l’expérience d’exil de Maalouf, se situe à l’intersection de deux dynamiques : la continuité et le changement, la multiplicité et l’unité. Dans ce contexte, on cherche à décrire cette expérience comme un état d’« entre-deux » où se manifeste un « tiers-espace » (Homi Bhabha, 2007), engendrant une représentation inédite de soi. Cette représentation, nourrie par l’expérience de l’exil, voit naître des « interstices » issus de la rencontre de deux cultures (Ibid : 30).

Dans le cadre de ces perspectives, les propositions pourront répondre aux suggestions énumérées ci-dessous, ou en proposer d’autres :

–       La fiction « pensante » de Maalouf

–       Le roman historique

–       Le roman dystopique et l’anticipation du futur

–       Maalouf essayiste : les identités ; le Proche-Orient ; le conflit israélo-arabe ; la question des minorités chrétiennes en Orient ; la guerre civile libanaise et la citoyenneté ; politique et religion, etc.

–       La francophonie de Maalouf : aspects culturels et stylistiques

–       Maalouf médiateur entre Orient et Occident

–       La traduction des œuvres de Maalouf en arabe ; la circulation et la réception de ses œuvres dans le monde arabe

Les propositions de communication, d’environ 500 mots, assorties d’un titre et de quelques lignes de présentation bio-bibliographique, seront à envoyer par courriel au plus tard le 15 janvier 2025 à l’adresse suivante : maxime.delfiol@univ-montp3.fr

La journée d’étude se tiendra le 21 mars 2025 à l’Université Paul Valéry – Montpellier 3.

Comité d’organisation :

Mohamad AL HACENE, Maxime DEL FIOL

Bibliographie indicative.

Œuvres d’Amin Maalouf :

Les croisades vues par les Arabes, Paris, Jean-Claude Lattès, 1983.

Léon l’Africain, Paris, Jean-Claude Lattès, 1986.

Samarcande, Paris, Jean-Claude Lattès, 1988.

Les jardins de lumière, Paris, Jean-Claude Lattès, 1991.

Le premier siècle après Béatrice, Paris, Grasset, 1992.

Le rocher de Tanios, Paris, Grasset, 1993.

Les Échelles du Levant, Paris, Grasset, 1996.

Les identités meurtrières, Paris, Grasset, 1998.

Le périple de Baldassare, Paris, Grasset, 2000.

L’amour de loin (livret), Paris, Grasset, 2001.

Origines, Paris, Grasset, 2004.

Adriana Mater (livret) Paris, Grasset, 2006.

Le dérèglement du monde, Paris, Grasset, 2009.

Les Désorientés, Paris, Grasset, 2012

Nos Frères inattendus, Paris, Grasset, 2020.

Le Labyrinthe des égarés, Paris, Grasset, 2023.

Bibliographie critique :

ASSAAD Najwa, « Une mutation linguistique : le cas d’Amin Maalouf », Cahiers de l’AIEF, vol. 56 / 1, Persée – Portail des revues scientifiques en SHS, 2004, p. 457‑483.

BHABHA Homi, Les lieux de la culture. Une théorie postcoloniale, traduit par Bouillot Françoise, Paris, Payot, 2007.

BOULAFRAD Fatiha, « La représentation du temps dans Samarcande d’Amin Maalouf »,  Lettres romanes, 2009, vol. 63, n° 1-2, p. 127-141

BOUVET, Rachel et KETTANI, Soundouss El, Amin Maalouf: une oeuvre à revisiter, Québec, Canada, Presses de l’Université du Québec, 2014.

Association régionale des diplômés des Universités, Amin Maalouf: heurs et malheurs de la filiation, Dax (Landes), Editions Passiflore, coll. « Présence de l’écrivain », 2016, 222 p.

BRISSON Thomas , Les intellectuels arabes en France : migrations et échanges intellectuels, Paris, La Dispute, 2008.

——, Décentrer l’Occident. Les intellectuels postcoloniaux, chinois, indiens et arabes et la critique de la modernité, Paris, La Découverte, 2018.

BIKOKO Isodore Pentecôte, « De la francophonie littéraire à la poétique de l’interculturel : Amin Maalouf au cœur de la “traversée des signes” », in Rachel Bouvet et Soundouss El Kettani, Amin Maalouf: une œuvre à revisiter, Québec, Canada, Presses de l’Université du Québec, 2014, pp. 233-256.

CHAULET ACHOUR, Christiane, « Identité, mémoire et appartenance : un essai d’Amin Maalouf », Neholicon, 2006, vol. 33, n° 1, p. 41-49.

——, Dictionnaire des écrivains francophones classiques : Afrique subsaharienne, Caraïbe, Maghreb, Machrek, Océan Indien, Paris, H. Champion, coll. « Champion les dictionnaires », 2010.

DAKROUB Fida, L’Orient d’Amin Maalouf. Écriture et construction identitaire dans les romans historiques d’Amin Maalouf, Saarbrüken, Éditions universitaires européennes, 2011.

——, «Hétérolinguisme dans les romans d’Amin Maalouf », L’Orient d’Amin Maalouf, 2014, disponible en linge sur l’URL : https://amaalouf.hypotheses.org/415].

DEL FIOL Maxime, « Pour une histoire francophone, transnationale et plurilingue, des littératures de langue française », introduction à Francophonie, plurilinguisme et production littéraire transnationale en français depuis le Moyen Age, sous la direction de Maxime Del Fiol, ADIREL, « Travaux de littérature », numéro XXXV, 2022, p. 7-21.

DUPONT Caroline, « La mémoire des origines chez Ying Chen et Amin Maalouf », dans Dahouda KANATÉ (dir.), Mémoires et identités dans les littératures francophones, Paris, L’Harmattan, 2008, p. 195-215.

EL BOUSOUNI Abdelmounym, « Questions politiques et vision crépusculaire de l’Orient dans Les Désorientés », in Rachel Bouvet et Soundouss El Kettani, Amin Maalouf: une œuvre à revisiter, Québec, Canada, Presses de l’Université du Québec, 2014, pp. 233-256.

EL KETTANI Soundouss, « Origines ou la fabrique romanesque d’Amin Maalouf », Nouvelles Études francophones, août 2012, vol.  27, n°1, p. 180-193.

EL NOSSERY Nevine, « L’identité diasporique dans Léon l’Africain d’Amin Maalouf », French Studies in Southern Africa, 2009, n° 39, p. 45-58.

EL OUARIRHI Sanae, « Etre hybride dans Léon l’Africain et Les Jardins de lumière d’Amin Maalouf », in Rachel Bouvet et Soundouss El Kettani, Amin Maalouf: une œuvre à revisiter, Québec, Canada, Presses de l’Université du Québec, 2014.

HAGE Renée Boulos, « Nouveauté du roman d’Amin Maalouf », Francographies, 1995, no 2, p. 23-30.

KASSAB Elisabeth Suzanne, Contemporary Arab Thought : cultural critique in comparative perspective, New York, Columbia University Press, 2010.

MAALOUF Joseph, Amin Maalouf : itinéraire d’un humaniste éclairé, Paris, L’Harmattan, 2014, 245 p.

NEGGAZ Soumaya, Amin Maalouf. Le voyage initiatique dans Léon l’Africain, Samarcande et Le rocher de Tanios, Paris, L’Harmattan, 2005.

Source : https://www.fabula.org/actualites/123873/journee-d-etudes-amin-maalouf-un-ecrivain-entre-deux-mondes-universite.html

1.9 Conférence annuelle de l’Association du théâtre africain (AfTA)

Conférence annuelle de l’Association du théâtre africain (AfTA), 10-12 juillet 2024

  • Date de tombée (deadline) : 28 Février 2025
  • À : Stuttgart, Allemagne

African and Afrodiasporic Theatre in the Digital Age (Université de Stuttgart, Allemagne, 10–12 juillet 2025)

–– English version below ––

“The evolution of new technologies and media in the knowledge era has had a huge impact on the field of the arts and culture” (Tajtáková, Theatre in the Digital Age)

Au cours du nouveau millénaire, l’accès à Internet a considérablement augmenté dans les pays africains. Récemment, la pandémie a conduit à une utilisation généralisée des technologies de vidéoconférence telles que Zoom et à une augmentation du nombre de services de streaming en ligne. Cela a également influencé la manière dont les gens utilisent ces médias pour le théâtre et lors de représentations, en personne et en ligne, y compris les technologies numériques. Les technologies numériques peuvent donc avoir un impact sur la manière dont les théâtres se présentent eux-mêmes, dans la manière dont ils atteignent leur public et dans la manière dont les artistes produisent du théâtre, effectuent des recherches et répètent. Cela détermine également le type de technologie qu’ils utilisent sur scène et la manière dont ces technologies sont utilisées pour produire des effets. Les projets collaboratifs dans lesquels s’engagent des troupes de théâtre et des artistes sont facilités par ces nouvelles technologies et peuvent influencer la manière dont ils créent de nouvelles productions. Les nouvelles technologies soulèvent également de nouvelles questions quant à l’utilisation du multilinguisme dans les spectacles. Les technologies numériques pourraient également pénétrer des domaines tels que la performance appliquée et conduire à de nouveaux modes de production et de distribution. Enfin, l’utilisation de l’IA sur scène pourrait modifier les interactions performatives ; son utilisation tout au long du processus de production, par ex. pour l’élaboration de scénarios ou de plans de projet, pourrait créer de nouvelles formes de standardisation et nécessiterait des recherches plus approfondies.

La conférence propose d’entamer une discussion sur la manière dont les technologies numériques sont utilisées dans le théâtre contemporain africain, afrodiasporique et collaboratif, et sur les conséquences l’utilisation de ces technologies. Quelles possibilités sont ouvertes grâce à l’utilisation des nouvelles technologies et quels domaines sont intentionnellement mis à l’écart ? Comment l’esthétique, l’accessibilité et le pouvoir façonnent-ils les productions et les collaborations ?

Domaines d’investigation suggérés :

  1. Théâtre et relations publiques : Comment les compagnies de théâtre utilisent-elles Internet,

notamment les réseaux sociaux, pour toucher leur public ?

  1. Théâtre et archives : Comment les compagnies de théâtre utilisent-elles les technologies

numériques pour archiver leur travail ?

  1. Théâtre et production : Comment les technologies numériques influencent-elles les modes de

production et de collaboration aux niveaux national et international ? Comment l’utilisation des

médias numériques change-t-elle le processus de production ? Comment cela change-t-il

l’esthétique du théâtre ?

  1. Accessibilité, inclusion : Comment les technologies numériques influencent-elles l’accessibilité

des productions ? Dans quelle mesure les technologies numériques et les financements nécessaires

sont-ils accessibles ?

  1. Mise en réseau et collaboration : Comment les technologies numériques influencent-elles et

améliorent-elles la communication transnationale entre les praticiens du théâtre ?

  1. Visibilité : Comment les technologies numériques contribuent-elles à créer de la visibilité ?

Comment génèrent-ils de la vulnérabilité ? Comment les artistes et les théâtres gèrent-ils la

vulnérabilité ?

  1. Colonialisme : Comment le débat artistique sur le colonialisme profite-t-il des nouvelles

technologies ?

  1. IA : Comment l’IA influence-t-elle le processus artistique avant et pendant la production ?
  2. IA : Quel est l’impact de l’IA sur l’écriture créative et l’écriture dramatique ?
  3. Genre : Quelles sont les relations entre les technologies numériques et le genre ?

Les domaines d’investigation peuvent se croiser.

Nous acceptons des propositions d’interventions individuelles, de panels, d’ateliers et de performances.

Veuillez préciser les exigences techniques dans votre résumé si vous proposez un atelier ou une performance.

Veuillez envoyer un résumé de 300 mots et une courte biographie avant le 28 février 2025 à :

annette.buehler-dietrich@ilw.uni-stuttgart.de

conferences@african-theatre.org

sven-thorsten.kilian@ts.uni-stuttgart.de

English version

In the new millennium internet access has increased considerably in African countries. Recently, the pandemic has led to a widespread use of videoconferencing technologies such as Zoom and increased the number of online streaming services. This has also influenced the way people use these media for theatre and in performances, both in person and online, including digital technologies. Digital technologies therefore may have an impact on the self-presentation of theatres in the way they reach their audiences, and how artists produce theatre, and research and rehearse. It also determines what kind of technology they use on stage, and how these technologies are used for effect. Collaborative projects that theatre groups and artists commit to are facilitated by these new technologies and may influence how they create new productions. New technologies also raise new questions with respect to the use of multilingualism in performances. Yet digital technologies might also enter fields such as applied performance and lead to new ways of production and distribution. Finally, the use of AI on stage might change performative interactions; its use along the production process, e.g. for the devising of scripts or project plans, might create new forms of standardization and needs to be inquired further. The conference proposes to start a discussion on how digital technologies are used in contemporary African, Afrodiasporic and collaborative theatre and on how and if what is being produced is influenced by the use of these technologies. Which possibilities are opened up through the use of new technologies and which are the fields that are intentionally kept or keep out of the way of new technologies? How do aesthetics, accessibility and power shape productions and collaborations?

Suggested areas of investigation:

  1. Theatre and public relations: How do theatre companies use the internet,

notably social media, to reach their audience?

  1. Theatre and the archive: How do theatre companies use digital technologies to

archive their work?

  1. Theatre and production: How do digital technologies influence ways of

production and of collaboration nationally and internationally? How does the

use of digital media change the production process? How does it change the

aesthetics of theatre?

  1. Accessibility, inclusion: How do digital technologies influence the accessibility

of productions? How accessible are digital technologies and the funds they

require?

  1. Networking and collaboration: How do digital technologies influence and

enhance transnational communication between theatre practitioners?

  1. Visibility: How do digital technologies help to create visibility? How do they

bring about vulnerability? How do artists and theatres deal with vulnerability?

  1. Colonialism: How does the artistic discussion of colonialism profit from new

technologies?

  1. AI: How does AI influence the artistic process before and during the

production?

  1. AI: what is the impact of AI on creative writing and playwriting?
  2. Gender: What are the relations between digital technologies and gender?

Areas of investigation might intersect.

Abstracts for individual papers, panels, workshops and performances are welcome.

Please specify the technical requirements in your abstract in case you propose a workshop or performance.

Please send a 300-word abstract and a short bio by February 28, 2025 to contact:

annette.buehler-dietrich@ilw.uni-stuttgart.de

conferences@african-theatre.org

sven-thorsten.kilian@ts.uni-stuttgart.de

Source : https://www.fabula.org/actualites/123668/conference-annuelle-de-l-association-du-theatre-africain-afta-10-12-juillet-2025.html

1.10 Afrique, Caraïbes, Amériques : libérer les ombres du passé, discours et luttes pour la dignité et les droits humains (Univ. d’Alabama, Tuscaloosa)

Afrique, Caraïbes, Amériques : libérer les ombres du passé, discours et luttes pour la dignité et les droits humains (Univ. d’Alabama, Tuscaloosa)

  • Date de tombée (deadline) : 20 Décembre 2024
  • À : Du 1er au 3 avril 2025, au Ferguson Center, à l’Université d’Alabama, Tuscaloosa, AL 35487, USA

 Colloque international

Modern Languages and Classics, The University of Alabama – USA

En partenariat avec

Le Laboratoire de Recherche 3L.AM, Université du Mans – France

Le Laboratoire d’études Africaines et de Recherche sur le FÁ, Université d’Abomey-Calavi – Bénin

Et

Le Laboratoire de Recherche PHEEAC, Université des Antilles – Martinique

Du 1er au 3 avril 2025, au Ferguson Center, à l’Université d’Alabama, Tuscaloosa, AL 35487, USA

« Afrique, Caraïbes, Amériques : libérer les ombres du passé, discours et luttes pour la dignité et les droits humains »

CONTEXTE ET JUSTIFICATION

La géographie du monde est marquée par des « routes » dont beaucoup furent imposées par le capitalisme. Les traces des déplacements forcés de millions de femmes et d’hommes issus de peuples du Sud sont à la fois matérielles et immatérielles. Les traces matérielles sont revisitées par l’imaginaire de ces populations, car elles se sont inscrites dans les mémoires à travers des images et des représentations liées aux traversées de forêts tropicales, aux forts sur les côtes, aux passages maritimes, aux plantations, aux bâtiments coloniaux, ainsi qu’aux contacts et aux liens forcés avec les oppresseurs. Les déplacements desdits peuples racontent des histoires singulières et traumatisantes, transmises de génération en génération.

Le débat proposé interroge le concept de résistance des femmes et des hommes marqués, en s’appuyant sur les analyses, luttes et théories développées par Sékou Touré, Hailé Sélassié, Frantz Fanon, Kwame Nkrumah, les sœurs Nardal, Marcus Garvey, Walter Rodney, Felix Éboué, Toussaint Louverture, Cudjo Lewis, Martin Luther King, Rosa Parks, Malcolm X, Aimé Césaire… ainsi que sur le concept de géographie imaginaire tel que pensé par Édouard Glissant qui écrit avec justesse : « Dans les pays composites, et par exemple pour les cultures créoles des Amériques, l’avancée se fait par traces », et il poursuit en constatant que ces populations sont arrivées sur les côtes des Amériques « nus, après avoir été dépouillés des artefacts de leur culture originelle, de leurs langues, de leurs croyances, de leurs objets usuels et de leurs coutumes ».

L’analyse à entreprendre consiste à répertorier et réfléchir sur les traces des « savanes désolées de la mémoire » à travers leur transmission dans les arts littéraires et cinématographiques, visant une compréhension fine des résistances à l’injustice et à l’exploitation, en mettant en avant le rôle significatif joué par l’imaginaire. Ces éléments ont-ils construit différentes formes de résilience, et comment se sont-elles exprimées ? Le discours se concentrera également sur les analyses des représentations factuelles et des imaginaires à partir de cette question, d’un point de vue littéraire, historique et linguistique.

Le passage de la réalité à l’imaginaire, de l’acceptation forcée à la résistance, fait partie intégrante des identités diasporiques caribéennes et américaines, étudiées sous un angle comparatif à travers des œuvres (autobiographies, biographies, récits, romans, comptes rendus, films, musées) qui participent à la construction de la psyché des communautés déplacées et de leurs descendants. Les réminiscences imaginaires et les mémoires des résistances sont multiples dans toutes ces géographies.  L’objectif du colloque est d’établir des liens entre l’ensemble des perceptions mémorielles. Les pratiques de sociétés quant au déplacement forcé d’hommes et de femmes transplantés de leur environnement natal vers les Caraïbes et les Amériques furent des facteurs de construction de nouveaux espaces de vie, suscitant de nouveaux imaginaires et de nouvelles résistances. Ces lieux et éléments ont certainement influencé les conditions de survie des peuples minoritaires déplacés, qui méritent aujourd’hui d’être revisités pour comprendre comment ils ont incarné des destins à la fois identiques et différents selon les destinations.

Ce colloque met en perspective la récupération de toutes les mémoires, en vue d’une construction d’un lendemain meilleur pour le vivre ensemble des communautés, à travers une analyse des lieux de résistance et de l’imaginaire. Ce faisant, ce colloque international, vise à construire une réflexion novatrice sur les liens intersectionnels entre résistance, imaginaire, réparation et nouveau dynamisme pour la libération des potentialités des peuples minoritaires, à partir de textes éloquents provenant de part et d’autre de l’océan Atlantique.

Comité scientifique :

Dr. Cheryl TOMAN, Professeur, Université d’Alabama – USA

Dr. Benaouda LEBDAI, Professor, Le Mans Université – France

Dr. Mahougnon KAKPO, Professeur, Université d’Abomey-Calavi – Bénin

Dr. Maxime VIGNON Professeur Assistant, Université d’Alabama – USA

Dr. David TEZIL Professeur Assistant, Université d’Alabama – USA

Dr. Sylvie SERVOISE, Professeur, Le Mans Université – France

Dr. Redouane ABOUDDAHAB, Professeur, Le Mans Université – France

Dr. Myriam MOISE, Maitre de Conférence, Université des Antilles – Martinique

Dr. Leonard WANTCHEKON, Professeur, African School of Economics, Princeton University – USA

Axe 1 suggéré de communications

  •         Littérature postcoloniale de résistance et voix diasporiques dans l’écriture de la mémoire et la réécriture du passé
  •         Poésie de la libération, fiction historique, littérature engagée afrodescendante et la remise en cause des théories critiques de la littérature.
  •         Identité et narration, récits historiques et contre-récits et la mise en relief des narratives de l’oppression et la représentation du trauma.
  •         Voix marginalisées, subalternité et traumatismes historiques dans la quête effrénée de justice sociale et de reconstruction identitaire des peuples du Sud.

 Axe 2 suggéré de communications

  •         Représentations linguistiques, multilinguisme, héritage linguistique, émancipation des langues et tradition orale dans les dynamiques de pouvoir linguistique.
  •         Impact des langues africaines et minoritaires sur la phonétique, la morphologie, la sémantique et la syntaxe lors des contacts linguistiques.
  •         Facteurs sociolinguistiques, et rôle de la technologie, des médias sociaux et des plateformes numériques dans le choix des langues, alternance codique, le mélange linguistique et la préservation des langues.
  •        Postcolonialisme, discours de résistance, décolonisation linguistique, stratégies éducatives et politiques linguistiques.

Axe 3 suggéré de communications

  •         Religions endogènes, Vodou, Patrimoine immatériel, Identités et pratiques culturelles, représentations sociales, résistances et résilience face à la discrimination systémique structurel.
  •         Humanités classiques, autoréférentialité, patrimoine culturel, systèmes de croyances, rituels de libération et cosmogonies indigènes en matière de mémoire collective.
  •         Esclavage, colonialisme, résistance anticoloniale, luttes pour la décolonisation et les droits civiques, nationalismes postcoloniaux, et mouvements de libération.
  •         Anthropologie critique et historiographie dans le narratif des réparations historiques du fait de l’héritage colonial, de la ségrégation raciale, des migrations forcées, et violences coloniales pour la construction de l’altérité et les rapports entre pouvoir et culture.
  •  Résumés : Maximum 350 mots (Document Word ou PDF – versions : anglaise et française)
  • Biographie : Maximum 150 mots
  • Présentations en ligne : Disponibles
  • Date limite de soumission : 20 décembre 2024
  • Notification d’acceptation : 15 janvier 2025
  • Date limite de paiement des frais de conférence : 15 février 2025
    • 60 pour les étudiants
    • 100 pour toute autre catégorie
  • Les actes de la conférence seront publiés
  • Soumission : les propositions de communication (en anglais ou français) à envoyer aux adresses suivantes :

Source : https://www.fabula.org/actualites/123656/afrique-caraibes-ameriques-liberer-les-ombres-du-passe-discours.html

1.11 Numéro inaugural de la Revue Internationale des Inventions Théâtrales en Afrique (RITA)

Numéro inaugural de la Revue Internationale des Inventions Théâtrales en Afrique (RITA)

  • Date de tombée (deadline) : 15 Décembre 2024
  • À : En ligne

Appel à contributions : Revue Internationale des Inventions Théâtrales Africaines (RITA) 

La Revue Internationale des Inventions Théâtrales Africaines (RITA) lance un appel pour son numéro inaugural sur l’invention théâtrale dans les contextes africains. Le comité de rédaction invite les auteurs à soumettre des essais académiques, des réflexions, des critiques de production, ainsi que des extraits et/ou des enregistrements ou des captations de pièces de théâtre pour un numéro spécial à paraître en 2025. Les contributeurs sont invités à explorer le thème de l’invention théâtrale sous différents angles et perspectives, y compris, mais sans s’y limiter, l’étude de l’avant-gardisme dans le théâtre africain, les connexions du théâtre à l’action politique et au terrorisme, les (ré)inventions scéniques exploitant des formes traditionnelles de création et de vie, les modèles endogènes de critique théâtrale, les explorations théoriques ou les critiques de l’invention en tant que concept dans le domaine du théâtre et de la performance en Afrique. Le comité cherche des propositions de chercheurs en sciences humaines et sociales travaillant dans divers contextes et langues d’Afrique. Il invite également les créateurs de théâtre à soumettre des propositions sur l’artisanat et/ou les conditions de la création théâtrale.

Le numéro spécial, intitulé « Repenser l’invention dans le théâtre africain », vise à faciliter une vue d’ensemble interdisciplinaire des concepts d’invention ou d’inventivité saisis comme des outils heuristiques permettant de renouveler, voire recadrer les discussions scientifiques et artistiques menées sur les artistes de théâtre africains en tant qu’inventeurs de traditions scéniques locales et mondiales.

RITA est une revue à comité de lecture qui sera publiée en ligne et en libre accès ; elle est hébergée par le Center for Research Data and Digital Scholarship de l’Université du Colorado Boulder aux États-Unis. Elle a été créée par les membres fondateurs de l’Atelier de Recherche sur l’invention théâtrale en Afrique Francophone (ARIT-AF) pour réunir des travaux scientifiques et artistiques sur la création théâtrale dans les contextes africains. RITA est une revue semestrielle qui publie un numéro spécial et un numéro « varia » par an.

Les auteurs intéressés peuvent soumettre une proposition de 500 mots avec une courte biographie, en français, en portugais ou en anglais, avant le 15 décembre 2024, aux membres du comité de rédaction :

Brian VALENTE-QUINN : Brian.Valente-Quinn@colorado.edu

Kouamé Gérard YAO : yao.kouame93@ufhb.edu.ci

Pingdewindé Issiaka TIENDRÉBÉOGO : pingdewinde.tiendrebeogo@ujkz.bf

Le comité de rédaction répondra à toutes les propositions avant le 3 janvier 2025. Les manuscrits complets (6 000 mots) des propositions acceptées seront soumis avant le 15 mars 2025. Après un processus d’évaluation en double aveugle et de corrections, le numéro complet sera mis en ligne à l’automne 2025. Le prochain numéro de la revue sera un numéro varia et sera publié au début de l’année 2026.

Pour toute question ou demande de renseignements, veuillez contacter Brian.Valente-Quinn@colorado.edu.

À propos de la revue:

Comité de rédaction:

  • Brian Valente-Quinn, Université du Colorado Boulder (États-Unis)
  • Pingdewindé Issiaka TIENDREBEOGO, Université Joseph Ki-Zerbo (Burkina Faso)
  • Kouamé Gérard YAO, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)

Comité scientifique:

  • Prosper Kompaoré (honoraire), L’Atelier Théâtral Burkinabé (Burkina Faso)
  • Judith Graves Miller (honoraire), New York University (États-Unis)
  • Klognimban Dominique TRAORÉ, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • Zohra Makach, Université Ibn Zohr (Maroc)
  • Christophe Konkobo, Austin Peay State University (États-Unis)
  • Annette Bühler-Dietrich, Université de Stuttgart (Allemagne)
  • Omar Fertat, Université Bordeaux-Montaigne (France)
  • Maëline Le Lay, Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS, France)
  • Fernand Nouwligbeto, Université d’Abomey-Calavi (Bénin)

Source : https://www.fabula.org/actualites/123654/numero-inaugural-de-la-revue-internationale-des-inventions-theatrales-en-afrique-rita.html

1.12 Colloque Humanistica 2025 : “Explorer les usages et pratiques numériques nouvelles en Humanités” (Dakar)

Colloque Humanistica 2025 : “Explorer les usages et pratiques numériques nouvelles en Humanités” (Dakar)

  • Date de tombée (deadline) : 20 Décembre 2024
  • À : Dakar (Sénégal)

Appel à communications, Colloque Humanistica 2025

Explorer les usages et pratiques numériques ‘nouvelles’ en Humanités

Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)
Dakar, Sénégal,

22 au 25 avril 2025

Depuis 2020, Humanistica, l’association francophone des humanités numériques organise un colloque annuel à destination de la francophonie des Humanités numériques. Après Bordeaux (2020), Rennes (2021), Montréal (2022), Genève (2023) et Meknès (2024), la sixième édition du colloque Humanistica se tiendra en présentiel à l’Université de Cheikh Anta Diop à Dakar (Sénégal) du 22 au 25 avril 2025. En particulier, l’événement sera hébergé par le Centre de Linguistique Appliquée de Dakar (CLAD) de l’Université.

La première journée sera dédiée à la formation par le biais de conférences et d’ateliers (programme à venir). Le colloque à proprement parler se déroulera ensuite sur 3 journées du 23 au 25 avril 2025. Le 26 avril, une excursion sera proposée par le comité d’organisation local.

En vue de cet évènement, Humanistica renouvelle son appel à la communauté scientifique des humanités numériques et l’invite à présenter ses résultats, méthodes de recherche et usages de l’informatique et des outils numériques dans le contexte de la recherche en humanités, dans le respect de la charte éthique d’Humanistica. Elle encourage la participation de collègues francophones de tout horizon en termes de discipline et d’origine géographique. L’association Humanistica mettra en place un système de bourses visant à aider plusieurs chercheur.e.s à se rendre à Dakar pour participer au colloque une fois leur.s proposition.s de communication acceptées. Ces dernier.ère.s devront être à jour de leur adhésion à Humanistica pour l’année 2025. Les informations figureront sur le site du colloque Humanistica 2025 et seront diffusées aux adhérent.e.s et sur la liste de discussion “DH” de l’association.

Pour cette nouvelle édition que nous espérons riche et diverse, Humanistica s’intéresse aux usages et pratiques “nouvelles” en humanités. Dans un contexte où l’obsolescence technologique est de plus en plus rapide, où le traitement massif des données se généralise en même temps que l’exigence de sobriété, interroger la “nouveauté” nous permet d’aborder les outils, questionnements et contraintes qui font concrètement bouger les lignes de la recherche en humanités. Le comité de sélection sera particulièrement attentif aux cas d’usages présentés dans des contextes diversifiés.

Humanistica encourage plus particulièrement les propositions en lien avec les quatre grands axes thématiques suivants en raison de leur importance, de leurs implications sociales et de leur actualité pour les humanités numériques  :

  •           L’axe “Low tech et du FAIR” aborde les besoins des communautés en matière de technologies accessibles et durables, en interrogeant la possibilité d’atteindre les principes FAIR (Findable, Accessible, Interoperable, Reusable) au moyen de solutions technologiques simples. Ce thème examine également l’impact environnemental des choix et pratiques technologiques et sa congruence avec les besoins des chercheur.e.s en sciences humaines et sociales.
  •            L’axe “Corpus, archives et patrimoine” se penche sur l’ensemble des étapes de traitement des données patrimoniales et archivistiques (collecte, analyse, conservation, communication). Il traite aussi des innovations apportées par les nouvelles technologies et l’IA pour l’automatisation de l’indexation, la reconnaissance de motifs et l’analyse de grandes quantités de données historiques. En outre, il aborde les défis éthiques liés à la numérisation, à la gestion et à la diffusion des collections et des archives, notamment la protection de la vie privée et les questions de droits d’accès, tout en considérant comment ces technologies peuvent redéfinir les pratiques bibliothéconomiques et archivistiques traditionnelles. Les propositions de communication traitant la question de la décolonisation des collections et des archives sont également encouragées.
  •            L’axe “Préservation et de l’outillage des langues peu dotées et de la patrimonialisation des langues” explore les moyens de sauvegarde et de revitalisation des langues minoritaires. Cet axe met en avant les outils numériques nécessaires pour documenter, créer des jeux de données, analyser et préserver ces langues. Il permet également d’explorer la manière dont ces technologies peuvent contribuer à leur valorisation mais aussi comment ces traitements permettent d’enrichir les modèles d’entraînement et créent des synergies avec d’autres langues. Il interroge enfin les enjeux de représentativité, d’équité et de respect de la privée.
  •           L’axe “Intelligence Artificielle (IA) : pratiques et cas d’usages en SHS” se penche sur les réalisations et les innovations concrètes apportées par l’IA en sciences humaines et sociales. Les chercheurs pourront dans ce cadre présenter des projets qu’ils mènent et examiner la façon dont l’IA peut transformer leurs méthodes de recherche, tout en mettant en lumière les défis et les besoins spécifiques liés à son utilisation en sciences humaines et sociales. Les propositions devront mettre l’accent sur les choix technologiques, les corpus mobilisés pour spécifier les cas d’usage et enrichir la discussion sur la base de ces retours d’expérience. Elles devront permettre de mesurer les perspectives qu’offre l’IA pour la recherche ainsi que d’aborder les questions éthiques et les risques associés à l’analyse des données ainsi produites.

Format des communications :

Le colloque Humanistica 2025 se déroulera en présentiel à Dakar et comportera trois types de présentations :

des communications orales de 20 minutes organisées par sessions thématiques

des communications orales de 10 minutes pour la table-ronde dédiée à la jeune recherche en humanités avec une perspective numérique : cette table-ronde réunira de jeunes chercheur.e.s en humanités dont les sujets entrent dans les thématiques du colloque et qui souhaiteraient s’orienter vers les méthodes des humanités numériques.

des posters (session poster dédiée) : présentation visuelle de méthodologies, cas d’usage ou projet.s de recherche en humanités numériques.

Format des propositions de communications orales ou poster :

Les propositions de communications orales ou de posters doivent être rédigées en français et ne devront pas excéder 500 mots. Chaque proposition comportera un argumentaire scientifique présentant la problématique choisie et l’axe du colloque dans lequel elle s’inscrit, le type de données mobilisé, le.s cas d’usage présenté.s et, en annexe (paragraphe différencié), les principales références bibliographiques utilisées. Il est préférable d’éviter les généralités ou la présentation de méthodologies susceptibles d’être déjà bien connues des participants : des contributions problématisées et précises sont attendues.
Les propositions de communication doivent être des textes originaux, qui n’ont pas été présentés ou publiés ailleurs.
Nous vous conseillons de remettre en contexte toute description d’une expérience personnelle, de donner une dimension réflexive à toute présentation d’une institution ou d’un projet. Toute proposition à caractère promotionnel sera exclue.

Modalités de soumission au comité de sélection :
Les propositions de communication devront être envoyées via la plateforme Sciencesconf : https://humanistica2025.sciencesconf.org/

Informations sur le colloque Humanistica 2025, Dakar :

Les documents et informations de référence figureront sur le site du colloque https://humanistica2025.sciencesconf.org/, alimenté et actualisé au fil de l’eau. Merci de vous y référer en priorité.

Pour toute question ou demande, contacter : humanistica2025@sciencesconf.org

Calendrier :

1er octobre – 20 décembre 2024 : soumission des propositions de communications

6 janvier – 10 février 2025 : évaluation et sélection des communications

15 février 2025 : résultats de la sélection des communications

mars 2025 : confirmation du programme en ligne

Adeline Joffres, pour le comité d’organisation du colloque Humanistica2025.

Source : https://www.fabula.org/actualites/123653/colloque-humanistica-2025.html

1.13 Colloque de l’Association internationale d’étude des littératures et cultures de l’espace francophone, AIELCEF 2025 (Toronto)

Colloque de l’Association internationale d’étude des littératures et cultures de l’espace francophone, AIELCEF 2025 (Toronto)

  • Date de tombée (deadline) : 15 Janvier 2025
  • À : Collège George Brown (Toronto, Canada)

Colloque international de l’AIELCEF

Dans le cadre du Congrès de la Fédération canadienne des sciences humaines

Collège George Brown (Toronto, Canada) – 30-31 mai 2025

Entre cohésion et éclatement: Repenser le corps social dans les littératures et les arts francophones

Coordination :  Ana Maria Alves, Bragança Polytechnic University et Antje Ziethen, Université de la Colombie-Britannique, Canada

L’Association internationale d’étude des littératures et cultures de l’espace francophone (AIELCEF) organise un colloque international dans le cadre du Congrès de la Fédération canadienne des sciences humaines (FCSH) qui se tiendra le 30 mai et 31 mai 2025 au Collège Geogre Brown (GBC) de Toronto au Canada.

Le thème général du Congrès 2025 est Redessinons le vivre-ensemble. « Le Collège George Brown invite les communautés étudiantes, enseignantes, de recherches, ainsi que celle des politiques publiques et le grand public à redéfinir le concept de cohabitation entre les êtres humains, l’environnement et les technologies.  Cette invitation et ce défi sont lancés dans l’espoir de créer un espace collaboratif à même de réunir différents modes d’apprentissage et de production des connaissances, afin de redéfinir nos rôles et nos responsabilités face aux catastrophes climatiques et humanitaires, aux technologies en constante évolution, à l’isolement social, à la dislocation et à la polarisation grandissante ». Vous trouverez les détails du thème général du Congrès 2025 en cliquant ici.

Le colloque international de l’AIELCEF portera plus spécifiquement sur le thème  « Entre cohésion et éclatement : repenser le corps social dans les littératures et arts de l’espace francophone ».

La Francophonie, en tant qu’espace linguistique, culturel et géosymbolique connaît une transformation profonde sur les plans démographique, social et politique. Comme ailleurs dans le monde, les communautés sont confrontées à des défis importants liés à la démocratie, la justice sociale, la technologie, l’environnement, la santé, l’économie et la sécurité. Cet appel à communications invite les chercheurs, écrivains et artistes à réfléchir à ces mutations à travers les prismes de la littérature, de l’art, des médias, et de nouveaux modes de production et de diffusion. Il s’agira d’analyser des objets culturels de l’espace francophone et leur potentiel de dénonciation, de résistance, d’innovation et de dialogue face aux enjeux mondiaux contemporains.

La radicalisation des discours idéologiques et religieux, la polarisation politique et le sentiment croissant d’isolement social sont devenus des réalités, notamment en Occident. Dans cette perspective, comment les artistes et auteurs francophones explorent-ils les tensions identitaires, les inégalités économiques et sociales ainsi que les enjeux de la diversité et de la coexistence ? Avec quels ressorts contribuent-ils à la construction d’identités nouvelles, à une approche renouvelée de la convivialité dans l’optique du CARE et à une représentation engageante de la diversité, tout en nous invitant à penser des communautés plus inclusives, équitables et ouvertes ?

Un enjeu contemporain majeur, même s’il est sujet à débat, consiste en les modalités de décolonisation des savoirs, pratiques et méthodes, lesquelles ont souvent été régies par une vision occidentalo-centrée. Que proposent les écrivains et créateurs francophones pour pluraliser et horizontaliser les modes d’échanges et de production des connaissances, notamment en intégrant les voix autochtones, les savoirs dits « populaires » et les vécus locaux ?

La littérature et les arts se sont aussi emparés des thématiques et des questions de la dégradation environnementale, des crises humanitaires et de l’impact des nouvelles technologies sur nos écosystèmes sociaux et anthropologiques. Dans quelle mesure la Francophonie peut-elle s’affirmer en acteur et non comme spectateur des sujets qui conditionnent le contemporain dans ses déclinaisons identitaires, exiliques, et géopolitiques ou géoculturelles dans une dynamique marquée du sceau du global ?

Voici quelques axes pour explorer le thème du colloque:

  •         corps social et physique dans l’optique du CARE
  •         représentation LGBTQ+
  •         décolonisation des savoirs et des pratiques
  •         migration
  •         justice sociale
  •         conflits religieux, politiques, ethniques
  •         désinformation
  •         biodiversité
  •         urbanisation
  •         changements climatiques
  •         effets sur la santé mentale
  •         innovations de la forme en littérature/art
  •         développement de nouvelles théories

Soumission des propositions et calendrier 

Les propositions de communication de 20 lignes maximum accompagnées d’une notice bio-bibliographique de 10 lignes maximum (contenant vos noms, institution d’attache, adresse courriel et publications récentes) seront reçues jusqu’au 15 janvier 2025 aux adresses courriel : amalves@ipb.pt et antje.ziethen@ubc.ca

Les propositions acceptées par le Comité scientifique seront connues le 15 février j2025. Le colloque se fera principalement en présentiel mais autorisera sur demande des communications à distance.

Avant l’acceptation définitive de leur participation au colloque, les auteur.e.s retenu.e.s devront s’acquitter des frais de participation au Congrès 2025 ainsi que des frais de conférence de l’AIELCEF. Les frais de déplacement et de séjour seront également à la charge des participant.e.s. Les liens internet indiquant les montants, les modalités et les délais de paiement vous seront envoyés ultérieurement. Toutes les communications doivent être présentées en français. Après le colloque, une sélection des communications évaluées et révisées fera l’objet d’un numéro de la revue Recherches Francophones en 2026.

Bibliographie : 

AMRIT, Hélène et RAO, Vijaya (dir.), L’extrême contemporain. Québec, Nova Délhi : Goyal, 2021.

ALMEIDA, José Domingues. De la belgitude à la belgité. Un débat qui fit date. Bruxelas, Belgium: Peter Lang. 2013.

BOISCLAIR, Isabelle, Poirier Girard, Guillaume, and Landry Pierre-Luc. QuébeQueer : Le queer dans les productions littéraires, artistiques et médiatiques québécoises. Montréal : Les Presses de l’Université de Montréal, Nouvelles études québécoises, 2020.

BURDICK, Anne, Drucker, Johanna, Lunenfeld, Peter, Presner, Todd, & Schnapp, Jeffrey Digital_Humanities, MIT Press, 2016.

BESSORA. Les Taches d’encre. Gallimard, 2000.

BOUKOBZA, Samia. Francophonie, mondialisation et identités culturelles : Enjeux et défis. L’Harmattan, 2018.

BAKSI, Sandeep, Anouk Guiné, « Colonialité, genre et multiculturalisme: Europe et Amériques ». In : Epistemological Others, Languages, Literatures, Exchanges and Societies (EOLLES) n°8, 2017.

CALDERÓN, Jorge. “Queer Frontiers in Canadian and Québécois Literature/Frontières queer dans la littérature québécoise et canadienne,” edited with Domenico A. Beneventi, Canadian Literature, no 224, Spring 2015.

CHAMOISEAU, Patrick. Frères migrants. Seuil, 2017.

CHAUNCEY, George, Gay New York: Gender, Urban Culture, and the Making of the Gay Male World, 1890-1940. New York, Basic Books, 1995.

CHAILLOU, Michel. « L’extrême-contemporain, journal d’une idée » PO&SIE N°41 – L’EXTRÊME CONTEMPORAIN, Belin/Humensis, 1987, pp. 5-6.https://po-et-sie.fr/texte/lextreme-contemporain-journal-dune-idee/

CHARTIER, Roger. Inscrire et effacer : Culture écrite et littérature (XIe-XVIIIe siècle). Gallimard, 2005.

CONDÉ, Maryse. Le cœur à rire et à pleurer. Robert Laffont, 1999.

DIOME, Fatou. Le ventre de l’Atlantique. Anne Carrière, 2003.

GEFEN, Alexandre, Réparer le monde. La littérature française face au xxi siècle, Paris, Editions Corti, 2017.

GILLIGAN, Carol, Une voix différente. Pour une éthique du care [In a Different Voice : Psychological Theory and Women’s Development, 1982], traduit par Annie Kwiatek, Paris, Flammarion, 2008.

GILLIGAN, Carol, « Une voix différente. Un regard prospectif à partir du passé » dans PAPERMAN, Patricia (dir.), Le Souci de soi : éthique et politique du care, traduit par Patricia Paperman, Paris, Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, 2020, p. 37.

GLISSANT, Edouard. Poétique de la relation. Gallimard, 1990.

FANON, Frantz. Les damnés de la terre. La Découverte, 1961.

FAYE, Gaël. Petit pays. Grasset, 2016.

LOIST, Skadi (2015), Queer Film Culture: Performative Aspects of LGBT/Q Film Festivals, Thèse de doctorat en philosophie, Université de Hambourg, Allemagne.

MAALOUF, Amin. Le dérèglement du monde. Grasset, 2009.

MBMBE, Achille. Critique de la raison nègre. La Découverte, 2013.

MABANCKOU, Alain. Petit Piment. Seuil, 2015.

MIANO, Léonora. Afropéa. Utopie post-occidentale et post-raciste, Paris, Grasset, 2020.

MOLINER, Pascale, Laugier, Sandra, Paperman, Patricia (dir.), Qu’est-ce que le care ? Souci des autres, sensibilité, responsabilité, Paris, Payot, 2009.

PAPERMAN, Patricia (dir.), Le Souci de soi : éthique et politique du care, traduit par Patricia Paperman, Paris, Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, 2020,

PLANA, Muriel, & Sounac, Frédéric (dir) (2015). Esthétique(s) queer dans la littérature et les arts : sexualités et politiques du trouble. EUD-Editions Universitaires Dijon.

RAGUEUL, Anthony (2020): Récit-interface. Une catégorie pour penser les récits numériques, Ligeia, Vol. 181-184, Issue 2, pp. 122-131.

TRONTO, Joan C., Un monde vulnérable : pour une politique du care [Caring Democracry. Markets, Equality and Justice, 1993], traduit par Hervé Maury, Paris, Éditions la Découverte, 2009, p. 147‑149.

VIART, Dominique et VERCIER, Bruno. La Littérature française au présent : héritage, modernité, mutations, Paris, Bordas, 2008.

VIART, Dominique, l’Anthologie de la littérature contemporaine française, Romans et récits depuis 1980, Paris : Armand Colin/CNDP, 2013.

Source : https://www.fabula.org/actualites/123613/colloque-international-de-l-association-internationale-d-etude-des-litteratures-et-cultures-de-l-espace-francophone-aielcef.html

1.14  Le regard des disciplines sur les pensées décoloniales et postcoloniales en français (Calgary)

Le regard des disciplines sur les pensées décoloniales et postcoloniales en français (Calgary)

  • Date de tombée (deadline) : 20 Février 2025
  • À : Calgary

Mount Royal University / Alliance française de Calgary

Format hybride (sur place / à distance)

Jeudi 20 février 2025

Cette journée d’étude vise à confronter et à faire dialoguer en français nos disciplines et champs d’étude respectifs par rapport aux enjeux posés par les pensées décoloniales et postcoloniales qui traversent les milieux universitaires et aussi militants depuis au moins la parution du Discours sur le colonialisme d’André Césaire en 1955. Comme le soulignent Emilienne Baneth-Nouailhetas et Laetitia Zecchini, “toutes les sciences humaines et sociales (histoire et histoire de l’art, littérature, philosophie, sociologie et anthropologie, etc.) sont aujourd’hui traversées, ébranlées, et surtout renouvelées par ce registre de pensée critique et de questionnement qui appelle à décentrer et à pluraliser nos perspectives”.

Si la France s’est longtemps distinguée dans les pays francophones par sa suspicion, voire parfois son rejet de ces courants de pensée, d’autres régions francophones ont été plus promptes à réfléchir et/ou à accueillir des concepts, des idées et des attitudes décentrées des logiques occidentales. Il semble pertinent de croiser ce que nos disciplines pensent ou disent à propos de ces pensées non dominantes afin d’en mesurer le ou les impact(s) sur la recherche menée en langue française, tant dans ses rapports avec un héritage épistémologique remis en cause que du point de vue des méthodologies que des objets/sujets d’étude.

Les propositions de chercheur.e.s dans les domaines suivants sont les bienvenues : littérature, traduction, études de genre, histoire, sociologie, philosophie, linguistique, arts de la scène, arts visuels.

Bibliographie suggérée et non exhaustive !

Ajari, Norman. (2024). Le Manifeste afro-décolonial: Le rêve oublié de la politique radicale noire.

Ascroft, Bill. (1989).The Empire Writes Back: Theory and Practice in Post-Colonial Literatures.

Bachir Diagne, Souleymane et Amselle, ‎Jean-Loup. (2018). En quête d’Afrique(s): Universalisme et pensée décoloniale.

Baneth-Nouailhetas, Émilienne, et Laetitia Zecchini. (2023) « Postcolonial/décolonial ».

Bassnett, Susan et Trivedi, Harish. (1999). Postcolonial translation ; theory and practice.

Boidin, Capucine. (2009). « Études décoloniales et postcoloniales dans les débats français ».

Césaire, Aimé. (1955). Le discours sur le colonialisme.

Colin, Philippe et Quiroz, Lissel. (2023). Pensées décoloniales : Une introduction aux théories critiques d’Amérique latine.

Fanon, Frantz. Peau noire, masques blancs.

Maillé, Chantal. (2007). « Réception de la théorie postcoloniale dans le féminisme québécois ».

Mignolo, Walter. (2021). The politics of decolonial investigation.

Quaquarelli, Lucia et Schubert, Katja (dir.). (2014). Écritures n°7. Traduire le postcolonial et la transculturalité. Enjeux théoriques, linguistiques, littéraires, culturels, politiques, sociologiques.

Said, Edward. (1980). L’orientalisme: L’Orient créé par l’Occident.

Vergès, Françoise. (2019). Un féminisme décolonial.

Verschuur, Christine. (2019). Savoirs féministes au Sud: Expertes en genre et tournant décolonial.

—. (2010). Genre, postcolonialisme et diversité des mouvements de femme.

Colloque (2023). « Écritures et scènes décoloniales : quelles modalités esthétiques, quels imaginaires scéniques ? Perspectives transnationales ».

Déroulement de la journée :

Format hybride (présentiel et à distance). Les communications n’excèderont pas vingt minutes.

La journée se tiendra à l’Alliance française de Calgary.

Pour les intervenants sur place, un déjeuner sera offert.

Une publication des actes pourra être envisagée dans la revue Convergences francophones (ISSN 2291-7012) après sélection des articles. Ces textes ne devront pas avoir été soumis ni publiés ailleurs.

Calendrier :

13 décembre 2024 : date limite de soumission des propositions

20 décembre 2024 : notification d’acceptation

20 février 2025 : journée d’étude.

Source : https://www.fabula.org/actualites/123568/journee-d-etude-le-regard-des-disciplines-sur-les-pensees-decoloniales.html

1.15 Tables-rondes de développement professionnel sur l’enseignement universitaire de la littérature et de la langue française

*Dans le cadre du colloque 2025 de l’Association des professeur·e·s de français des universités et collèges canadiens (APFUCC)*

Collège militaire royal du Canada, Kingston, Ontario, Canada. 

27-30 mai 2025

**À noter : La participation à cet atelier n’empêche pas les membres de présenter une communication dans un autre atelier du colloque de l’APFUCC**

Nous voulons proposer des rencontres tables-rondes axées sur le développement professionnel qui se dérouleront tout au long du colloque 2025. Ces rencontres visent à créer une opportunité d’échanges entre chercheur·e·s et praticien·ne·s de l’enseignement universitaire de la littérature et de la langue françaises. Notre objectif est de réfléchir ensemble aux défis actuels et de partager des expériences.

Comment revitaliser l’enseignement de la littérature dans nos universités? Quelles méthodes, approches, et textes se prêtent le mieux à l’atteinte de nos objectifs ? Qu’est-ce qui plaît aux étudiant·e·s (ou déplaît) ? Comment les objectifs de l’enseignement de la littérature ont-ils évolué depuis que cette discipline s’est constituée en tant que discipline universitaire ? Quelles initiatives ont porté fruit ? Comment enseigner tel ou tel classique de nos jours, pourquoi, et avec quels outils ? Quelles œuvres se prêtent mieux aux clientèles spécifiques de nos départements ? Comment concilier les principes qui sous-tendent un enseignement de qualité avec les contraintes administratives ? Comment pouvons-nous créer une meilleure synergie entre la recherche, la publication, et la facilitation des apprentissages auprès de nos étudiant·e·s? Que faire, d’un point de vue pédagogique, des nouveaux développements en intelligences artificielles génératrices de contenu?

Les interventions retenues seront regroupées par thèmes, et chaque thème fera l’objet d’une séance différente, qui prendra la forme d’une table-ronde. Chaque participant·e aura l’opportunité de présenter en 10 minutes son point de vue sur une question ou une problématique spécifique en lien avec l’enseignement universitaire de la littérature et de la langue françaises. Les partages d’expériences pédagogiques sont les bienvenus. Ces présentations seront suivies d’une discussion interactive avec l’auditoire. Cette fusion entre les tables-rondes et les ateliers de développement professionnel vise à stimuler des échanges enrichissants et à favoriser la réflexion collective sur des sujets d’importance tout en renforçant les compétences professionnelles des membres de l’APFUCC.

Les sujets possibles incluent, mais ne sont pas limités à :

– L’évolution de l’enseignement de la littérature à l’ère numérique ;

– Les approches pédagogiques innovantes pour l’enseignement de la grammaire et de la syntaxe ;

– L’utilisation des médias sociaux dans l’enseignement de la littérature et de la langue ;

– L’impact de la diversité culturelle sur l’enseignement de la littérature française ;

– L’enseignement de la littérature comparée et interculturelle ;

– Les défis de l’enseignement de la littérature classique et contemporaine ;

– La place de la traduction littéraire dans l’enseignement de la langue française ;

– L’enseignement de la linguistique et de la sociolinguistique dans le contexte de la littérature française ;

– Les liens entre l’enseignement de la langue française et la didactique des langues ;

– L’impact des approches interdisciplinaires sur l’enseignement de la littérature ;

– Les méthodes d’évaluation de l’apprentissage en littérature et en langue française ;

– L’enseignement de la poésie et de la prose ;

– Les enjeux de l’enseignement de la littérature francophone ;

– La formation des enseignant·e·s de littérature et de langue française ;

– Les perspectives de genre dans l’enseignement de la littérature et de la langue ;

– Les initiatives hors classe : artiste en résidence, publications étudiantes, soirées littéraires, sorties…;

– La place de l’histoire littéraire dans l’enseignement ;

– Les médias de masse, la sous-littérature, la paralittérature ;

– L’éducation sentimentale par la littérature ;

– La littérature comme instrument d’ouverture sur l’altérité/comme expérience de l’altérité

– La littérature et le monde / la littérature et l’actualité ;

– Le mouvement des « Cultural studies » ;

– Point de vue étudiant (les étudiant.e.s de premier, deuxième et troisième cycles qui voudraient contribuer par une réflexion, la description d’une expérience, des propositions, sont les bienvenu.e.s, seul.e.s ou avec leur professeur.e).

Nous encourageons la diversité des perspectives et des approches dans vos propositions, et nous espérons que cet atelier contribuera à stimuler des discussions constructives sur l’avenir de l’enseignement de la littérature.

Le colloque annuel 2025 de l’APFUCC sera en personne. Les communications devront être en français.

L’adheìsion aÌ l’APFUCC est requise pour participer au colloque. Il faut eìgalement reìgler les frais de confeìrence de l’APFUCC. De plus amples informations seront envoyeìes aÌ ce sujet.

Vous ne pouvez soumettre qu’une seule proposition de communication au colloque, or cet atelier de développement professionnel fait exception: vous pouvez ainsi proposer une communication pour un autre atelier même si vous en proposez une ici.

Veuillez soumettre votre proposition (titre, reìsumeì de 250-300 mots, adresse, affiliation et notice bio-bibliographique de 150 mots) directement sur le site Fourwaves avant le 15 décembre 2024.

Pour soumettre sur le site, rendez vous sur la page principale (https://event.fourwaves.com/fr/colloque2025apfucc/pages) puis cliquez sur “soumission”.

1.16 6th Annual Modern Languages & Linguistics Interdisciplinary Graduate Conference “Fluidity & Musicality: Exploring the Rhythms of Language, Culture, and Identity”

Conference theme: “FLUIDITY & MUSICALITY: Exploring the Rhythms of Language, Culture, and Identity”

Location: Florida State University, Tallahassee Campus

Date: February 27-28, 2025

Submission Deadline: December 1st, 2024

Keynote speakers: Dr. Martin Munro, Florida State UniversityDr. Karen Evans-Romaine, University of Wisconsin-Madison

The Literature & Linguistics Interdisciplinary Conference (LINC), organized by the graduate students of the Modern Languages and Linguistics Department at Florida State University, invites submissions for its 2025 conference on the theme “Fluidity & Musicality: Exploring the Rhythms of Language, Culture, and Identity.” This interdisciplinary event seeks to explore how concepts of fluidity and musicality intersect across various fields such as language, literature, culture, linguistics, and performance. The conference encourages discussions that reflect the dynamic and evolving nature of identity, sound, and expression, creating a space for vibrant interdisciplinary dialogue.

“Fluidity & Musicality” invites participants to consider how the sonic qualities of communication influence not just meaning, but intimacy, longing, and expression. From the rhythmic cadences of poetry to the harmonic resonances of spoken language, we encourage submissions that highlight the musical dimensions of language—where the timbre of a voice, the tempo of a dialogue, or the dissonance of a narrative can evoke visceral responses, igniting or disrupting desire and reshaping our sense of connection.

Exploring “fluidity” through perspectives from musicology, ethnomusicology, literature, linguistics, and cultural studies, this framework searches through change, hybridity, transformation, and continuity across musical forms, narrative structures, performance practices, and identity expressions.

We invite proposals for the following formats:

Individual Papers: 20-minute presentations followed by 10 minutes of discussion. Please submit a 250-word abstract detailing your proposed paper.

Short Presentations: 10-minute presentations followed by a brief discussion. Please submit a 150-word abstract for these shorter contributions.

Panel Proposals: 60–90-minute sessions organized around a central theme related to “Fluidity & Musicality.” Panel proposals should include a 250-word abstract for the panel and 150-word abstracts for each presenter.

Submit your abstract via the following link Abstract Submission by Sunday December 1st, 2024, at midnight. All proposals should include the presenter’s name, institutional affiliation, and contact information. Please indicate if you require any special equipment or accommodation for your presentation.

For questions or additional information, please contact LINC’s organizing committee at mllgradconference@gmail.com.

1.17 38th GAFIS Symposium : Exploring the Liminal (University of Wisconsin-Madison)

38th GAFIS Symposium

Keynote: Hadji Bakara

Pyle Center
March 7, 2025 – March 8, 2025

Symposium Co-Chairs: Enzo Cantinelli  and  Francesco Satta

Exploring the Liminal

The concept of liminality as coined in a text entitled Rites de Passages (1908) and described as a three-fold process–separation, transition and incorporation– and would go on to become a trope found in fields as varied as psychology,  literature, botany, geography, medicine, to name a few. From the latin limen or threshold, the term itself emphasizes the importance and value of transitions. To define something is to determine its limits, drawing a line separating what it is from what it is not. By simultaneously embracing beginnings, intersections and ends, and an in-between space challenging the notion of enclosed categories, liminality provides the opportunity to reassess traditions and boundaries, opening up new thresholds. For the 38th GAFIS Symposium, we would like to explore liminality as an interdisciplinary topic providing an auspicious subject around which to come together, where different fields in science, social sciences and humanities can resonate. We would like to invite scholars to submit a paper from any but not limited to these areas : political science, geography, anthropology, botany, mathematics, sociology, gender and women’s studies, literature, art and art History, History, philosophy, religious studies, post-colonial and colonial studies, film and theater studies, law.

 Keywords : beginning, crossroad, inbetween, interdisciplinary, transition, mutation, fluidity, periphery, ambivalence, ambiguity, contact, porosity

Keynote Speaker abstract: Refugee Futures and the Politics of Time

Few figures embody the condition of liminality as explicitly as the modern refugee. Whether it is a refugee’s experience of life in transit or their perpetual waiting, their relegation to ‘temporary’ spaces like camps and detention centers, or their displacement from historical time into exceptional temporalities of ‘emergency’ or ‘crisis,’ refugees are barred from the inhabitation of accepted community, a stable present, and a common future. What’s more, attitudes towards refugees show how closely the boundaries of an imposed liminality can double as the boundaries of the political imagination. As Hannah Arendt predicted nearly a century ago, the imagined exceptionality of refugees––their perpetual betweenness––has become the condition of intelligibility for conceiving both territorial sovereignty and historical progress.  Only if refugees are kept in suspension, that is, can order be maintained in both space and time. In recent decades, however, several interlocking forces––including neoliberalism’s pervasive dispossessions, perpetual war, and climate catastrophe––have created an unprecedented number of refugees globally, and so dissolved the imputed boundaries of the refugee’s liminal position. As it becomes increasingly common to anticipate what Donna Haraway calls a collective future “without refuge,” the refugee’s place morphs from one of liminality to universality. This lecture uses refugee writing from the last century––from Jewish refugee writers in the 1940s, to South Asian refugees in the 1980s, and African migrant writers in the present––to examine and theorize the political effects of unsettling the liminal status of the displaced, migrant, or otherwise non-sovereign person.

Source: https://frit.wisc.edu/event/38th-gafis-symposium/

1.18 “DomiNation” Society of Dix-Neuviémistes (Durham UK 2025)

2 DECEMBER PROPOSAL DEADLINE

TWENTY-THIRD ANNUAL CONFERENCE
Society of Dix-Neuviémistes

https://uksdn.co.uk/domination-durham-university-uk-2025/

DomiNation

Durham University, UK, 31 March – 2 April 2025

Keynote speakers:

Alain Vaillant (Université Paris-Nanterre) – ‘La nation française, “souverainement vaniteuse”’

Pratima Prasad (UMass Boston) – ‘Utopian Nations: Slavery, Marronnage, and Abolition in the French Indian Ocean’

(and, via Zoom, pre-conference: Catherine Malabou (Kingston/UC Irvine) – ‘Il n’y a pas eu de Révolution. Réflexions autour de Qu’est-ce que la propriété ? de Proudhon’)

200-word proposals (for 20-minute individual papers) and for panels on the topic (see suggestions below) should be sent to sdn.proposals@yahoo.co.uk by Monday 2 December 2024. Please include your institutional affiliation and career stage (e.g. PhD student, early-career researcher, professor, etc.).

For specific queries, please contact the SDN Conference Officer, Dr Sarah Gubbins (sgubbins001@dundee.ac.uk).

In addition to papers with links to the conference theme, we invite submissions for individual papers or panels on research methodology and/or theory or pedagogy roundtables (e.g. five 10-minute papers and discussion). Papers on public-facing, impact-focused projects or project ideas are particularly welcomed.

Contributions may engage with, but are no means limited to, the following topics:

  • Empires and their ends/ Les Empires et leurs fins
  • The Napoleonic wars/ Les guerres napoléoniennes
  • Waterloo and its aftermaths/ Waterloo et ses suites
  • The World Fairs/ Les Expositions universelles
  • Centre and margin/ Centre et marges
  • Colonial conquest(s)/ Conquête(s) coloniale(s)
  • Colonial voices/ Voix coloniales
  • Colonies and capital/ Colonies et capital
  • Slavery and abolition(ism)/ L’esclavag(ism)e et l’abolition(nisme)
  • The Imperial Feast/ La Fête impériale
  • Paris, capital of the world/ Paris, capitale du monde
  • Nationalisms/ Nationalismes
  • Revolutions/ Révolutions
  • Franco-Prussian War/ La guerre de 1870
  • The Paris Commune/ La Commune
  • Nation, virility and devirilisation/ Nation, virilité et dévirilisation
  • Nation as family/ La nation comme famille
  • The Crimean War/ La guerre de Crimée
  • Surveillance and policing/ Surveillance et maintien de l’ordre
  • Dominant national narratives/ Les récits nationaux dominants
  • National literary canons/ La construction des littératures nationales
  • National celebrities/ Les célébrités nationales
  • Transnationalist perspectives/ Perspectives transnationalistes
  • French cultural dominance/ La domination culturelle française
  • Gender and nation/ Genre et nation
  • Exoticism and eroticism/ Exotisme et érotisme

1.19 “Queer Forms: Identity Narratives and Transformative Aesthetics”: Graduate Student Conference (Boston College)

Graduate Student Conference

“Queer Forms: Identity Narratives and Transformative Aesthetics”

Dates: March 28, 2025 — March 29, 2025

Forms—whether literary, corporeal, or the shapes of the communities and traditions we embrace or resist—can serve to categorize and confine or to liberate and synthesize, opening up new possibilities for our lives and our art.

This conference, “Queer Forms,” will delve into the artistic, erotic, and political reverberations of queer art and studies, but will also be open to contributions from other intersecting subfields and methods such as eco-poetics, critical race studies, disability studies, and deconstruction. We aim to explore how queerness, as both an identity and an aesthetic practice, has the potential to destabilize dominant ideas and structures of meaning. At the heart of this conversation is the idea that queerness is not simply an identity marker but a force of transformation—an aesthetics that has the potential to disrupt linearity, fixed boundaries, and entire histories of art. A central place will be given to questions of style and language, from Jean Genet’s outsider fluidity and Kathy Acker’s postmodern roleplaying to Constance Debré’s conversational directness and Pier Paolo Pasolini’s transgressive combinations of poetry and political rhetoric.

Due to the broad nature of the subject, we encourage papers from diverse fields of study including but not limited to:

  • Queer studies
  • Gender and women’s studies
  • Trans studies
  • Literature
  • Selfhood & identity
  • Marginality
  • Anthropology
  • Performance & artistic personas
  • Representations in popular media
  • Eco-poetics & eco-politics
  • Cinema

Please submit an abstract of 150-250 words for a 15-minute presentation held in English to rll@bc.edu with your name and academic affiliation. The deadline for submission is January 31st, 2025.

Keywords: queer, identity, liberation, resistance, community, deconstruction, transformation, aesthetics, art, feminism, marginality, the other, alterity, divergence, trans identity, avant-garde.

Our keynote speaker is Dr. Hannah Freed-Thall, a Professor of French Literature, Thought, and Culture at New York University, and an expert in 20th-century French literature and comparative modernisms. Her research focuses on environmental humanities, aesthetic theory, the sociology of culture, queer and feminist theory, and novel theory.

1.20 LGBTIQ+ Children and Adolescents in Francophone Worlds, 20th & 21st Centuries: Special issue for Contemporary French Civilization

Contemporary French Civilization welcomes submissions for a special issue, guest edited by Maxime Foerster & Régis Revenin.

LGBTIQ+ Children and Adolescents in Francophone Worlds, 20th & 21st Centuries: Norms, Practices & Représentations

Current debates on the psychological and medical support of trans children and adolescents have brought increased visibility to these minors and their search for identity. From Ma vie en rose (Berliner, 1997) to Petite fille (Lifshitz, 2020), and Tomboy (Sciamma, 2011), representations of trans children and adolescents illustrate how issues of difference, stigmatization, and, ultimately, social norms, are established early in childhood.

Our exploration centers on the broader question of representations and realities of queer children and adolescents—those who diverge from their peers in terms of gender identity, desires, and ways of existing in the world—across Francophone regions in the 20th and 21st centuries, through several guiding questions which you can view via the link to the full call for papers below.

Articles may be written in French or English. The dossier will include five to ten articles, each 5,000 to 6,000 words, double-spaced, with in-text parenthetical citations following MLA format and no footnotes.

Timeline:

  • Submission of abstract (1–2 pages, with CV): March 02nd, 2025.
  • Notification of Selected Authors: Late March 2025.
  • Article Submission (5,000 to 6,000 words, double-spaced, in-text citations, MLA): September 01st, 2025.
  • Anonymous Peer Review: September 2025–April 2026.
  • Final Submission (after review feedback): April–June 2026.
  • Publication: Autumn 2026.

Read the full call for papers: in English / en français

1.21 “Speculative Futures” (SLLC Graduate Conference, University of Maryland) – December 16th

We are pleased to announce a call for papers for an upcoming conference on “Speculative Futures in Languages, Literatures, and Cultures.”

In our globalized world, and its increasingly frenetic pace, we find ourselves envisioning speculative futures to deal with our profoundly changed relationship with the world and access to information. In today’s anxiety-inducing state of the world, both highly connected and dangerously jaded by the world’s tragedies, our collective consciousness carries a multiscalar burden on its shoulders: Climate and nature crises threaten humankind’s existence, increasing political instability at home and around the world endanger the futures and livelihoods of marginalized communities, and concerns have been voiced in higher education, where humanism as progress seems to lose in favor of mercantile interests. To deal with these challenges, artists, writers, intellectuals, and teachers —among many others— build speculative visions for the future in search of hypothetical scenarios, solutions, and alternative events and to challenge the present narratives. These speculative futures are traversed by our pasts and presents, inevitably.  To speculate is often defined as reflecting, theorizing and wondering. The future is defined as the times, developments and events yet to come. Together, speculative futures can involve reflections, theories, or simple curiosity about the future and are often shaped by affections such as hope and fear. Whether the outlook is utopian or dystopian, what paths is the “anxious generation” (Haidt, 2024) taking to tackle our ever-more complex societies? Fear, hope, or caution?

We welcome papers and panels in English from graduate students that examine some of these questions and thus envision speculative futures from the perspectives of literary and cultural studies, film and media studies, digital humanities, creative arts, and second language acquisition or linguistics.

We are honored to welcome Dr. Nicolás Campisi (Georgetown), and Dr. Carolyn Fornoff (Cornell) as keynote speakers for this event.

During the conference, we will explore questions such as:

  • What does the future look like for the humanities? How can or might this change?
  • Which new developments within Second Language Acquisition [SLA] will help shape the future of learning second languages?
  • How can future or current technological developments help shape the future for cultural- and literary disciplines as well as language learning? Which role does AI play in shaping literature, cultures, and language learning?
  • What does the changing landscape for learning languages currently look like and which futures might be envisioned based on these developments?
  • What are some future visions for minority groups in a given cultural context?
  • Which social or cultural challenges are we currently—or soon—facing and how can our disciplines help envision a more positive outlook on these futures?
  • Where will speculative futures take our disciplines and which speculations are already in the making? What role does hope play in ultra-contemporary literature?
  • How does a genre such as “eco-dystopia” tackle the difficult reality we live in? Which perspectives does ecocriticism contribute to these developments?
  • Which ethical and moral responsibilities of universities arise in the face of knowledge vs. performance? What are some forthcoming challenges and potential solutions?

Submissions should contribute to advancing our understanding of how speculative futures are being shaped by the evolving landscape of humanities, artificial intelligence, and technological progress. We welcome interdisciplinary perspectives that bridge the gap between theory and practice, offering insights into the complex dynamics of these interconnected fields.

Important Dates:

  • Abstract Submission Deadline: December 16th, 2024
  • Conference Dates: April 4th-April 5th, 2025

(Notifications of acceptance are scheduled to be sent out at the end of January)

This conference will be hybrid (online / In person)

Submission Guidelines:

  • Abstracts and short bio should be submitted through the conference submission portal
  • Abstracts should be 250-300 words for a 15-20 minute presentation and a short Q&A session.
  • All submissions will undergo a peer-review process.
  • If you are interested in organizing a panel, please reach out using the email address below.

For questions please contact: sllc-gradconference@umd.edu

More information and updates can be found on the conference website: https://sllcgradconference.wordpress.com

Committee members: 

Academic advisors:

Dr. Cecille Accilien

Dr. Eyda Merediz

Second Language Acquisition:

Hande Özdemir (PhD Program)

Micheline Wilson (PhD Program)

Sanshiroh Ogawa (PhD Program)

German Studies:

Magnus Jensen (MA Program)

French Studies:

Charlotte Joublot (PhD Program)

Spanish Studies:

Ramiro Barbosa (PhD Program)

Noelia Mantilla (PhD Program)

Andrea Torres (PhD Program)

Pilar Srur (PhD Program)

Karina de Sande (PhD Program)

Samuel Aguayo (PhD Program)

Source:  https://sllcgradconference.wordpress.com/call-for-papers/

1.22 Shaping Academia’s Future: Coincidence or Design ? Exploring the Interplay of Identity and Serendipity in Scholarly Work (UCLA)

Shaping Academia’s Future: Coincidence or Design ? Exploring the Interplay of Identity and Serendipity in Scholarly Work (UCLA)

  • Date de tombée (deadline) : 31 Janvier 2025
  • À : United States of America, Los Angeles, UCLA, Royce Hall, Room 306

Call for Presentations for the 4th Annual ELTS Graduate Conference,
Co-sponsored by UCLA Canadian Studies Program:

Shaping Academia’s Future: Coincidence or Design?

Exploring the Interplay of Identity and Serendipity in Scholarly Work

April 3-4 2025, UCLA, Royce Hall, Room 306

As early-stage scholars, we know that the future of Academia is in our hands. We need to reflect collectively on the shaping of new academic research connected to the societies we live in.

As individuals, we shape an “identity” – a social and coherent representation of who we are. Part of who we are is our research, to which we dedicate a considerable amount of our time, energy, and cognition. However, this representation is challenged by “coincidence.” By “coincidence,” we mean all the factors that denote an absence of control over our research choices. The scope is very broad: serendipitous moments, unexpected encounters, fortuitous encounters with texts or materials, spontaneous conversations, but also less “fortuitous” elements such as sociological factors, institutional structures and constraints, power dynamics in academia, geopolitical factors affecting research access or focus, technological advancements or limitations, historical events shaping research interests, and so on. Scholars constantly negotiate between their coherent self-representation and these uncontrollable structural aspects. This conference aims to highlight how claiming a place in our research for the personal, the unexpected, and the serendipitous, allows us to take a step toward an academic culture that is more inclusive of different ways of knowing, more responsive to the unpredictable nature of research and discovery, and more deeply connected to the society it serves.

Traditional academic conventions, such as grant proposals, often demand a “justificatory approach” where scholars construct logical narratives of their research path post hoc, omitting serendipitous influences like chance encounters or unexpected insights. In contrast, this conference invites graduate students to embrace a posture of introspection and self-reflection upon the coincidental, whether it be a fortuitous discovery or a conversation that sparks new lines of inquiry.

This conference hopes to create a more experimental but also more honest narrative of knowledge production that includes chance, serendipity, and (criticism of) academic determinism by opening a path that gives you the opportunity to challenge the way you look at your own research. We encourage submissions from a diverse range of disciplines—Humanities, Fine Arts, Social Sciences and Sciences that engage new forms of scholarship that integrate personal experiences into research, using diverse discourses (dialogues, poetry, plastic arts, etc.).

Presentations will be in English. Submissions may address but are not limited to:

  • Power Dynamics & Identity in Academic Structures
  • Serendipitous Intersections Across Disciplines
  • Digital Agency & Methodological Evolution
  • Personal Identity as Academic Innovation
  • Creative Serendipity in Humanities Research

Please submit your proposal via email to eltsgradstudentconference@humnet.ucla.edu by January 31, 2024, 11:59 PM PST. 

The email subject line must be formatted as follows: [LastName_FirstName]-Shaping Academia 2025. Attach a Word document titled exactly as the email’s subject line.

This document must include: your name, email address, and institutional affiliation; an abstract for your presentation (maximum 250 words); and a short bio (maximum 100 words).

Individual presentations must be 20 minutes long. Acceptance notifications will be sent by February 15, 2024.

If you have any questions, feel free to contact us at the email address stated above.

Source: https://www.fabula.org/actualites/123929/shaping-academia-s-future-coincidence-or-design-exploring-the-interplay-of.html

1.23 ASMCF Annual Conference 2025 (University of Kent)

ASMCF Annual Conference 2025

Call for papers

University of Kent

Canterbury Cathedral Lodge, 2-3 September 2025

Nomadismes

*Version en français ci-dessous

The 2025 ASMCF annual conference will seek to explore the concept of Nomadism(e)(s), from a wide a range of critical perspectives. The basic premise is that Nomadisms, in the form of wanderings, migrations, peregrinations, displacements, transgressions, play a key role in shaping our experiences, identities, and cultures.

The theme builds on the transgressive, transcendental, transformative, intersectional dimensions of last year’s conference on transnationality and interrogates displacements (voluntary and involuntary, directed and random, concrete and conceptual, physical and moral, conscious and unconscious, fluid, transgressive and contestatory), as means of understanding modern and contemporary French and Francophone cultures and identities.

This year’s conference, hosted by the University of Kent’s School of Cultures and Languages, will take place in Canterbury Cathedral Lodge, within the grounds of Canterbury Cathedral. Canterbury, as a major ecclesiastical centre, has been for centuries a destination and starting and stopping-off point for pilgrimages, at the intersection of many pilgrims’ trails. That status derives from its location as the nearest British city to France, historically a major stopping-off point en route to and from Rome. Canterbury moreover is at the centre of a region that has been witness to the ongoing refugee crisis at first hand, but its status as place of sanctuary for refugees is not new: a community of Strangers, as Walloons and Huguenots were known, was established in the 16th century, and the cathedral crypt has for many centuries been the gathering place of a French-speaking congregation which still meets weekly.

Suggested topics include, but are not limited to:

Pilgrimages

Peregrinations (real and narrative)

Divagations, Navigations, Vagabondages

Quests, Recherches

Centre and margins/ Centre et marges

Colonial wanderings

Meanderings

Migrations

Postcolonial identities

Fluidity and hybridity

Refugees

SDF

Limbo

(Religious, Political, Ethical) Dissent

Transgression

Nomadisme(s) in literary, visual, plastic and performance arts

Hospitality to strangers/travellers/pilgrims/wanderers

Narrative péripéties and digressions

Journeys/pathways of care

End-of-life journeys/travel

Accessibility/Mobility, Transport

Contagion

Legislative journeys/navigations

Down the (virtual) rabbit hole

Travel narratives

Journeys of discovery

Psychoanalytical journeys

(Psychedelic, pharmacological) Trips

Psychogeography

Flânerie

Dérive(s), Deviations

Tourism

Transnationalisms

Intersectionalities

Shifting identities

Nomadisme et sédentarisme

Les nomadismes selon Foucault, Deleuze, Guattari, Stiegler (et autres)

La condition nomade, Civilisations nomades

We welcome proposals for these and other topics post-1789 (in history, literary, cultural and post-colonial studies, film and media studies, medical humanities and the political and social sciences) relevant to the conference theme. Contributions can be in either French or English. Contributions from postgraduate students are especially welcome, please indicate if you would like to be considered for a bursary.

The Association encourages proposals for complete panels (of 3 or 4 speakers). These should include the names, affiliation and e-mail addresses of all speakers. One individual involved should be clearly designated as the proposer with overall responsibility for the proposed session. As well as a 250-300-word abstract for each speaker, proposals should contain a 300-word outline of the rationale for the proposed panel.

In exceptional circumstances (sustainability issues or visa issues) online presentations may be accepted, please indicate it in your proposal.

Please send proposals for 20-minute papers (250-300 words) to the conference officer Cécile Guigui at  nomadismesasmcf@gmail.com by 14 February 2025.

Confirmed Keynote:
Scriptwriter, Fanny Robert
Prof. Steven Wilson (QUB)

We are exploring options for additional sessions and networking opportunities for PGR attendees.

Appel à Communications

Université du Kent, Royaume-Uni

Canterbury Cathedral Lodge, 2-3 Septembre 2025

Nomadismes

Le congrès annuel de l’ASMCF 2025 cherchera à explorer le concept de Nomadisme(s), à partir d’un large éventail de perspectives critiques. Le postulat de base est que les nomadismes, sous la forme d’errances, de migrations, de pérégrinations, de déplacements, de transgressions, jouent un rôle clé dans la formation de nos expériences, de nos identités et de nos cultures.

Le thème s’appuie sur les dimensions transgressive, transcendantale, transformative et intersectionnelle de la conférence de l’année dernière sur la transnationalité et interroge les déplacements (volontaires et involontaires, dirigés et aléatoires, concrets et conceptuels, physiques et moraux, conscients et inconscients, fluides, transgressifs et contestataires), comme moyens d’appréhender les cultures et identités françaises et dans l’espace francophones modernes et contemporaines.

La conférence de cette année, organisée par le département des cultures et des langues de l’université du Kent, se tiendra au Canterbury Cathedral Lodge, dans l’enceinte de la cathédrale de Canterbury. En tant que centre ecclésiastique majeur, Canterbury est depuis des siècles une destination et un point de départ et d’arrêt de pèlerinages, ainsi qu’à l’intersection de nombreux chemins de pèlerinage. Ce statut découle du fait que Canterbury est la ville britannique la plus proche de la France, une étape importante sur la route de Rome. Canterbury se trouve en outre au centre d’une région qui a été le témoin direct de la crise actuelle des réfugiés, mais son statut de lieu de refuge pour les réfugiés n’est pas nouveau : une communauté d’étrangers, comme on appelait les Wallons et les Huguenots, s’est établie au XVIe siècle, et la crypte de la cathédrale est depuis de nombreux siècles le lieu de rassemblement d’une congrégation francophone qui se réunit encore chaque semaine.

Les sujets suggérés comprennent, mais ne sont pas limités à :

Pèlerinages

Pérégrinations (réelles et narratives)

Divagations, Navigations, Vagabondage

Vagabondages coloniaux

Quêtes, Recherches

Centre et marges

Errance

Migrations

Identités postcoloniales

Fluidité et hybridité

Réfugiés

SDF

État Flou

Dissidence (religieuse, politique, éthique)

Transgression

Nomadisme(s) dans les arts littéraires, visuels, plastiques et de la scène

Hospitalité envers les étrangers/les voyageurs/les pèlerins/les errants

Péripéties et digressions narratives

Voyages/parcours de soins

Voyages de fin de vie

Accessibilité/mobilité, Transport

Contagion

Voyages législatifs/navigations

« Tomber dans un terrier virtuel »

Récits de voyage

Voyages de découverte

Voyages psychanalytiques

« Trip » (psychédéliques, pharmacologiques)

Psychogéographie

Flânerie

Dérive(s), Déviations

Tourisme

Transnationalismes

Intersectionnalité

Identités mouvantes

Nomadisme et sédentarisme

Vagabondages

Les nomadismes selon Foucault, Deleuze, Guattari, Stiegler (et autres)

La condition nomade, Civilisations nomades

Nous accueillons les propositions sur ces sujets et d’autres thématiques postérieures à 1789 (en histoire, études littéraires, culturelles et post-coloniales, études cinématographiques et médiatiques, humanités médicales, et sciences politiques et sociales) en lien avec le thème de la conférence. Les contributions peuvent être en français ou en anglais. Les propositions des doctorants sont particulièrement bienvenues. Veuillez indiquer si vous souhaitez être considéré(e) pour une bourse.

L’Association encourage les propositions de panels complets (de 3 ou 4 intervenants). Celles-ci doivent inclure les noms, affiliations et adresses e-mail de tous les intervenants. Une personne impliquée doit être clairement désignée comme le/la proposante avec la responsabilité globale de la session proposée. En plus d’un résumé de 250 à 300 mots pour chaque intervenant, les propositions doivent contenir un résumé de 300 mots justifiant le panel proposé.

Dans des circonstances exceptionnelles (problèmes de durabilité ou de visa), les présentations en ligne peuvent être acceptées, veuillez l’indiquer dans votre proposition.

Les propositions de contribution individuelles de 20 minutes (250-300 mots) sont à envoyer à : nomadismesasmcf@gmail.com avant le 14 Février 2025

Intervenants confirmés:
Scénariste, Fanny Robert
Prof. Steven Wilson (QUB)

Nous étudions les possibilités de sessions supplémentaires et des opportunités de mise en réseau pour les doctorants.

2. Job and Scholarship Opportunities

2.1 French Language Program Director: University of California Santa Barbara

French Language Program Director

University of California Santa Barbara

Position overview
Position title: French Language Program Director Salary range: A reasonable estimate for this position is $82,200 – $111,800. Applicants who currently hold a senate faculty position at another UC campus should be aware of the policies governing intercampus faculty hiring & transfers. These policies can be found at [https://www.ucop.edu/academic-personnel-programs/_files/apm/apm-510.pdf]. Percent time: 100% Anticipated start: 07/01/2025 or later

Open date: November 8, 2024

Next review date: Monday, Dec 9, 2024 at 11:59pm (Pacific Time)
Apply by this date to ensure full consideration by the committee.

Final date: Monday, Jun 30, 2025 at 11:59pm (Pacific Time)
Applications will continue to be accepted until this date, but those received after the review date will only be considered if the position has not yet been filled.

Position description

The Department of French and Italian seeks to hire an Assistant Teaching Professor (formerly LPSOE) to serve as French Language Program Director.

The successful applicant will be expected to coordinate all aspects of the language curriculum from elementary to intermediate, train lecturers and teaching associates (graduate students), and focus on the program’s expansion and recruitment of new Majors. In addition to coordinating the Lower Division language program, the successful candidate will be expected to teach five courses per year. These may be bridge courses to the upper-division offerings in French or upper-division literature or culture courses taught in French or English.

The University is especially interested in candidates who can contribute to the diversity and excellence of the academic community through research, teaching, and service as appropriate to the position. Although no specific research interest is required, preference will be given to applicants who can contribute to the diversification of our French curriculum and enhance articulation with our upper-division courses focusing on the global Francophone world and/or our Department’s foci in translation and transnational studies. Expertise in Haitian Creole, African inflections of standard French, or Canadian French is, therefore, a plus, as is expertise in any other area that may actively contribute to the department’s desire to advance a culture of diversity, equity, and inclusion.

Qualifications

Basic qualifications (required at time of application)
-PhD in French (or equivalent foreign degree and/or subject)
Additional qualifications (required at time of start)
-Native or near-native fluency in French

Preferred qualifications
-Pedagogical expertise in Applied Linguistics, Second Language Acquisition, or French for the Professions
-Familiarity with technology related to language teaching, including the ability to create hybrid and fully online courses
-The ability to create French courses for speakers of Spanish
-Expertise in Haitian Creole, African inflections of standard French, or Canadian French
-Expertise in any other area that may actively contribute to the department’s desire to advance a culture of diversity, equity, and inclusion
-Multilingual background (especially in Romance languages)

Application Requirements

Document requirements

Curriculum Vitae – Your most recently updated C.V.

Cover Letter – 2 pages maximum.

Statement of Teaching – 2-3 pages. A statement on pedagogy and experience (if any) as language program coordinator/director.

Teaching Portfolio – A sample of assessment tools.

Statement of Contributions to Diversity – Statement addressing past and/or potential contributions to diversity through research, teaching, and/or service. 2-3 pages.

Statement of Research – 2-3 pages.

Reference requirements

  • 3-4 letters of reference required

Applicants should provide the names and contact information for 3 references and must request letters of reference within the system in order to complete the application requirement.
Apply link: https://recruit.ap.ucsb.edu/JPF02831
Help contact: gmorin@ucsb.edu
About UC Santa Barbara

The University of California is an Equal Opportunity/Affirmative Action Employer. All qualified applicants will receive consideration for employment without regard to race, color, religion, sex, sexual orientation, gender identity, national origin, disability, age or protected veteran status. For the University of California’s Affirmative Action Policy please visit: https://policy.ucop.edu/doc/4010393/PPSM-20. For the University of California’s Anti-Discrimination Policy, please visit: https://policy.ucop.edu/doc/1001004/Anti-Discrimination.

As a condition of employment, you will be required to comply with the University of California Policy on Vaccination Programs, as may be amended or revised from time to time. Federal, state, or local public health directives may impose additional requirements.
Job location
Santa Barbara, California

To apply, please visit: https://recruit.ap.ucsb.edu/JPF02831

Source: https://joblist.mla.org/job-details/9660/french-language-program-director/?porder=French&ix=4#top-pagination

2.2 Assistant Professor of Spanish and French, Creighton University

Assistant Professor of Spanish and French

Creighton University’s Department of Modern Languages and Literatures invites applications for an Assistant Professor of Romance Languages (Spanish and French). This is a full-time, tenure track position beginning in August 2025. Candidates should have experience teaching at the undergraduate level and will teach a 3-3 undergraduate course load based upon experience and departmental needs, including language, Magis CORE (general education), and upper-level courses. A Ph.D. in Romance Languages, Spanish (Hispanic Studies), or French (Francophone Studies) is required. Specialization is open. We are especially interested in candidates who have an interest in community engagement, service learning, and especially teaching languages for special purposes (e.g., business, medical, and translation). Teaching will be divided between Spanish and French.

The position is part of a cluster hire across the College of Arts and Sciences, forming a multidisciplinary initiative focused on the topic of Race and Social Justice as a line of inquiry in teaching and/or research. For more information on the cluster hire initiative, please see this description: https://www.creighton.edu/arts-sciences/faculty.

Qualifications

  • A Ph.D. in Romance Languages, Spanish (Hispanic Studies), or French (Francophone Studies), in hand by the beginning of the contract
  • Ability to foster student learning, development, and decision making in support of their goals, success, wellness, and needs
  • Strong interpersonal skills with the ability to develop rapport quickly and effectively with a diversity of populations
  • Empathy and compassion for the experiences of others

Application Instructions:

Candidates should submit the following through Interfolio.

http://apply.interfolio.com/159204

When prompted, please upload the following:

  • Cover Letter
  • Curriculum Vitae
  • A 500-word statement describing how their line of inquiry in teaching and/or scholarly or creative work is informed by the theme of “Race and Social Justice”
  • One-page Statement of teaching philosophy

Review of applications begins January 2025, and it will continue until the position is filled.

For additional questions, please reach out to Dr. José McClanahan (jose@creighton.edu), Chair of MLL or visit our department website.

http://www.creighton.edu/arts-sciences/modernlanguages/.

If you have any questions or issues submitting your application or materials, please do not hesitate to contact Human Resources at HR@creighton.edu.

If a candidate is called for an interview, they will be required to provide:

  • A writing sample of at least 15 pages
  • A one-page statement describing the candidate’s potential contributions to Creighton’s mission (https://www.creighton.edu/about/mission-history)
  • Original academic transcripts from all institutions of higher education attended (photocopies acceptable during initial application process)
  • Three letters of recommendation, at least two of which should speak to the candidate’s teaching ability

First interviews will be conducted via zoom in the late Early January of 2025.

About Creighton

At Creighton, we offer meaningful work driven by a 475-year old Jesuit tradition committed to social justice and serving others. Through this tradition, we push the boundaries on innovation. We pursue new knowledge for the betterment of society. We seek to improve our world through Catholic and Jesuit values.

Omaha is a diverse community of 850,000 with four Fortune-500 companies, an active sports scene, and a vibrant arts community. Recent Wall Street Journal/Times Higher Education College rankings recognized Creighton University among the top 20% of institutions in its survey and among the Top 10 big-city colleges in the Midwest. Creighton University also ranks in the top third of National Universities in the U.S. News & World Report and was previously recognized for 16 years in a row as No. 1 among Best Regional Universities – Midwest.

Equal Employment Opportunity Statement

AAP/EEO Statement 

Creighton University is committed to providing a safe and non-discriminatory educational and employment environment. The University admits qualified students, hires qualified employees and accepts patients for treatment without regard to race, color, religion, sex, marital status, national origin, age, disability, citizenship, sexual orientation, gender identity, gender expression, veteran status, or other status protected by law. Its education and employment policies, scholarship and loan programs, and other programs and activities, are administered without unlawful discrimination.

Source: https://joblist.mla.org/job-details/9649/assistant-professor-of-spanish-and-french/?porder=French&ix=5#top-pagination

2.3 Faculty Position in French and Applied Linguistics / Second Language Acquisition for Fall 2025: Truman State University

Position:  The Department of Languages and Linguistics seeks applicants for one non-tenure track faculty position to start August 2025. This position is a full-time, nine-month appointment with additional summer teaching possibilities on a separate contract.  Academic rank will be commensurate with experience and credentials. This is an ideal opportunity for candidates who aspire to a position at a public liberal arts and sciences institution where teaching high-ability undergraduates is the primary mission.

Responsibilities:  Provide classroom instruction in undergraduate and graduate French courses for Master of Arts in Education (MAE) students, majors, minors, and non-majors, and regularly teach an undergraduate course in Second Language Acquisition.  The successful candidate will also supervise the teaching internships of MAE students in French and will serve as the liaison between the French program and the Truman Education Department. Truman is looking for field-specific expertise accompanied by an ability to teach to students following a broad range of pathways in the liberal arts and sciences. Successful candidates will be excited by the opportunity to engage in intentional collaborative research, curricular and co-curricular experiences across programs, departments and schools. Truman is committed to responding to rapidly evolving changes in our fields and in the workforce, embracing expansive modes of inquiry, and building strong communities of practice to address real world needs.

Required Qualifications:  The position requires a PhD in French or a closely related field for the rank of Assistant Professor.  ABD will be considered, in which case the degree must be completed by the beginning of the second-year contract. Expertise in Applied Linguistics, Second Language Acquisition, or foreign language pedagogy also required. K-12 certification preferred.

Applications will be evaluated on:

  • academic qualifications,
  • teaching philosophy, experience, and background,
  • demonstrated success in student-centered teaching of undergraduate and graduate French courses
  • demonstrated success with or potential to supervise MAE students in teaching internships,
  • experience teaching lower-level French classes online,
  • commitment to development in the liberal arts and sciences,
  • evidence of effective communication and interpersonal skills,
  • compatibility with the department’s needs.

Program:  The Department of Languages and Linguistics, a unit of the School of Arts & Humanities, has twenty-two full-time faculty members and approximately 50 undergraduate majors.  The department offers BA degrees in Linguistics and Applied Linguistics, Classics, and Modern Language—with specializations in French, German, and Spanish—and a BS degree in Linguistics.  The department also offers fourteen minors, including French.  The French program contributes to United Speakers, a student service organization dedicated to providing language-related assistance to area Congolese and Hispanic communities.

The University: Truman State University is home to a vibrant educational community. The approximately 3,500 students who make up its student body are well prepared for the challenging academics in a supportive environment. More than 25% engage in significant undergraduate research and creative projects. Nearly 40% gain leadership experience, and nearly half plan to go on to graduate or professional school.

Founded in 1867, Truman is known for its focus on student learning and outcomes and places an emphasis on high-impact experiences such as internships, research, and study abroad opportunities. Truman has the highest overall graduation rate among the state’s public four-year colleges and universities. For more than two decades, Truman has been recognized as the No. 1 public university in the Midwest regional category by U.S. News & World Report, and Washington Monthly consistently ranks Truman as one of the best master’s universities in the nation. For more information regarding additional rankings and acknowledgments, visit truman.edu/about.

The Community: Located in northeast Missouri, Kirksville is a cultural and economic hub in the region. In addition to being the home of Truman, Kirksville is the birthplace of osteopathic medicine and features a medical school, dental school and community college, and the Kirksville School District is consistently recognized for academic excellence. The community takes pride in several annual events including the Red, White and Blue Festival and the FLATS Trail Half-Marathon. The charming downtown area features an arts center, as well as several local shops and restaurants. It is also the site of numerous community events including weekly farmers’ markets from May through October, as well as the Red Barn Arts and Craft Festival each fall. Just a few minutes outside of town is beautiful Thousand Hills State Park with hiking and biking opportunities surrounding the 700-acre Forest Lake. Kirksville offers easy access by car to Kansas City, St. Louis, Chicago and Des Moines. Daily flights from Kirksville Regional Airport to Chicago O’Hare provide quick access to one of the country’s major metropolitan areas. More information about Kirksville can be found at visitkirksville.com.

Application: Applications must be submitted electronically

at http://employment.truman.edu/. For assistance with submitting an application, please contact Human Resources at 660-785-4031 or hrstaff@truman.edu. Completed applications must include: a letter of application that clearly addresses the qualifications and evaluative criteria listed above, a current curriculum vitae, a statement of teaching philosophy for French that considers our program’s liberal arts and sciences setting, contact information for at least three references, and official or unofficial undergraduate and graduate college transcripts.

Review of applications will begin November 22, 2024 and will continue until the position is filled. If hired, applicants must provide proof of eligibility to work in the United States, official graduate transcripts, or documentation of degrees if transcripts are not available. Final candidates are required to undergo and successfully pass a background check. Questions about this position may be directed to the Chair of the Department of Languages & Linguistics, Dr. Dan Doman, at ddoman@truman.edu.

Truman State University is an equal opportunity and affirmative action employer committed to assembling a diverse, broadly trained faculty and staff. Women, minorities, people with disabilities and veterans are strongly encouraged to apply. In compliance with applicable laws and in furtherance of its commitment to fostering an environment that welcomes and embraces diversity, Truman State does not discriminate on the basis of age, color, disability, national origin, race, religion, sex (including pregnancy), sexual orientation, or protected veteran status in its program or activities, including employment, admissions, and educational programs. Direct inquiries to the Institutional Compliance Officer, 660-785-4354 and titleix@truman.edu.

Truman State is committed to providing reasonable accommodation to qualified individuals with disabilities upon request. To request this document in an alternate form or to request an accommodation, please contact Human Resources, McClain Hall 101, 100 E. Normal, Kirksville, MO 63501, 660-785-4031 or hrstaff@truman.edu.

Source: https://joblist.mla.org/job-details/9501/faculty-position-in-french-and-applied-linguistics-second-language-acquisition-for-fall-2025/?porder=French#top-pagination

2.4 Assistant Professor/ Associate Professor/ Professor: Bilkent Univeristy

The Department of Translation and Interpretation at Bilkent University invites applications for one full-time open rank position for English and/or French courses. Applicants should hold a Ph.D. in Translation Studies, or related subjects at the time of appointment. Native or near-native fluency in English, and/or French, and/or Turkish is required. All candidates should have an active research agenda.

The Translation and Interpretation Department at Bilkent University offers a dynamic and highly respected undergraduate program that prepares students for careers in the translation and interpreting fields. The department is home to a diverse faculty of experienced academics who are committed to helping students develop the skills and knowledge necessary to succeed in the field for the last 30 years. Students have the opportunity to learn from experts in a wide range of specialties, including translation theory; translation in special fields, including audio-visual translation and localization; and interpreting in different settings. Recognized as a center of excellence by the European Union institutions, the Department also offers a non-thesis graduate program in conference interpreting following the AIIC and the EMCI criteria for teaching conference interpreting.

Bilkent University, located in suburban Ankara, is a non-profit foundation university supported by its own endowment. It is home to a vibrant international community. Its faculty members come from 40 different countries. The university offers a generous benefits package, including on-campus housing, health insurance, and subsidized private school for faculty members’ dependents in the K-12 levels leading to an IB degree.

As research is a priority at Bilkent University, its support includes grants for conference travel and the possibility of a sabbatical leave after the third year.

Should you have any queries regarding the position, please email the search committee at trinjobs@bilkent.edu.tr. Review of applications will begin as they are received and will continue until the required positions have been filled.

Applicants must upload a (i) cover letter (ii) CV (iii) research statement (iv) teaching statement, and (v) a writing sample. In addition, (vi) candidates are required to provide contact details for at least three referees.

Source: https://joblist.mla.org/job-details/9550/assistant-professor-associate-professor-professor/?porder=French&ix=2#top-pagination

2.5 12 Fellowships at Käte Hamburger Centre for Cultural Practices of Reparation (CURE)

Call for application

The Käte Hamburger Centre for Cultural Practices of Reparation (CURE) at Saarland University is an institute for advanced study, funded by the German Federal Ministry of Education and Research (BMBF) since 2024. Each year, up to twelve international fellows conduct research at the centre. For the centre’s second academic year (October 2025 to September 2026), we are inviting applications for both junior and senior fellowships for a period of up to twelve months.

The great task facing Europe in its future is to reshape its relationship with the world – and this insight has now advanced to become a central concern in both cultural production and reflection. In the face of harms which pose existential threats and cannot be repaired, practices of cultural reparation take on a function of founding the future.

The goal of the centre is to develop a transmedial theory of practices and processes of cultural reparation from a historical and transcultural perspective, thus helping to formulate a sociopolitical understanding of cultural reparations as a field of action. Its work is intended as a contribution toward reorienting cultural studies and creating knowledge about individual and collective processes of reparation in a globalised world – as insight that is indispensable for living together in the future. Our focus will be on memory cultures and historical-political discourses; individual experiences of harm, humiliation, and loss; and cultural-ecological questions.

Scholars in cultural studies and the humanities in the postdoc phase or further along in their academic careers may apply. During the period of the fellowship, fellows should be pursuing an independent research project that is also relevant to the research agenda of the centre. The project should align with at least one of the centres’ three thematic fields – ‘history’, ‘experience’, and ‘nature’ – and relate to the second of the four designated themes for the following academic years:

  • 2024/2025: Theory
  • 2025/2026: Society
  • 2026/2027: Bodies
  • 2027/2028: Things

Applications are to be submitted through the form available on the following website: https://cure.uni-saarland.de/en/fellows/call-for-application/

You may upload all required application documents directly as one PDF file in the form.

Involvement and participation

The centre will welcome up to twelve fellows a year. We expect fellows to actively participate in the centre’s events (colloquia, working groups, conferences) and to contribute to publications produced by the centre. Fellows will also have the opportunity to organise conferences or to collaborate in teaching or other academic events with our research and cultural cooperation partners.

Saarland University is distinguished by its close ties to France and its strong European focus, with programmes and partnerships such as the Cluster for European Studies (CEUS) devoted to the topic of ‘European World(s): Projections, Reflections, Transformations’, the international university network University of the Greater Region (UniGR), and the European university alliance “Transform4Europe” (T4EU), from which the Käte Hamburger Centre CURE can benefit.

Duration and conditions

Fellowships are usually awarded for one year, always starting on 1 October. In justified cases, shorter periods can also be awarded, albeit with a minimum length of six months.

The fellowship guidelines of Saarland University provide two funding options.

  1. Fellows who take unpaid leave from their home institution during the fellowship will receive financial compensation in the form of a stipend (approximately 6,100 to 7,200 euros monthly before taxes, depending on their qualifications).
  2. If a fellow chooses to keep their current salary and benefits, CURE will pay their home institution the equivalent salary for a teaching replacement during the fellow’s time at the centre.

Accommodation in modern apartments is provided free of charge, and accommodation for families can also be arranged if required. Similarly, the expenses for traveling to and from Saarbrücken will be reimbursed once according to the Saarland Travel Expense Act (SRKG). Fellows will be provided with a fully equipped workspace at the centre.

Insurance and all other living costs must be covered by the fellows themselves.

Fellows are expected to contribute to the work of the centre on-site during the duration of their fellowship; longer absences from the centre for extended research trips or stays are not possible.

Application requirements and procedures

Applicants must be pursuing an independent research project relevant to the centre and may apply for junior or senior fellowships. Applicants for junior fellowships must hold a PhD or equivalent doctoral degree; applicants for senior fellowships must hold a tenured professorship (at the level of associate or full professor) or a comparable position (such as senior lecturer).

Fellowships will be awarded based on the criteria of scholarly excellence; alignment of the proposed research project with the college’s research programme; applicant qualifications and motivation; and the consideration of diversity.

Artists with experience in collaborating with the academic community are also encouraged to apply.

CURE is expressly committed to diversity and welcomes applications regardless of gender, nationality, ethnic and social origin, religion/worldview, disability, age, or sexual orientation and identity.

Members of Saarland University are not eligible to apply for a fellowship.

Please submit the following documents for your application by 2 January 2025, at the latest:

  • CURE application form, including an abstract of your project
  • letter outlining your motivation for applying (1 page)
  • tabular curriculum vitae (maximum 2 pages)
  • publication list
  • summary of your project (maximum of 5 pages) explaining its relevance to the centre in terms of at least one of the centre’s four thematic fields and the second year’s designated theme

Applications may be submitted in German, English, or French.

We explicitly request that you do not submit passport photos/application photos.

Applications are to be submitted through the form available on the following website: https://cure.uni-saarland.de/en/fellows/call-for-application/

You may upload all required application documents directly as one PDF file in the form.

Source: https://joblist.mla.org/job-details/9628/12-fellowships-at-kate-hamburger-centre-for-cultural-practices-of-reparation-cure-/?porder=French&ix=6#top-pagination

2.6 Assistant Professor of French International Business Communication: University of Aarhus – Department of German and Romance Languages

Assistant Professor of French International Business Communication

University of Aarhus – Department of German and Romance Languages

Location: Aarhus – Denmark
Salary: Not Specified
Hours: Full Time
Contract Type: Fixed-Term/Contract
Placed On: 23rd November 2024
Closes: 16th December 2024

Assistant Professor of French International Business Communication (readvertisement)

The School of Communication and Culture at Aarhus University invites applications for the position of assistant professor of French international business communication based at the Department of German and Romance Languages.

The assistant professorship is a full-time, three-year fixed-term position, and subject to appropriate funding, there will be an opportunity to apply for a subsequent associate professorship. The position begins on 1 August 2025 or as soon as possible thereafter.

The School of Communication and Culture is committed to diversity and encourages all qualified applicants to apply regardless of their personal background.

The position

The Department of German and Romance Languages has a significant international research and teaching profile in the study of the communicative aspects of business activities in an international context, ranging from the tactical level to the textual level at which texts and visual artefacts are composed and adapted.

We are looking for an applicant who can contribute to and strengthen the development of research and teaching profiles in international business communication in French. The successful applicant will be expected to teach on the department’s Bachelor’s and Master’s degree programmes related to international business communication in French, or similar.

In sum, we are looking for an innovative and dedicated applicant who will strengthen the research and teaching profiles of the department nationally and internationally as well as contributing to Aarhus University’s core activities in the areas of research, teaching and supervision, talent development and knowledge exchange.

Research

The Department of German and Romance Languages at Aarhus University has a pronounced and significant international profile and a robust research network.

We are looking for an applicant who will pursue research in international business communication in French and specifically in organisations’ communication with their stakeholders in connection with major organisational issues, including, for example, change communication, communication in the field of environmental and social governance, crisis communication, and communication related to organisational and product branding.

Given the strong technological developments in the field of international business communication, particularly in AI, language technology and new methods of research, it would be considered an advantage if the applicant could contribute to the integration of these technologies and methods in both research and teaching.

The successful applicant will be expected to develop research projects that result in peer-reviewed publications. The successful applicant will also be expected to participate in the research community at the department in terms of collaborative research projects with internal and external partners, as well as participating in applications for external research funding.

Teaching and supervision

The successful applicant will be expected to take part in the department’s teaching and supervision activities and to teach and supervise on the department’s Bachelor’s and Master’s degree programmes, particularly the Bachelor’s and Master’s degree programmes in international business communication in French, including courses such as organisational communication, change communication, and branding in a communicative perspective. The successful applicant will be expected to apply relevant digital tools and innovative teaching methods.

The successful applicant will be expected to develop supervision capabilities at both BA and MA levels.

Deadline: 16 December 2024

Read the full text and apply online

Source: https://www.jobs.ac.uk/job/DKU374/assistant-professor-of-french-international-business-communication

2.7 Fixed Term Turpin Junior Research Fellowship in Humanities: University of Oxford – Oriel College

Fixed Term Turpin Junior Research Fellowship in Humanities

University of Oxford – Oriel College

Location: Oxford
Salary: £25,001 per annum (subject to inflationary increases)
Hours: Part Time
Contract Type: Fixed-Term/Contract
Placed On: 18th November 2024
Closes: 3rd January 2025

Oriel College seeks applications for the Turpin Junior Research Fellowship in Humanities for a fixed term of three years, from 1 of October 2025 to 30 September 2028. It is anticipated that applicants will be at an early stage of their academic career, taking into consideration career breaks for maternity leave and family leave etc.

The Fellow will pursue post-doctoral level study in one of the following areas of Humanities:  Ancient History, Classics, English, Modern Languages, Music, Philosophy, and Theology. The Fellow may be asked to play a part in the undergraduate admissions process (weeks 9 or 10 of the Michaelmas Term). Admissions training will be provided.

The stipend will be £25,001 per annum. Contributory membership of USS (the Universities Superannuation Scheme) is also offered. The Fellow will receive a housing allowance of £10,336 per annum or accommodation in College, subject to availability. The post-holder will also have access to an entertainment allowance and a research allocation of £1,975 per annum. The Fellow will be entitled to free lunch and dinner in the Senior Common Room in term time.

The Fellow may be invited to do a limited amount of teaching for the College, in which case payment will be made at the hourly standard tuition rates as set by the Senior Tutors’ Committee.

How to Apply

Applicants should submit their application via email attachment to the Appointment Committee via the email address: academic.recruitment@oriel.ox.ac.uk by no later than 12.00pm, Friday 3 January 2025.

Each application should include:

  • a piece of published or unpublished work of no more than 8,000 words; a proposed outline of research
  • a CV
  • a covering letter
  • names and contact details of three referees able to comment on their research
  • and an Equal Opportunities Monitoring Form (optional).

Candidates are asked to ensure that their referees send their references, again via email attachment to: academic.recruitment@oriel.ox.ac.uk by no later than 12.00pm, Friday 3 January 2025.

The closing date for applications is 12.00pm, Friday 3 January 2025 and interviews are expected to take place on the week commencing 3 March 2025.

The College exists to promote excellence in education and research and is actively committed to the principle of equality of opportunity for all suitably qualified candidates.

 

Source: https://www.jobs.ac.uk/job/DKS139/fixed-term-turpin-junior-research-fellowship-in-humanities

2.8 Visiting Bye-Fellowship for scholars from the Global South: University of Cambridge – Gonville & Caius College

Visiting Bye-Fellowship for scholars from the Global South

University of Cambridge – Gonville & Caius College

Location: Cambridge
Salary: £30,000 Also see advert text
Hours: Full Time
Contract Type: Fixed-Term/Contract
Placed On: 7th November 2024
Closes: 28th February 2025

The Opportunity

Gonville & Caius College, University of Cambridge, invites applications for its Visiting Fellowship designed to support research from scholars with current academic appointments or their equivalent in the Global South (defined for present purposes as countries on the current OECD ‘DAC’ list.) Having made successful appointments in the past two years in archaeology and the life sciences, this year the fellowship will be reserved from candidates from the arts and humanities.

The Visiting Bye-Fellowship is a limited-term opportunity for the purpose of carrying out some specific research project, free of other commitments. The purposes are to permit the scholar to execute this project, to enable the scholar to engage in intellectual exchange with Cambridge scholars and to form connections that might be of longer-term benefit to their own careers and to their own institutions, and to enrich the life of the College and university by widening our own networks and perspectives.

This one-year opportunity is open to established researchers, including those on leave or on secondment from university posts. The successful candidate will have done a minimum of three years of advanced research (postdoctoral or equivalent) and will normally have produced significant published work. The successful candidate is expected to reside in Cambridge, but research trips may be permitted.

The Visiting Bye-Fellowship is tenable for twelve months from 1 October 2025 (or such other date as may be agreed with the successful candidate).

The Visiting Bye-Fellowship carries a stipend of £30,000, paid in monthly instalments, and a small research allowance, currently £950 per annum. The funds may be used to supplement an existing salary, pay pension contributions, or as a research grant. Subject to the right to work, a limited amount of paid College teaching and occasional lecturing and examining are normally allowed.

Further Information

  • Equality of opportunity; the College actively supports equality, diversity and inclusion and we encourage applications from all sections of society.
  • During the application process, candidates are requested to complete the Equality & Diversity section as part of our Equal Opportunities Policyand monitoring process. The contents of this form will not be disclosed to the selection or interview panels.
  • The College has a responsibility to ensure that all candidates for this opportunity are eligible to live and research in the UK, any offer would be subject to visa approval. The college provides support with the visa process, visa costs remain the responsibility of the applicant.

The Application Process

To register and apply, and to view further details on additional benefits, please click the ‘apply’ button.

The closing date for applications is 12 noon GMT on Friday 28 February 2025.

Your application must include:

  1. An up-to-date curriculum vitae, including a list of publications.
  2. A covering letter indicating:
  • Appointment and awards held
  • Stipend or other financial assistance receivable after 1 October 2025
  • Any appointments or awards applied for and not yet decided
  • Subject of proposed research and outline of programme (no more than 1,000 words)
  • Any plans for travel or publications, with estimated cost
  • A statement of the benefits the applicants expects to derive from their bye-fellowship and what they might contribute to the Cambridge community (no more than 500 words)

References will be requested at shortlisting stage.

Source: https://www.jobs.ac.uk/job/DKO002/visiting-bye-fellowship-for-scholars-from-the-global-south

2.9 Poste de directrice ou directeur de la Maison Française d’Oxford

Appel à candidature pour la fonction de directrice ou directeur de la Maison Française d’Oxford

CNRS Sciences Humaines & Sociales appelle à candidature pourla fonction de directeur/directrice de la Maison Française d’Oxford (UMIFRE 11, UAR 3129), laboratoire de sciences humaines et sociales ouvert aux interfaces interdisciplinaires avec d’autres sciences, qui bénéficie d’un accord de coopération avec l’université d’Oxford.

Prise de fonction : 1er septembre 2025
Date limite de dépôt des dossiers : 18 février 2025.

Poste à pourvoir par une enseignante-chercheuse, un enseignant-chercheur, un chercheur ou une chercheuse titulaire d’un établissement d’enseignement supérieur (organisme de recherche ou université) français ou de l’Union européenne, ayant rang de professeur ou de directeur de recherche, de façon prioritaire en sciences humaines et sociales.
Le profil de la candidate ou du candidat devra attester d’un fort degré d’internationalisation et d’une capacité à l’interdisciplinarité dans son domaine de recherche.
Une expérience de gestion (d’unité ou de programmes de recherche nationaux ou internationaux) est requise. Des compétences dans le domaine de la coopération scientifique, de l’animation de la recherche et de l’action culturelle dans le cadre franco-britannique sont par ailleurs vivement souhaitées.

Définition synthétique
Sous l’autorité de l’Ambassadeur, piloter, animer et développer une Unité Mixte d’un Institut Français de Recherche à l’Étranger (UMIFRE) ; initier et coordonner l’élaboration et la mise en œuvre de projets individuels et collectifs de recherche en sciences humaines et sociales et à l’interface avec d’autres champs disciplinaires en dialogue avec le pôle Europe et International de CNRS SHS ; contribuer à renforcer la coopération scientifique franco-britannique sur projet avec l’Université d’Oxford, le CNRS et le Service Enseignement Supérieur, Recherche et Innovation de l’Ambassade de France au Royaume-Uni (ESRI) ; animer la coopération culturelle avec l’Institut Français du Royaume-Uni (IFRU).
Le poste est à pourvoir pour une durée de deux ans, durée qui est renouvelable une fois.
Télécharger l’ensemble des informations

Appel à candidatures pour les postes de chercheurs à la Maison Française d’Oxford

Devenir chercheur invité à la Maison Française d’Oxford

Programmes de soutien à la mobilité internationale

Partenariat avec la Maison des Sciences de l’Homme et de la Société de Toulouse (USR 3414)

Partenariat mobilité avec le Centre Marc Bloch (Berlin)

For any further information, please contact Catherine O’Sullivan: secretary@mfo.ac.uk

Source : https://mfo.web.ox.ac.uk/information-for-academics#collapse5086176

3. Announcements

3.1 Antiracismes et sciences sociales / Antiracisms and the social sciences

Antiracismes et sciences sociales / Antiracisms and the social sciences

Ce séminaire propose d’interroger l’histoire et la sociologie de l’antiracisme – ou des antiracismes – dans l’espace atlantique depuis la fin du 18e siècle. Plus précisément, nous chercherons à réfléchir à la façon dont ce que nous appelons aujourd’hui “racisme” a été pensé et combattu sur le temps long à l’intérieur d’une aire géographique marquée par des formes paroxysmiques de violence raciale et des stratégies influentes de résistance à cette violence. Si les recherches concernant l’histoire et la sociologie du racisme sont très nombreuses, plus rares – et moins visibles – sont celles spécifiquement consacrées à l’antiracisme, sans verser dans une approche normative de réforme de soi-même. Nous proposerons donc une généalogie des stratégies antiracistes, en gardant à l’esprit l’apparition relativement récente du terme antiracisme et la diversité de ses définitions et usages. Il s’agira de problématiser ces enjeux à une époque marquée par la montée d’un anti-antiracisme virulent. En s’appuyant notamment sur des recherches en cours, ce séminaire aura pour ambition d’articuler une perspective transdisciplinaire et transnationale sur la dynamique des pensées et des pratiques antiracistes.

This seminar examines the history and sociology of antiracism—or antiracisms—in the Atlantic region since the end of the 18th century. More specifically, we will be looking at how what we now call “racism” has been thought about and combated over the long term within a geographical area marked by paroxysmal forms of racial violence and influential strategies of resistance to this violence. While there is a wealth of research on the history and sociology of racism, few studies are explicitly devoted to antiracism, and when they are, the most widely publicized often favor an approach oriented towards self-transformation. We will, therefore, propose a genealogy of antiracist strategies, keeping in mind the relatively recent appearance of the term and the diversity of its definitions and uses. The aim is to problematize these issues at a time marked by the rise of virulent anti-antiracism. Drawing on the most recent scholarship, this seminar is committed to articulating a transdisciplinary and transnational perspective, ensuring a comprehensive understanding of the dynamics of anti-racist thought and practice.

Programme/ Program:

  • November 15: General Presentation of the seminar by Audrey Célestine (NYU) and Nicolas Martin-Breteau (Univesité de Lille, CERAPS)
  • December 13: Ugo Palheta, auteur de La possibilité du fascisme. France, la trajectoire du désastre (2018) & Extrême droite : la résistible ascension (2024)
  • January 17: Manisha Sinha, author of The Rise and Fall of the Second American Republic: Reconstruction, 1860-1920 (2024)
  • February 21: Solène Brun, autrice de Derrière le mythe métis: Enquête sur les couples mixtes et leurs descendants en France (2024) & co-autrice de La domination blanche (2024)
  • March 21: Arun Kundnani, author of What Is Antiracism? And Why It Means Anticapitalism (2023)
  • April 18: TBA
  • May 16: Leslie Alexander, author of Fear of a Black Republic: Haiti and the Birth of Black Internationalism in the United States (2022)
  • June 20: Francine Nyambec Mebenga, co-autrice de « Antiracisme en France : enjeux, métamorphoses et controverses au prisme du décès de George Floyd » (2022)

De 15h à 17h heure de Paris. From 9 a.m. to 11 a.m. EST. 

Inscription/Registration: antiracism.seminar@protonmail.com

Code Zoom: 953 9920 4728

3.2 David H. Pinkney book prize

The Society for French Historical Studies invites nominations for the annual David H. Pinkney Prize.

The Pinkney Prize is awarded to the most distinguished book in French history, published for the first time and with a copyright date of 2024 by a citizen of the United States or Canada or by an author with a fulltime appointment at an American or Canadian college or university.  Books focusing on any historical period or type of history may be considered, but unpublished or edited works are ineligible.

The winner, who receives an award of $1,500, will be announced at the annual meeting in Paris this coming July.  The prize may not be shared, although an “honorable mention” may be named.

Publishers should send one copy of the submission to each of the four committee members listed below. Authors are encouraged to ask their editors to nominate their book for the prize.

The committee is requesting that presses send their nominations by December 15, 2024, to allow committee members time to receive nominations prior to holiday travel. However, as in the past, the committee will accept nominations up until January 1, 2025.

Margaret Andersen (2025) (Chair)

University of Tennessee, Department of History
916 Volunteer Boulevard
Stokely Management Center, 6th floor
Knoxville, TN 37996 (USA)
mcookand@utk.edu

Michael Lynn (2026)

Purdue University Northwest
2200 169th Street
Hammond, IN 46323 (USA)
mlynn@pnw.edu

Keith P. Luria (2026)

810 Old Mill Rd
Chapel Hill, NC 27514-3928
keithluria@ncsu.edu

William C. Jordan (2027)

232 Dickinson Hall
Department of History
Princeton University
Princeton, NJ 08544-1017 (USA)
wchester@princeton.edu

3.3 What Does It Mean To Have A Diverse Curriculum 2: Schools and Higher Education in Collaboration in English Studies and Modern Foreign Languages

What Does It Mean To Have A Diverse Curriculum 2: Schools and Higher Education in Collaboration in English Studies and Modern Foreign Languages

Friday 6 December | 3:30-5:00pm (online)

Chair:  Katherine Baxter (Northumbria)

In April 2024, the Decolonising the Discipline network brought together educators from secondary and higher education to explore what it really means to have a diverse curriculum and what we might mean by decolonisation in that context.

The second part of What Does It Mean To Have A Diverse Curriculum brings together two decolonising initiatives led by practitioners in English Studies and Modern Foreign Languages to explore how schools and universities collaborate on decolonising initiatives:

The Decolonise the MFL Curriculum Special Interest Group (Secondary) hosted by Association for Language Learning (ALL) facilitates dialogue between MFL specialists in schools, universities, HE ITT institutions and publishing, in order to mobilise pedagogical advances in decolonised curriculum development, in order to have positive practical impact on our students in the secondary MFL classroom.

Decolonising the Discipline is a collaborative initiative undertaken jointly by colleagues at the English Association, the Institute of English Studies, the University of East Anglia, the Postcolonial Studies Association and University English. We invite academics from across English Studies in the UK to join us in building a network of decolonising practitioners through which we can gather and share experiences and ideas to effect practical change.

Please register at the following link: https://ies.sas.ac.uk/events/what-does-it-mean-have-a-diverse-curriculum-2-schools-and-higher-education-collaboration

3.4  Iles-Monde Francophone Islands Network – 9 December 2024

We would like to invite you to the next meeting of the Iles-Monde Francophone Islands Network. We will be meeting on Monday 9 December at 11am PST / 7pm GMT / 6am AEDT. We are very pleased that Dr Robert Decker (University of Southern California) will give a paper entitled “Sa zyé pa vwé, kè pa a fè mal”: Chlordecone, Comics, and the Crisis of Visibility in Tropiques Toxiques”. An abstract can be found at the bottom of this message. The talk will be followed by questions and discussion.

The Zoom link and password are as follows:

https://unimelb.zoom.us/j/85969767716?pwd=X5JmWHHtFaSAJBNL4lXw6XJnmlMlDX.1

Password: 208288

Venez nombreux!

“Sa zyé pa vwé, kè pa a fè mal”:

Chlordecone, Comics, and the Crisis of Visibility in Tropiques Toxiques

 

In the 2020 documentary comic Tropiques Toxiques, Jessica Oublié tells the story of the chlordecone scandal in Martinique and Guadeloupe. Beginning in 1972, banana plantations in the French Caribbean used hundreds of tons of chlordecone, a neurotoxic endocrine inhibitor, as a pesticide. Chlordecone has contaminated the soil, waterways, food chain, and blood of 90% of the population of Martinique and Guadeloupe, resulting in serious and long-term health problems for the residents of these French overseas departments. But unlike other environmental disasters that leave visible evidence of degradation and damage, Chlordecone contamination cannot be detected by the naked eye. Chlordecone’s imperceptibility makes it more dangerous, and the chlordecone scandal has been, in many ways, a particular crisis of vision that intersects with broader, historically grounded regimes of visibility that developed in tandem with plantation agriculture, slavery, and European imperialism in the Americas. On one hand, there is an image of the Caribbean as a tropical paradise, what Suzanne Césaire described in 1945 as the “great camouflage” that has long masked the social and economic inequities resulting from the extractive agriculture economies of the colonial Caribbean. On the other hand, the crisis builds on the heritage of plantation slavery, wherein the immediate visibility of skin color serves, through the production of what Achille Mbembe calls “la raison nègre” (black reason), to mark certain human beings as “excédent” (surplus or excess) who possess only “a kind of life that can be wasted and spent without limit.” In light of this double crisis of (in)visibility, Oublié’s choice to tell the story of the chlordecone scandal in the visual medium of comics compels us to look more carefully: How do Oublié and her collaborators enlist the possibilities of visual media to picture this invisible crisis? What other invisible histories of plantation colonialism does her investigation reveal? What can the study of visual culture teach us about the historical interrelation of colonialism and environmental crisis?

3.5 Madras Journal of the Caribbean is open for submissions

Madras, a student-led journal of the Caribbean at Oxford University, is excited to launch its upcoming issue, expected to be released next term, on the theme of Carnival.

We are accepting a wide variety of submissions, from essays to pieces of creative writing, and even photos.

There is no need to have a full piece of work prepared at this stage – just a general idea or abstract is fine.

As we are a student-run journal, submissions are open to undergrads and postgrads, or recently graduated students.

We look forward to reading your ideas!

Please follow this link for submissions: https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfE4YG8oykKumjT_vcvsAbVv6tFeAXy_y_hHZEz6cFwXTv1-Q/viewform?usp=sf_link

For any questions, contact us on Instagram @madras.oxford or send us an email at madrasjournaloxford@gmail.com

3.6 Call for nominations: Malcolm Bowie Prize 2024

Malcolm Bowie Prize 2024

In 2008 the Society for French Studies launched an annual Malcolm Bowie Prize, to be awarded for the best article published in the preceding year by an early-career researcher in the discipline of French Studies.

Malcolm Bowie (1943–2007) was an eminent and inspirational scholar of French literature and theory, and a towering figure in the field because of his tireless devotion to the scholarly community in the UK and beyond. His service to the Society for French Studies is just one example: he was President of the Society from 1994 to 1996, as well as General Editor of its journal French Studies from 1980 to 1987. The Society felt that it was particularly appropriate to honour his memory by founding a prize for which only early-career researchers are eligible, since he was a remarkable mentor to countless younger scholars, nationally and internationally.

The Society invites nominations of articles published during 2024 from editors of learned journals, editors or publishers of collected volumes, and heads of university departments. Authors may not self-nominate (but may ask editors, publishers, or university departments to consider nominating them). Articles may be published anywhere in the world, but must be written in French or English.

To be eligible for nomination, authors:

– must be current PhD students or recent students within five years of having obtained their PhD when their article was published. Due allowance will be made for career interruptions that have prevented research and publication, such as parental leave or sick leave.

– must have been registered for their PhD, and/or worked since their PhD, in a Department of French/Modern Languages, or equivalent.

The deadline for receipt of nominations for the 2024 Prize is 27 February 2025. Entries may be submitted immediately.

For full details see <https://www.sfs.ac.uk/prizes/malcolm-bowie-prize>

4. New Publications

4.1 Special issue of the Journal of French and Francophone Philosophy : “Thinking with Glissant.”

The latest issue of the Journal of French and Francophone Philosophy/Revue de la philosophie française et de langue française (Vol. 32, No. 1/2, 2024) is dedicated to the work of Édouard Glissant. Guest-edited by Oana Panaïté and Anke Birkenmaier, it features essays by H. Adlai Murdoch, Yolanda Martínez-San Miguel, and Nicolas Noé and Oana Panaïté, as well as a forum of short pieces by Constance Furey, Ilana Gershon, and Edgar Illas.


Oana Panaïté, Anke Birkenmaier

Thinking with Glissant

  1. Adlai Murdoch

From Antillanité to the Archipelagic: Édouard Glissant’s Linked Insularities of Non-Continental Thought

Yolanda Martínez-San Miguel

Caribbean Confederations as Relationalities: The Erotics of Archipelagic Thinking

Nicolas Noé, Oana Panaïté

“Le dépassement réalisé d’une différence” : Tentation informatique et pensée poétique chez Glissant

Constance M. Furey

A Modern Form of the Sacred : Glissant’s Poetics of Relation

Ilana Gershon

Glissant and the Politics of Coordination

Edgar Illas

Ontological Magma: Between Difference and Relation

4.2 « Écrire le quotidien: Représentations et enjeux dans les littératures française et francophones contemporaines »

« Écrire le quotidien: Représentations et enjeux dans les littératures française et francophones contemporaines »

 

publié dans la revue Nouvelles Études Francophones (Volume 39, Numéro 1, 2024) : https://muse.jhu.edu/issue/53221

Sous la direction d’Adina Balint et Sara Buekens

 

Sommaire

Introduction. Écrire le quotidien: Représentations et enjeux dans les littératures française et francophones contemporaines

Adina Balint, Sara Buekens

  1. 1-9

 

Une poétique du quotidien dans le “cycle vertigineux” de Ying Chen

Karine Beaudoin

  1. 10-22

 

Michel Houellebecq et les supermarchés: Regards sur une vie bon marché

Thomas Diette

  1. 23-35

 

Entre familiarité et étrangeté: L’Écriture du quotidien dans La Vie clandestine de Monica Sabolo

Adina Balint

  1. 36-47

 

Le Quotidien d’un voyageur d’easyJet avec Alexandre Friederich

Laude Ngadi Maïssa

  1. 48-62

 

Une poétique de l’endotique et de l’infra-ordinaire: Arpenter le quotidien dans les journaux extimes d’Annie Ernaux

Clara Cini

  1. 63-76

Alain Damasio: La Science-fiction pour déterritorialiser et désincarcérer le quotidien

Anne-Sophie Tisserand

  1. 77-89

 

Le Quotidien des femmes et son écriture dans Walaande et Munyal de Djaïli Amadou Amal

Gérard Keubeung

  1. 90-103

 

Penser et écrire la vie ordinaire: Entretien avec l’écrivain Mattia Scarpulla

Adina Balint, Sara Buekens

  1. 104-111

4.3 Convergences francophones ISSN 2291-7012, numéro 8.2 : Les débats de la traduction.

Parution du numéro 8.2 : Les débats de la traduction.

https://mrujs.mtroyal.ca/index.php/cf/issue/view/66

Sommaire

Avant-propos – Antoine Eche, Justine Huet

Traduction de la poésie mystique : le non-dit et le déjà-dit dans la note du traducteur – Safoura Ajdari

Le corps de Keetje, malmené dans la fiction et dans sa traduction ? – Marie Fortunati

Le plurilinguisme, la poétique des frontières et la traduction au prisme de la philosophie de la Relation d’Édouard Glissant – Mohamed Lamine Rhimi

Entre fidélité et adaptation : la traduction en chinois de la chanson « Penser l’impossible » dans Mozart, l’opéra rock – Miao Li

Varia

Guerre, folie et écriture : la métaphorisation du trauma colonial dans Les jardins de cristal de Nadia Ghalem – Anissa Talahite-Moodley

4.4 Australian Journal of French Studies: a special issue from the Mo(u)vement(s) conference

The latest issue of Australian Journal of French Studies is now available online.

Liverpool University Press is pleased to inform you of the latest content in the AUSTRALIAN JOURNAL OF FRENCH STUDIES (AJFS), a highly regarded publication that is essential reading for those working in and researching French and Francophone literature, culture and society

Volume 61.3 is a special issue of the Australian Journal of French Studies which results from the Mo(u)vement(s) conference held at Te Herenga Waka—Victoria University of Wellington. The event was a first-of-its-kind relocation of the Australian Society of French Studies to Aoteaora New Zealand and was conceived in 2019 with possibilities of mobilization and mobilities front of mind, possibilities that included not only the circulation of people and ideas, but also mobilizations around long-neglected injustices.

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Table of contents

PREFACE

Des French Studies aux Polynesian (ou PacificStudies, et retour : des domaines d’études en mouvement

BRUNO SAURA

 

INTRODUCTION

Mo(u)vement(s), Interrupted

CHARLES RICE-DAVIS, JEAN ANDERSON, and YURI CERQUEIRA DOS ANJOS

 

RESEARCH ARTICLES

Social Acceleration and the Dehumanization of the Subject in the Works of Michel Houellebecq

KLEM JAMES

 

A Transprovincial Movement? Provincializing Frenchness in the Nineteenth Century via the Académie Provinciale of Lyon

VALENTINA GOSETTI

 

Uncovering Silence: France’s Move to Reconciliation and the Depiction of Algerian Migrant Workers

AMY L. HUBBELL

 

From the Paris Periphery into the Limelight: Staging New French Identities in Ahmed Madani’s Incandescences

MADELINE MURAVCHIK

 

The Thousand and One Ghosts: Stories as Revenants in Salim Bachi’s Amours et aventures de Sindbad le Marin (2010)

LILLIAN FONTAINE

 

BOOK REVIEW

Alexis Bergantz, French Connection: Australia’s Cosmopolitan Ambitions

VALENTINA GOSETTI

4.5 Curated Issue of FHS : “Atlantic Antecedents: Before the Haitian Turn”

Atlantic Antecedents: Before the “Haitian Turn”

Historians of France sometimes refer to recent writings on colonial Saint-Domingue and on slavery as part of a new “colonial turn” in the field. However, US-based historians of France have long been interested in these topics. In this introduction, I draw attention to some trailblazing articles of the early 2000s on the French Caribbean to revisit a range of innovative approaches toward studying this history.

FHS’s first issue of the millennium included an extremely important early example of Atlantic history, as R. Darrell Meadows traced migration networks around the Atlantic following the French and Haitian Revolutions. FHS’s next issue featured three pedagogical essays on how to integrate colonial history into the teaching of French history. Alongside contributions by Robert Forster and Alice Conklin, John Garrigus offered an extremely useful guide for teaching the Haitian and French Revolutions together.

In 2002, Sue Peabody explored religious history in the Antilles over the longue durée, focused on enslaved people’s complex appropriation of Catholicism in the seventeenth and eighteenth centuries. By 2006-2007, even as more historians became interested in Haiti, articles in FHS highlighted other Antilles as well as the lives of Black people in the metropole. The Fall 2006 issue included John Savage’s study of poisoning cases against enslaved people in Restoration-Era Martinique, while the April 2007 issue included Rebecca Hartkopf Schloss’s innovative research on the 1831 Saint-Pierre slave uprising in Martinique and Dwain Pruitt’s using archives creatively to illuminate the lives of Black people in eighteenth-century Nantes.

Together these articles help illuminate the multifaceted history of innovative research on the French Caribbean by Anglophone historians. As FHS continues to publish even more work on slavery and the Antilles, it is well worth revisiting these and other older works.

—Alyssa Goldstein Sepinwall

“The Opposition of the Law to the Law”: Race, Slavery, and the Law in Nantes, 1715-1778 

Dwain C. Pruitt

April 01 2007

DOI: 10.1215/00161071-2006-023

The February 1831 Slave Uprising in Martinique and the Policing of White Identity 

Rebecca Hartkopf Schloss

April 01 2007

DOI: 10.1215/00161071-2006-025

“A Dangerous Zeal”: Catholic Missions to Slaves in the French Antilles, 1635-1800 

Sue Peabody

February 01 2002

DOI: 10.1215/00161071-25-1-53

White Jacobins/Black Jacobins: Bringing the Haitian and French Revolutions Together in the Classroom 

John D. Garrigus

April 01 2000

DOI: 10.1215/00161071-23-2-259

Engineering Exile: Social Networks and the French Atlantic Community,1789-1809 

  1. Darrell Meadows

February 01 2000

DOI: 10.1215/00161071-23-1-67

Source: https://read.dukeupress.edu/french-historical-studies/collection/211987/Atlantic-Antecedents-Before-the-Haitian-Turn

4.6 Essays in French Literature and Culture: Issue 61 (2024)

Essays in French Literature and Culture

A peer-reviewed scholarly journal published by the French Programme at the University of Western Australia ISSN No. 1835-7040

Issue 61 (2024) is now available

 

This special edition of Essays in French Literature and Culture guest edited by Prof. Srilata Ravi and Bonnie Thomas, is a festschrift to honour the life and career of Associate Professor Beverley Ormerod Noakes. Born in Jamaica, Beverley devoted much of her academic research to the study of francophone literature. Submissions were invited from scholars in all aspects of francophone studies, attesting particularly to the way in which the field has continued to flourish from Beverley Ormerod Noakes’s pioneering beginnings.

Purchase your copy here.

Source : https://essaysinfrenchliteratureandculture.wordpress.com/2024/11/27/issue-61-is-now-available/

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