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SFPS Monthly Mailing: March 2012

11th March 2012

CFP
1.1 Corps et voix d’Afrique francophone et ses diasporas : poétiques contemporaines et oralité

Calls for contribution
2.1 Littératures africaines et écologie
2.2 L’Intermedialite litteraire : discours, formes et pratiques en francophonie

Other News
3.1 Study Day in Honour of Alec Hargreaves: Culture, Politics and Society in Postcolonial France
3.2 PRIX DU QUÉBEC 2012


CFP

 

1.1 Corps et voix d’Afrique francophone et ses diasporas : poétiques contemporaines et oralité


Colloque international : Appel à communications

Le Centre Interuniversitaire d’Etudes Françaises et le Département d’Etudes françaises de l’ Université Eötvös Loránd (ELTE) de Budapest et l’Institut de Recherche en Etudes Théâtrales de l’ Université de la Sorbonne Nouvelle / Paris III sur une initiative du laboratoire

Scènes Francophones et Ecritures de l’Altérité (SeFeA) en collaboration avec le THEATRE du jour présentent:

Corps et voix d’Afrique francophone et ses diasporas : poétiques contemporaines et oralité

Colloque international

Au CIEF, Université ELTE à Budapest

Les 12-14 novembre 2012

Organisateurs : Sylvie Chalaye et Réka Tóth

Le colloque s’organisera sur deux journées,  en 4 sessions comprenant chacune des communications en français, une table ronde avec des romanciers et des dramaturges d’Afrique et des diasporas et des extraits en lecture ou mis en espace (en français et en hongrois).  Les auteurs pressentis pourraient être entre autres par exemple : Gerty Dambury, Kossi Efoui, José Pliya, etc.

Organisation scientifique : Laboratoire SeFeA et le Département d’Etudes françaises d’ELTE
Accueil et logistique : CIEF -Université ELTE

Responsabilité artistique : Yazid Lakhouache

1.    Oralité, marronnage et détour
Travestissement zoologique à travers les bestiaires qu’il sollicite,  parcours initiatique, quête ou voyage formateur, le conte travaille sur le détour et développe une force de résistance incroyable dans les contextes d’aliénation  qui touchent à l’histoire coloniale et à l’immigration aujourd’hui. Ce sont donc l’oralité et ses poétiques du détour qui nous intéresseront dans  ce premier volet.

2.    Dramaturgies du conte et poétiques contemporaines
Ni simple détour ou retour à la fable, les écritures contemporaines d’Afrique et des diasporas abordent le conte comme une poétique en  soi, le sujet de l’histoire étant le conte lui-même et sa capacité à rebondir à tisser des ponts mémoriels qui défient le temps.

3.    Oraliture et musicalité
L’oralité convoque les corps et la voix et travaille le langage  en lien avec la résonnance musicale qu’il est capable de faire entendre. Que ce soit au théâtre ou en poésie, cette dimension est essentielle aux écritures contemporaines.

4.    Corps diasporiques et voix contemporaines
Traversé par la colonisation, l’immigration, l’exil …  le corps diasporique  est dépositaire d’une mémoire qui lui échappe et le dépasse, corps qui fait résonner des histoires, corps tendu, corps-tambour, corps-territoire aussi…

Autres partenaires : Színház- és Filmművészeti Egyetem, Budapest (Magdolna Jákfalvi), Institut Français de Budapest, Africultures.

Si l’un de ces sujets vous intéresse, veuillez nous faire part de votre volonté de participer à ce colloque en envoyant à l’adresse suivante : cief@btk.elte.hu un titre de communication accompagné d’un résumé de max. 800 signes jusqu’au 30 juin 2012. Les communications se feront en français et ne dépasseront pas 15 minutes. Le colloque est ouvert aux doctorants !

Remarque : A l’occasion des Frankolorés, les 19-20 avril 2012, nous proposons d’organiser à l’ Université ELTE,  avec la participation de Paris III, une petite manifestation scientifique de préfiguration du colloque, afin de l’annoncer auprès des publics potentiels et de susciter une attente.


Calls for contribution

 

 

2.1 Littératures africaines et écologie

Appel à contributions pour un ouvrage collectif

Les textes littéraires s’apparentent, ainsi que le note Lawrence Buell, à des écosystèmes, non seulement parce qu’ils constituent des environnements virtuels construits par les mots, mais aussi parce qu’ils reflètent, sous forme esthétisée et de manière plus ou moins consciente, des environnements sociohistoriques réels. Tout texte semble alors sous-tendu par un inconscient environnemental (Buell) qui fait que l’environnement naturel ou construit  décrit par les auteurs représente plus qu’un simple arrière-plan sur lequel se déroule la vie humaine. Il structure l’oeuvre et informe aussi bien le discours des personnages que celui de l’auteur. D’ailleurs, en vue de rendre les concepts environnementaux moins abstraits et d’étendre les questions environnementales au-delà des débats médiatiques sur le réchauffement climatique, la pollution ou la préservation des forêts et des animaux, la critique environnementaliste s’intéresse de plus en plus aux textes littéraires dont le centre d’intérêt est ostensiblement social, politique, économique ou autre, mais pas directement écologique, montrant par-là que l’étude de l’environnement va plus loin qu’un engagement moral, social, politique ou spirituel vis-à-vis du monde naturel. Si, en effet, la critique écologique se conçoit comme un moyen d’explorer la relation entre l’humain et l’environnement non humain, elle ne peut pas objectivement se fixer pour unique objectif d’écouter la voix de la nature dans le texte littéraire en ignorant le processus culturel par lequel l’homme interagit avec cette dernière. Les études de Joni Adamson Clarke et de Deane Curtin sur les théories écologiques et la justice sociale montrent, par exemple, que la destruction d’un environnement correspond forcément à la déstabilisation des peuples dont la vie sociale, spirituelle, culturelle et économique s’organise autour dudit environnement et que l’équilibre durable de toute société passe par une gestion maîtrisée de ses rapports avec l’environnement. Les enjeux identitaires, politiques et socioéconomiques, que les littératures postcoloniales développent prioritairement, se trouvent ici associés aux questions écologiques, ce qui illustre le nouvel éclairage dont pourraient s’enrichir mutuellement les études environnementales et les disciplines traditionnellement consacrées à l’étude de l’homme et de la société.

C’est dans cette voie interdisciplinaire que ce projet s’oriente. Il a pour objectif principal d’étudier les littératures africaines selon une approche environnementaliste et de déterminer les perspectives nouvelles qu’une telle méthode apporte à la connaissance des littératures et des sociétés postcoloniales. Adoptant une approche écocentrique qui envisage l’humain comme une espèce parmi d’autres, qui s’intéresse autant à l’animé qu’à l’inanimé et qui examine aussi bien les effets de l’environnement sur l’homme que l’impact de l’homme sur l’environnement, il s’agit de lire les littératures africaines à partir de concepts écologiques pour voir comment la relation à l’environnement informe le contenu, l’esthétique ou l’interprétation du texte littéraire.

Axes possibles de réflexion

Espace et territoire : Un territoire est un espace géographique habité et transformé physiquement pour répondre aux besoins matériels du groupe. Il est aussi porteur de valeurs affectives car, en tant qu’espace d’interaction sociale, de constitution de l’identité collective, le territoire participe aux récits d’enracinement ou de développement du groupe. La (néo)colonisation apparaît dans ce contexte comme une entreprise de déterritorialisation, puisqu’elle consiste à annuler tout discours précédent d’appropriation de l’espace et à imposer une nouvelle configuration physique ainsi que de nouvelles valeurs symboliques au territoire. Comment le sujet postcolonial conçoit-il sa terre dont l’intégrité physique altérée l’oblige à composer avec des réalités nouvelles telles que l’urbanisation et la pollution? De plus, en considérant le sujet postcolonial comme un citoyen d’une société globale caractérisée par la mobilité, comment son attachement au territoire d’origine affecte-t-il sa relation avec d’autres espaces? Il s’agit ici d’établir un lien avec l’immigration et la littérature migrante. Quels rêves et quelles craintes les espaces inhabités, les espaces ruraux et les espaces urbains suscitent-ils dans les littératures africaines?  Quelles sont les raisons de la loyauté et/ou de la défiance que les auteurs migrants originaires d’Afrique vouent au territoire d’origine.

Environnement et idéologie : La représentation de l’environnement n’est pas objective, puisqu’elle est influencée par des facteurs humains collectifs ou individuels. Aussi peut-on accéder aux peurs et aux espoirs d’une société en étudiant la façon dont elle construit l’altérité non-humaine. En l’occurrence, la différence entre la nature et l’environnement construit ou entre l’espace rural et l’espace urbain est-elle physique ou mentale? L’environnement naturel est-il présenté comme un reflet idéalisé de la réalité sociale? Quel type d’espace est-il valorisé et pour quelle fin? Quels stéréotypes sont-ils associés aux espaces nationaux et aux êtres qui les habitent, notamment dans la littérature politique, dans la littérature touristique et dans les discours sur les industries d’exploitation forestière ou minière? Quelle lecture fait-on de certains paysages à grande valeur symbolique (fleuve, forêt, désert, savane…)?

Environnement et langage: bien que la défense de la nature dans la littérature s’inscrive dans le sillage des revendications de certaines minorités, peut-elle recourir aux mêmes ressources linguistiques et littéraires? L’hypothèse de base des minorités visibles (raciale ou féminine par exemple) est que l’inégalité dont elles sont victimes résulte de leur chosification par la majorité et que leur salut passe par la restitution de leur statut de sujet. Le problème se pose autrement pour l’environnement puisqu’il ne parle pas le langage humain considéré comme un gage de la subjectivité. Comment la littérature environnementaliste crée-t-elle une définition du langage et de la subjectivité qui, s’étendant au-delà du langage humain, fait de l’environnement un sujet? Étant donné que l’environnement est dépourvu de volition, toute stratégie rhétorique ou narrative adoptée pour lui donner une voix n’est-elle que la voix d’une conscience écologique essayant de remettre en cause la relation entre l’homme et l’environnement? La nature fonctionne-t-elle comme une figure de discours servant à déconstruire les stéréotypes et métaphores figées qui consacrent la domination de l’humain sur le non-humain? Elle-t-elle à la base d’une poétique résultant de l’inventivité des écrivains qui renouvellent le langage et les formes littéraires pour mieux traduire leurs perceptions subjectives de l’espace et du territoire?

Nous vous invitons à nous faire des propositions de texte sur l’un ou l’autre de ces aspects ou sur toute autre réflexion qui vous intéresse dans le cadre de la thématique en question.

Veuillez, s’il vous plaît, faire parvenir aux deux adresses électroniques des responsables du collectif, votre proposition (200 mots) avec titre provisoire, vos coordonnées et affiliation institutionnelle (s’il y a lieu) et une notice biobibliographique au plus tard le 30 avril 2012.

Un comité de lecture évaluera les propositions et communiquera son avis le 30 mai 2012 au plus tard.

Les articles sélectionnés (20 à 25 pages, caractère times new roman, double interligne, marge 2,54 cm) seront à remettre le 15 décembre 2012. Les consignes de rédaction plus précises seront indiquées plus tard.

Responsables:

Étienne-Marie Lassi, Université du Manitoba, Winnipeg, Canada

lassi@cc.umanitoba.ca

Kasereka Kavwahirehi, Université d’Ottawa, Ottawa, Canada

kkavwahi@uottawa.ca ou kasereka@hotmail.com

2.2 L’Intermedialite litteraire : discours, formes et pratiques en francophonie

Appel à contributions pour ouvrage collectif

Date limite : 31 mars 2012

La société contemporaine est envahie par les médias et cela s’observe aussi dans le roman  contemporain. Alain-Philippe Durand (2004, 13) qui s’est intéressé à la question des médias dans la France des années 80 et 90 est parvenue à la conclusion que «les médias, les réseaux d’information, les écrans de télévision et d’ordinateurs ont envahi le monde écrit et parlé». L’intrusion des moyens modernes d’information et d’expression dans le roman, « […] façonne de nouvelles modalités d’écriture et de lecture» (Bachand, 2006).

Le phénomène de la traversée du roman par les médias et les arts se répand également dans le champ littéraire africain ; en témoignent, le numéro thématique de la revue autrichienne Stichproben : Klang, Bild Text. Intermedialität in afrikanischen Literaturen [Son, Image, Texte. Intermédialité dans les littératures africaines] (Gehrmann/Prüschenk, 2009) et le projet d’ouvrage collectif Écritures camerounaises et intermédialité (à paraître). L’intermédialité, comme nouveau mode d’écriture, est une pratique artistique de plus en plus convoquée par les romanciers africains qui adoptent les médias et les adaptent pour innover et trouver de nouvelles formes.

En effet, le renouveau de la pratique romanesque entraîne un travail d’invention et d’intervention sur l’ossature du roman, et son régime de la représentation de façon générale, confirmant la lecture selon laquelle « l’écrivain africain recule les bornes de son inspiration et sa pratique de l’écriture par l’exploration de territoires comme [les médias]. Ceci lui permet non seulement de partager avec jubilation un savoir et une passion mais, en outre, d’offrir à la littérature mondiale, en toute liberté, des productions inédites » (Fotsing 2009, 145).

Pratique dynamique, la rencontre entre les médias et le roman produit et charrie   aujourd’hui des concepts nouveaux : recyclage, remediation, mediascape, mediamotion, interartialité et  intermédialité.

Le présent appel entend alors explorer l’un des pans extra-littéraires de la « frivolité artistique » du roman ; lire les rapports, aussi nombreux que complexes, qu’il entretient avec les autres formes de médias ou, pour appeler les choses par leurs noms, ces tendances interartielles, intermédiales voire transmédiatiques. Car, selon Silvestra Mariniello (2003, 62) « un récit matérialisé dans une écriture contaminée par les médias de l’information et par le cinéma [est] un récit intrinsèquement intermédial ».

À partir d’approches inter et transdisciplinaires (histoire, théories, sociologie et philosophie des arts et des médias, narratologie, approches comparatistes,  lectures filmiques, etc.), les contributions attendues pourront esquisser une typologie de l’intermédialité littéraire dans le roman francophone. On pourra décrire les pratiques et tirer les conséquences (théoriques et/ou critiques) de la présence d’autres formes artistiques et médiatiques au sein du roman et les relations complexes et fécondes qui en résultent. Les contributeurs pourront, entre autres orientations, explorer les pistes de réflexions suivantes :

·         Les formes d’intermédialité dans le roman francophone

·         De l’intermédialité à l’interartialité et à l’intergénéricité dans le roman francophone

·         Médias techniques, techniques médiatiques et narration romanesque

·         Pratiques intermédiales et nouvelles postures auctoriales et lectorales

·         La mediasphère, le médiascape, la média-culture et le roman francophone

·         Les pratiques intermédiales et le nouveau statut des « romanciers »

·         Les médias comme sujets d’écriture romanesque

·         Les enjeux esthétiques des jeux médiatiques dans le roman

·         La transécriture (réécriture, adaptation filmique, cinématographique) dans le roman francophone

·         L’hypertextualité (création romanesque d’auteurs anonymes) sur Internet…

Nous vous invitons à nous faire parvenir votre proposition d’article en français (500 mots maximum), accompagnée d’une brève présentation bio-bibliographique avant le 30 mars2012 aux adresses suivantes : trodeho@yahoo.fr ; amangoua_philip@yahoo.fr ; adamaqul@yahoo.fr

L’avis du comité scientifique portant sur les propositions : 15 avril  2012

Les articles entièrement rédigés, en Times New Roman 12 ; interligne 1 et de 15 pages maximum devront être envoyés avant le : 30  septembre 2012

L’avis du comité scientifique après examen des articles :31 octobre 2012

Retour des articles retenus et révisés (si nécessaire) par les auteurs : 15 novembre 2012

Date de publication :mars 2013

Other News

 


3.1 Study Day in Honour of Alec Hargreaves: Culture, Politics and Society in Postcolonial France

French Institute, 17 Queensberry Place, London SW7

Friday, 22 June 2012


Organised with the support of the Society for Francophone Postcolonial Studies (SFPS) and the Association for the Study of Modern and Contemporary France (ASMCF).

PROGRAMME
10.00 – 10.30

Registration
10.30 – 10.45

Opening Remarks: David Murphy (University of Stirling)
10.45 – 11.45

Panel 1 (Sponsored by ASMCF): Reflections on French Studies in UK/Ireland and

North America—Area Studies v Cultural Studies? (Chair: Maire Cross)

• Phil Dine (NUI Galway), ‘Personal itineraries, disciplinary boundaries: negotiating “Frenchness” from

Algeria to the banlieue (via Loughborough)’

• Roger Celestin (University of Connecticut), ‘The Critic, The World and Academia’
11.45 – 12.00

Tea/Coffee (Les Salons)
12.00 – 13.00

Panel 2: French and Francophone Fiction (Chair: Sian Reynolds)

• Di Holmes (Leeds), ‘Nancy Huston and the ethical art of storytelling’

• Jean‐Marc Moura (Universite de Paris‐Ouest), ‘L’humour litteraire francophone: a propos d’une

inspiration peu etudiee’
13.00 – 14.30

Lunch (Les Salons)

14.30 – 15.30

Panel 3: Postcolonial Visual Cultures (Chair: Charles Forsdick)

• Mark McKinney (Miami University, Ohio), ‘(Post‐)colonialism and bande dessinee’

• Carrie Tarr (Kingston), ‘Minority Filmmaking in France 2007‐2012: Etat des lieux’
15.30 – 15.45

Tea/Coffee (Les Salons)

15.45 – 16.45

Panel 4: New European Identities (Chair: David Murphy)

• Nicki Hitchcott (University of Nottingham), ‘“Let’s Barack Our Lives!”: Black (American) Identity in

Leonora Miano’s Paris’

• Dominic Thomas (UCLA), ‘Migration and Grammar in the New Europe’

17.00 – 17.45

Interview with Alec Hargreaves and Azouz Begag, conducted by Bill Cloonan

(Florida State University) and presented by Racha Sattati (Florida State University)
17.45 Concluding remarks: Charles Forsdick (Liverpool)

18.00 Vin d’Honneur (Les Salons)

For further information, contact the organisers: David Murphy (d.f.murphy@stir.ac.uk); Charles Forsdick (C.Forsdick@liv.ac.uk). Attendance is free but delegates must register in advance.


3.2 PRIX DU QUÉBEC 2012

To celebrate the 50th anniversary of the Québec Government Office in London, for this year only the amount of the prize has been increased.

In 2012, the Prix du Québec will consist of two awards of £2,000 (each) offered by the Québec Government Office in London and administered by BACS. It is designed to assist researchers who are permanent UK-residents to carry out research related to Québec by facilitating a research visit to Québec. Projects that incorporate Québec in a comparative approach (at least 50% of the focus must be on Québec) are also eligible. All applications are welcome, including those from applicants unsuccessful in recent previous competitions.

One award will be given in each of the following categories:

●     Masters and doctoral students
●     Researchers and academic staff (including postdoctoral researchers)

The award is not intended to be used to cover tuition fees for postgraduate study. Applicants are expected to be members of the British Association for Canadian Studies (they may join at time of application) but need not have an institutional affiliation.

The awards will be presented during the Annual Conference of the British Association for Canadian Studies in March, and successful applicants will be expected to present a paper on the outcome of their research at the next BACS annual conference. It is expected that the award will be acknowledged in any subsequent publication(s).

Application procedure

Applicants should provide a brief outline of their proposed research (including methodology, contextual background, plan and outcomes). Successful applications will have the following characteristics: (i) investigate issues concerning Quebec (includes comparative research where the focus on Quebec is at least 50%); (ii) constitute an excellent research proposal (originality, coherence of arguments and methodology); (iii) display applicant’s abilities to deliver research (previous relevant background, experience, publications, etc); (iv) is of value to potential users outside or within the research community. A brief (one-page max.) CV should be included.

Deadline: 15 March 2012 (decision within 28 days).

Maximum Length: 1000 words.

A letter of recommendation, on headed paper, from an appropriate referee is also required and should be sent with the application. Referees should address the merits of the proposal and the ability of the applicant to successfully carry out the research. The referee’s letter may be sent by email as an attachment. Any Award will be paid through the Research Office of the applicant’s institution.

Applications should be sent by email, please, to: bacs@canadian-studies.org

If further information is required, please contact Jodie Robson, Administrator, British Association for Canadian Studies,  tel: 01289 387331 / mobile 07967 374554; email: bacs@canadian-studies.org

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