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SFPS Mailing: July 2020

29th July 2020

1 Calls For Papers/Contributions.

1.1 Appel à contribution d’un numéro hors-série, « Production de la littérature », Annales de l’université de N’Djaména, Université de N’Djaména et Université Adam Barka d’Abéché.

1.2 Call for Contributions: Young Researchers’ Overseas Day 15 December 2020 Palace of the Academies Hertogsstraat, 1 Rue Ducale, 1000 Brussels.

1.3 Mouvances francophones 6.1 (2021) sollicite des articles axés sur les pédagogies actuelles ou projetées.

1.4 Colloque international de Ouagadougou, « les arts, les lettres et les langues burkinabè cent ans après la création de la colonie de la Haute-Volta », 20-22 mai 2021.

1.5 Troisième Biennale • 2021, Chanson pour … Chanson contre, Aix en Provence, Paris, avril 2021.

1.6 Call for Papers: The Diasporic Plate: Food in the Contemporary Diasporic World in Times of Crisis, 27 November to 11 December 2020, online.

1.7 Languages of Disease in the Contemporary Francophone World, Online, 19 February 2021.

1.8 The Society for French Studies, 62nd Annual Conference, Queen’s University Belfast, 28th–30th June 2021.

1.9 Appel à contribution, « Écrire la frontière (journée d’étude) », Aix-Marseille Université, IMéRA, Marseille, Vendredi 27 novembre 2020.

2 Job and scholarship Opportunities.

2.1 British Academy Postdoctoral Fellowships in the School of Modern Languages and Cultures, Durham University.

2.2 Language Assistant, Trinity College, Dublin.

3 Announcements.

3.1 Registration open for ASMCF 2020 online conference ‘Exile, home and belonging’ (10-11 September)

3.2 Entries for the 2020 R. Gapper Book Prize are now open.

3.3 Nouvelle version de MUKANDA – ressources documentaires sur l’Afrique centrale.

4 New Titles.

4.1 What Forms Can Do: The Work of Form in 20th- and 21st- Century French Literature and Thought, edited by Patrick Crowley and Shirley Jordan. Liverpool, Liverpool University Press (Contemporary French and Francophone Cultures, 69), 2020. 342 pp. ISBN: 978-1-789-62065-8 (Hardback); 978-1-789-62475-5 (eBook).

4.2 Buata Malela, Édouard Glissant. Du poète au penseur, Préface de Romuald Fonkoua, Paris, éd. Hermann, coll. Savoir Lettres, 2020, 570 pages ISBN : 9791037005007.

4.3         Vidéos de presentation de l’Harmattan de deux ouvrages : Ridha Bourkhis, Image, Rythme, Traduction. Mélanges offerts à la mémoire de Nebil Radhouane  et Langue française, écrivains francophones,

1       Calls For Papers/Contributions

1.1      Appel à contribution d’un numéro hors-série, « Production de la littérature », Annales de l’université de N’Djaména, Université de N’Djaména et Université Adam Barka d’Abéché

 

Argumentaire

La production de la littérature est l’activité ou le processus de fabrication du livre littéraire. La production littéraire en est le résultat. Depuis longtemps, la critique littéraire ne s’intéressait qu’à la production littéraire en immanence, sans se préoccuper du processus de fabrication. Or, il y a des traits qui caractérisent la littérature d’un pays sur le plan politique, économique et social qui méritent d’être étudiés pour voir leur influence sur celle-ci. Les instances, les acteurs et les conditions de production de la littérature sont des pistes d’analyse. Malheureusement, malgré les acquis de la sociologie de la littérature et de l’institution littéraire comme grilles d’analyse, la routine fait camper les chercheurs dans les études de thèmes et de genres littéraires. La sociologie de la littérature est aujourd’hui un champ de recherche vaste et diversifié qui permet de découvrir une autre dimension de la littérature. Elle offre des instruments de recherche qui permettent de cerner la pratique littéraire en s’intéressant à son fonctionnement institutionnel. L’institution de la littérature est l’approche qui traite l’indépendance de la sphère littéraire, l’interdépendance des instances et les relations qui se jouent à l’intérieur comme à l’extérieur. Les revues n’accordent pas exclusivement des recherches sur le travail de l’écrivain, de l’éditeur et de l’imprimeur. Quels sont les instances et les instances qui participent à la production de la littérature et dans quelle condition ?

Cet appel vise à publier des travaux littéraires se rapportant à la production de la littérature pour promouvoir ce domaine de recherche. Entre autres axes de recherches proposés, il y a :

  1. la création littéraire,
  2. l’édition,
  3. le travail de l’imprimerie,
  4. les contextes sociopolitiques, économiques et culturels de la littérature,
  5. la place des institutions sociopolitiques, économique et culturelles dans la littérature,
  6. les sources orales et imbrications des genres,
  7. l’esthétique des genres, etc.

Comité scientifique

  1. Pr Fandio Pierre, Université de Buéa (Cameroun)
  2. Pr Abada Medjo Jean Claude, Université de Maroua (Cameroun),
  3. Pr Dili Palaï Clément, Université de Maroua (Cameroun),
  4. Pr Djarangar Djita Issa, Université de N’Djaména (Tchad),
  5. Pr Matateyou Emmanuel, Université de Yaoundé I (Cameroun),
  6. Pr Mbassi Ateba Raymond, Université de Maroua (Cameroun),
  7. Pr Ndinda Joseph, Université de Douala (Cameroun),
  8. Pr Paré Daouda, Université de Ngaoundéré (Cameroun),
  9. Pr Wounfa Jean-Marie, Université de Ngaoundéré (Cameroun),
  10. Pr Zouyané Gilbert, Université de Ngaoundéré (Cameroun),

Comité de lecture 

  1. Dr Mamadi Robert, Université Adam Barka d’Abéché (Tchad),
  2. Dr Kouago Abdoulaye, Université Adam Barka d’Abéché (Tchad),
  3. Dr Reoutarem Sylvain, Université de N’Djaména (Tchad),
  4. Dr Madjindaye Yambaïdjé, Université de N’Djaména (Tchad),
  5. Dr Kalbé Yamo Théophile, Université de Maroua (Cameroun),
  6. Dr Bichara Taoussi Taoukamla, Université de N’Djaména (Tchad),
  7. Dr Andjaffa Djaldi Simon, Université de N’Djaména (Tchad),
  8. Dr Akoa Amougui Pierre Roméo, Université de Maroua (Cameroun),
  9. Dr Nouemsi Njiké Elvis, Université de Toronto (Canada),
  10. Guideng Kertemar Aubin, Université de Doba (Tchad),
  11. Djikoloum Patrice, Université de Pala (Tchad).
  12. Kalpet Emmanuel, École Normale Supérieure de Bongor (Tchad),

Direction du Hors-série :

Dr Madjindaye Yambaïdjé, Université de N’Djaména (Tchad),

Dr Mamadi Robert, Université Adam Barka d’Abéché (Tchad),

Dr Kouago Abdoulaye, Université Adam Barka d’Abéché (Tchad).

Coordination du hors-série :

Pr Ndinda Joseph, Université de Douala (Cameroun),

Le Responsable des Annales de l’Université de N’Djaména (Tchad), Série A

Protocole de rédaction et de mise en page

Volume de la contribution : 10 à 14 pages justifiées police Times New Roman, corps 12 ; interligne 1 en format A4 ;

Marges : 2.5 cm de chaque côté en version Word;

Titre de l’article : en minuscule, corps 14 en gras centré, complet et précis ;

Nom de l’auteur ou des auteurs suivi des affiliations institutionnelles et des adresses e-mail : corps 12 en gras alignés à droite;

Résumé et abstract : 100 à 300 mots  avec 5 mots-clés (majuscule à la première lettre du début de chaque mot), corps 10, interligne 1;

Titres : alignés à gauche, en gras non italique et numérotés en chiffres arabes : 1., 1.2., 1.3.; 2., 2.1. ; 2.2. ;

Alinéa : chaque nouveau paragraphe commence sans alinéa séparé des autres par un espace de 6 pt avant;

Citations pas en italiques : Les courtes citations figureront dans le texte entre guillemets ; les longues (plus de 4 lignes) formeront un paragraphe de 2 cm de retrait côté gauche (taille 10, interligne 1) séparées du texte par un espace de 6 pt avant et après ;

Références bibliographiques : entre parenthèses dans le texte ou à la suite des citations sous la forme minuscule : auteur, date : page (s) : (Schifano, 2003 :10; Schifano, 2003 :10-11) ;

Notes : Les notes en bas de page sont interdites.

Notice biobibliographique : une petite notice biobibliographique de cinq lignes (maximum) qui ne sera pas publiée est exigée en fin de texte pour la connaissance de l’auteur.

Modalités de soumission des propositions

Les propositions de contribution, en français ou en anglais, sont à formuler selon les axes proposés ou selon tout autre axe jugé pertinent en rapport avec la problématique. Elles doivent être envoyées aux adresses suivantes : mamadirobert@yahoo.fr; ambikouago@yahoo.fr .

Calendrier

Date limite de soumission de l’article : 15 août 2020.

Réponse aléatoire d’acceptation et envoi au Comité scientifique et de lecture : 30 août 2020

Retour des articles aux contributeurs après évaluation : 15 octobre 2020.

Délai de retouches : 30 octobre 2020.

Date de la parution du numéro : 15 janvier 2020.

Droits de publication : L’initiative n’étant pas financée, après avis du comité scientifique, l’auteur rentrera en contact avec les organisateurs pour verser les frais de lecture et les droits de publication qui s’élèvent à 50 000 francs cfa. En retour, il bénéficiera d’un tiré-à-part.

Bibliographie indicative

Assie, Benjamin, 2007, L’édition universitaire, Dakar, mémoire d’étude à l’ENSSIB.

Berthelot, Alain, 1992, Écrire et être édité, Guide pratique, Paris, Écrire Aujourd’hui Livres.

Bourdieu, Pierre, 1991, « Le champ littéraire », Actes de la recherche en sciences sociales n°89.

Bouvaist, Jean-Marie, 1991, Pratiques et métiers de l’édition, Paris, Cercle de la libraire.

Dubois, Jacques, 1978, L’institution de la littérature, Paris-Bruxelles, Nathan-Labor.

Escarpit, Robert, 1958, Sociologie de la littérature, Paris, PUF.

Escarpit, Robert, 1970, « Éléments pour une sociologie de la littérature », in Escarpit et al. Le littéraire et le social, Paris Flammarion, p. 19.

Kola, Jean-Français, 2005, « Identité   et   institution   de   la   littérature   en   Côte d’Ivoire.»,  thèse  de  doctorat  à  l’université  de  Cocody en Côte d’Ivoire en cotutelle avec celle de Limoges en France.

Mondelo, Joseph Maria, 1989, Du manuscrit au livre ou comment publier ses œuvres, Paris, Manuel Pratiques.

Salaka Sanou, 2003, « L’Institution littéraire au Burkina Faso », Rapport de synthèse en vue de l’HDR, Limoges.

Schifano, Elsa, 2003, L’édition africaine en France : Portraits, Paris, L’Harmattan.

1.2      Call for Contributions Young Researchers’ Overseas Day 15 December 2020 Palace of the Academies Hertogsstraat, 1 Rue Ducale, 1000 Brussels.

On Tuesday, 15 December 2020, the fourth Young Researchers’ Overseas Day is organized by the Royal Academy for Overseas Sciences. This event is aimed at researchers younger than 40 who are working overseas in various research fields. These fields should fit into the scientific disciplines of the 3 sections of the Royal Academy for Overseas Sciences. The Young Researchers’ Day is an opportunity to meet one another, discuss, exchange ideas and know more about the Academy (www.kaowarsom.be) and its activities.

English is preferable for papers and posters, but submissions in French or Dutch are also welcome.

Participation is free but registration is required.

Programme

08.30 – 09.00 Registration and poster set-up

09.00 – 09.15 Welcome address Introduction to the Royal Academy for Overseas Sciences

09.15 – 09.45 Keynote and discussion

09.45 – 10.15 Oral presentations

10.15 – 11.00 Coffee and poster session

11.00 – 12.00 Oral presentations

12.00 – 13.30 Lunch and poster session

13.30 – 14.30 Oral presentations

14.30 – 15.15 Coffee and poster session

15.15 – 16.15 Oral presentations

16.15 Discussion and concluding address

Abstract preparation

Abstracts must be received in English, French, or Dutch by 20 September 2020. Please use the template available on the website of the Royal Academy for Overseas Sciences (link below): https://www.kaowarsom.be/en/submission_abstracts_youngresearchers2020

The Scientific Committee will evaluate the abstracts and decide whether you can participate with a lecture or a poster.

Important dates

Submission of abstract: 20 September 2020

Notification: 15 November 2020

Registration deadline: 7 December 2020

Award for the Best Presentation and for the Best Poster

During the conference, the presentations and the posters will be evaluated in terms of Scientific content, Structure and formatting, Text and visuals, Oral delivery and Response to questions.

Contact: Ms Patricia Bulanza (contact_raos@kaowarsom.be)

L’Académie Royale des Sciences d’Outre-Mer organise le mardi 15 décembre 2020 sa quatrième Journée «Jeunes Chercheurs Outre-Mer». Le but de cette journée est, avant tout, de permettre à de jeunes chercheurs (moins de 40 ans) actifs dans les pays d’outre-mer, de se rencontrer quelle que soit leur discipline, pour autant que celle-ci corresponde à celles traitées par l’une des trois Classes de l’Académie Royale des Sciences d’Outre-Mer. Cette journée vise également à faire connaître à ces jeunes chercheurs l’Académie et ses activités (www.kaowarsom.be).

Les résumés pourront être soumis en anglais, en français ou en néerlandais, avec une préférence pour l’anglais.

La participation à cette journée est gratuite mais l’inscription obligatoire.

 

Programme

08.30 – 09.00 Enregistrement et installation des posters

09.00 – 09.15 Accueil Présentation de l’«Académie Royale des Sciences d’Outre-Mer»

09.15 – 09.45 Exposé inaugural et discussion

09.45 – 10.15 Exposés

10.15 – 11.00 Café et session posters

11.00 – 12.00 Exposés

12.00 – 13.30 Lunch et session posters

13.30 – 14.30 Exposés

14.30 – 15.15 Café et session posters

15.15 – 16.15 Exposés

16.15 Discussion et Conclusion

Participation et soumission des résumés

Si vous souhaitez soumettre un résumé, veuillez nous le faire parvenir (en anglais, français ou néerlandais) avant le 20 septembre 2020 en utilisant le canevas disponible sur le site web de l’Académie https:// www.kaowarsom.be/en/submission_abstracts_youngresearchers2020

Le Comité scientifique évaluera votre résumé et décidera si votre proposition est acceptée comme présentation orale ou sous forme de poster.

Echéances

Envoi des résumés: 20 septembre 2020

Avis d’acceptation des résumés: 15 novembre 2020

Date limite d’inscription: 7 décembre 2020

Prix de la Meilleure présentation orale et du Meilleur poster

Les exposés et les posters seront évalués sur base du contenu scientifique, de la structure et de l’organisation, du texte et du graphisme, de la présentation orale et des réponses aux questions.

Contact: Mme Patricia Bulanza (contact_raos@kaowarsom.be)

1.3      Mouvances francophones 6.1 (2021) sollicite des articles axés sur les pédagogies actuelles ou projetées.

Ce numéro concerne aussi la matière, et donc l’approche des idées traitées.

Ces jours-ci, les événements de Minneapolis et de BLM déclenchent, entre autres, une insistance renouvelée sur les choix d’ouvrages incluant les auteurs autochtones en Amérique du Nord, et les auteurs afro-américains, ou la façon dont la trace du contact aux autochtones et aux africains apparait dans l’imaginaire littéraire et historique. Les auteurs francophones se posent aussi les questions du choix de langue, sa forme, son rejet ou son adoption, l’attitude auctoriale à la langue ou aux langues françaises et les choix idéologiques au contact des autres zones géopolitiques. L’attention portée aux langues de l’écriture relèvent de ces soucis de redéploiement équitable de la façon dont la culture est présentée, et de réévaluation des héros des mythes fondateurs nationaux, tandis que l’espace littéraire tente de parer aux moments de traumatismes identitaire, et de refléter un état de société plus inclusif de ses composantes humaines et des forces véritables qui sont en jeu dans nos sociétés contemporaines. Le  cinéma francophone a pris des initiatives dans les jeux de sous-titrages et d’alternances linguistiques. Dans un effort de décloisonnement, les contributions portant sur les littératures et films, les installations et expositions des autochtones d’Amérique du Nord, de l’Afrique et des Antilles comme d’Afrique du Nord sont sollicitées tout autant que les ouvrages français axés sur l’Indochine et autres territoires. Ils s’agit de composer une pédagogie du futur que vous êtes invités à concevoir.

Envoyez vos propositions d’articles (500 mots environ) ou vos articles (MLA short Notes de préférence), en anglais ou en français (traduire les citations étrangères dans la langue de l’article), à Servanne Woodward (Université de Western Ontario), swoodwar@uwo.ca, d’ici février 2021.

1.4      Colloque international de Ouagadougou, « les arts, les lettres et les langues burkinabè cent ans après la création de la colonie de la Haute-Volta », 20-22 mai 2021.

 

Argumentaire

Le présent colloque, « Les arts, les lettres et les langues burkinabè cent ans après la création de la colonie de la Haute-Volta », est organisé à l’occasion de la commémoration du centenaire de la création de la colonie de la Haute-Volta. Il est porté par le Centre de recherche et d’études sur les littératures, les langues et les arts du Sahel (CRELLAS) du département de lettres modernes de l’Université Joseph Ki-Zerbo. Il vise à susciter au sein de la grande communauté de l’exégèse critique et sémiotique et des sciences humaines appliquées aux arts et aux lettres le rappel que la création de la colonie de la Haute-Volta le 1er mars 1919 à partir des territoires qui formaient auparavant le Haut-Sénégal et Niger et la Côte d’Ivoire et la publication du premier texte en langue française par un indigène instituteur Mapaté Diagne (Les Trois Volontés de Malic, 1920) ne sont pas une simple coordination temporelle tout comme le contexte de la consécration de Les secrets des sorciers noirs, la dislocation de la colonie. En rappel le précurseur des lettres et des sciences burkinabè est fait lauréat du prix institué par le Gouverneur Général de l’AOF en 1934, pour l’ensemble de ses travaux. En 1937, il est fait officier d’académie pour services rendus aux sciences ethnographiques. Même que la publication, en exil, du Crépuscule seul pont connu avec Sansoa entre les lettres et les arts burkinabè et la négritude ne peut laisser sans questionnements !

Il s’agit en ce centenaire de la création de la Haute-Volta au terme de la Révolte dite des Bwaba de remuer la conscience, en relanceur d’alerte, sur le fait que l’affectation de l’activiste Pied-Noir Robert Arnaud (À l’ombre de mon baobab, 1923) à « Bancoville » – la ville où l’on envoyait au bagne les insoumis de l’Empire ! – où il remplit les fonctions de gouverneur intérimaire de Haute-Volta de 1927 à 1928, n’est certainement pas étranger à ce fait. Les archives de l’époque renseignent que dans les décennies 1920-1930 plusieurs figures de la littérature africaine furent affectées à « Bancoville » pour indiscipline caractérisée, rébellion de fait à l’ordre administratif colonial. Une fois dans Bancoville le lien s’est fait naturellement entre le Pied-Noir co-fondateur de la littérature algérianiste et Indigènes dans le cadre d’un « cercle littéraire de Ouagadougou » tout comme le lien s’était fait entre Pied-Noir et Bédouins dans l’Algérie française dans le cadre du Cercle littéraire d’Alger (1911). On peut citer Birago Diop (Les contes d’Amadou Coumba), Amadou Hampâté Bâ (Haro, Camarade Commandant, L’étrange destin de Wangrin), Fily Dabo Cissoko (La savane rouge) ; des textes qui ont le tort chronologique d’avoir été publié après la grande fresque de la négritude et les romans de Ousmane Socé, Bakari Diallo, Paul Hazoumé. Ne peut-on pas remettre à plat l’histoire littéraire transparente et la théorie littéraire et se Page 2 sur 8 poser la question que Go Issou aimait poser dans ses causeries avec ses étudiants en année de thèse : « et si la littérature africaine était plutôt née au bord du Kadiogo ? »

La grande chronologie de la littérature africaine semble si bien tracée depuis Le roman d’un spahi à Terre rouge-Façon d’aimer de Tarnagda qu’il ne vient que rarement à l’esprit d’opérer des questionnements inédits. La Première Guerre Mondiale et l’Etudiant Noir au bord de la Seine sont placés respectivement aux origines de l’écriture littéraire dans les langues des nations coloniales. Rappelons-nous le tollé suscité au sein des tenants de ce second courant né au bord de la Seine, de la Tamise et du Mississipi par le projet récent d’organiser un colloque sur la migritude pour montrer que comme un balbutiement de l’histoire, s’est réalisé une réassimilation du Nègre, non plus colonisé mais immigré. Le retour des lettres africaines au bord de la Seine pour boucler la boucle par le « discours sur l’immigration » ? Non, le rediscours de….l’assimilation ?

L’octroi du premier grand prix littéraire de l’AOF en 1934 à Dim Delobsom Ouédraogo, pour Les secrets des sorciers noirs, s’est dissipé dans les grands traités de l’Histoire littéraire, aussi paradoxale qu’une « littérature scientifique » se voit attribué la distinction précurseur du Grand prix littéraire d’Afrique. Il s’agit également de souligner cette sorte de silence impudique de l’’énoncé historique et de l’exégèse critique sur le troisième temps fort de l’épiphanie poétique que constituent les grandes orgues de la poésie au pays de la Guerre des sables, Quand ça tire sous le sahel. Faut-il un nouveau colloque de Yaoundé pour rappeler que littérature et arts sont si intimement liés dans ses actes comme dans son environnement que l’expression africaine est un « art de la totalité » que sous-entend une esthétique négro-africaine de la symbiose fonctionnelle, dynamique, structurale de la parole et du geste créateur (Senghor, 1956 ; Millogo, 1988) ? Il nous souvient les premiers congrès panafricanistes conjoints des artistes et écrivains africains sans compter le théâtre de William-Ponty qui fut un champ d’expérimentation du « folklore » écrit et non écrit, sans oublier que le continent est celui qui contraint la litteratura à se définir en littérature et orature dont l’intrication alimente le discours critique sur une « littérature africaine » dans les espaces linguistiques officiels hérités de la colonisation.

Il convient de rappeler l’intense activisme panafricaniste des étudiants burkinabè dans les universités dans les années des indépendances laissant le soin à un exilé politique de placer le futur Burkina Faso sur l’orbite des lettres (Salaka Sanou, 2000). Le constat d’une sous-représentation de la littérature burkinabè dans les grandes revues comme Cultures Sud dans ses numéros bilans sur la Poésie africaine (N°137 mai-août 1999) où, dans ses « Tendances contemporaines de la poésie africaine » après 1960, Pacéré, Jacques Guégané, Jacques Prosper Bazié, Sophie Heidi Kam ou Sangouan Sanou sont tout simplement omis par Lilyan Kesteloot tandis qu’à proximité, Natasa Raschi proclame « la parole poétique (du romancier) d’Alain Mabanckou ; la Poésie, grandes voix du Sud (n°164, janvier-mars 2007), Nouvelles générations, 25 auteurs à découvrir (N°166, juillet-septembre 2007), L’engagement au féminin (N°172, janvier-mars 2009) de la littérature africaine où Page 3 sur 8 presque qu’aucun écrivain burkinabè n’est référencé entre Aimé Césaire et Paul Dakeyo, Fatou Diome et Ananda Devi, Sami Tchak et Véronique Tadjo. Comme lots de consolation un numéro, lorsque la revue s’appelait Notre Librairie, a été consacré à la littérature du Burkina Faso (N°101, avril-juin 1990). Pacéré apparait de temps à autre comme une météorite dans quelques numéros, Monique Ilboudo plus souvent pour son engagement, presque jamais Jacques Guégané une voix aussi majeure que les Himalaya de la négritude ou la poète et nouvelliste Bernadette Dao. La littérature burkinabè a-t-elle mal à sa critique ? Qui se rappelle en dehors de la mémoire universitaire nationale sur l’histoire de la « littérature nationale » que Lompolo Koné (1921-1974), pionnier du théâtre, fut rédacteur en chef de la revue des centres culturels en AOF, trait d’union de 1953 à 1957, après avoir remporté en 1936 avec sa pièce La jeunesse rurale de Banfora le prix André You de l’Académie des sciences d’outremer, qu’il dirigea aussi Visages d’Afrique, organe du Cercle d’activités littéraires et artistiques de Haute–Volta… Le Burkina Faso, aux fondements de la littérature africaine à travers ses précurseurs, oublié dans la configuration de l’espace reconnu de la Francophonie ? La construction de l’espace littéraire francophone a-t-elle ses marges ?

Comme autre concession, davantage dans les pages de la presse, on note bien que ce pays qui a cent ans comme la littérature africaine francophone, est encensé car le pays de la Révolution d’août 1987, du soulèvement populaire de 1966 et l’insurrection populaire de 2014, sait mieux que quiconque donner une leçon d’héroïsme politique et de savoir-faire d’un Etat constant. C’est le pays des grandes manifestations culturelles dont la régularité et la constance organisationnelle ne sont pas ordinaires sous les latitudes du Sahel et de l’Equateur entre les festivals et les salons qui célèbrent l’art, l’artisanat, le cinéma, le tourisme et les rendez-vous incontournables de la danse, le théâtre, l’humour. Quel dialogue, dans le cadre d’une perspective comparée cette fièvre artistique entretient avec l’institution littéraire : coopération, confrontation, coexistence, concordance ?

 

Objectifs

Le colloque poursuit plusieurs objectifs :

– réinterroger le contexte de la création au forceps de la dernière grande colonie française moins pour raison de rentabilité que par soucis de politique de stabilité coloniale qui donne l’occasion à la formation du premier cercle littéraire sous-estimé ;

– renouveler à travers la pluridisciplinarité des participants et l’interdisciplinarité des approches du « scientifique du langage » au critique littéraire et aux spécialistes de l’exégèse de l’art et l’herméneutique des traditions le débat essoufflé sur la littérature africaine et les arts africains dans leur nécessaire interdisciplinarité ;

– poursuivre les objectifs et les discussions du premier colloque-bilan (1988) sur la littérature burkinabè et de l’ouvrage-bilan du centenaire de la pénétration coloniale en Haute-Volta (2003-2006) ;

– procéder à une relecture de l’espace littéraire francophone tel qu’il est dessiné depuis toujours pour y cerner la contribution décisive des écrivains burkinabè dans la rénovation de la parole poétique, de l’écriture romanesque et la scène africaine ;

– cerner la contribution du Burkina Faso en tant qu’espace d’inspiration, de production, de consommation des arts et des lettres africaines.

 

Axes de communication

Axe 1 : Oralité, langues et littérature burkinabè

Axe 2 : La critique de la littérature burkinabè : débats épistémologiques et théoriques

Axe 3 : Le cinéma burkinabè et sa critique

Axe 4 : Le théâtre et les arts de la scène

Axe 5 : Les arts plastiques

Bibliographie indicative

Annales de l’Université de Ouagadougou, 1988, Numéro spécial, Série A.

DAKOUO Yves, 2011, Emergence des pratiques littéraires modernes en Afrique francophone : la construction de l’espace littéraire au Burkina Faso, Ouagadougou, Harmattan Burkina.

DUPRÉ Colin, 2012, Le FESPACO, une affaire d’Etat (s), Paris, L’Harmattan.

COULIBALY Augustin Sondé, 1990, La sauvegarde de l’artisanat africain, Paris, Edition l’Harmattan.

GO Issou, 2014, Poétique et esthétique magiques, Harmattan Burkina-Centre Littéraire Union du Burkina. La littérature du Burkina Faso, 1990, Notre Librairie, N°101, avril-juin.

MADIÉGA Georges & Oumarou NAO, 2003, Burkina Faso, Cent ans d’histoire, 1895-1995, Tome I, Paris, L’Harmattan.

MADIÉGA Georges & Oumarou NAO, 2006 Burkina Faso, Cent ans d’histoire, 1895-1995, Tome II, Paris, L’Harmattan,.

MILLOGO Louis, 2002, Nazi Boni, premier écrivain du Burkina Faso. La langue bwamu dans Crépuscule des temps anciens, Limoges, PULIM.

MILLOGO Louis, 2008, Introduction à la lecture sémiotique, Paris, L’Harmattan.

NIKOT Fabien P & Joseph PARE, 2001, La Francophonie en Afrique subsaharienne, CIDEFAFI.

PACÉRÉ Frédéric Titinga, Yves DAKOUO, 2012, Poésie du Burkina Faso, anthologie francophone, Ouagadougou, Harmattan Burkina.

SANOU Salaka, 2000, La littérature burkinabè : l’histoire, les hommes, les œuvres, Presses universitaires de Limoges (PULIM).

SAWADOGO Georges, 2004, « les langues nationales à l’école burkinabé : enjeux d’une innovation pédagogique majeur », Repères, N°29.

 

Comité d’organisation

Docteur SANOU Noël, MC

Docteur TRAORÉ Sidiki, MC

Docteur TIAHO Lamoussa

Docteur ZOUNGRANA Moumouni

Docteur BENON Éric

Docteur TAPSOBA Privat

Docteur MANDÉ Abdoulaye

Docteur KANAZOÉ Senon

Docteur KOÉNOU Alexis

Docteur SANOU Fatou Ghislaine

Docteur COULDIATI Boulkindi

Docteur KABORÉ R. Virginie

Docteur KPANGNAWNÉ Somda Thadée

Docteur SANOU Valentine

Docteur SANGARÉ Ignace

Docteur TRAORÉ Madou

Docteur GANOU Souleymane

Docteur ZONGO Yves

Docteur TOLOGO Guillaume

Docteur KABORÉ Ibraogo

Docteur TIENDRÉBÉOGO Issaka

Docteur BELEMGNYGRÉ Nelly

Docteur DRABO Bernard

 

Coordonnateur scientifique

Docteur SANOU Noël, MC

 

Direction scientifique

Professeur DAKOUO Yves

 

Comité scientifique

Président : Professeur Joseph PARÉ, Université Joseph Ki-Zerbo Vice-président :

Professeur Yves DAKOUO, Université Joseph Ki-Zerbo

Professeur Albert OUÉDRAOGO, Université Joseph Ki-Zerbo

Professeur Youssouf OUÉDRAOGO, Université Joseph Ki-Zerbo

Professeur Salaka SANOU, Université Joseph Ki-Zerbo

Professeur Jacques FONTANILLE, Université de Limoges

Professeur Mahamadé SAVADOGO, Université Joseph Ki-Zerbo

Professeur Georges SAWADOGO, Université Norbert Zongo

Professeur Alain SISSAO, Institut des Sciences des Sociétés, CNRST

Professeur Isaac BAZIÉ, Université du Québec à Montréal

Professeur Méké MÉITÉ, Université Félix Houphouët-Boigny

Professeur Adama COULIBALY, Université Félix Houphouët-Boigny

Professeur Louis HÉBERT, Université du Québec à Rimouski

Professeur Yacouba ZERBO, Université Joseph Ki-Zerbo

Professeur Fernando LAMBERT, Université Laval

Professeur Maurice AMURI MPALA-LUTEBELE, Université de Lubumbashi

Professeur Martin GBENOUGA, Université de Lomé

Professeur Alou KÉITA, Université Joseph Ki-Zerbo

Professeur Abou NAPON, Université Joseph Ki-Zerbo

Professeur Yagué VAHI, Université Félix Houphouët-Boigny

Professeur Ousmane TANDINA, Université Abdou-Moumouni

Professeur Pierre MALGOUBRI, Université Joseph Ki-Zerbo

Professeur Djah Célestin DADIÉ, Université Alassane OUATTARA

Professeur Isabelle KLOCK-FONTANILLE, Université de Limoges

Professeur Louis MILLOGO, Université Joseph Ki-Zerbo

Professeur Sié Alain KAM, Université Joseph Ki-Zerbo

Professeur Jean OUÉDRAOGO, College of the Holy Cross

Professeur Issou GO, Université Joseph Ki-Zerbo

Professeur Hyacinthe SANDWIDI, Université Joseph Ki-Zerbo

Docteur Alain SANOU, Université Joseph Ki-Zerbo, MC

Docteur Alfred KIÉMA, Université Joseph Ki-Zerbo, MC

Docteur Noël SANOU, Université Joseph Ki-Zerbo, MC

Docteur Toro Justin OUORO, Université Joseph Ki-Zerbo, MC

Docteur Sidiki TRAORÉ, Université Joseph Ki-Zerbo, MC

Docteur Honorine MARÉ, Université Joseph Ki-Zerbo, MC

Docteur Bernard KABORE, Université Joseph Ki-Zerbo, MC

Docteur Amadou SAIBOU, Université Abdou Moumouni, MC

Docteur Roger ZERBO, Institut des Sciences des Sociétés, CNRST, MR

Docteur Lamine OUÉDRAOGO, Université Norbert Zongo, MC

Docteur Landry YAMÉOGO, Université Norbert Zongo, MC

Docteur Banhouman KAMATÉ, Université Félix Houphouët-Boigny MC

Docteur Claire RIFFARD, CNRS ITEM, Ingénieure de recherche

Docteur Alioune DIAW, Université Cheikh Anta Diop, MC UCAD

Docteur Daouda DIOUF, Université de Ziguinchor

Docteur Jean-Claude NABA, Université Joseph Ki-Zerbo

Docteur Prosper KOMPAORÉ, Université Joseph Ki-Zerbo

Docteur Marc NÉBIÉ, Université Joseph Ki-Zerbo

 

Conditions de participation

Le colloque est ouvert aux spécialistes des recherches littéraires et sémiotiques ainsi que tous ceux qui aspirent à une meilleure connaissance des liens entre les arts et les lettres et les grands enjeux de sens et de la signification au Burkina Faso de la colonisation à nos jours en tant qu’espace-temps africain.

Les activités du colloque sont prises en charge par le comité d’organisation.

Les frais forfaitaires de participation se présentent comme suit :

– 20.000 F CFA pour les doctorants ;

– 30.000 F CFA pour les autres participants nationaux ;

– 50 000 F CFA pour les participants internationaux.

Ces frais couvrent le kit du participant, les pauses-café, les pauses-déjeuners. Quant aux frais de transport et d’hébergement (billet d’avion et hôtel), ils sont à la charge exclusive des participants.

 

Modalités pratiques de soumission

Les propositions de communications (en français ou en anglais ; 250 à 300 mots maximum) sont attendues jusqu’au 30 octobre 2020 à l’adresse suivante : colloque.litt.faso@gmail.com et une copie à SANOU Noël : korossah@yahoo.fr ; TRAORE Sidiki : traorekonate@yahoo.fr.

 

Calendrier

Diffusion de l’appel à communications : juin 2020 Date limite d’envoi des propositions : 30 octobre 2020

Notification aux auteurs : 30 novembre 2020

Date du colloque : 20, 21, 22 mai 2021

Date limite d’envoi des articles définitifs : 30 juillet 2021

Publication des actes du colloque : 21 décembre 2021

1.5      Troisième Biennale • 2021, Chanson pour … Chanson contre, Aix en Provence, Paris, avril 2021

La 3e Biennale aura lieu en avril 2021 avec deux colloques, l’un à Aix-en-Provence organisé par Aix Marseille Université et l’autre à Paris organisé par La Sorbonne Nouvelle, en partenariat avec la Philharmonie de Paris.

Nous y étudierons les prises de position de la chanson selon deux grandes directions:

 “Chansons et événements à travers le temps” à Aix-en-Provence (14-15 avril)

– “Chansons et engagements aujourd’hui” à Paris (26-27 avril).

Remise des abstracts le 18 septembre 2020.

Remise d’un titre souhaitée dès la première semaine de septembre.

https://www.lesondesdumonde.fr/biennale/

1.6      Call for Papers: The Diasporic Plate: Food in the Contemporary Diasporic World in Times of Crisis, 27 November to 11 December 2020, online.

 

Centre for the Study of Cultural Memory

INSTITUTE OF MODERN LANGUAGES RESEARCH

School of Advanced Study • University of London

Submission deadline: 21 September 2020

A series of online events: 27 November to 11 December 2020

https://modernlanguages.sas.ac.uk/events/event/22707

 

Confirmed keynote speakers: Claire Chambers (York), Simone Cinotto (Pollenzo), Deirdre “Dee” Woods (London), Diego Zancani (Oxford)

This conference aims to bring together scholars working in the areas of food studies, postcolonial and migration studies among others to discuss the complex significance of food in the contemporary diasporic world and in times of crisis.  The Covid-19 crisis has made clear the pivotal importance of food discourses in a period of crisis. Historically food scarcity has been, and still is, an important factor attached to fundamental changes such as war, pandemics and mass migration. In turn, these significant international dynamics have created other meaningful transformations in people’s daily lives, for instance the hybridisation of foodways. Moreover, in everyday life as in literary and cultural representations, food can become a means to express resilience in hostile and unsafe environments and a form of empowerment. Food enterprises promoting the cooperation between migrants and local people have developed in various countries; literature often makes use of food stories and images to represent migrants’ lives in their destination country. Women, from the traditional kitchen to contemporary social media, have been at the centre of forms of resilience as well as of gendered constructions related to food. Cities – as the new environment most typically encountered by migrants – are often places where hybridisations and new meanings take place.

The conference will include live and recorded events which will be made available online on our conference page and will also include the opportunity to exchange views among attendees and to interact with keynote speakers and contributors. The conference will extend over the Fridays and Saturdays from 27 November to 11 December 2020.

We invite 15-minute papers (to be delivered on Zoom). Topics may include:

–             food consumption in time of crisis;

–             food as resilience in the diasporic world;

–             literary and cultural representations of foodways;

–             feminist interpretations of global food systems;

–             taste and the city – how the sensory shapes our perceptions of cities;

–             the transcultural and translingual function of food and taste, that is how food and taste create meanings and symbols travelling through languages and cultures;

–             food and tradition – how reversion to food ‘traditions’ in time of crisis creates new ones

Interested speakers should send an abstract of about 250 words and a short bio to Dr Patrizia Sambuco email: patrizia.sambuco@sas.ac.uk by 21 September 2020.

Organisers: Bryce Evans (Liverpool Hope University), Patrizia Sambuco (IMLR)

In collaboration with The Italian Cultural Institute in London 

1.7      Languages of Disease in the Contemporary Francophone World, Online, 19 February 2021

 

INSTITUTE OF MODERN LANGUAGES RESEARCH

School of Advanced Study • University of London

 

Call for Participation

 

Proposals: by 28 September 2020

Online workshop: 19 February 2021

 

https://modernlanguages.sas.ac.uk/events/event/22720

 

The social, cultural and intensely personal consequences of Covid-19 have reminded us that the humanities have an important role to play in making sense of disease. Building on recent studies into the language used to represent disease in modern metropolitan France, this project extends the scope of enquiry into the geographical zones, cultural and political contexts of the broader francosphère, where many of the world’s recent pandemics, including Ebola, HIV/AIDS and cholera, have had devastating effects.

Taking account of current restrictions, this project will be formed of two connecting elements: structured online interviews conducted by the organisers with chosen experts in the field, followed by extended engagement and networking via an online workshop. Key questions to be addressed include:

•            How do literature, the visual arts, documentary and other texts incorporate the medical to generate culture-specific languages of disease across the francophone world?
•            In what ways do francophone languages of disease draw from the political, the theological, the visual?
•            How do the gender politics of francophone countries inflect the language of disease?
•            How do patients use language to give expression to their lived corporeal and psychological experience of disease across the francosphère?
•            Where does translation stand varyingly as a barrier or bridge in medical practice?
•            What are the afterlives of experiencing disease, and how are these articulated in visual, textual forms across the francophone world?
•            What is the role of testimony in recording diverse experiences of disease?

We welcome contributions in French or English that engage with a wide variety of texts and accounts, including literature, film, testimonies, documentaries and interviews. We are especially keen to draw on the expertise of health practitioners and third sector participants, to outline where current challenges lie in terms of linguistic and cultural understanding in health interventions.

Proposals of c.250 words for 15-minute discussion papers or presentations should be emailed to the organisers, Dr Hannah Grayson (hannah.grayson@stir.ac.uk) and Dr Steven Wilson (steven.wilson@qub.ac.uk), by Monday 28 September 2020.

https://modernlanguages.sas.ac.uk/events/event/22720

Supported by the Institute of Modern Languages Research Regional Conference Grant Scheme

1.8      The Society for French Studies, 62nd Annual Conference, Queen’s University Belfast, 28th–30th June 2021.

SUPPLEMENTARY CALL FOR PAPERS

To supplement papers transferred from our 2020 conference, which was unavoidably cancelled due to the Covid-19 pandemic, we are pleased to invite additional proposals for papers (in English or French; duration: 20 minutes) for panel sessions on the following topics:

Defiance and Protest

Renewal

Linguistic Diversity

Separation and Isolation

Plague and Contagion

Community/Unity

Time

The suggested topics may be interpreted widely and are intended to encompass as broad an historical range as may be applicable. Please provide a short abstract (250-300 words), outlining the argument of the proposed paper and indicating the topic you have chosen. Abstracts should be framed with a view to addressing an audience made up of both specialists and non-specialists, and should include the proposer’s contact details (email & regular mail).

The Society encourages proposals for complete panels (of 3 or 4 speakers) on either the suggested topics, or from any area of French studies, and it is hoped that approximately half of the parallel sessions at the conference will emerge from complete-panel proposals.  These should include the names, e-mail and postal addresses of all speakers, and those of the proposed session chair, who should not be one of the speakers. As well as a 250-300-word abstract for each speaker, proposals should contain a brief outline of the rationale and motivation of the proposed panel (no more than one printed page). One individual involved should be clearly designated as the proposer with overall responsibility for the proposed session. The Society is also happy to consider other formats than 3 to 4 traditional 20-minute papers for complete panels, which might include (but are not limited to): pre-circulated materials, performance or creative practices, project-based sessions, pedagogical workshops, non-academic partnerships.

Papers and panels are selected on the basis of peer review: you should know by mid November 2020 whether it has been possible to include your paper/panel. We especially invite applications from postgraduate students. NB. In order to encourage as wide a participation as possible, we have revoked the rule that no individual may present a paper at two successive annual conferences. Please note, however, that space in the 2021 programme is limited due to the exceptional circumstances of 2020.

Please send abstracts (by e-mail) by 30 September 2020 to the Conference Officer, Dr Victoria Turner at the following address: sfsconf2021@gmail.com. For further information on the conference, please see https://www.sfs.ac.uk/conferences/2021-annual-conference.

1.9      Appel à contribution, « Écrire la frontière (journée d’étude) », Aix-Marseille Université, IMéRA, Marseille, Vendredi 27 novembre 2020.

 

 

Écrire la frontière est une journée d’étude organisée par des jeunes chercheur·e·s de l’Université d’Aix-Marseille et de l’ED 354. Cette manifestation est labellisée par la fédération interdisciplinaire CRISIS (Corpus, Représentations, Identités, Santé et Interactions Sociales), en partenariat avec l’IMéRA (Institut Méditerranéen d’études et de recherches avancées) et le Collège doctoral franco-allemand Conflits de culture – cultures de conflit.

Texte de présentation 

Selon le dictionnaire historique de la langue française, la frontière est « un dérivé de front (faire front), […] un lieu gardé par une armée, une place forte qui fait front à un ennemi ». Le terme que nous employons aujourd’hui, et qui renvoie à la limite qui sépare deux États ou détermine l’étendue d’un territoire, remonte à 1360. Peu à peu, la frontière revêt ainsi une dimension géopolitique, dont peuvent découler des processus de surveillance, de fermeture et de contrôle, allant jusqu’aux politiques migratoires et à la création d’« effets frontières ». Aussi, émergent des « frontiérisations », consolidant la limite entre les territoires. Par ailleurs, le concept de frontière est investi dès le XVIIIe siècle d’un sens figuré pour marquer des limites, des séparations, dans des champs aussi bien concrets qu’abstraits ; on parle par exemple de « frontières d’une région » ou de « frontières linguistiques ».

L’espace frontalier que figure la Méditerranée est révélateur de la polysémie que le concept déploie. Elle constitue une rupture entre différentes aires culturelles et territoires qui se sont rencontrés dans la violence et les rapports conflictuels. Marqué par les conséquences du colonialisme, le « Mur Méditerranée » (Dalembert, 2019) est infranchissable pour certain·e·s, ou traversé au péril des existences ; même une fois la frontière franchie, la « condition de l’exilé » (Nouss, 2015) reste empreinte de cette limite, qui le maintient à la lisière socioculturelle du continent d’arrivée. Toutefois, la Méditerranée peut aussi être appréhendée comme un « tiers-espace » (Bhabha, 1994), où les cultures environnantes convergent pour finalement former une entité composite. En témoigne par exemple la lingua franca(Dakhlia, 2008), langue véhiculaire utilisée du Moyen Âge jusqu’au XIXe siècle par des populations de diverses origines (commerçants, négociants, esclaves, prisonniers, nomades, marins, voyageurs, etc.) circulant au sein du bassin méditerranéen. Ainsi, la frontière peut être pensée comme un espace de rencontres et de liens entre des entités a priori séparées, surtout à une époque où les personnes, les biens et les informations connaissent une circulation globalisée. Peut-on néanmoins parler de « dématérialisation des frontières » ?

Stéphane Rosière affirme que « nous ne vivons pas un processus de dématérialisation des frontières comme les libéraux des années 1990 l’avaient rêvé mais un processus concomitant de matérialisation/dématérialisation des frontières internationales ». En effet, « l’effacement (et la dématérialisation) de la frontière se fait par une sorte d’étalement de la fonction frontalière qui s’en trouve délinéarisée ». Les frontières obéiraient alors davantage à une logique réticulaire, et pourraient à ce titre être qualifiées de mouvantes, notamment en vertu du déplacement des contrôles au-delà de la ligne frontalière, facilité par les technologies de tracking des individus. Cette dématérialisation dépend en effet d’une mise en réseau de divers systèmes de contrôle qui visent à produire les documents de la surveillance. Il s’agit donc d’une véritable matérialité, celle des data centers qui, s’ils sont déconnectés de la frontière linéaire, concrétisent une frontière disséminée.

Cette mutation de la notion de frontière a trouvé, entre transgression et célébration, un écho important dans les pratiques littéraires et artistiques contemporaines (arts plastiques, arts visuels, arts de la scène, entre autres). À travers les démarches de délimitation d’un médium, ou celles revendiquant, au contraire, une hybridité constitutive du geste artistique, un véritable espace de croisements et de « contaminations » est édifié. Depuis les années 1960, les travaux sur la dématérialisation ont nourri sans précédent la réflexion artistique (McLuhan, 1964 ; Lippard & Chandler, 1968 ; Michaud, 2003), depuis les débats entre fiction et documentaire jusqu’aux multiples déplacements des frontières entre les arts, notamment via des pratiques hybrides telles que les livres d’artiste, les installations multimédia, la coprésence du numérique et de l’analogique, les rapports art-science. L’hybridation des pratiques artistiques, prise dans un double mouvement de dématérialisation/rematérialisation de ces frontières, ouvre de nouvelles questions autour de l’esthétique, du geste formel de l’acte de création et des dynamiques de réception. Aussi, les frontières entre artiste et public sont redessinées, rendant poreuse la délimitation traditionnelle entre la scène et les spectateurs, et plus largement entre l’espace de la fiction et celui du réel / entre « monde du texte » et « monde du lecteur », ou au contraire en se traçant sur de nouveaux supports.

Aux côtés de la notion de « frontière » en tant qu’objet représenté, se manifeste de plus en plus le désir de composer directement in situ et « sur le fil ténu des frontières » (Pliya, 2011). Les écrivains, les artistes et les penseurs contemporains ont prolongé leurs réflexions autour de la problématique frontalière et des différentes présences possibles au monde qu’elle sous-tend. Il s’agirait donc moins de s’intéresser à la frontière comme objet de création que de la considérer à travers son caractère liminaire, c’est-à-dire, comme « seuil » (Agier, 2013) vers la création. Les pratiques scripturales et artistiques investissent cet espace-frontière en tant que lieu de vie tissé d’un ensemble de relations et de liens, afin de dire son hétérogénéité et la richesse des échanges qu’il génère. En ce sens, la frontière devient notamment performative pour les identités hybrides ; c’est ainsi que la conçoit Léonora Miano, écrivaine qui dit « habiter la frontière ». Cette dernière se décline au sein de ses créations à travers le mélange des influences et des langages artistiques, ou encore dans sa perception des catégories sociales. Aussi, même si « ces identités frontalières sont nées de la douleur » et qu’elles « habitent, au fond, un espace cicatriciel », « la cicatrice n’est pas la plaie. Elle est la nouvelle ligne de vie qui s’est créée par-dessus. Elle est le champ des possibles les plus insoupçonnés » (Miano, 2012).

Axes 

Plusieurs dimensions de la frontière seront abordées, parmi lesquelles figurent (liste non exhaustive) :

  1. Choix esthétiques et mélanges génériques, intermédialité, interdisciplinarité, extra-disciplinarité, hybridation artistique et linguistique.
  2. Reconfiguration de l’espace de création et des expériences de réception : frontière artiste/public, réel/fiction, altérité/corporalité.
  3. Pratiques et enjeux de l’écriture et de la création en lien avec la distanciation physique et / ou sociale : espace privé et espace public, privation des libertés, situations d’isolement, confinement, création en exil ou sous la censur
  4. Repenser les espaces humains et les relations culturelles et identitaires ; approches géocritique, géopoétique, écopoétique.

Déroulement de la manifestation 

Cette journée d’étude, Écrire la frontière se veut internationale et interdisciplinaire.

Elle sera consacrée à des communications de jeunes chercheur·e·s ayant répondu à l’appel à contributions, qui seront inaugurées par l’intervention de Patrick Suter, Professeur de littérature française à l’Université de Berne et auteur du théâtre-essai Frontières. Il s’agira de problématiser et circonscrire les divers points de vue interdisciplinaires sur la question des traces frontalières : « Frontières ? Si nombreuses sur la surface de la terre ! Si diverses ! Ne cessant de changer, de se recomposer, de naître, de disparaître ! (…) et certes, Frontières, le texte que tu lis, lecteur, ne contient que quelques variations parmi une infinité possible » (Suter, 2014). La manifestation sera clôturée par une table-ronde réunissant des écrivain·e·s et des artistes de différents territoires géographiques et artistiques, qui discuteront les usages littéraires, artistiques et historiques de la frontière. Ces artistes du « Tout-Monde » (Glissant, 1997) seront invité·e·s à s’exprimer sur la présence/absence et la résonance des frontières au sein de leurs œuvres.

Nous souhaitons que la journée d’étude se tienne en présentiel. Toutefois, si des participant·e·s préfèrent communiquer à distance, ils·elles peuvent nous le signifier dans leur proposition de communication ; nous pourrions, à titre indicatif, en accepter deux, sous la forme, par exemple, d’un enregistrement à reproduire lors de la manifestation. Par ailleurs, si la situation liée à la pandémie du Covid-19 nous oblige à un nouveau confinement, la JE se fera entièrement à distance, via l’application zoom. Un message sera envoyé aux participant·e·s fin septembre pour faire le point sur la situation.

Date limite et modalités de soumission  

L’appel à contribution s’adresse à des doctorant·e·s et à des jeunes chercheur·e·s (ayant soutenu leur thèse il y a moins de 4 ans) issu·e·s de diverses disciplines en sciences humaines et sociales, notamment en arts, littératures, philosophie, esthétique, histoire, sciences du langage, anthropologie, sociologie, langues et cultures étrangères.

Les propositions de communication sont à envoyer à l’adresse mail : frontieresamu@gmail.com au plus tard le 25août 2020 ; nous vous prions d’y faire figurer un titre, un résumé de 400 mots maximum, l’(es) axe(s) retenue(s), ainsi qu’une courte bio-bibliographie. Les réponses seront envoyées au plus tard le 21 septembre 2020.

La langue française sera privilégiée pour nos échanges, mais les communications en anglais sont également acceptées. Par ailleurs, les communications à deux et en dialogue interdisciplinaire sont les bienvenues.

Les communications donneront lieu à un projet de publication numérique.

Nous nous tenons à disposition des intéressé·e·s et des participant·e·s retenu·e·s pour toutes questions logistiques.

Pour plus d’informations : https://frontieresamu.hypotheses.org/appel-a-contribution-journee- detude-ecrire-la-frontiere

Membres de l’équipe organisatrice 

– Johanna CARVAJAL GONZALEZ (CAER)

– Marianne DE CAMBIAIRE (LESA)

– Laëtitia DELEUZE (CIELAM)

– Sabine GAMBA (CIELAM)

– Mounir TAIRI (LERMA)

– Marjolaine UNTER ECKER (CIELAM)

Membres supplémentaires du conseil scientifique 

–       Dante BARRIENTOS-TECUN, Professeur en Études latino-américaines, CAER, AMU.

–       Nicole COLIN, Professeure en Études germaniques, ECHANGES, AMU ; directrice du collège doctoral franco-allemand, Conflits de culture – cultures de conflit. 

–       Matthew GRAVES, Maître de conférences HDR en Études anglophones, LERMA, AMU.

–       Anna GUILLÓ, Professeure en Arts plastiques et sciences de l’art, LESA, AMU.

–       Catherine MAZAURIC, Professeure de Littérature contemporaine d’expression française, directrice du CIELAM, AMU.

Bibliographie indicative

            Agier, Michel, La condition cosmopolite, L’anthropologie à l’épreuve du piège identitaire, Paris, La Découverte, 2013.

Amilhat Szary, Anne-Laure, « Le Border Art fait le mur », De ligne en ligne n°18, 2015.

Assmann, H.-D., Baasner, F., Wertheimer, J., (dir.), Grenzen, Baden-Baden, Nomos, 2014.

Augé, Marc, Non-Lieux. Introduction à une anthropologie de la surmodernité, Paris, Seuil, 1992.

Berthet, Dominique (dir.), Vers une esthétique du métissage ?, Paris, L’Harmattan, 2002.

Bhabha, Homi K., Les lieux de la culture. Une théorie postcoloniale, Paris, Payot, 2007.

Chamayou-Kuhn, C., Iglesias, S., Quéva, C., Richter, A., et Vilain, Y., « Frontières en question », Trajectoires n°2/2008, [http://journals.openedition.org/trajectoires/111].

Cristofol, Jean, « L’art aux frontières », antiAtlas Journal, [https://www.antiatlas.net/jean-cristofol-lart-aux-frontieres/].

Dakhlia, Jocelyne, Lingua franca – Histoire d’une langue métisse en Méditerranée, Actes Sud, 2008.

Dufoulon, S., Rostekova, M., Migrations, mobilités, frontières et voisinages, Paris, L’Harmattan, 2011.

Glissant, Édouard, Traité du Tout-Monde, Paris, Gallimard, 1997.

Gómez-Pena, G., et Sifuentes, R., Exercises for Rebel Artists : radical Performance Pedagogy, Londres, Routledge, 2011.

Guilló, Anna, « Border art et frontières de l’art », antiAtlas Journal, 1, 2016, [https://www.antiatlas-journal.net/01-border-art-et-frontieres-de-l-art/]

 Harmon, Katharine, The Map as Art, Contemporary artists explore cartography, New York, Princeton Architectural Press, 2009.

Holmes, Brian, « L’extra-disciplinaire. Pour une nouvelle critique institutionnelle », Multitudes n°28, 2007, [https://doi.org/10.3917/mult.028.0011].

Ivekovic, Rada, 2012, « Conditions d’une dénationalisation et décolonisation des savoirs », Mouvements n°72, p. 35-41.

Le Bris, M., Rouaud, J. (dir.), Pour une littérature-monde, Paris, Gallimard, 2007.

Lippard Lucy & Chandler, John, « The Dematerialization of Art », Art International vol.12, n°2, févr. 1968, p. 31-36.

Mazauric, Catherine, Mobilités d’Afrique en Europe, Récits et figures de l’aventure, Karthala, Lettres du Sud, 2012.

Mezzadra, S., Neilson, B., La frontière comme méthode ou la multiplication du travail, Toulouse, L’asymétrie, 2019.

Kantuta Quirós et Aliocha Imhoff (dir.), Géo-esthétique, Paris, B42, 2014.

Miano, Léonora, Habiter la frontière, Paris, L’Arche, 2012.

Michaud, Yves, L’art à l’état gazeux : essai sur le triomphe de l’esthétique, Paris, Stock, 2003

Mignolo, Walter, La Désobéissance épistémique : rhétorique de la modernité, logique de la colonialité et grammaire de la décolonialité, Berne, Peter Lang, 2015.

Pliya, José, Écrire sur le fil ténu des Frontières, Carnières-Morlanwelz, Lansman, 2011.

Rosière, Stéphane, “Les frontières internationales entre matérialisation et dématérialisation”, antiAtlas Journal, 2, 2017,[https://www.antiatlas-journal.net/02-les-frontieres-internationales-entre-materialisation-et-dematerialisation/]

Suter, Patrick, Frontières, Paris, Passages d’encres, 2014.

2       Job and scholarship Opportunities

2.1      British Academy Postdoctoral Fellowships in the School of Modern Languages and Cultures, Durham University

The School of Modern Languages and Cultures invites expressions of interest from outstanding candidates who wish to apply for a prestigious British Academy Postdoctoral Fellowship through Durham University. We welcome enquiries from eligible candidates working on topics within the remit of any of our constituent language areas (Arabic, Chinese, French, German, Hispanic Studies, Italian, Japanese, and Russian), particularly those related to the activities of our research groups (https://www.dur.ac.uk/mlac/research/groups/) or to relevant University research centres and institutes (https://www.dur.ac.uk/mlac/research/centres/).

Further information on the British Academy Postdoctoral Fellowships, including eligibility criteria, can be found at: https://www.thebritishacademy.ac.uk/funding/postdoctoral-fellowships/ (please note that this takes you to last year’s scheme notes. We expect the page to updated in August).

Those who wish to express interest in applying should contact Prof Andy Beresford at a.m.beresford@durham.ac.uk and be prepared to provide the following information by Friday 21 August:

(a)   A one-page curriculum vitae (please ensure that your CV includes the date of your viva voce examination).

(b)   A detailed account of the proposed research (1,000 words, inclusive of references). This should state the aims, objectives, method, and publication plans, with particular attention to explanation of the significance of the subject, and the research problem and questions. This statement should be clear and precise, with bibliographical references given in full.

(c)   A 100-word abstract of the proposal in non-technical terms so as to be easily comprehensible to a non-expert.

(d)   Details of the research being undertaken in the department/centre at Durham which is relevant to your proposal (250-words).

Applicants who are judged suitable for support will be provided with feedback on the draft application before a further process of scrutiny and selection by the Faculty of Arts and Humanities. Those whose proposals are to receive Faculty support will be informed in good time to enable any further refinement of the application, before submission to the British Academy in October 2020.

2.2      Language Assistant, Trinity College, Dublin.

One of Trinity College Dublin’s partner institutions in France is unable to send

our Department a Language Assistant for the academic year 2020-21. As a result, the Department of French now has one Language Assistant position available from September 2020 to April 2021. The requirements of the post are as follows. The language assistant must be:

  • a native speaker of French
  • a recent graduate (last five years) of a university in France
  • a citizen of the European Union
  • resident in Dublin and available to teach from 7 September 2020 – 30 April 2021

Language assistants may be registered postgraduate research students at another institution during their contract at Trinity, in which case they must have the permission of their research supervisor in order to take up the position.

Language assistants on this contract are required to teach four to six hours of language a week during the 11 teaching weeks of each semester at Trinity. They are also involved in oral examinations at the end of the second semester. Due to Covid-19 restrictions language assistants may be required to work remotely during the teaching term. Language assistants are paid a stipend of €4,837 in two moieties, in November and March. Accommodation is not provided.

Interested candidates should send a CV, cover letter, and (if applicable) a letter from their research supervisor to the following email address by 14 August 2020: hanrahaj@tcd.ie

Any questions regarding the position can be sent to me at the same address.

3       Announcements

3.1      Registration open for ASMCF 2020 online conference ‘Exile, home and belonging’ (10-11 September)

We are delighted to announce that registration for the ASMCF2020 online conference ‘Exile, home and belonging’ (10-11 September) is now open. The link to registration is available on the conference website:  https://bit.ly/2PeuqhL .

Please note that registration for the conference is free. However, all participants must be ASMCF members or apply for ASMCF membership before registration closes on 1 September. The link to the ASMCF membership page is here: https://asmcf.org/memberships/

If you have any queries about the conference, please don’t hesitate to get in touch.

We are very much looking forward to meeting you online in September for what looks like a very exciting conference!

3.2      Entries for the 2020 R. Gapper Book Prize are now open.

The closing date is 31 August 2020.

Submissions are now welcome for the R. Gapper Book Prize for the best book published in French Studies in 2019. Submissions should be sent to the Chair of the Jury, Dr Patrick Crowley, by 31 August 2020. For more information visit: https://www.sfs.ac.uk/prizes/r-gapper-book-prize

Each year, the Society awards the prestigious R. Gapper book prize for a book in the field of French studies, published for the first time in the previous calendar year, by a scholar based in an institution of higher education in the United Kingdom or Ireland. The award commends books of critical and scholarly distinction which have a clear impact on the wider critical debate. It includes a cash prize of £2000, and expenses-paid travel to the next annual conference of the Society for French Studies. In addition, the award is publicized in French Studies, in the French Studies Bulletin, and on the Society’s website.

The award is usually made in February of each year and is presented to the winner at the annual conference of the Society for French Studies. The winner is selected by the Gapper Book Prize Jury, appointed by the SFS Executive and chaired by one of their number. Their decision is then proposed to the SFS Executive and to the R. H. Gapper Charitable Trust, who jointly award the prize. The criteria for award of the prize are, broadly, the book’s critical and scholarly distinction and its likely impact on wider critical debate.Submissions are now welcome for the R. Gapper Book Prize for the best book published in French Studies in 2019. Submissions should be sent to the Chair of the Jury, Dr Patrick Crowley, by 31 August 2020.

https://www.sfs.ac.uk/prizes/r-gapper-book-prize

3.3      Nouvelle version de MUKANDA – ressources documentaires sur l’Afrique centrale

En ligne en accès ouvert à l’adresse https://mukanda.univ-lorraine.fr

Tout n’y est pas encore parfait (notamment, une opération de correction
de fiches bibliographiques est en cours), mais nous disposons désormais
d’un interface de recherche mutricritères très efficace.

La plate-forme, et surtout ses contenus sont très visibles sur la toile.

Les informations concernant l’évolution de la plate-forme seront
essentiellement transmises via une liste de diffusion spécifique. Pour y
souscrire, utiliser pour l’instant

https://mukanda.univ-lorraine.fr/s/mukanda/page/contact

Prochains objectifs généraux :

* augmentation de la documentation en ligne en accès ouvert
* implication organisationnelle des universités partenaires

Objectifs spécifiques :

* amélioration de l’outil reconfiguré
* correction systématiques des fichiers
* apports documentaires par lots de la part des universités partenaires
* mise en place d’équipes locales à Lubumbashi, Kinshasa, Dschang

CHERCHEURS : vérifiez et complétez vos données, et proposez des
documents à mettre en ligne (accès ouvert) !

4       New Titles

4.1      What Forms Can Do: The Work of Form in 20th- and 21st- Century French Literature and Thought, edited by Patrick Crowley and Shirley Jordan. Liverpool, Liverpool University Press (Contemporary French and Francophone Cultures, 69), 2020. 342 pp. ISBN: 978-1-789-62065-8 (Hardback); 978-1-789-62475-5 (eBook).

https://www.liverpooluniversitypress.co.uk/books/id/52949/

Early versions of the chapters in this volume were presented at a conference at All Souls College, University of Oxford, 11-13 January 2016, to mark the retirement of Michael Sheringham from his position as Maréchal Foch Professor of French.

 

CONTENTS

Acknowledgements

Introduction: What Forms Can Do: The Work of Form in 20th and

21st-century French Literature and Thought

Part 1: Interrogating Form

1. ‘Fixé par les cris des hirondelles au vol géométrique du désir’ (Picasso, 7 June 1936): Patterns and Permutations in Picasso’s Writing

     Peter Read

2. A Gaggle of Geese or Technical Rigour: Re-forming the Novel in 1940s France

     Ann Jefferson

3. ‘Faire ceci ou faire cela?’: Barthes and the Choice of Form

     Diana Knight

4. The Eclipse of Form in Roland Barthes’s La Chambre claire

     Johnnie Gratton

5. Going on, or Achieving Interruption: Jacques Roubaud’s Quelque chose noir

     Mairéad Hanrahan

Part 2: Form and Life Writing

6. Narratives of Forgetting: Memory and Literary Form

     Gunnthorunn Gudmundsdottir

7. The Time of Our Lives: Repetition, Variation and Fragmentation in French Women’s Life Writing

     Shirley Jordan

8. Vertical Travel, Listing and the Enumeration of the Everyday

     Charles Forsdick

9. Eugène Savitzkaya: Fictional Forms of Remembrance

     Patrick Crowley

10. A Voice Takes Form: The Sounds of Autobiography in Louis-René des Forêts’s Poèmes de Samuel Wood

     Ian Maclachlan

Part 3: Form and Social Experience

11. Circuits of Reappropriation: Accessing the Real in the Work of Didier Eribon

     Edward J. Hughes

12. Metaphor, Parody and Madness: Two Readings of Marie Chauvet’s Folie

     Celia Britton

13. Aesthetic Form and Social ‘Form’ in À la recherche du temps perdu: Proust on Taste

     Alison Finch

14. ‘La recherche que l’on peut dire formelle’: Proust with Bourdieu

     Michael Lucey

 

Part 4: Forms and Formless: World, Movement, Thought

 

15. How to Think Like a Plant? Ponge, Jaccottet, Guillevic

     Emily McLaughlin

16. Certeau’s Landscapes: What Can Images Do?

     Patrick O’Donovan

17. À la dérive: Drifting in and out of Form in French Literature and Visual Art from Bataille to Bergvall

     Eric Robertson

18. Convulsive Form: Benjamin, Bataille and the Innervated Body

     Patrick ffrench

19. Form and Energeia in the Work of Barbara Cassin (For M)

     Michael Syrotinski

4.2      Buata Malela, Édouard Glissant. Du poète au penseur, Préface de Romuald Fonkoua, Paris, éd. Hermann, coll. Savoir Lettres, 2020, 570 pages ISBN : 9791037005007

Le parcours social d’Édouard Glissant, l’analyse de sa pensée créatrice et de son discours littéraire développé entre 1950 et 2011, laissent transparaître l’existence de deux moments décisifs dans son traitement de la question du monde et du sujet : entre 1950 et 1981, le « temps du poète », et, entre 1982 et 2011, le « temps du penseur ». Ce parcours s’objective dans des choix qui ont orienté la conception de ses productions textuelles. Ces dernières expriment une poétique discontinue et confirment sa posture de poète et de penseur.

Buata B. Malela est maître de conférences HDR en littératures francophones à l’Université de Mayotte et chercheur associé à l’Université Libre de Bruxelles. Ses recherches portent sur les littératures francophones (Afrique, Antilles, Europe et océan Indien), la théorie de la littérature et les cultures populaires francophones (pop-musique).

Lien : https://www.editions-hermann.fr/livre/9791037005007

4.3      Vidéos de presentation de l’Harmattan de deux ouvrages : Ridha Bourkhis, Image, Rythme, Traduction. Mélanges offerts à la mémoire de Nebil Radhouane  et Langue française, écrivains francophones,

https://youtu.be/MHocecsWWuk
https://youtu.be/2YesJZrsySc

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