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SFPS Monthly Mailing: May 2011

2nd May 2011

SFPS NEWSLETTER MAY 2011

SFPS annual conference 2011 CFP
SFPS summer postgraduate workshop programme

CFP

1.1 Autour de l’édition et de la diffusion des littératures africaines

1.2 Franco-Maghrebi Crossing

1.3 L’Inde des Anglais, l’Inde des Français, regards croisés

1.4 L’Afrique francophone dans le jeu littéraire mondial

1.5 Colloque international pluridisciplinaire sur La littérature mauritanienne francophone

1.6 Malcolm de Chazal : Hier et demain

 

Calls for contributions

2.1 Penser le zouk

2.2 Appel d’articles: dossier spécial Gisèle Pineau dans Nouvelles Etudes Francophones

 

New publications

3.1 Le roman vietnamien francophone. Orientalisme, occidentalisme et hybridité

3.2 Littératures africaines et Antiquité

3.3 French Caribbeans in Africa

3.4 Les littératures africaines Textes et terrains

3.5 Actes de Colloque international Alioune Diop, l’homme et l’œuvre face aux défis contemporains

 

Events/other news

4.1 Exhibiting Slavery

4.2 Tristes tropiques, sad polemics

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1 CALLS FOR PAPERS

1.1 Autour de l’édition et de la diffusion des littératures africaines

Université  de Libreville-GABON
Colloque international, 8-10  Décembre 2011

FACULTE DES LETTRES ET DES SCIENCES HUMAINES

DEPARTEMENT DE LITTERATURES AFRICAINES
Centre de Recherches en Esthétiques langagières africaines (CRELAF) /

La communication littéraire repose sur l’interconnexion des réseaux relationnels (correspondances, cercles, cafés, institutions collectives, scolaires et universitaires…) et sur l’économie du marché du livre et de la presse (Presse écrite et orale, édition, mass médias électroniques…) et de sa réception. Elle fait appel à une diversité d’agents et de supports qui donnent vie à un texte. Ce vaste domaine des études et des recherches littéraires interpelle de nombreuses disciplines, notamment la sociologie de la réception et l’histoire littéraire. La place et le rôle de ces systèmes de communication littéraire sur l’objet Afrique n’ont pas encore suscité un réel intérêt, malgré l’existence d’un corpus non négligeable qui demeure toujours peu exploité. On sait que les journaux et les revues ont constitué pendant l’aventure coloniale européenne, des lieux d’une scénographie de l’Afrique parée de tous les fantasmes. On sait également que c’est grâce à la presse coloniale et aux imprimeries des missions religieuses que bien de textes littéraires africains de cette temporalité sont apparus.

La relation épistolaire a joué, elle aussi, dans ce contexte germinal des néo littératures africaines, un rôle important qui mériterait d’être questionné. La transmission orale, par le truchement de la radio, de la télévision, du cinéma ou des théâtres urbains ou bien d’autres espaces de jeu, apparaît aussi diversifiée et déterminante pour la communication littéraire en Afrique. L’institution publique (école, bibliothèque, centre de loisirs…) a aussi contribué à faire de la littérature le principal vecteur de la culture et des savoirs formateurs. Quant au système éditorial, les capitales européennes (Paris, Londres, Bruxelles…) ont, depuis la colonisation, l’entière production de la littérature africaine, toujours orientée vers l’extérieur, la France singulièrement. En effet, Paris demeure le centre éditorial le mieux prisé par les auteurs africains. Ce qui confèrerait à l’écrivain un semblant de notoriété international mais niant souvent l’existence des maisons locales dont certaines ont pu s’imposer sur le plan national ou inter-régional.

Les nouvelles technologies de l’information et de la communication comme Internet ont ouvert de nouveaux espaces, plus démocratiques, à l’accès aux savoirs littéraires et permettent une meilleure diffusion des métalangages africains dans un système mondial de mobilité et d’échange d’informations. L’étude de l’impact culturel des systèmes de communication littéraire constitue un domaine de recherche prometteur.

Ce colloque voudrait examiner aux travers des regards croisés les problèmes inhérents à la production, à la diffusion et à la réception des oeuvres africaines et surtout de revisiter la totale pratique éditoriale pour en comprendre le fonctionnement et la singularité de la création littéraire africaine dans toutes ses phases d’exploitation. Les communications pourront porter sur :

– L’édition en Afrique

– les littératures africaines dans la presse et les revues

– Les écritures littéraires de l’Afrique dans la Presse occidentale

– Littératures africaines et la radio

– Littératures africaines et le cinéma

– Littératures africaines et l’institution scolaire et universitaire

– Les correspondances des écrivains africains

– Les espaces de rencontre et de documentation littéraire

– Littérature africaine et enseignement

– Littératures orales et système éditorial

– Le métier de libraire

– Problèmes de diffusion

– Réception du livre africain

– Le rôle des états dans le processus de démocratisation du livre

– Les mass médias électroniques et la littérature

– Le système éditorial européen et la littérature africaine

– Les réseaux du métalangage littéraire africain

– …

Le colloque est ouvert à toutes les spécialités de la connaissance du

livre, à savoir : les éditeurs, les libraires, les littéraires, les

sociologues, les écrivains, les journalistes…

Date limite de soumission : 30 Août 2011

Merci d’envoyer votre proposition de communication de trois cent mots,

interligne 1,5, précisant le titre, votre statut, votre laboratoire de

rattachement, votre institution ou autres,  aux adresses suivantes :

Frédéric Mambenga :

ya_thom@yahoo.fr <mailto:ya_thom@yahoo.fr>,

Charles Edgar Mombo

mombocharlesedgar@yahoo.fr <mailto:mombocharlesedgar@yahoo.fr>

Responsable : Centre de Recherche en Esthétiques langagières Africaines,

CRELAF

Adresse : BP 17004 Libreville-Gabon

Centre de recherche ECRITURES EA 3943

UFR Lettres et langues

Ile du Saulcy

F-57045 Metz cedex 1
Tél. 03 87 31 59 03 (Secr.)

 

1.2 Franco-Maghrebi Crossing
International Conference
November 3-5, 2011
Deadline for proposals : July 1, 2011

Winthrop-King Institute for Contemporary French and Francophone Studies
Florida State University, Tallahassee
Keynote speakers : Azouz Begag, Denise Brahimi (Université de Paris VII), Marta Segarra (University of Barcelona)

During the colonial period and the struggle for independence, national rivalries were to the fore in relations between France and the countries of the Maghreb. Yet within each of those countries there were important political, cultural and ethnic differences on the basis of which it was customary to distinguish three main population groups: Arab and Berber Muslims, Sephardic Jews and settlers of European origin. Beyond that tripartite division, which became formally codified during the colonial period, there were other significant differences such as those between Arabs and Berbers. Each group produced distinctive forms of expression during that period. How did the literary and other forms of artistic expression produced by each group relate to each other and to the nationalist movements at work on each side of the Mediterranean? How do they relate to wider cultural and political spaces – trans-Mediterranean, pan-Arab, Islamic, Jewish, etc. – stretching beyond the Franco-Maghrebi axis? Since the end of the colonial period, how have these differences played out in the writings, films and other forms of expression of those who have left the Maghreb and settled in France? What are the forms and relative importance of nostalgia, exile and amnesia in representations of the Maghreb among writers and other artists of Muslim, Sephardic Jewish and European (pied-noir) origin? How do they see their relations with the country in which they have settled and with wider spaces such as the Middle East and the Black Atlantic? Has expatriation brought these groups closer together or deepened the divisions between them? Where do the harkis stand: alongside rapatriés of European origin, or closer to migrant workers of Muslim heritage? What about the descendants of these expatriates? Are they perpetuating or transcending the divisions of their forbears? These are among the questions which speakers at this international conference are invited to address.

These are indicative topics, and the list is not restrictive. Proposals—in English or in French—are welcomed for individual papers or for whole panels on any topic relevant to the overall conference theme. Standard panels will normally consist of three papers. Presentations will be selected for inclusion in the conference program on the basis of merit.

To propose a paper, visit our web-site:

www.fsu.edu/~icffs/events.html

1.3 L’Inde des Anglais, l’Inde des Français, regards croisés

15–16 September 2011
Centre Culturel de l’Entente Cordiale, Château d’Hardelot, France [Near Eurostar Calais-Fréthun]
The Arts and Humanities Research Council-funded project on ‘Peripheral Voices and European Colonialism: Representations of India in French Literature and Culture 1750–1962’ which started in Liverpool in 2006 has contributed towards francophone postcolonial studies, which, with areas such as gender studies, has been the most important transformative influence in whole discipline of French Studies in the UK and in the English-speaking world in the last thirty years. The Liverpool project was the first to analyse, from both a comparative and a postcolonial perspective, the representation of the five French trading posts on the subcontinent (Pondicherry, Chandernagore, Mahe, Yanam and Karikal), and the way that India is written about in French more generally.

Given that advances in postcolonial theory are frequently struggles between models — posited, nuanced, retrospectively revised, and then selectively discarded over time — the end-of-project conference in 2011 offers a chance to evaluate critically the usefulness of the writing about the French presence in India from 1754 to 1962. For example, how can using French minor colonizers in India to move away from the colonizer/colonized binary, help us to study agency and ‘sub-imperial’ power (W. Baumgart)? What can the atypical context of the transposed, subordinated and partially forgotten orientalisms of the French in India contribute to current debates about travelling cultures, transnationalism and ‘mobility studies’ (S. Greenblatt)?

Conscious that the venue is the Centre Culturel de l’Entente cordiale, located in France, but facing Britain, historically, symbolically and literally, the conference will remain faithful to the aims of the AHRC project and continue to foster dialogue between all those who study India, be they French or English speakers. Our aim is to integrate comparatist perspectives without over diluting the historical and geographical specificity of the study of India. To that end, the organizers welcome 250-word proposals in French or English corresponding to the following four domains:
Bilateral contact between France and India in the context of British colonialism and World English

This strand will present critical approaches to the history of French institutions and individuals involved in trade with India. It will also critically evaluate French Indology and the promotion of French culture in India from the eighteenth century to the present day. Here is a non-exhaustive list of with examples of relevant institutions: the Compagnies des Indes, the Ecole française en Extrême Orient, the Institut National des Langues et Civilisations Orientales, the Institut français de Pondichéry, the network of Alliances Françaises in India and the Centre de Sciences Humaines.
Postcolonialism and comparatism

Papers in this domain will interrogate the usefulness of Francophone Postcolonial Studies and the place of comparative approaches in postcolonial criticism and theory. Proposals addressing the contested place of études postcoloniales in France and allied theoretical interventions are welcome.
Case studies of French representations of India in both textual and non-textual media

Papers in this strand will cover cultural production which is both germane to and beyond the AHRC project. This includes analyses of French-language representations of India in literature, history, philosophy as well as those in film, fine art, fabric and architecture (Chandigarh, Auroville). Hardelot-Plage will host a public exhibition: ‘De Bombay à Hardelot: 50 ans de présence de la famille Tata’ running concurrently with the conference.
Bibliography and the digital humanities

French Books on India: from Dupleix to Decolonization is an online free-access bibliography with a critical apparatus. It will be available here before the conference: www.liv.ac.uk/frenchbooksonindia. This part of the conference will address the methodological issues surrounding multilingual bibliographies, canon formation in colonial and post-colonial literatures, as well as bibliography after Wikipedia.

Please send proposals to Ian Magedera (magedera@liv.ac.uk) by 14 July 2011. Twenty-minute papers can be given in English or in French.

1.4 L’Afrique francophone dans le jeu littéraire mondial

Modalités et enjeux des stratégies de la norme et de l’écart

Colloque international, Dijon, 19-21 octobre 2011

Les efforts des approches du décloisonnement que sont la littérature-monde, le postcolonialisme ou encore l’histoire globale visent à reconfigurer en profondeur le champ mondial du savoir. Il s’agit, pour elles, d’ouvrir une nouvelle ère des mesures du monde, une ère qui se caractériserait notamment par une volonté de décloisonner les épistémologies et les méthodologies et de décentrer les positions discursives. Dans cette perspective, la prétention de l’Occident à détenir le discours universel est dénoncée et une place centrale est accordée aux savoirs, naguère dédaignés, des anciennes colonies.

Cette tentative de reconfiguration du champ mondial du savoir, parce qu’elle est de nature à bouleverser les représentations du monde et les rapports de force, mérite une étude globale à même d’en interroger les modalités et les enjeux. Ce colloque voudrait préparer une telle étude en se focalisant, d’abord, sur la manière dont l’Afrique francophone intervient dans le jeu littéraire mondial.

L’Afrique, en tant qu’objet et sujet de discours, occupe, en effet, dans le champ littéraire mondial, une place de plus en plus affirmée. En attestent les prix littéraires qui couronnent les auteurs africains ou encore la manière dont l’Afrique et les Africains sont au cœur de la littérature-monde et plus largement de la pensée postcoloniale. Or, d’une part, ce continent a longtemps été considéré comme un objet d’écriture peu noble et, d’autre part, la fonction auctoriale n’a pas toujours été reconnue aux Africains. Dès lors, l’étude des stratégies à travers lesquelles, l’Afrique est passée, en l’espace d’un siècle, du statut d’un continent « hors littérature » à celui d’un continent en position de dire ce que doit être la littérature constitue une entrée intéressante à une interrogation plus globale des bouleversements actuels du champ mondial du savoir.

Ce colloque entend ainsi revenir sur les usages de l’Afrique francophone dans ce qu’il convient d’appeler le jeu littéraire mondial. Il s’agit, en substance, de tenir compte du fait que « la pratique de la littérature – même et surtout en Afrique – ne consiste pas seulement à créer des œuvres. Elle consiste aussi à occuper, tel un militaire, des positions qui font que cette littérature peut être lue, ou des positions à partir desquelles les œuvres lues acquièrent une valeur, ou esthétique, ou sociologique, ou même épistémologique». En effet, comme le montrent les travaux sur la notion de champ littéraire, la valeur d’un texte se mesure à l’aune de la tradition littéraire. Or cette tradition, bien qu’elle se présente comme une vérité dont la légitimité ne peut être mise en doute, est toute conventionnelle. Il s’agit, somme toute, d’un code partagé par une élite et imposé à l’ensemble de la société comme étant la norme. Pascal Casanova démontre qu’au niveau mondial, la tradition littéraire est détenue par Paris et qu’un auteur qui souhaite devenir visible se doit de savoir savamment doser les stratégies de l’assimilation et de la dissimilation. La première consiste à intégrer la norme parisienne, à fondre son texte dans la littérature française. La seconde repose sur l’affirmation de la différence, sur la pratique de l’écart. Chacune de ces stratégies a ses avantages et inconvénients. La première confère, d’emblée, au texte une aura de noblesse mais risque de le noyer dans la masse d’une littérature française abondante. La seconde permet au texte de se distinguer rapidement mais risque de le marquer du stigmate de la périphérie, d’en faire un texte secondaire que la tradition littéraire ne saurait consacrer. On voit donc la nécessité qu’il y a à maîtriser le jeu littéraire, à savoir se placer à bonne distance de la norme et de l’écart.

L’Afrique, parce qu’elle passe pour être l’exemple même de la différence, est ainsi, d’une part, l’un des réservoirs les plus représentatifs de la stratégie de l’écart et présente, d’autre part, un risque proportionnellement accru de disqualification du point de vue de la tradition littéraire. C’est la raison pour laquelle, il semble pertinent de revenir sur les usages – conscients comme inconscients – que le jeu littéraire a de ce continent depuis la littérature exotique jusqu’à la littérature dite postcoloniale en passant par les littératures coloniale, négro-africaine, française, etc. Il semble par ailleurs que cette interrogation ne saurait être complète si elle ne prenait en compte, non seulement la manière dont ces usages informent les luttes de positionnement des textes, mais également les lectures qu’on en a et par prolongement les représentations de l’Afrique et du monde.

Axes possibles de réflexion :

Dans quelle mesure les différents acteurs (auteurs, critiques, lecteurs, éditeurs, universités et autres instances de consécration, etc.) ont-ils conscience du jeu littéraire et en maîtrisent-ils les règles ? Comment interpréter le fait qu’ils jouent – consciemment ou inconsciemment – le jeu ? Quel crédit accorder aux discours que ces acteurs tiennent sur leurs pratiques ? Dans quelle mesure ce discours participe-t-il du jeu littéraire et informe-t-il la réception des textes ?

Quels sont les motifs africains les plus porteurs dans la recherche de la bonne distance entre la norme et l’écart ? Quels en sont les usages privilégiés ? Par quels processus, des motifs qui participent, d’abord, de l’écart parviennent-ils à s’ennoblir au point de finir par participer de la norme aussi bien au niveau du champ littéraire africain qu’au niveau du champ mondial ? La littérature-monde, par exemple, entend ériger la nouvelle tradition littéraire, en partie, à partir des motifs de la littérature africaine.

Si l’on considère que l’Afrique tend, aujourd’hui, à dicter la norme, quels sont les autres lieux qui prétendent à la norme, où sont les nouveaux lieux de la production de l’écart ? En Afrique même dans des usages inédits de motifs traditionnels comme ceux de l’oralité, de la tradition, de la solidarité, dans l’exploration d’espaces délaissés par le discours consacré (littérature populaire, stratégies concurrentielles entre auteurs établis en Afrique et auteurs de la diaspora, etc.) ; dans des nations aujourd’hui encore à très faible capital littéraire, dans la résistance opposée par les anciens centres littéraires, etc. ?

Cette nouvelle configuration qui tend à placer l’Afrique du côté de la norme entraîne-t-elle une rupture dans les représentations de ce continent ? Est-elle, par exemple, de nature à déconstruire le paradigme de l’altérité à travers lequel les textes sur l’Afrique sont, le plus souvent, lus ? Dans quelle mesure le concept de littérature-monde, les études postcoloniales renouvellent-elles le discours sur l’Afrique ?

Dans quelle mesure la prise en compte de la notion de jeu littéraire autorise-t-elle une relecture des textes, y compris des textes exotiques et coloniaux ? Permet-elle, par exemple, de mieux prendre conscience du décalage qui peut exister entre le discours que les auteurs tiennent sur leur travail littéraire et la pratique effective qui est la leur ?

Cette liste de pistes n’est, bien entendu, pas exhaustive.

Détails pratiques

Organisateurs :

–          Jacques Poirier, professeur de littérature française à l’Université de Bourgogne, pour le Centre pluridisciplinaire textes et cultures. Contact : jacques.poirier@u-bourgogne.fr

–          Abdoulaye Imorou, docteur de l’Université de Cergy-Pontoise, pour l’association Autour de l’Afrique. Contact : abdoulayeimorou@yahoo.fr

Avec la collaboration du CEPA (Collectif Ensemble pour l’Afrique) et de l’ABEA (Association bourguignonne des étudiants africains).

Dates et lieu :

Du 19 au 21 octobre 2011 à l’Université de Bourgogne, Dijon

Date limite

Les propositions (titre provisoire accompagné d’un résumé d’une dizaine de lignes) sont à envoyer avant le 20 mai 2011 aux deux organisateurs.
Le colloque prend en charge les frais d’hôtellerie et de restauration mais ne peut, sauf exceptions, s’engager en ce qui concerne les frais de transport.

1.5 Colloque international pluridisciplinaire sur La littérature mauritanienne francophone

14 et 15 Décembre 2011
L’Université de Nouakchott
La Faculté des Lettres et Sciences humaines et sociales
Le Département de Langue et de Littérature française

*Bilan et Perspectives*

*Argumentaire :*

Depuis le milieu des années 1960, la Mauritanie voit fleurir une littérature écrite en français. L’ensemble des œuvres est difficilement disponible : publiées pour leur grande majorité à l’étranger (en plus du compte d’auteur à Nouakchott ou sur internet), les éditeurs et les auteurs ne fournissent pas d’exemplaires à la Bibliothèque nationale, (très) peu diffusées en Mauritanie… tout concourt à leur invisibilité. Pourtant, de nombreux textes (aujourd’hui autour de 130), qui illustrent de nombreux genres (roman, poésie, théâtre, contes, chroniques journalistiques, essais, autobiographie) ont été publiés et continuent de se publier. Deux anthologies, un numéro de revue, deux thèses ainsi que plusieurs communications à des colloques et divers articles lui ont été consacrés. Aujourd’hui, de nombreux auteurs ont développé des œuvres de grande qualité et sont désormais des classiques, pourtant pas encore intégrés dans les programmes scolaires du secondaire. De nombreuses initiatives autour du livre et de la littérature sont en train de voir le jour en Mauritanie.

*Chantiers de recherche : *

Nous organisons donc le premier colloque consacré à la littérature mauritanienne  francophone et sommes en face d’un nouveau champ d’étude. Comment le circonscrire ? Des réponses ont déjà été apportées à certaines questions. Nous voudrions ici rassembler, organiser et réfléchir ensemble sur les chantiers à mettre en œuvre :

·      Histoire de la littérature mauritanienne francophone
·      L’Histoire dans la littérature mauritanienne francophone
·      Littérature mauritanienne francophone et langues mauritaniennes (de l’intertextualité à l’interférence)
·      Littérature mauritanienne francophone et oralité
·      Phénomènes d’intertextualité dans la littérature mauritanienne francophone
·      L’édition de la littérature mauritanienne francophone
·      Didactique de la littérature mauritanienne francophone
·      Littérature mauritanienne entre imaginaire et réalité
·      Une littérature de trait d’union entre l’Afrique subsaharienne et le Maghreb ?
·      La littérature francophone sur la Mauritanie : récit de voyage, romans, poésies etc.

Ces axes ne sont pas exhaustifs, nous étudierons toute autre proposition.

*Format des propositions de communication :* 400 mots au plus
*Date limite d’envoi des propositions de communication :* le 31 juillet 2011
*Adresse d’envoi des propositions de communication :*

litteraturemauritanienne@gmail.com.

*Réponses aux propositions :* le 15 septembre 2011.

*Coordinateurs du colloque :*

Mamadou Kalidou Bâ (babathiss@yahoo.fr)
M’Bouh Séta Diagana (mbouhseta@yahoo.fr)
Manuel Bengoéchéa (bengoechea.manuel@gmail.com)

*Comité scientifique : *

Xavier Garnier : Professeur de littératures francophones, auteur de plusieurs ouvrages de critique littéraire francophone africaine, postcoloniale, directeur et co-directeur de publication de nombreux actes de colloques sur les littératures africaines, spécialiste du roman swahili, traducteur de plusieurs romans swahili, Université Paris 3, Laboratoire « Ecritures de la modernité ».

Jean-Claude Blachère : Professeur émérite de littératures francophones, auteur de plusieurs ouvrages et articles sur les littératures francophones, les littératures coloniales, Université de Montpellier 3.

Mamadou Kalidou Bâ : Maître de conférence – Département de Langue et de Littérature françaises – Université de Nouakchott (auteur de LE ROMAN AFRICAIN FRANCOPHONE POST-COLONIAL* – *Radioscopie de la dictature à travers une narration hybride, Paris, L’Harmattan, coll. « Critiques littéraires », 2009, 254 p.)

M’Bouh Séta Diagana : Maître de conférence de littératures française et francophones -Département de Langue et de Littérature françaises – Université de Nouakchott (auteur de ELÉMENTS DE LA LITTÉRATURE MAURITANIENNE DE LANGUE FRANÇAISE* *”Mon pays est une perle discrète”, Paris, L’Harmattan, 2008, 238 p.)

Mohamed Ould Bouleïba : Maître de conférence de critique littéraire – Département de Langue et de Littérature françaises – Université de Nouakchott (auteur de *Critique littéraire occidentale – Critique littéraire arabe – Textes croisés*, Préface de Abdel Wedoud Ould Cheikh, Nouakchott, Éditions Universitaires de Nouakchott, 1998, 266 p.)

Idoumou Ould Mohamed Lemine : Maître assistant – Département de Langue et de Littérature françaises – Université de Nouakchott (co-auteur avec MARTIN GRANEL, Nicolas, et VOISSET, Georges, *Guide de littérature mauritanienne, Une anthologie méthodique*, Paris, L’Harmattan, 1992, 204 p.)

Manuel Bengoéchéa : Chercheur en littératures francophones (spécialiste de littérature mauritanienne francophone), professeur de FLE (Bruxelles), (auteur de la thèse : *La Littérature mauritanienne francophone : panorama, analyses, réflexions* (ss la dir. de M. Garnier), décembre 2006, Université Paris 13, 1114 p. ; co-directeur de publication des actes du colloque « Discours et écritures dans les sociétés en mutation », in *Itinéraires et Contact de Cultures* n° 39, Paris, L’Harmattan/Université Paris 13, 2007, 218 p.), affilié à l’Université Paris 3, Laboratoire « Ecritures de la modernité ».

*Comité d’organisation : *

Aïchetou Mint El Hassen : Chef du département de Langue et de Littérature française – Université de Nouakchott

Mohamedoun Wane (dit Doudou) : Chef du département de Linguistique et des Langues nationales – Université de Nouakchott

Bah Ould Zein : Professeur de linguistique – Université de Nouakchott (co-auteur avec QUEFFÉLEC, A., *Le français en Mauritanie*, Vanves, EDICEF-AUPELF, 1997, 191 p.) – Université de Nouakchott

Mamadou Kalidou Bâ : Maître de conférence – Département de Langue et de Littérature françaises – Université de Nouakchott

Mohamed Vall Ould Babana : Maître de conférence – Département de Langue et de Littérature françaises – Université de Nouakchott

Alassane Dia : Maître assistant de linguistique, spécialité ethno/socio-linguistique et linguistique comparée – Université de Nouakchott

Boubacar Datt : Chargé de cours – Département de Langue et de Littérature françaises – Université de Nouakchott

Amadou Gueye Konté : Chercheur associé en didactique des langues

1.6 MALCOLM DE CHAZAL : HIER ET DEMAIN

28 septembre – 1er octobre 2011

Au siège de la Fondation Malcolm de Chazal

Rue du Vieux Conseil, Port-Louis (Maurice)

Argumentaire

Le présent colloque international pluridisciplinaire se situe dans le cadre de 2011 Année Malcolm de Chazal marquant les 30 ans du décès de cet « artiste intégral » comme il aimait se qualifier et en constitue l’aboutissement scientifique. Dans ce contexte, la Fondation Malcolm de Chazal – initiateur de cette année d’hommage – a mis en place une palette d’activités faite, entre autres, de conférences, d’animations en milieux scolaire et populaire, d’expositions, d’un festival du théâtre chazalien, de publications diverses afin que son apport à l’art en général et à la littérature et la peinture en particulier soit mieux connu.

Tour à tour essayiste, aphoriste, dramaturge, poète, chroniqueur, conteur, peintre, métaphysicien, Malcolm de Chazal n’a eu de cesse de multiplier le recours à des moyens d’expression différents comme si chaque étape de sa réflexion exigeait une forme particulière. Le fond, cependant, semble être le même : « retrouver ce Pont entre l’homme et la vie, rétablir la communication entre l’homme et l’univers ». Quête essentielle, quête de l’essentiel, éclairant le même absolu : aller au-delà de soi, écrire au-delà de soi, penser au-delà de soi, peindre au-delà de soi… En bref, vivre au-delà de soi ! Son oeuvre écrite, qui comptait 54 ouvrages à son décès et 58 aujourd’hui avec 4 publications d’inédits, n’a guère perdu de sa vigueur et de son intemporalité. Certains aspects – notamment ceux relevant de la métaphysique qui domine ses écrits de la décennie 1950 – restent encore à découvrir et analyser car il s’agit d’oeuvres publiées localement en petits tirages de 100 exemplaires et qui n’ont guère voyagé.

Lorsqu’en 1954 disparaissait Robert Edward-Hart, Malcolm de Chazal écrira en hommage à cet ami poète qui lui avait fait découvrir le mythe de la Lémurie : « Jamais le poète n’est plus vivant que quand il est mort. (…) Son immortalité, c’est le souffle de l’Esprit qui l’inspira. (…) Quand on m’a annoncé la mort de Hart, ma première pensée a été : que voit-il? Car le poète voit. »

C’est donc celui qui a vu et qui voit toujours que la Fondation honore par cette Année Malcolm de Chazal : la substance de ses visions créatrices et prophétiques sera au centre des présentations et des débats de ce colloque ouvert à des spécialistes venant de divers horizons scientifiques. Et Malcolm le Mauricien, détenteur d’une vérité universelle faite de féerie et d’humanisation des plantes, des montagnes et des êtres, reprendrait ce qu’il avait écrit en 1970 : « Que ce message vienne de l’île Maurice, ce point dans l’océan – c’est cela qui est extraordinaire. »

 

NOTE : La liste de thèmes esquissés ci-dessus est indicative et non exclusive. Nous invitons des propositions— en français ou en anglais— pour des communications individuelles ou des panels entiers sur des sujets pertinents au thème général du colloque. Chaque panel consistera normalement en trois communications. Les communications seront sélectionnées selon leur valeur intellectuelle et leur originalité.

Le titre et le résumé de la communication (une dizaine de lignes sous format Word, Times 12) devront être envoyés au plus tard le 1er juillet 2011 à : chazfund@intnet.mu. Des informations sur l’organisation logistique, les ressources hôtelières à proximité et les prix vous seront envoyés en retour.

 

 

2. CALLS FOR CONTRIBUTIONS

 

2.1 « Penser le zouk »

Following the symposium « Penser le zouk » that took place in Martinique from April 2010 to November 2010, the organizing committee solicits contributions to a collection of academic papers, “Penser le zouk”.

At first glance and utterance, a Creole onomatopoeia, the term “zouk” seems to bear no specific meaning or significance. Yet, zouk refers to the modern form of music and dance created out of the sense of aesthetic and creativity of the French Caribbean countries of Martinique and Guadeloupe.

Since its inception into the wider public and the world in the late seventies, zouk has, more often than not, been deemed insignificant and opposed to traditional rhythms. One tends to view zouk according to impressions, approximation, and beliefs. It leaves no one indifferent and has also its defenders. Standpoints about zouk are at the very least extreme be it negatively or positively. One of the reasons explaining the disparaging attitude toward and extreme positions about zouk is the fact that no extensive and academic study of the phenomenon has been conducted so far. Yet, it is also well established in French speaking Caribbean communities in the United-States and Europe and has been embraced by Cape Verde and many other African countries.

For the fast changing and globalized Martinican and Guadeloupean societies, zouk has become a true cultural identifier. It is vested with identity meaning.

It is therefore appropriate to examine the significance of zouk from the cultural, sociological, philosophical, anthropological, political, economical and psychological perspectives.

We thus solicit academic studies on the topic of zouk.

Authors are invited to submit abstracts on one of the following concentrations or on any other topic of interest to them within the context of zouk

–Zouk and development

–The politic of zouk

–Zouk and identity

–The sociology of zouk

–For a hermeneutic of zouk

–The economical value of zouk

–The literature of zouk

–Women and zouk

–Zouk and orality

–Zouk and communication

All abstracts should be submitted electronically to the Editor Hanétha Vété-Congolo mvete@bowdoin.edu by September, 30ST, 2011.

Your abstract should contain up to 200 words with a title, your affiliation in addition to a short biography of up to 90 words. Please, specify the theoretical approach to your study.

Authors whose proposals are selected by the reading committee will be informed no later than October 30th 2011.

Complete articles should be submitted by March, 30th, 2012.

Writing guidelines to authors will be specified to selected authors in due time.

Contributions may be in English or French, but contributors are very earnestly urged to use the language in which they can write more effectively.

 

Negritud: Revista de Estudios Afro-Latinoamericanos

Léon Gontran DAMAS: A Thorough Negritude

Born on March, 28th, 1912, the Martinico-Guyanese Négritude thinker and poet, Léon Gontran Damas, is the one idea man of Négritude whose works is overlooked. Indeed, only a handful of academic analyses can be found on his writing and contribution to Négritude. Yet, Damas is the very first one of the three Négritude Fathers – Damas, Césaire and Senghor – to ever have published works magnifying the Négritude’s ideas. Additionally, the intensity of his poetry is the element which makes of Négritude a poignantly thorough poetic and political revolutionary movement.

Aimé Césaire affirmed that, had Damas not written his poetry with the astounding virulence he did, Notebook of a Return to my Native Land, would have probably never been conceived.
Explicitly entitled, “Pigments” in the mid-thirties, his first collection of poetry was seized and banned by the French Administration.

The year 2012 will mark the hundredth anniversary of Damas’ birth. To celebrate and commemorate Damas’s powerful creativity and thought, we solicit articles on his works to be published in early 2012. Written in French, Spanish, English or Portuguese, articles should be submitted electronically no later than October 30th, 2011, to Dr. Hanétha Vété-Congolo, mvete@bowdoin.edu<mailto:mvete@bowdoin.edu>, guest editor for this special issue of the refereed  journal,“Negritud: Revista de Estudios Afro-Latinoamericanos” on Damas.

Peer-reviewed, articles should follow the writing standards of the MLA and be no more than 30 pages long and, double spaced (including footnotes and bibliography).

2.2 Appel d’articles: dossier spécial Gisèle Pineau dans Nouvelles Etudes Francophones

Parmi les écrivaines guadeloupéennes contemporaines, Gisèle Pineau est aujourd’hui établie comme une des voix fortes qui célèbrent les femmes. Depuis la publication de sa nouvelle lauréate “Parole de terres en larmes” en 1988, Pineau a exploré des thèmes aussi divers que l’exil au féminin, la violence vécue par les femmes, la relation à la métropole et par là même la négociation de l’individu et de son histoire, ou encore le métissage. A travers son écriture, elle s’adresse à de nombreux publics, qu’elle touche les lecteurs de fiction, de récits, de nouvelles, ou encore un public junior grâce à la littérature-jeunesse.

Si l’on peut aujourd’hui trouver un certain nombre d’articles, de chapitres d’études critiques, de chapitres de thèses doctorales ou même d’interviews sur Gisèle Pineau, aucun ouvrage n’a le mérite de se concentrer uniquement sur cette auteure ni d’analyser son évolution comme écrivaine par rapport à son propre corpus: y a-t-il un fil directeur qui régit son oeuvre? Comment la relation du personnage antillais vis-à-vis de son histoire est-elle représentée? Quel est le rôle de la réécriture de certains thèmes à travers le corpus? Pineau s’insère-t-elle dans le débat théorique littéraire actuel, et si oui, comment?
Ce dossier spécial se veut de combler ce manque d’approche globale sur l’auteure. Les contributeurs enverront des articles sur des sujets variés abordés par Gisèle Pineau tout en replaçant leur étude dans le contexte de son oeuvre.
Une première sélection sera effectuée sur un résumé del’article et une notice bio-bibliographique. Lorsque le dossier spécial sera accepté par la revue, les articles complets seront envoyés à des évaluateurs selon le processus normal d’évaluation d’articles par Nouvelles EtudesFrancophones.

Le résumé de l’article ainsi qu’une noticebio-bibliographique tous les deux en français (130 à 150 mots) doivent êtreenvoyés d’ici le 15 mai 2011 à Florence Ramond Jurney (fjurney@gettysburg.edu<mailto:fjurney@gettysburg.edu>). L’article final en français (4500 à 7000 mots) sera à remettre le 1er septembre 2011.

 

3. NEW TITLES

 

Vient de paraître – mars 2011

3.1 Le roman vietnamien francophone. Orientalisme, occidentalisme et hybridité, Presses de l’Université de Montréal, 220 pages.

Pour la présentation du livre, veuillez consulter le site de l’éditeur:
http://www.pum.umontreal.ca/ca/fiches/978-2-7606-2222-7.html

 

Littératures africaines et Antiquité. Redire le face-à-face de l’Afrique et de l’Occident

Bernard Mouralis

No 23. 1 vol., 224 p., broché, 13 x 21 cm. ISBN 978-2-7453-2174-9. 19 €

Que signifie l’intérêt que de nombreux écrivains africains – René Maran, Senghor, Mongo Beti, C.A. Diop, Soyinka, V.Y. Mudimbe, Kagame, P. Hountondji, Mamoussé Diagne, Djibril Samb, Souleymane B. Diagne, etc. – portent aux littératures et à l’histoire de l’Antiquité grecque et romaine ? Quels en sont les enjeux ? Faut-il y voir la marque d’une

« occidentalisation » de leur art et de leur pensée ou, au contraire, un processus d’appropriation d’un savoir longtemps interdit ?

Ces questions constituent le point de départ du présent ouvrage dans lequel l’auteur examine d’abord la « bibliothèque antique » des écrivains africains, telle qu’elle apparaît dans leurs oeuvres et dont les contours et les contenus varient considérablement d’un auteur à l’autre.

La relation que l’on peut établir entre littératures africaines et Antiquité ne se limite pas aux

usages – et aux lectures, autorisées ou non – que les écrivains africains font de ce corpus, dans la mesure où la connaissance des littératures africaines peut contribuer à renouveler notre vision des cultures et des littératures du monde antique.

Bernard Mouralis est professeur émérite à l’Université de Cergy-Pontoise où il a dirigé l’UFR de Lettres et Sciences Humaines ainsi que le Centre de recherches Texte/Histoire. Il a

auparavant exercé dans plusieurs universités africaines (Abidjan, Lomé) ainsi qu’à l’Université de Lille III. Ses travaux portent sur la littérature de langue française de l’Afrique

subsaharienne, la relation franco-africaine, la théorie de la littérature.

 

3.3 French Caribbeans in Africa

Diasporic Connections and Colonial Administration, 1880-1939

Véronique Hélénon

This is the first book-length study of the French Caribbean presence in Africa, and serves as a unique contribution to the field of African Diaspora and Colonial studies. By using administrative records, newspapers, and interviews, Véronique Hélénon explores the French Caribbean presence in the colonial administration in Africa before World War II. The phenomenon of this colonial administration is an especially productive site for understanding the complex relations established both within the African Diaspora and with the French colonial power.
“This book is an original and nuanced historical study. It constitutes the first examination of the French Caribbean presence in French African colonial administrations prior to World War II. This is a subtle yet complex study of colonial strategies of divide and rule as well as a complex understanding of the relationship between colonized and colonizer. During the period of the Third Republic, the French government led a heavy policy of colonial conquest around the globe, and Africa in particular became a major component of the French Empire. Rather than considering this history from the perspective of the colonial power, this book takes into full consideration the post-slavery French Caribbean context.”—Ramon Grosfoguel, Associate Professor, Department of Ethnic Studies, University of California, Berkeley
CONTENTS

From the Sugar Plantation to the Colonial Administration * The Dimensions of Caribbean Assimilationism * The Colonial Administrative Machinery * The Logics of the Colonial Administration * Paris: A Colonial Crossroad
Veronique Hélénon is an Assistant Professor of History at Florida International University.

214 pp. / 0-230-10544-0 / $80.00 cl.

 

3.4 Les littératures africaines

Textes et terrains

Parution le 10 février 2011

Virginia Coulon et Xavier Garnier (dir.)
Ce livre est un hommage à Alain Ricard dont les recherches, menées à la croisée de l’anthropologie culturelle, des sciences de la communication et de la littérature comparée, ont été d’un apport considérable pour une meilleure connaissance des dynamiques littéraires et artistiques sur le continent africain. La prise en compte des pratiques textuelles en Afrique est

indispensable pour comprendre le phénomène littéraire. La science des textes, telle qu’Alain Ricard l’a pratiquée, passe par un travail de terrain qui permet de prendre la mesure de

la vie littéraire du continent et de l’impact des littératures sur les réalités sociales et humaines. C’est en particulier le sens du combat qu’il a engagé pour faire reconnaître les littératures en

langues africaines. En situant son travail à l’échelle du continent, Alain Ricard

a attiré l’attention sur l’importance de la spatialité de l’Afrique. L’identification d’épicentres littéraires (Ibadan, Lomé…), d’axes de transferts culturels, de lieux de mémoire, etc., ouvre

toute une géographie littéraire encore à mettre en oeuvre.

La science des textes est également une science de l’homme pour Alain Ricard, qui a interrogé l’acte créateur à travers la figure d’écrivains singuliers comme Félix Couchoro, Wole Soyinka ou Ebrahim Hussein. Il a su montrer comment, en jouant avec de multiples contraintes, dans le cadre d’une littérature « hors champ », de nombreux auteurs africains ont

trouvé les voies de la création, de façon souvent remarquablement inventive.
ISBN : 978-2-8111-0437-5 (16 x 24 cm) 504 p. 39 e

3.5 Présence africaine 181-182
Actes de Colloque international Alioune Diop, l’homme et l’œuvre face aux défis contemporains
3-5 mai 2010, Dakar
Paris, Présence africaine, 2011, 460 p. ISSN 0032-7638 / ISBN:
978-2-7087-0824-2

4. EVENTS

International symposium. Musée du Quai Branly, Paris.

4.1 EXHIBITING SLAVERY

METHODS AND PRACTICES

IN THE MUSEUM

A tribute to Edouard Glissant (1928-2011)

May 11-12-13, 2011

“2011 l’année des Outre-mer”

With the support of the Cultural services of the American Embassy

 

MAY 11, 2011

9:15

Coffee and registration

9:30-10:00

Opening Stéphane MARTIN, president musée du quai Branly Françoise VERGÈS, political scientist, president Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage – CMPHE

Daniel MAXIMIN, director of 2011 année des outre-mer

10:00 – 10h45

Inaugural conference

Doudou DIENE , founder of the UNESCO program « The Slave Route», United Nations Special Rapporteur on contemporary forms of racism (2002—2008)

10:45-13h00

Transdisciplinary approaches

Why should slavery enter the museum? Shall we create special museums of slavery or shall we seek to introduce this history in existing museums? Must we look at slavery in all its forms (debt, sexual bondage, economic slavery…) and throughout the history of humankind (Antiquity, modern, contemporary…) or must we focus on a period and its territory (colonial slavery and its legacies)? What should be the main principles of the exhibition of slavery? Who should be its publics? What connections must be made with contemporary forms of bondage? What distinctions must be made between bondage, forced labor and brutal exploitation?

Presentator and Moderator: Françoise VERGÈS

Speakers:

Ibrahima TIOUB, professor-researcher at the History Dept. UCAD, Senegal

Okwui ENWEZOR, historian, curator, USA Carlos A. CELIUS, researcher in History and Art History – CELAT, University of Laval, Quebec and CIRESC, EHESS-CNRS, Paris

Achille MBEMBE, historian, philosopher – Witwatersrand University, Johannesburg, South Africa.

Carpanin MARIMOUTOU, writer, poet, professor of Literature – Université de la Réunion

Roger TOUMSON, writer, Guadaloupe

13:00- 14:30

Lunch

15:00-18:30 Practices, Methods, Discourses of Exhibition- Session I

Each speaker is invited to present the concrete experiences of the exhibition of slavery in the institution. What have been the difficulties, the controversies, and the answers that have been conceived? Was the publicsurprised, offended, moved? How have you shown capture, punishment, torture, fear, anger, despair? How are shown the intangible elements of culture born of slave’s societies– music, food, poetry…? How is resistance visualized? How are the traces, fragments, echoes of the slaves’ lives translated? How the complex legacies are shown?

Presentation: Christine CHIVALLON, anthropologist at the Centre d’étude d’Afrique Noire – CEAN-CNRS, France

Moderator: Ayokoh MENSAH, Chief Editor at Afriscope and editor of the dance section at Africultures, France

Speakers:

Marcus WOOD, Art historian, Sussex University, UK

Richard BENJAMIN, director International Slavery Museum, Liverpool, UK

Fred WILSON, artist, NY, USA

Claire TANCONS, curator, researcher, curator at the Contemporary Arts Center, New Orleans, USA

Marie Hélène JOLY, director musée des Ducs de Bretagne, Nantes, France

François HUBERT, director of the Musée d’Aquitaine, France

MAY 12

9:30 – 13:00 Practices, Methods, Discourses of Exhibition- Session II

The same questions as in the preceding roundtable will be discussed.

Presentation: Olivier SULTAN, Director – Musée des arts derniers, Paris, France

moderator: Dominique MALAQUAIS, Art historian and political scientist, researcher at the Centres d’études des Mondes Africains –CEMAf/CNRS, France

Speakers:

Milton GURAN, anthropologist, photographer, Brazil

Mauricio TOVAR, Director – National Archives in Bogota, Colombia

Diana ACOSTA MIRANDA, Secretary of Culture, Patrimony and Tourism, Baranquilla- director Carnaval Baranquilla and Palenque, Colombia

John FRANKLIN, National Smithsonian Museum of African American History and Culture

Têtê WILSON BAHUN, president of the association for the protection of African cultural patrimony – ACOFIN, Togo, Benin

Jacky DAHOMAY, philosopher, professor – Lycée de Bainbridge, Guadeloupe

Anna SEIDERER, researcher at the research center Créart-Phi, University of Paris X-Nanterre, France, scientific collaborator at the Musée Royal d’Afrique centrale

14:30 –15:30

Practices in French Overseas Territories

Moderator: François DURPAIRE, historian, writer, member of the CMPHE, France

Dominique TAFFIN, director – Archives départementales de la Martinique

Matthieu DUSSAUGE, director – Musée Schoelcher, Pointe à Pitre, Guadaloupe

Marie-Paule JEAN-LOUIS, director – Maison des Cultures Guyanaises, Guyana

16h00-19h00: presentation of books and objects of the collections on slavery at the musée du quai Branly at the salon de lecture Jacques Kerchache – please, reserve by mail to anna.laban@quaibranly.fr

MAY 13

9:30- 13:30 Creation/Mediation. Artists and researchers presenting their work

moderator: Bernard MULLER, anthropologist EHESS, France

Claudia NAVAS COURBON, artist, Colombia Barthélémy TOGUO, artist, Cameroun/Paris, France

Romuald HAZOUME, artist, Benin

William Adjete WILSON, artist, “L’Océan noir”, France-Togo-Benin

Shuck One, artist, Paris/Guadeloupe

Jack BENG THI, artist, La Réunion

13:30-15:00

Lunch

15:00-15:45

General Synthesis

Bogumil JEWSIEWICKI, professor, University of Laval, Canada

15:45-16-45

Open discussion with the public

16:45-17:30

Conclusion

Minister of Culture

Minister of outre-mer

Christiane TAUBIRA – rapporteur of the May 2001 law

Maryse CONDÉ, writer, former president of the Committee for the Memory of Slavery (2004-2008)

TRISTES TROPIQUES, SAD POLEMICS

The collective « We will not go… »

In 1931, the Surrealists declared, “We will not go to the Colonial Exhibition,” boycotting the imperialist show at Vincennes. Eighty-one years later, almost day for day, we declared: “We will not go to the Jardin d’Acclimatation,” a manifestation organized by Daniel Maximin, curator of “2011, Year of Outre-mer.” (2011-annee-des-outre-mer.gouv.fr)

Decided by Nicolas Sarkozy, as an answer to the 2009 crisis in Guadeloupe and other overseas territories, “2011, Year of Outre-mer” has for main objective to show the diversity and economic potential of the “ ‘six corners’ of the Hexagon.” To Maximin, “2011” will help go beyond the clichés and demonstrate what the outre-mer “brings to France”. The launching event was the illumination of the National Assembly’s columns with the “colors of the outre-mer.”

Starting in April, and lasting for a month, the manifestation “A Garden of Outre-Mer” will bring together different populations of overseas territories in the Jardin d’Acclimatation. The manifestation, we are told, targets families and children, yet no pedagogical program has been planned, neither by its organizers nor by its main financial partner, the Hayot Group (which controls commercial distribution in the Antilles). The manifestation will end at the beginning of May, date of the eighty-year anniversary of the opening of the infamous 1931 Colonial Exhibition at Vincennes.

The Jardin d’Acclimatation was a major site of exhibition of “savages”, starting in 1877 with an exhibition of Nubians and ending in 1931 with an exhibition of “Cannibal Kanaks.” In 1892, an exhibition of Amerindians from Guyana ended up with the death of many of the “exhibited.” Thirty-four groups of “savages” or “freaks” were shown in these ethnic exhibitions, organized by private parties, and now known under the name of human zoos. The last group, put together by the French Federation of Ex-Colonizers, was from New Caledonia. Among the exhibited were members of the family of the famous soccer player, Christian Karembeu, who relates the story on his recent book.

There has been protest in Guyana against the 2011 manifestation. Scholars, associations, and personalities have expressed their deep concern. Was it possible that the organizers did not know the story of human zoos at the Jardin d’Acclimatation? It was difficult to believe it. They could not only have looked at the book  Zoos humains. Aux temps des exhibitions humaines published in 2004 (Éditions La Découverte), but could have consulted historians and other researchers who have worked for many years on the subject. The later would have warned them of this problematic choice and, at least, could have helped them put together a pedagogical program to go with the cultural manifestation.

In her answer to Christiane TAUBIRA’s protest against the manfestation (Taubira is deputy of Guyana at the National Assembly, she defended the law recognizing slave trade and slavery as “crime against humanity, voted in May 2001), the Minister of Outre-mer, Marie-Luce PENCHARD, declared that: “2011 must not serve as an occasion to reinterpret history.” PENCHARD does not seem to understand what is at stake. MAXIMIN argued that the proposition to organize the “Jardin of outre-mer” was made to the direction of the Jardin d’Acclimatation by employees from overseas territories. Lame argument that is difficult to believe. He further declared that the “past cannot obliterate the future,” but his future is built on the erasure of the past.

It must also be noted that a major exhibition programmed at the Musée du quai Branly towards the end of the year, Exhibitions. L’invention du sauvage has not received the label of “2011, année des outre-mer.”

It seems obvious that nothing has been thought, prepared, or organized to address the memories and history associated with the Jardin d’Acclimatation.

It is dangerous to ignore the past. We are certainly not asking for “repentance” or refusing to imagine the future, as Maximin argues in bad faith. But we are convinced that the valorization of the cultural diversity of the overseas territories must include the knowledge of this past.

It is not surprising that such a scandal can exist in a country where neither a museum of slavery nor a museum of colonization or of the worlds born of slavery and colonization, exists. It was a wish of the great Édouard Glissant, who died recently.

There are only a few days left to organize a pedagogical program that addresses the theme of the human zoos: conferences, films (more than fifteen documentaries exist on the subject) and debates in the medias, guided visits…

Otherwise, it will be wise to choose another space in Paris…

In 1998, Wole SOYINKA, Édouard GLISSANT et Patrick CHAMOISEAU signed a common declaration: “ There is not a place on earth that can accommodate the smallest gesture of oblivion, the smallest corner of darkness.”

“2011 année des outre-mers” cannot ignore the depth and impact of the human zoos.

Let us meditate these words of Aimé Césaire (who will enter the Panthéon this year in April), which acquire in this sad polemic their full dimension: “The colonizer, searching to justify himself, gets in the habit of seeing in the Other a beast, of treating him as a beast, and thus, objectively, becomes himself a beast.”

The collective “We will not go…” bring together researchers, associations, writers and artists. Its spoke person is Nicolas BANCEL, historian, professor at the University of Lausanne, coauthor of Zoos humains. Aux temps des exhibitions humaines, 2004, Éditions La Découverte.

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